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Les publics de lA'S'H

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de 1950 1970 : l 'explosion de ' l 'enfance inadapt e ' les ann es ... De l 'inadaptation la difficult scolaire : les ann es 90. Aujourd'hui : 2 champs et ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les publics de lA'S'H


1
Les  publics  de l A.S.H
2
Les  publics  de l AIS
  • Quel point de vue adopter ?
  • - 1. Le point de vue historique
  • l intérêt pour les arriérés
  • de 1950 à 1970 l explosion de  l enfance
    inadaptée 
  • les années 1970-80 adaptation et intégration.
  • De l inadaptation à la difficulté scolaire les
    années 90
  • Aujourdhui 2 champs et quatre secteurs
  • - 2. L éclairage par les textes
  • Une clarté apparente
  • - 3. le point de vue sociologique
  • - les procédures d orientation

3
1. Le point de vue historique
4
  • Un fait la massification de l enseignement.
  • Une perspective historique de 1882 à 2004
  • l intérêt pour les arriérés
  • de 1950 à 1970 l explosion de  l enfance
    inadaptée 
  • les années 1970-80 adaptation et intégration.
  • De l inadaptation à la difficulté scolaire les
    années 90.
  • Les années 2000...

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- l intérêt pour les arriérés
  • Un souci de classement et de catégorisation

  Nous n irons pas donner dans le ridicule de
demander l instruction obligatoire pour les
dégénérés inférieurs  Inspecteur Général Petit
  La commission distingue  les aveugles, les
sourds-muets, les anormaux médicaux (catégorie
qui regroupe les idiots, crétins, imbéciles,
épileptiques, hystériques, choréiques,
paralytiques, hémiplégiques et imbéciles moraux),
les arriérés ou anormaux d école, enfin les
instables. 
6
- de 1950 à 1970 l explosion de  l enfance
inadaptée 
  • 1924  l enfant qui a faim doit être nourri,
    l enfant malade doit être soigné, l enfant
    arriéré doit être encouragé, l enfant dévoyé
    doit être ramené, l orphelin et l abandonné
    doivent être recueillis et secourus 
  • 1946 ouverture d établissements de soins et
    de cure aux assurés sociaux.

7
les années 1970-80 adaptation et intégration.
  • Prise en charge à l école .
  • 1970 Création des GAPP  L effort accompli
    au cours des dernières années pour donner aux
    enfants dont le handicap est défini et durable
    l éducation spécialisée qui leur est nécessaire
    doit être complété par la mise en place de
    structures de prévention.  (Circulaire sur les
    GAPP)
  • 1975  la  loi
  • 1982.1983. Les lois sur l intégration.
  • Ce n est plus l enseignement qui est spécial,
    mais les actions pédagogiques.
  • Création de l A.I.S.

8
De l inadaptation à la difficulté scolaire les
années 90.
Des élèves inadaptés aux élèves en difficulté.
1990 création des RASED.
On passe d une logique de ségrégation à une
logique de parcours individualisé.
9
Aujourdhui Deux champs,
  • L'adaptation et l'intégration scolaires
    définissent les deux grands champs d'intervention
    de l'enseignement spécialisé.
  • L adaptation Le champs de l'adaptation est
    celui des élèves en grande difficulté qui vont
    requérir soit un enseignement adapté comme celui
    qui est pratiqué dans les classes d'adaptation
    (Clad) ou dans les SEGPA (enseignement général et
    professionnel adapté) des collèges, soit le
    maintien dans l'enseignement ordinaire mais avec
    une aide spécialisée mise en uvre par un RASED
    (réseau d'aides spécialisées aux élèves en
    difficulté).
  • L intégration Le champs de l'intégration est
    celui des élèves handicapés (y compris les
    handicapés mentaux et les malades mentaux ou
    enfants souffrant de troubles psychologiques
    importants) faisant l'objet d'une orientation
    proposée par une commission de circonscription ou
    départementale (CCPE ou CDES). Ces élèves peuvent
    faire l'objet, soit, quand c'est possible, d'un
    projet d'intégration en classe ordinaire, soit
    d'une inscription dans une classe d'intégration
    scolaire (Clis) dans le premier degré, dans une
    UPI ou unité pédagogique d'intégration dans le
    second degré, ou dans toute une gamme
    d'établissements spécialisés à caractère
    médico-éducatif, dont les principaux sont les IME.

10
...quatre secteurs.
Le secteur de l'Adaptation et de l'Intégration
Scolaires. Le secteur médico-éducatif. Le
secteur socio-éducatif. Le secteur sanitaire.
  • La tendance actuelle est d'amalgamer les deux
    champs en le définissant comme celui des enfants
    ayant des " besoins éducatifs particuliers ", sur
    la base de projets individuels et en évitant
    toute catégorisation.

11
2. Les  publics  définis dans les textes
une clarté apparente
12
La S.E.G.P.A
13
  • Les élèves sont des  déficients intellectuels
    légers (Quotient intellectuel compris en principe
    entre 65 et 80) ne présentant pas de handicaps
    associés importants. Il convient de souligner que
    les indications de quotient ne sont pas
    déterminantes à elles seules. 

Les textes parlent des SES et datent de 1967
14
  • 1.1.Public concerné.
  • Les sections d'enseignement général et
    professionnel adapté (SEGPA) accueillent des
    élèves présentant des difficultés scolaires
    graves et persistantes auxquelles n'ont pu
    remédier les actions de prévention, de soutien,
    d'aide et d'allongement des cycles dont ils ont
    pu bénéficier. Ces élèves ne maîtrisent pas
    toutes les compétences attendues à la fin du
    cycle des apprentissages fondamentaux et
    présentent a fortiori des lacunes importantes
    dans l'acquisition des compétences prévues à
    l'issue du cycle des approfondissements. Ils
    présentent sur le plan de l'efficience
    intellectuelle des difficultés et des
    perturbations qui en peuvent être surmontées ou
    atténuées que sur plusieurs années et qui, sans
    relever du retard mental selon les critères
    définis par l'Organisation Mondiale de la Santé
    (OMS), se traduisent par des incapacités et des
    désavantages tels qu'ils peuvent être décrits
    dans la nomenclature des déficiences, incapacités
    et désavantages (arrêté du 9-1-1989). Seule une
    prise en charge plus globale dans le cadre des
    enseignements adaptés et fondée sur une analyse
    approfondie de leurs potentialités et de leurs
    lacunes permet d'apporter une réponse appropriée
    à ces élèves.

15
  • Des élèves handicapés, issus ou non de classe
    d intégration scolaire, dont les progrès ont été
    significatifs dans le domaine des acquisitions
    scolaires peuvent être accueillis en SEGPA dans
    le cadre d'un projet d'intégration individuelle
    avec soutien spécialisé, lorsque la scolarisation
    en collège paraît plus favorable pour l'élève que
    la scolarisation en établissement
    médico-éducatif.
  • En revanche, les SEGPA n'ont pas à accueillir des
    élèves au seul titre de troubles de comportement,
    ou de difficultés directement liées à la
    compréhension de la langue française. De même ces
    structures ne concernent pas les élèves qui
    peuvent tirer profit d'une mise à niveau grâce
    aux différents dispositifs de consolidation
    envisagé au collège.

Circulaire n 96-167 du 20 juin
1996 Enseignements généraux et professionnels
adaptés dans le second degré.
16
Ce qui a changé
  • L accent n est plus mis sur une déficience mais
    sur des lacunes dans l acquisition de
    compétences.
  • Les élèves ne présentent pas un retard mental
    selon les critères de l OMS mais  des
    difficultés et perturbations de l efficience
    intellectuelle se traduisant par des désavantages
    et incapacités 
  • Les élèves ne sont pas handicapés mais en grande
    difficulté scolaire.

17
Les élèves de lécole élémentaire concernés par
une orientation en S.E.G.P.A
Élèves présentant des difficultés scolaires
graves et persistantesCompétences de fin de
cycle des apprentissages fondamentaux non
maîtrisées (CE1, CE2) Lacunes importantes dans
les acquis de fin de cycle des approfondissements.
(CM1, CM2) Difficultés sur le plan de
lefficience intellectuelle( la notion de
Quotient Intellectuel (QI) nest pas précisée
explicitement dans le texte)
18
  • Critères plus objectifs
  • Compétences scolaires entrée en 6ème SEGPA
    compétences cycle 2 pas toutes atteintes, grosses
    lacunes pour les compétences exigées en cycle 3.
  • Fin de la prédominance du seul Q.I. dossier
    dorientation en SEGPA plus complet sous la
    responsabilité de la CCPE et de la CCSD (volets
    pédagogique, social, médical, psychologique).
  •  Approche plus constructive 
  • " Sur le plan de lefficience intellectuelle, les
    difficultés et perturbations peuvent être
    surmontées et atténuées grâce à des aides et
    remédiations adaptées".
  • Prise en compte des lacunes mais aussi des
    potentiels.
  • Registre de lADAPTATION SCOLAIRE
  • Réponses essentiellement pédagogiques
  • En principe pas de déficience, ni de retard
    mental ni de handicap, sauf sur projet
    dintégration individuel (P.I.I.)

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la C.L.I.S
20
la CLIS
  • La clis est une classe de lécole et son projet
    intégratif est inscrit dans le projet décole.
  • Elle a pour mission daccueillir de façon
    différenciée dans certaines écoles élémentaires
    ou exceptionnellement maternelles, des élèves en
    situation de handicaps afin de leur permettre de
    suivre totalement ou partiellement un cursus
    scolaire ordinaire.
  • Circulaire n 30-04-2002
  • ADAPTATION ET INTEGRATION SCOLAIRES Les
    dispositifs de ladaptation et de lintégration
    scolaires dans le premier degré

21
Clis 1
  • Les enfants admis dans les CLIS sont des enfants
    atteints d'un handicap mental. Dans chaque cas,
    une étude attentive devra permettre d'établir une
    relation déterminante entre des difficultés
    scolaires importantes et les troubles ou retards
    du développement mental exprimés par une simple
    déficience intellectuelle ou des états
    déficitaires.
  • Bien qu'une évaluation psychométrique s'avère
    dans tous les cas indispensable, on rappellera à
    ce propos
  • Que le repérage de la déficience intellectuelle
    ne saurait s'effectuer uniquement sur des tests
    psychométrique et encore moins sur un seul
    d'entre eux, l'intelligence ne pouvant plus être
    considérée comme une fonction et une capacité
    univoque. Il est indispensable de consacrer du
    temps et des moyens à l'évaluation des capacités
    et limites cognitives de chaque enfant avant
    toute orientation..."
  • Que la décision d'admission dans cette CLIS
    donnera lieu, par ailleurs, à une évaluation
    clinique qui " insistera sur la dynamique
    évolutive de chaque individu, riche de
    potentialités parfois insoupçonnées et sur
    l'importance des interactions entre l'enfant et
    son environnement familial et social..."

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Clis 2
  • Les élèves admis dans ces CLIS sont des enfants
    handicapés auditifs quelles que soient l'origine
    , la précocité d'apparition et l'évolution
    éventuelle de la déficience. Leur âge correspond
    à celui de la scolarisation préélémentaire et
    élémentaire.
  • Le critère de la perte auditive définie de façon
    purement audiométrique ne peut constituer le seul
    élément dans la décision d'admission. En effet,
    la déficience auditive, établie selon la
    résolution du 29 avril 1968 par le bureau
    international d'audiophonologie demeure difficile
    à déterminer chez les sujets les plus jeunes et
    peut évoluer. Elle constitue un élément
    important, mais non déterminant. Il convient en
    effet de prendre en compte l'ensemble des
    potentialités de l'enfant, son appétence et ses
    compétences en matière de communication, son
    comportement social, ses acquisitions scolaires,
    l'aide familiale qui peut lui être apportée.
  • Peuvent être admis dans cette CLIS les élèves
    handicapés auditifs susceptibles de tirer profit
    , avec l'aide d'enseignants et d'intervenants
    spécialisés, de cette forme de scolarisation en
    vue de s'insérer, si possible en totalité ou au
    moins partiellement, dans le cursus scolaire
    ordinaire.

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  • Ces CLIS peuvent accueillir
  • Les enfants déficients auditifs n'ayant jamais
    été scolarisés Les enfants sourds ou
    malentendants intégrés dans les classes
    ordinaires pour lesquels l'évolution du handicap,
    la modification du comportement ou la nécessité
    de soutiens plus intensifs font provisoirement
    préférer cette solution en vue d'une
    réintégration ultérieure dans de meilleures
    conditions
  • Les enfants qui, après avoir bénéficié des
    services d'un établissement spécialisé, ont
    acquis des compétences suffisantes dans le
    domaine de la communication, y compris par
    l'emploi des codes spécifiques que le perte
    auditive rend nécessaires, pour s'intégrer aux
    règles de vie d'une école et tirer profit de
    l'enseignement qui y est dispensé.

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Clis 3
  • Les élèves admis dans ces CLIS sont des enfants
    handicapés visuels, quelles que soient l'origine,
    la précocité d'apparition et l'évolution
    éventuelle de la déficience. Leur âge correspond
    à celui de la scolarisation à l'école
    préélémentaire et élémentaire.
  • Peuvent donc être accueillis dans cette CLIS les
    Élèves handicapés visuels susceptibles de tirer
    parti, avec l'aide d'enseignants et
    d'intervenants spécialisés, de cette forme de
    scolarisation en vue de participer, si possible,
    en totalité ou partiellement, aux activités d'une
    classe ordinaire. L'approche du cas de l'enfant
    et les décisions qui s'y rapportent ne peuvent se
    référer uniquement à l'expression chiffrée de
    l'acuité visuelle et à la description du champ de
    vision, mais doivent être abordés en tenant
    compte de la spécificité des déficiences
    visuelles importantes ou de la cécité dans leurs
    divers aspects.

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Clis 4
  • Les élèves admis dans ces CLIS sont des enfants
    atteints d'un handicap moteur quelle que soit la
    cause de la déficience ou la précocité de son
    apparition. La déficience motrice, considérée en
    elle-même, est un des éléments, certes important,
    de la décision d'admission il convient également
    de prendre en compte l'ensemble des potentialités
    de l'enfant, son appétence et ses compétences en
    matière de communication, son comportement
    social, ses acquisitions scolaires, l'aide
    familiale qui peut lui être apportée. La gravité
    de l'atteinte motrice, l'existence de pathologies
    associées ne constituent donc pas, en
    elles-mêmes, des contre-indications. Il ne
    s'agit pas de regrouper des élèves en fonction du
    seul critère pathologique, ce qui serait
    difficile compte tenu de l'extrême diversité des
    atteintes et des handicaps, mais de proposer à
    ces enfants de franchir un nouveau palier
    d'intégration leur permettant de suivre une
    scolarité la plus proche possible de la scolarité
    ordinaire. Les élèves accueillis dans cette CLIS
    peuvent être issus des classes ordinaires où ils
    auront été parfois scolarisés dès l'école
    maternelle ou venir d'établissements spécialisés.

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  • Les élèves de CLIS 1, qui constituent une
    population denfants aux besoins très divers,
    doivent également bénéficier, en fonction de
    leurs possibilités et de leurs intérêts, de
    plages dintégration qui les encouragent à
    progresser, à dépasser leurs difficultés.

Circulaire n 30-04-2002 ADAPTATION ET
INTEGRATION SCOLAIRES Les dispositifs de
ladaptation et de lintégration scolaires dans
le premier degré
27
Les élèves des Classes dIntégration Scolaire
(CLIS) concernés par une orientation en S.E.G.P.A
  • Élèves handicapés dont les progrès dans le
    domaine des acquisitions scolaires ont été
    significatifs.( accueil en SEGPA avec un projet
    dintégration avec soutien spécialisé)

28
les U.P.I
29
Les UPI
  • Les U.P.I accueillent les préadolescents ou des
    adolescents âgés de 11 à 16 ans dont le handicap
    a été reconnu par la commission départementale de
    l'éducation spéciale (CDES) ou la commission de
    circonscription du second degré ( C.C.S.D).
  • L'admission est réglementairement subordonnée à
    la décision de la C.D.E.S, lorsque l'organisation
    d'un soutien et d'un suivi spécialisés par un
    S.E.S.S.A.D s'avère nécessaire. Afin que le
    suivi du dossier puisse être effectué dans de
    bonnes conditions, la C.C.S.D de proximité
    instruit les nouveaux dossiers, révise les
    dossiers déjà constitués et suit la scolarité des
    élèves admis en U.P.I. Elle s'adjoint des
    spécialistes en tant que de besoin. Lorsque
    l'orientation d'un adolescent est envisagée vers
    ce dispositif d'intégration, la CCSD recueille
    l'avis de l'équipe de l'U.P.I qui l'informe sur
    la composition du regroupement et sur son projet
    pédagogique. La situation des élèves est
    régulièrement révisée en application de la
    circulaire du 22 avril 1976 relative à la
    composition et au fonctionnement des commissions
    de l'éducation spéciale. Le suivi de
    l'intégration rend une telle révision nécessaire
    chaque année.

30
  • Les élèves admis dans les U.P.I sont des
    préadolescents ou des adolescents présentant
    différentes formes de handicap mental Qui ne
    peuvent être accueillis à temps complet dans une
    classe ordinaire et pour lesquels l'admission
    dans un établissement spécialisé peut être
    différée Qui sont pris en charge par un
    service ou un établissement spécialisé et dont
    les progrès permettraient d'envisager une
    intégration bénéfique aux apprentissages
    scolaires, sociaux et culturels, cette
    intégration pouvant être complète ou partielle.
    Les commissions d'orientation se reporteront à
    l'arrêté du 9 janvier 1989 relatif à la
    nomenclature des déficiences, incapacités et
    désavantages et à la classification
    internationale des handicaps. Les indications de
    handicap mental ne peuvent justifier à elles
    seules les orientations en U.P.I de collège. Les
    élèves doivent manifester des possibilités
    cognitives, même si elles peuvent apparaître dans
    l'instant limitées. Ils doivent pouvoir tirer
    profit de ce mode particulier de scolarisation,
    sans que celui-ci entraîne chez eux des
    souffrances telles que ces dernières poseraient
    naturellement les limites de l'action
    intégrative. L'élève admis dans une U.P.I. doit
    se situer dans une dynamique de progrès lui
    permettant de poursuivre des apprentissages de
    nature scolaire. Par ailleurs, il doit être
    capable d'assumer les contraintes et les
    exigences minimales de comportement qu'implique
    la vie au collège, et avoir acquis une capacité
    de communication compatible avec des
    enseignements scolaires, les situations de vie et
    d'éducation collectives.

31
les I.M.E
32
Les annexes XXIV
  • Sont visés par la présente annexe les
    établissements et services prenant en charge les
    enfants ou adolescents qui nécessitent
    principalement une éducation spéciale prenant en
    compte les aspects psychologiques et
    psychologiques ainsi que le recours, autant que
    de besoin, à des techniques de rééducation,
    notamment, orthophonie, kinésithérapie,
    psychomotricité. Sont en premier lieu visés les
    établissements (instituts médico-pédagogiques
    instituts médico-professionnels) et services
    prenant en charge les enfants ou adolescents
    présentant une déficience intellectuelle. Cette
    première catégorie d'établissements et de
    services accueille également ces enfants
    adolescents lorsque leur déficience
    intellectuelle s'accompagne de troubles, tels que
    des troubles de personnalité, des troubles
    comitiaux, des troubles moteurs et sensoriels et
    des troubles graves de communication de toutes
    origines, et des maladies chroniques compatibles
    avec une vie collective.
  • Sont également visés par la présente annexe les
    établissements (instituts de rééducation) et
    servi distincts des précédents, prenant en charge
    des enfants ou adolescents dont les
    manifestations et les troubles comportement
    rendent nécessaire, malgré des capacités
    intellectuelles normales ou approchant la normal,
    la mise en uvre de moyens médico-éducatifs pour
    le déroulement de leur scolarité.

33
  sont visés les établissements et services qui
prennent en charge les enfants et adolescents 
Annexe 24 ...qui nécessitent principalement une
éducation spéciale prenant en compte les aspects
psychologiques et psychopathologiques ainsi que
le recours à des techniques de rééducation
(orthophonie, kinésithérapie, psychomotricité...)
1. Les IME-IMPRO pour déficients intellectuels y
compris avec troubles associés (personnalité,
comitiaux, moteurs et sensoriels, maladie
chronique, communication). 2. Les instituts de
rééducation pour troubles du comportement.
Annexe 24 bis ...dont la déficience motrice
nécessite le recours à des moyens spécifiques
pour le suivi médical, l'éducation spécialisée,
les formations générale et professionnelle afin
de réaliser leur intégration familiale, sociale
et professionnelle.
34
  sont visés les établissements et services qui
prennent en charge les enfants et adolescents 
Annexe 24 Ter ... présentant un handicap grave à
expression multiple associant déficience motrice
et déficience mentale sévère ou profonde et
entraînant une restriction extrême de l'autonomie
et des possibilités de perception, d'expression
et de relations (différents de polyhandicapés).
Annexe 24 Quater ...dont la déficience auditive
entraîne des troubles de la communication
nécessitant le recours à des techniques
spécialisées pour le suivi médical,
l'apprentissage des moyens de communication,
l'acquisition des connaissances scolaires, la
formation professionnelle et l'accès à
l'autonomie sociale).
35
  sont visés les établissements et services qui
prennent en charge les enfants et adolescents 
Annexe 24 Quinquies ... dont la déficience
visuelle nécessite le recours à des moyens
spécifiques pour le suivi médical, la
compensation du handicap, lacquisition de
connaissances scolaires et d'une formation
professionnelle, afin de réaliser leur
intégration familiale, sociale et
professionnelle.
36
Circulaire n 89-17 du 30 octobre 1989.Relative
à la modification des conditions de la prise en
charge des enfants ou adolescents déficients
intellectuels ou inadaptés par les établissements
et services d'éducation spéciale.
  • I - RECONNAITRE LES BESOINS DE L'ENFANT OU DE L '
    ADOLESCENT
  • Deux types d'établissements ou de services
    pourront être autorisés au titre de l'annexe XXIV
    du décret de 1956.
  • D'une part, ceux qui accueillent des enfants
    principalement déficients intellectuels
    nécessitant une éducation spécialisée. Dautre
    part, ceux qui accueillent des enfants et
    'adolescents ayant des troubles du comportement.
  • Pour ceux des enfants qui présentent
    essentiellement une déficience intellectuelle,
    l'évaluation clinique va au-delà des tests
    psychométriques. Elle insistera sur la dynamique
    évolutive de chaque individu, riche de
    potentialités parfois insoupçonnées et sur
    l'importance des interactions entre l'enfant et
    son environnement familial et social. L'abord
    plus précoce des retards ou des dysharmonies dans
    le développement des enfants a montré que les
    troubles évolutifs de la personnalité étaient
    plus fréquents qu'on l'imaginait il y a quelques
    décennies, et que même dans les cas d'éventuelle
    atteinte cérébrale, il n'y avait pas de
    parallélisme entre celle-ci et le niveau
    intellectuel.

37
  • Inversement, le diagnostic médical n'est
    indicatif que de la cause de la déficience
    intellectuelle et n'autorise pas à faire
    l'économie de l'évaluation complexe des capacités
    cognitives et interactives de l'enfant qui seule
    permet de déterminer les besoins spécifiques
    d'éducation.
  • En tout état de cause, le repérage de la
    déficience intellectuelle ne saurait s'effectuer
    uniquement sur des tests psychométriques et
    encore moins sur un seul d'entre eux
    L'intelligence ne pouvant plus être considérée
    comme une fonction et une capacité univoque, il
    est indispensable de consacrer du temps et des
    moyens à l'évaluation des capacités et limites
    cognitives de chaque enfant avant toute
    orientation et de renouveler cette évaluation au
    cours de l'évolution. L'observation continue,
    l'usage de plusieurs types de tests
    psychométriques (tests verbaux et de performance,
    échelles de capacités sociales...) doivent être
    conjugues avec des entretiens et des tests de
    personnalité dès lors que 1' on cherche à faire
    leur juste place aux différents axes des
    fonctions cognitives déficiences de logique,
    mémorisation, perception, communication, intérêt,
    attention... dont l'association chez chaque
    enfant est originale et doit servir de base à la
    construction d'un projet pédagogique, éducatif et
    thérapeutique individualisé.
  • On considérera que l'item réussi au meilleur
    niveau dans les épreuves psychométriques est
    indicatif du potentiel d'apprentissage qu'il
    s'agit de rendre effectif par l'éducation et les
    rééducations et thérapies spécialisées.

38
Circulaire n 91-091 du 23 avril 1990
  • Les nouvelles dispositions des annexes XXIV
    marquent la volonté de maintenir les enfants ou
    adolescents handicapés dans leur milieu, chaque
    fois que cela est possible. La volonté du
    législateur de favoriser l'intégration scolaire
    des jeunes handicapés et d'y faire participer les
    établissements et services de soins et de santé
    est affirmée dans la loi d'orientation sur
    l'éducation du 10 juillet 1989, en pleine
    correspondance avec la loi d'orientation en
    faveur des personnes handicapées du 30 juin 1975.
  • L'évolution des mentalités et des comportements à
    l'égard des handicaps, la volonté manifestée,
    notamment par de nombreuses familles, de faire
    vivre ensemble, le plus possible, les enfants ou
    les adolescents handicapés et les autres jeunes
    scolarisés, doivent être prises en compte et
    soutenues.

39
4. le point de vue sociologique
40
- L orientation
  • Le travail des commissions d orientation se fait
    sur deux axes
  • l axe diachronique
  • on examine l ensemble du cursus scolaire
  • l axe synchronique
  • on évalue l écart significatif entre les
    compétences acquises par l élève et les
    compétences attendues.

41
  • 3 - Améliorer le fonctionnement des commissions
    de l'éducation spécialeLe bon fonctionnement
    des commissions de l'éducation spéciale (CDES,
    CCSD et CCPE) offre seul la garantie d'une juste
    appréciation des besoins de chaque département et
    de l'adaptation des prises en charge aux besoins
    des enfants handicapés et aux attentes de leurs
    familles. Nous rappellerons seulement certains
    principes essentiels déjà présents dans la
    réglementation en vigueur - la vocation
    première des commissions est de proposer un
    projet d'intégration en milieu ordinaire avant
    d'envisager une scolarisation en milieu
    spécialisé - l'accueil et l'accompagnement des
    familles s'effectue tout au long de l'instruction
    des dossiers et de l'élaboration des décisions
    - la commission se doit d'étudier formellement
    toute demande de changement d'orientation avant
    toute sortie d'établissement - la
    responsabilité des commissions est de prendre en
    considération l'urgence effective des situations
    d'enfants qui leur sont soumises.La charte
    Handiscol' dont la diffusion est en cours sera
    portée à la connaissance des familles, notamment
    par son affichage dans tous les locaux des
    secrétariats des commissions.

Accueil des élèves handicapés à la rentrée 2002
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