Title: Evolution des politiques universitaires et place du patrimoine
1Evolution des politiques universitaires et place
du patrimoine
- Jacques Duveau, Président
- du Pôle Universitaire Européen Lille Nord-Pas de
Calais - Intervention du 26 janvier 2005
2Intégration progressive du patrimoine dans la
politique des universitésVision historique à
partir expérience Lille 1
- LUSTL en quelques mots
- Implantation principale Cité Scientifique
Villeneuve dAscq - Implantations secondaires Lille (2) Wimereux
(station marine) - 20 000 étudiants 1 450 enseignants et
chercheurs 1 250 IATOS. - Cité Scientifique
- USTL Ecole Centrale ENIC 1 300 Chambres en
résidence universitaire 3 restaurants
universitaires - 120 hectares
- Gestion du domaine logistique USTL.
3Intégration progressive du patrimoine dans la
politique des universités (suite)Plan de la
Cité Scientifique
4Plan de base de la Cité Scientifique
5Plan actuel de la Cité Scientifique
6 1965 1989 situation durgence
- 1965
- Installation de la Faculté des Sciences à
Villeneuve dAscq. Impression générale solution
durable. - 1965/1970
- Universités lilloises explosent sous la pression
démographique. - 1968
- Loi sur lEnseignement Supérieur
- Economistes, Sociologues, Géographes rejoignent
la faculté des sciences pour créer Lille 1 - On passe dune logique facultaire à une logique
duniversité.
71965-1989 Situation durgence (suite)
- Lurgence sinstalle
- Double question
- Comment accueillir les étudiants dont le nombre
augmente rapidement ? - Comment intégrer les nouveaux arrivants dans un
campus organisé sur la base du découpage
disciplinaire de la Faculté des Sciences ? - Pendant 20 ans, quasiment aucun bâtiment nouveau
-en dur- alors - que le nombre des étudiants triple
- Quelques bâtiments financés par luniversité sur
fonds propres sont construits.
81965-1989 Situation durgence (suite)
- Comment sadapte-t-on ?
- Bâtiments provisoires, locations
- Aménagements sauvages qui entraînent une
détérioration des conditions de sécurité des
bâtiments - Opérations limitées de réaffectation des locaux
qui traduisent une volonté politique daccueillir
économistes sociologues - Développement des antennes Calais- Dunkerque
Béthune. Elles ont permis de réduire la pression
sur le site mais ont créé de nouveaux besoins en
partie assumés par les collectivités
territoriales.
91965-1989 Situation durgence (suite)
- Au final
- Faiblesse des crédits de maintenance sur la
période - Pas de vraie politique patrimoniale
- Dégradation forte du patrimoine
- Pas de culture de la sécurité
- Insuffisance criante de locaux.
10Mise en place dune politique patrimoniale
- Concomitance des premières mesures nationales
(plan durgence - de 1989, Université 2000 à partir de 1990) et
dune montée en - puissance dune politique patrimoniale dans
luniversité. - 1989
- Premier rapport dun organisme vérificateur sur
létat du patrimoine et estimation des besoins
env. 44 millions deuros (2004 3ème rapport
coût de remise en état 68 millions deuros) - Luniversité fait du patrimoine un axe fort de
son projet de développement (contrat quadriennal
1990-1993) - Elle met en place à partir de 1992, une direction
logistique.
11Mise en place dune politique patrimoniale (suite)
- Cette mise en place progressive se caractérise
autour de - quatre axes
- 1er axe Assurer la construction des bâtiments
dont luniversité a besoin - 1990 luniversité souhaite prendre
systématiquement les maîtrises douvrage - Depuis 89 plus de 30 bâtiments ont été construits
ou agrandis, dont 20 opérations réalisées sous
maîtrise douvrage université.
12Mise en place dune politique patrimoniale (suite)
- 1er axe Assurer la construction des bâtiments
dont luniversité a besoin - Aspects positifs
- On passe de 130 000 m2 à près de 300 000 m2
- La situation sest détendue
- Le fait de prendre la maîtrise douvrage a
conduit à une logique de discussion avec les
utilisateurs approfondie et à une meilleure
satisfaction - Le fait de prendre la maîtrise douvrage a
conduit à une bonne maîtrise des budgets. Sil y
a eu quelques dérapages au début, ils ont
quasiment cessé - Elle a conduit aussi à une amélioration du suivi
des garanties.
13Mise en place dune politique patrimoniale (suite)
- 1er axe Assurer la construction des bâtiments
dont luniversité a besoin - Aspects discutables
- Ensemble dopérations juxtaposées avec
financements propres - Cela a conduit à un grand nombre de bâtiments
alors quil aurait été possible de le réduire si
on avait été maître de la masse globale - Mitage du territoire et risque de déstructuration
- Coûts de maintenance induits lourds (toitures)
- Coûts dexploitation induits lourds
(personnels) - Désincitation à prendre en compte de façon
transversale les missions - Manque de cohérence avec multiplicité de
bâtiments à finalité proche.
14Mise en place dune politique patrimoniale (suite)
- 1er axe Assurer la construction des bâtiments
dont luniversité a besoin - Freins
- On na pas eu toutes les maîtrises douvrages
souhaitées (imputations budgétaires
collectivités territoriales) - Saucissonnage des financements
- Difficultés de recourir à lemprunt
- Lourdeur des procédures (2 ans dans le cadre
dun GIE, au moins 5 ans dans le cas dune
université).
15Mise en place dune politique patrimoniale (suite)
- 2ème axe Mise en sécurité des bâtiments
- Une clarification
- 1989
- les besoins sont multiples (hors constructions
neuves) maintenance sécurité
restructuration pour faire mieux face aux
missions - Tendance au départ à les confondre
- A partir de 1998
- Identification précise des différents types
dopérations. - Mise en place de programmes annuels prévisionnels
de maintenance et de programmes de sécurité
validés par le CA. - Ils sappuient sur les rapports réguliers des
organismes vérificateurs et sinscrivent dans le
cadre des moyens alloués. - Ils visent à faire connaître par tous les
priorités.
16Mise en place dune politique patrimoniale (suite)
- 2ème axe Mise en sécurité des bâtiments
- Quelles priorités ?
- Bâtiments denseignement - bâtiments de recherche
particulièrement dégradés ou devant accueillir
des équipements lourds - Logique nature des opérations et non logique
bâtiment par bâtiment. -
17 Mise en place dune politique patrimoniale
(suite)
- 2ème axe Mise en sécurité des bâtiments
- 1998 une situation de crise
- Juillet le maire menace de fermer luniversité
- Situation paradoxale luniversité avait fait un
plan dutilisation des crédits de lopération
sécurité de 1996 et commençait à le mettre en
œuvre - Situation salutaire a permis de conforter le
choix de donner une priorité absolue à la
sécurité - Crise résolue grâce à un protocole daccord
associant préfet de police, services de secours,
mairie, recteur et université - Il a été entièrement respecté. Mais on na pu
rééditer un accord pour le plan 2000-2006 - Conséquence renforcement des relations entre
service logistique de luniversité et
préventionnistes. -
18 Mise en place dune politique patrimoniale
(suite)
- 2ème axe Mise en sécurité des bâtiments
- Des résultats mais des besoins encore très
conséquents - Moyens mobilisés à travers les contrats
- pour la maintenance
- pour la sécurité
- Au début de la période plus de 60 avis
défavorables des commissions de sécurité - Aujourdhui 37 dont une dizaine devraient levés
rapidement. - Et pourtant estimation du coût de remise en état
du campus de - 68 millions deuros
- prise en compte de nouveaux risques ( chimiques,
bactériologiques) - problème des réseaux.
19 Mise en place dune politique patrimoniale
(suite)
- 2ème axe Mise en sécurité des bâtiments
- En conclusion
- Nécessité dun travail associant CHS, Médecin du
travail , IHS, services logistiques - Nécessité dun travail avec le CA et les
directeurs de composantes - Place de lemprunt pour réaliser certaines
opérations et externalisation de leur gestion
après remise à niveau (réseau haute tension par
exemple) - Augmentation forte des sommes consacrées à des
contrats dentretien et à des expertises - Faire progresser une culture de sécurité.
20 Mise en place dune politique patrimoniale
(suite)
- 3ème axe Schéma durbanisme
- Pourquoi ?
- Nécessité de prendre en compte lévolution dun
site et de prendre en compte son articulation
avec son environnement - Attractivité de luniversité implique des
conditions de travail et de vie améliorées
- Nécessité de faire apparaître des pôles limitant
les déplacements - Souhait que les Collectivités territoriales
linscrivent dans le Plan Local dUrbanisation.
21 Mise en place dune politique patrimoniale
(suite)
- 3ème axe Schéma durbanisme
- Comment ?
- Travail associant les collectivités
territoriales, les services logistiques de
luniversité, les élus et soumis à un débat dans
luniversité ( présentation publique des projets)
- Travail cofinancé avec les collectivités.
- Ce schéma (il y en a eu deux) a fait le choix
darticuler fortement luniversité à un parc
scientifique et technologique, permettant ainsi
davoir des réserves foncières pour de nouvelles
constructions. Il a fait le choix de laisser
luniversité ouverte en intégrant lidée dun
parc urbain. Il a redéfini les axes routiers,
piétonniers et cyclistes du campus.
22 Mise en place dune politique patrimoniale
(suite)
- 4ème axe Vers une intégration
- Question comment optimiser lutilisation du
patrimoine ? - Prise de conscience des coûts de fonctionnement
- conviction que dans lavenir il y aura peu de
constructions. Il faut donc rationaliser dans le
cadre existant - Prise en compte de loccupation des locaux.
- Mieux maîtriser passe par
- une bonne connaissance du patrimoine,
- étape nécessaire dans une démarche de dévolution.