Title: Les publics de lA'S'H
1Les publics de l A.S.H
2Les publics de l AIS
- Quel point de vue adopter ?
- - 1. Le point de vue historique
- l intérêt pour les arriérés
- de 1950 à 1970 l explosion de l enfance
inadaptée - les années 1970-80 adaptation et intégration.
- De l inadaptation à la difficulté scolaire les
années 90 - Aujourdhui 2 champs et quatre secteurs
- - 2. L éclairage par les textes
- Une clarté apparente
- - 3. le point de vue sociologique
- - les procédures d orientation
31. Le point de vue historique
4- Un fait la massification de l enseignement.
- Une perspective historique de 1882 à 2004
- l intérêt pour les arriérés
- de 1950 à 1970 l explosion de l enfance
inadaptée - les années 1970-80 adaptation et intégration.
- De l inadaptation à la difficulté scolaire les
années 90. - Les années 2000...
5- l intérêt pour les arriérés
- Un souci de classement et de catégorisation
Nous n irons pas donner dans le ridicule de
demander l instruction obligatoire pour les
dégénérés inférieurs Inspecteur Général Petit
La commission distingue les aveugles, les
sourds-muets, les anormaux médicaux (catégorie
qui regroupe les idiots, crétins, imbéciles,
épileptiques, hystériques, choréiques,
paralytiques, hémiplégiques et imbéciles moraux),
les arriérés ou anormaux d école, enfin les
instables.
6- de 1950 à 1970 l explosion de l enfance
inadaptée
- 1924 l enfant qui a faim doit être nourri,
l enfant malade doit être soigné, l enfant
arriéré doit être encouragé, l enfant dévoyé
doit être ramené, l orphelin et l abandonné
doivent être recueillis et secourus
- 1946 ouverture d établissements de soins et
de cure aux assurés sociaux.
7les années 1970-80 adaptation et intégration.
- Prise en charge à l école .
- 1970 Création des GAPP L effort accompli
au cours des dernières années pour donner aux
enfants dont le handicap est défini et durable
l éducation spécialisée qui leur est nécessaire
doit être complété par la mise en place de
structures de prévention. (Circulaire sur les
GAPP)
- 1975 la loi
- 1982.1983. Les lois sur l intégration.
- Ce n est plus l enseignement qui est spécial,
mais les actions pédagogiques. - Création de l A.I.S.
8De l inadaptation à la difficulté scolaire les
années 90.
Des élèves inadaptés aux élèves en difficulté.
1990 création des RASED.
On passe d une logique de ségrégation à une
logique de parcours individualisé.
9Aujourdhui Deux champs,
- L'adaptation et l'intégration scolaires
définissent les deux grands champs d'intervention
de l'enseignement spécialisé. - L adaptation Le champs de l'adaptation est
celui des élèves en grande difficulté qui vont
requérir soit un enseignement adapté comme celui
qui est pratiqué dans les classes d'adaptation
(Clad) ou dans les SEGPA (enseignement général et
professionnel adapté) des collèges, soit le
maintien dans l'enseignement ordinaire mais avec
une aide spécialisée mise en uvre par un RASED
(réseau d'aides spécialisées aux élèves en
difficulté). - L intégration Le champs de l'intégration est
celui des élèves handicapés (y compris les
handicapés mentaux et les malades mentaux ou
enfants souffrant de troubles psychologiques
importants) faisant l'objet d'une orientation
proposée par une commission de circonscription ou
départementale (CCPE ou CDES). Ces élèves peuvent
faire l'objet, soit, quand c'est possible, d'un
projet d'intégration en classe ordinaire, soit
d'une inscription dans une classe d'intégration
scolaire (Clis) dans le premier degré, dans une
UPI ou unité pédagogique d'intégration dans le
second degré, ou dans toute une gamme
d'établissements spécialisés à caractère
médico-éducatif, dont les principaux sont les IME.
10...quatre secteurs.
Le secteur de l'Adaptation et de l'Intégration
Scolaires. Le secteur médico-éducatif. Le
secteur socio-éducatif. Le secteur sanitaire.
- La tendance actuelle est d'amalgamer les deux
champs en le définissant comme celui des enfants
ayant des " besoins éducatifs particuliers ", sur
la base de projets individuels et en évitant
toute catégorisation.
112. Les publics définis dans les textes
une clarté apparente
12La S.E.G.P.A
13- Les élèves sont des déficients intellectuels
légers (Quotient intellectuel compris en principe
entre 65 et 80) ne présentant pas de handicaps
associés importants. Il convient de souligner que
les indications de quotient ne sont pas
déterminantes à elles seules.
Les textes parlent des SES et datent de 1967
14- 1.1.Public concerné.
- Les sections d'enseignement général et
professionnel adapté (SEGPA) accueillent des
élèves présentant des difficultés scolaires
graves et persistantes auxquelles n'ont pu
remédier les actions de prévention, de soutien,
d'aide et d'allongement des cycles dont ils ont
pu bénéficier. Ces élèves ne maîtrisent pas
toutes les compétences attendues à la fin du
cycle des apprentissages fondamentaux et
présentent a fortiori des lacunes importantes
dans l'acquisition des compétences prévues à
l'issue du cycle des approfondissements. Ils
présentent sur le plan de l'efficience
intellectuelle des difficultés et des
perturbations qui en peuvent être surmontées ou
atténuées que sur plusieurs années et qui, sans
relever du retard mental selon les critères
définis par l'Organisation Mondiale de la Santé
(OMS), se traduisent par des incapacités et des
désavantages tels qu'ils peuvent être décrits
dans la nomenclature des déficiences, incapacités
et désavantages (arrêté du 9-1-1989). Seule une
prise en charge plus globale dans le cadre des
enseignements adaptés et fondée sur une analyse
approfondie de leurs potentialités et de leurs
lacunes permet d'apporter une réponse appropriée
à ces élèves.
15- Des élèves handicapés, issus ou non de classe
d intégration scolaire, dont les progrès ont été
significatifs dans le domaine des acquisitions
scolaires peuvent être accueillis en SEGPA dans
le cadre d'un projet d'intégration individuelle
avec soutien spécialisé, lorsque la scolarisation
en collège paraît plus favorable pour l'élève que
la scolarisation en établissement
médico-éducatif. - En revanche, les SEGPA n'ont pas à accueillir des
élèves au seul titre de troubles de comportement,
ou de difficultés directement liées à la
compréhension de la langue française. De même ces
structures ne concernent pas les élèves qui
peuvent tirer profit d'une mise à niveau grâce
aux différents dispositifs de consolidation
envisagé au collège.
Circulaire n 96-167 du 20 juin
1996 Enseignements généraux et professionnels
adaptés dans le second degré.
16Ce qui a changé
- L accent n est plus mis sur une déficience mais
sur des lacunes dans l acquisition de
compétences. - Les élèves ne présentent pas un retard mental
selon les critères de l OMS mais des
difficultés et perturbations de l efficience
intellectuelle se traduisant par des désavantages
et incapacités - Les élèves ne sont pas handicapés mais en grande
difficulté scolaire.
17Les élèves de lécole élémentaire concernés par
une orientation en S.E.G.P.A
Élèves présentant des difficultés scolaires
graves et persistantesCompétences de fin de
cycle des apprentissages fondamentaux non
maîtrisées (CE1, CE2) Lacunes importantes dans
les acquis de fin de cycle des approfondissements.
(CM1, CM2) Difficultés sur le plan de
lefficience intellectuelle( la notion de
Quotient Intellectuel (QI) nest pas précisée
explicitement dans le texte)
18- Critères plus objectifs
- Compétences scolaires entrée en 6ème SEGPA
compétences cycle 2 pas toutes atteintes, grosses
lacunes pour les compétences exigées en cycle 3. - Fin de la prédominance du seul Q.I. dossier
dorientation en SEGPA plus complet sous la
responsabilité de la CCPE et de la CCSD (volets
pédagogique, social, médical, psychologique). - Approche plus constructive
- " Sur le plan de lefficience intellectuelle, les
difficultés et perturbations peuvent être
surmontées et atténuées grâce à des aides et
remédiations adaptées". - Prise en compte des lacunes mais aussi des
potentiels. - Registre de lADAPTATION SCOLAIRE
- Réponses essentiellement pédagogiques
- En principe pas de déficience, ni de retard
mental ni de handicap, sauf sur projet
dintégration individuel (P.I.I.)
19la C.L.I.S
20la CLIS
- La clis est une classe de lécole et son projet
intégratif est inscrit dans le projet décole. - Elle a pour mission daccueillir de façon
différenciée dans certaines écoles élémentaires
ou exceptionnellement maternelles, des élèves en
situation de handicaps afin de leur permettre de
suivre totalement ou partiellement un cursus
scolaire ordinaire. - Circulaire n 30-04-2002
- ADAPTATION ET INTEGRATION SCOLAIRES Les
dispositifs de ladaptation et de lintégration
scolaires dans le premier degré
21Clis 1
- Les enfants admis dans les CLIS sont des enfants
atteints d'un handicap mental. Dans chaque cas,
une étude attentive devra permettre d'établir une
relation déterminante entre des difficultés
scolaires importantes et les troubles ou retards
du développement mental exprimés par une simple
déficience intellectuelle ou des états
déficitaires. - Bien qu'une évaluation psychométrique s'avère
dans tous les cas indispensable, on rappellera à
ce propos - Que le repérage de la déficience intellectuelle
ne saurait s'effectuer uniquement sur des tests
psychométrique et encore moins sur un seul
d'entre eux, l'intelligence ne pouvant plus être
considérée comme une fonction et une capacité
univoque. Il est indispensable de consacrer du
temps et des moyens à l'évaluation des capacités
et limites cognitives de chaque enfant avant
toute orientation..." - Que la décision d'admission dans cette CLIS
donnera lieu, par ailleurs, à une évaluation
clinique qui " insistera sur la dynamique
évolutive de chaque individu, riche de
potentialités parfois insoupçonnées et sur
l'importance des interactions entre l'enfant et
son environnement familial et social..."
22Clis 2
- Les élèves admis dans ces CLIS sont des enfants
handicapés auditifs quelles que soient l'origine
, la précocité d'apparition et l'évolution
éventuelle de la déficience. Leur âge correspond
à celui de la scolarisation préélémentaire et
élémentaire. - Le critère de la perte auditive définie de façon
purement audiométrique ne peut constituer le seul
élément dans la décision d'admission. En effet,
la déficience auditive, établie selon la
résolution du 29 avril 1968 par le bureau
international d'audiophonologie demeure difficile
à déterminer chez les sujets les plus jeunes et
peut évoluer. Elle constitue un élément
important, mais non déterminant. Il convient en
effet de prendre en compte l'ensemble des
potentialités de l'enfant, son appétence et ses
compétences en matière de communication, son
comportement social, ses acquisitions scolaires,
l'aide familiale qui peut lui être apportée. - Peuvent être admis dans cette CLIS les élèves
handicapés auditifs susceptibles de tirer profit
, avec l'aide d'enseignants et d'intervenants
spécialisés, de cette forme de scolarisation en
vue de s'insérer, si possible en totalité ou au
moins partiellement, dans le cursus scolaire
ordinaire.
23- Ces CLIS peuvent accueillir
- Les enfants déficients auditifs n'ayant jamais
été scolarisés Les enfants sourds ou
malentendants intégrés dans les classes
ordinaires pour lesquels l'évolution du handicap,
la modification du comportement ou la nécessité
de soutiens plus intensifs font provisoirement
préférer cette solution en vue d'une
réintégration ultérieure dans de meilleures
conditions - Les enfants qui, après avoir bénéficié des
services d'un établissement spécialisé, ont
acquis des compétences suffisantes dans le
domaine de la communication, y compris par
l'emploi des codes spécifiques que le perte
auditive rend nécessaires, pour s'intégrer aux
règles de vie d'une école et tirer profit de
l'enseignement qui y est dispensé.
24Clis 3
- Les élèves admis dans ces CLIS sont des enfants
handicapés visuels, quelles que soient l'origine,
la précocité d'apparition et l'évolution
éventuelle de la déficience. Leur âge correspond
à celui de la scolarisation à l'école
préélémentaire et élémentaire. - Peuvent donc être accueillis dans cette CLIS les
Élèves handicapés visuels susceptibles de tirer
parti, avec l'aide d'enseignants et
d'intervenants spécialisés, de cette forme de
scolarisation en vue de participer, si possible,
en totalité ou partiellement, aux activités d'une
classe ordinaire. L'approche du cas de l'enfant
et les décisions qui s'y rapportent ne peuvent se
référer uniquement à l'expression chiffrée de
l'acuité visuelle et à la description du champ de
vision, mais doivent être abordés en tenant
compte de la spécificité des déficiences
visuelles importantes ou de la cécité dans leurs
divers aspects.
25Clis 4
- Les élèves admis dans ces CLIS sont des enfants
atteints d'un handicap moteur quelle que soit la
cause de la déficience ou la précocité de son
apparition. La déficience motrice, considérée en
elle-même, est un des éléments, certes important,
de la décision d'admission il convient également
de prendre en compte l'ensemble des potentialités
de l'enfant, son appétence et ses compétences en
matière de communication, son comportement
social, ses acquisitions scolaires, l'aide
familiale qui peut lui être apportée. La gravité
de l'atteinte motrice, l'existence de pathologies
associées ne constituent donc pas, en
elles-mêmes, des contre-indications. Il ne
s'agit pas de regrouper des élèves en fonction du
seul critère pathologique, ce qui serait
difficile compte tenu de l'extrême diversité des
atteintes et des handicaps, mais de proposer à
ces enfants de franchir un nouveau palier
d'intégration leur permettant de suivre une
scolarité la plus proche possible de la scolarité
ordinaire. Les élèves accueillis dans cette CLIS
peuvent être issus des classes ordinaires où ils
auront été parfois scolarisés dès l'école
maternelle ou venir d'établissements spécialisés.
26- Les élèves de CLIS 1, qui constituent une
population denfants aux besoins très divers,
doivent également bénéficier, en fonction de
leurs possibilités et de leurs intérêts, de
plages dintégration qui les encouragent à
progresser, à dépasser leurs difficultés.
Circulaire n 30-04-2002 ADAPTATION ET
INTEGRATION SCOLAIRES Les dispositifs de
ladaptation et de lintégration scolaires dans
le premier degré
27Les élèves des Classes dIntégration Scolaire
(CLIS) concernés par une orientation en S.E.G.P.A
- Élèves handicapés dont les progrès dans le
domaine des acquisitions scolaires ont été
significatifs.( accueil en SEGPA avec un projet
dintégration avec soutien spécialisé)
28les U.P.I
29Les UPI
- Les U.P.I accueillent les préadolescents ou des
adolescents âgés de 11 à 16 ans dont le handicap
a été reconnu par la commission départementale de
l'éducation spéciale (CDES) ou la commission de
circonscription du second degré ( C.C.S.D). - L'admission est réglementairement subordonnée à
la décision de la C.D.E.S, lorsque l'organisation
d'un soutien et d'un suivi spécialisés par un
S.E.S.S.A.D s'avère nécessaire. Afin que le
suivi du dossier puisse être effectué dans de
bonnes conditions, la C.C.S.D de proximité
instruit les nouveaux dossiers, révise les
dossiers déjà constitués et suit la scolarité des
élèves admis en U.P.I. Elle s'adjoint des
spécialistes en tant que de besoin. Lorsque
l'orientation d'un adolescent est envisagée vers
ce dispositif d'intégration, la CCSD recueille
l'avis de l'équipe de l'U.P.I qui l'informe sur
la composition du regroupement et sur son projet
pédagogique. La situation des élèves est
régulièrement révisée en application de la
circulaire du 22 avril 1976 relative à la
composition et au fonctionnement des commissions
de l'éducation spéciale. Le suivi de
l'intégration rend une telle révision nécessaire
chaque année.
30- Les élèves admis dans les U.P.I sont des
préadolescents ou des adolescents présentant
différentes formes de handicap mental Qui ne
peuvent être accueillis à temps complet dans une
classe ordinaire et pour lesquels l'admission
dans un établissement spécialisé peut être
différée Qui sont pris en charge par un
service ou un établissement spécialisé et dont
les progrès permettraient d'envisager une
intégration bénéfique aux apprentissages
scolaires, sociaux et culturels, cette
intégration pouvant être complète ou partielle.
Les commissions d'orientation se reporteront à
l'arrêté du 9 janvier 1989 relatif à la
nomenclature des déficiences, incapacités et
désavantages et à la classification
internationale des handicaps. Les indications de
handicap mental ne peuvent justifier à elles
seules les orientations en U.P.I de collège. Les
élèves doivent manifester des possibilités
cognitives, même si elles peuvent apparaître dans
l'instant limitées. Ils doivent pouvoir tirer
profit de ce mode particulier de scolarisation,
sans que celui-ci entraîne chez eux des
souffrances telles que ces dernières poseraient
naturellement les limites de l'action
intégrative. L'élève admis dans une U.P.I. doit
se situer dans une dynamique de progrès lui
permettant de poursuivre des apprentissages de
nature scolaire. Par ailleurs, il doit être
capable d'assumer les contraintes et les
exigences minimales de comportement qu'implique
la vie au collège, et avoir acquis une capacité
de communication compatible avec des
enseignements scolaires, les situations de vie et
d'éducation collectives.
31les I.M.E
32Les annexes XXIV
- Sont visés par la présente annexe les
établissements et services prenant en charge les
enfants ou adolescents qui nécessitent
principalement une éducation spéciale prenant en
compte les aspects psychologiques et
psychologiques ainsi que le recours, autant que
de besoin, à des techniques de rééducation,
notamment, orthophonie, kinésithérapie,
psychomotricité. Sont en premier lieu visés les
établissements (instituts médico-pédagogiques
instituts médico-professionnels) et services
prenant en charge les enfants ou adolescents
présentant une déficience intellectuelle. Cette
première catégorie d'établissements et de
services accueille également ces enfants
adolescents lorsque leur déficience
intellectuelle s'accompagne de troubles, tels que
des troubles de personnalité, des troubles
comitiaux, des troubles moteurs et sensoriels et
des troubles graves de communication de toutes
origines, et des maladies chroniques compatibles
avec une vie collective. - Sont également visés par la présente annexe les
établissements (instituts de rééducation) et
servi distincts des précédents, prenant en charge
des enfants ou adolescents dont les
manifestations et les troubles comportement
rendent nécessaire, malgré des capacités
intellectuelles normales ou approchant la normal,
la mise en uvre de moyens médico-éducatifs pour
le déroulement de leur scolarité.
33 sont visés les établissements et services qui
prennent en charge les enfants et adolescents
Annexe 24 ...qui nécessitent principalement une
éducation spéciale prenant en compte les aspects
psychologiques et psychopathologiques ainsi que
le recours à des techniques de rééducation
(orthophonie, kinésithérapie, psychomotricité...)
1. Les IME-IMPRO pour déficients intellectuels y
compris avec troubles associés (personnalité,
comitiaux, moteurs et sensoriels, maladie
chronique, communication). 2. Les instituts de
rééducation pour troubles du comportement.
Annexe 24 bis ...dont la déficience motrice
nécessite le recours à des moyens spécifiques
pour le suivi médical, l'éducation spécialisée,
les formations générale et professionnelle afin
de réaliser leur intégration familiale, sociale
et professionnelle.
34 sont visés les établissements et services qui
prennent en charge les enfants et adolescents
Annexe 24 Ter ... présentant un handicap grave à
expression multiple associant déficience motrice
et déficience mentale sévère ou profonde et
entraînant une restriction extrême de l'autonomie
et des possibilités de perception, d'expression
et de relations (différents de polyhandicapés).
Annexe 24 Quater ...dont la déficience auditive
entraîne des troubles de la communication
nécessitant le recours à des techniques
spécialisées pour le suivi médical,
l'apprentissage des moyens de communication,
l'acquisition des connaissances scolaires, la
formation professionnelle et l'accès à
l'autonomie sociale).
35 sont visés les établissements et services qui
prennent en charge les enfants et adolescents
Annexe 24 Quinquies ... dont la déficience
visuelle nécessite le recours à des moyens
spécifiques pour le suivi médical, la
compensation du handicap, lacquisition de
connaissances scolaires et d'une formation
professionnelle, afin de réaliser leur
intégration familiale, sociale et
professionnelle.
36Circulaire n 89-17 du 30 octobre 1989.Relative
à la modification des conditions de la prise en
charge des enfants ou adolescents déficients
intellectuels ou inadaptés par les établissements
et services d'éducation spéciale.
- I - RECONNAITRE LES BESOINS DE L'ENFANT OU DE L '
ADOLESCENT - Deux types d'établissements ou de services
pourront être autorisés au titre de l'annexe XXIV
du décret de 1956. - D'une part, ceux qui accueillent des enfants
principalement déficients intellectuels
nécessitant une éducation spécialisée. Dautre
part, ceux qui accueillent des enfants et
'adolescents ayant des troubles du comportement.
- Pour ceux des enfants qui présentent
essentiellement une déficience intellectuelle,
l'évaluation clinique va au-delà des tests
psychométriques. Elle insistera sur la dynamique
évolutive de chaque individu, riche de
potentialités parfois insoupçonnées et sur
l'importance des interactions entre l'enfant et
son environnement familial et social. L'abord
plus précoce des retards ou des dysharmonies dans
le développement des enfants a montré que les
troubles évolutifs de la personnalité étaient
plus fréquents qu'on l'imaginait il y a quelques
décennies, et que même dans les cas d'éventuelle
atteinte cérébrale, il n'y avait pas de
parallélisme entre celle-ci et le niveau
intellectuel.
37- Inversement, le diagnostic médical n'est
indicatif que de la cause de la déficience
intellectuelle et n'autorise pas à faire
l'économie de l'évaluation complexe des capacités
cognitives et interactives de l'enfant qui seule
permet de déterminer les besoins spécifiques
d'éducation. - En tout état de cause, le repérage de la
déficience intellectuelle ne saurait s'effectuer
uniquement sur des tests psychométriques et
encore moins sur un seul d'entre eux
L'intelligence ne pouvant plus être considérée
comme une fonction et une capacité univoque, il
est indispensable de consacrer du temps et des
moyens à l'évaluation des capacités et limites
cognitives de chaque enfant avant toute
orientation et de renouveler cette évaluation au
cours de l'évolution. L'observation continue,
l'usage de plusieurs types de tests
psychométriques (tests verbaux et de performance,
échelles de capacités sociales...) doivent être
conjugues avec des entretiens et des tests de
personnalité dès lors que 1' on cherche à faire
leur juste place aux différents axes des
fonctions cognitives déficiences de logique,
mémorisation, perception, communication, intérêt,
attention... dont l'association chez chaque
enfant est originale et doit servir de base à la
construction d'un projet pédagogique, éducatif et
thérapeutique individualisé. - On considérera que l'item réussi au meilleur
niveau dans les épreuves psychométriques est
indicatif du potentiel d'apprentissage qu'il
s'agit de rendre effectif par l'éducation et les
rééducations et thérapies spécialisées.
38Circulaire n 91-091 du 23 avril 1990
- Les nouvelles dispositions des annexes XXIV
marquent la volonté de maintenir les enfants ou
adolescents handicapés dans leur milieu, chaque
fois que cela est possible. La volonté du
législateur de favoriser l'intégration scolaire
des jeunes handicapés et d'y faire participer les
établissements et services de soins et de santé
est affirmée dans la loi d'orientation sur
l'éducation du 10 juillet 1989, en pleine
correspondance avec la loi d'orientation en
faveur des personnes handicapées du 30 juin 1975.
- L'évolution des mentalités et des comportements à
l'égard des handicaps, la volonté manifestée,
notamment par de nombreuses familles, de faire
vivre ensemble, le plus possible, les enfants ou
les adolescents handicapés et les autres jeunes
scolarisés, doivent être prises en compte et
soutenues.
394. le point de vue sociologique
40- L orientation
- Le travail des commissions d orientation se fait
sur deux axes - l axe diachronique
- on examine l ensemble du cursus scolaire
- l axe synchronique
- on évalue l écart significatif entre les
compétences acquises par l élève et les
compétences attendues.
41- 3 - Améliorer le fonctionnement des commissions
de l'éducation spécialeLe bon fonctionnement
des commissions de l'éducation spéciale (CDES,
CCSD et CCPE) offre seul la garantie d'une juste
appréciation des besoins de chaque département et
de l'adaptation des prises en charge aux besoins
des enfants handicapés et aux attentes de leurs
familles. Nous rappellerons seulement certains
principes essentiels déjà présents dans la
réglementation en vigueur - la vocation
première des commissions est de proposer un
projet d'intégration en milieu ordinaire avant
d'envisager une scolarisation en milieu
spécialisé - l'accueil et l'accompagnement des
familles s'effectue tout au long de l'instruction
des dossiers et de l'élaboration des décisions
- la commission se doit d'étudier formellement
toute demande de changement d'orientation avant
toute sortie d'établissement - la
responsabilité des commissions est de prendre en
considération l'urgence effective des situations
d'enfants qui leur sont soumises.La charte
Handiscol' dont la diffusion est en cours sera
portée à la connaissance des familles, notamment
par son affichage dans tous les locaux des
secrétariats des commissions.
Accueil des élèves handicapés à la rentrée 2002