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Education et conseil des patients risque quant aux moyens d' viter les IST ... Allumer la lumi re !! ' Suivi pid miologique InVS. Patients. Tt : pas ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
Prévention des IST
  • Dr Sébastien Fouéré
  • Centre Clinique et Biologique des MST
  • Hôpital St Louis - Paris

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Généralités (1)
  • Principes
  • Education et conseil des patients à risque quant
    aux moyens déviter les IST
  • Identification
  • des patients asymptomatiques
  • des patients symptomatiques ne consultant pas
  • Diagnostic, traitement et conseil des patients
    infectés
  • Examen, traitement et conseil de leurs
    partenaires
  • Le cas échéant, vaccination

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Généralités (2)
  • Difficultés
  • Demande de réponses tranchées lt-gt réalité souvent
    nuancée
  • Rassurer lt-gt assurer traitement et prévention de
    la contagion (patient, partenaires)
  • Atteindre des patients éloignés de structures de
    soins lt-gt absence de campagnes de dépistage
    généralisé ou opportuniste

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Généralités (3)
  • IST importantes en France en 2010
  • Herpès
  • Infections à Chlamydia trachomatis
  • Infections à HPV
  • Syphilis
  • Lymphogranulomatose vénérienne
  • Hépatites et VIH/SIDA (non traités ici)

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Herpès
  • Généralités
  • Une des IST les plus fréquentes
  • Femmes France séroprévalence HSV2 2002 18
    (récurrences chez 10)
  • La majorité des patients ayant une PI
    symptomatique auront des récurrences
  • Difficultés
  • très symbolique,
  • les patients savent  quil ne se traite pas 
  • excrétion virale asymptomatique

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Principes de prévention
  • Education, conseil
  • protection impérative lorsque lésions
  • bien prévenir des dangers liés à la grossesse
  • bien expliquer lhistoire naturelle et rappeler
    lépuisement habituel des récurrences
  • Pas de dépistage généralisé, pas de vaccination
  • Patients
  • Dg se méfier de toute ulcération et (faire)
    prélever la lésion pour culture et PCR
  • Tt PI, récurrences, tt suppressif temporaire et
    continu
  • Partenaires
  • relativiser les notions de contaminant/contaminé
    et dexcrétion asymptomatique
  • intérêt éventuel des sérologies

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Infections à Chlamydia trachomatis
  • Généralités
  • Une des IST les plus fréquentes en GB, en 2003,
    15-25 ans 10,1 des f. et 13,3 des h. hors GUM
    clinics (dépistage opportuniste). Dans notre
    structure h. 5,6, f. 6
  • Fréquence des infections asymptomatiques

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Principes de prévention
  • Education, conseil
  • Rappeler la transmission possible de CT par sexe
    oral
  • Pas de dépistage de masse mais
  • Réseau de laboratoires (Renachla)
  • Encourager au dépistage opportuniste
  • Patients
  • Dg peu dintérêt des sérologies et des PU
  • Tt nouvelles recommandations de lAFFSAPS
    contrôler guérison à 2 semaines
  • Partenaires
  • Contaminant/contaminé
  • Vaccins
  • à létude

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Infections à HPV
  • Généralités
  • Une des IST .
  • Grande actualité liée au vaccin
  • Difficultés
  • Association immédiate au risque de cancer
    (patients, MT)
  • Pas de traitement du portage asymptomatique, pb
    des   tests virologiques 
  • Durée du traitement (condylomes), impression
    quon  nen guérit pas 

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Principes de prévention
  • Education, conseil
  • Préservatif jusquà guérison des lésions
  • Dépistage de masse, vaccination
  • Indispensable, notamment dans la prise en charge
    du cancer du col
  • Vaccination disponible
  • Patients
  • Dg pb de la pathologie ano-rectale pré
    cancéreuse
  • Tt insister demblée sur la longue durée et la
    nécessité dune bonne observance du traitement
  • Partenaires
  • Rassurer sur le portage asymptomatique (les
    lésions à risque sont dépistables avant dêtre
    réellement dangereuses)

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Syphilis
  • Généralités
  • Résurgence épidémique depuis 1999
  • Provincialisation
  • MSM, VIH
  • Difficultés
  • Formes atypiques primo-secondaires, neuro et
    oph précoces
  • Réinfections multiples
  • HIV porte dentrée et dg. différentiel ?2

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Principes de prévention
  • Education, conseil
  • Patients  au courant  -gt explications
    détaillées
  •  Allumer la lumière !! 
  • Suivi épidémiologique InVS
  • Patients
  • Tt pas de changement mais pb des VDRL paresseux
  • Partenaires
  • Possibilités de traçage

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LGV
  • Généralités
  • Résurgence épidémique depuis 2003
  • Anorectites
  • Difficultés
  • Dg différentiel dans les formes évoluées

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Principes de prévention
  • Education, conseil
  • Cf syphilis
  • Suivi InVS
  • Patients
  • Dg anuscopie,
  • Tt contrôler au terme
  • Partenaires
  • Cf. Syphilis

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Gonococcies
  • Cefixime en 2 intention uniquement (CMI?) et
    faire contrôle gorge
  • Prohibition des quinolones
  • Contrôle a posteriori

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Rappels virologiques
  • Migration des k.cytes vers la surface
  • Expression forte de E1, E2, E4, E5 ? réplication
    ADN viral
  • Différenciation k.cytaire ? activation du
    promoteur viral tardif ? expression de L1 et L2 ?
    fabrication des capsides

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Rappels virologiques
  • Puis assemblage des virions
  • Desquamation des k.cytes ? libération des virions
    (cycle non lytique)
  • Survie à lextérieur car virus non enveloppés
    plus résistants

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Rappels virologiques
  • Parfois cellules non permissives (certains
    virus, certains individus, peut-être certains
    k.cytes déjà infectés) ? cycle abortif
  • pas dépisomes mais intégration de lADN viral
    à celui du k.cyte
  • E6 et E7 intégrés ? immortalisation du k.cyte

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Conséquences
  • Infection élective de cellules épithéliales?
    virus mal détecté par la veille immunitaire
  • 25 à 50 des femmes infectées par HPV-6, 16 ou
    18 nont pas danticorps sériques
  • Délai moyen contamination - séroconversion 8
    mois
  • Immunité préventive humorale ? AC anti
    protéines de capside (L1)
  • Immunité curative (lésions (pré) cancéreuses) )
    cellulaire ? effecteurs cellulaires anti E6 et E7

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Histoire naturelle de linfection génitale à HPV
  • Infection dès les premiers contacts sexuels,
    risque au nombre de partenaires incidence 24
    mois après 1 rapport sexuel 38
  • Ne donne pas nécessairement lieu à des lésions
    visibles
  • Clairance du virus en moyenne après 8 mois (75 -
    1 an, 90 - 2 ans)

21
Histoire naturelle de linfection génitale à HPV
  • Infection persistante ? risque de lésions
  • Bénignes verrues ano-génitales ou condylomes
  • Ambiguës papulose bowénoïde, Bushke-Löwenstein
  • (Pré) Cancéreuses
  • CIN 1 - 3, cancer du col
  • VaIN 1 - 3, cancer du vagin
  • VIN 1 - 3, cancer vulvaire
  • PIN 1 - 3, cancer pénien
  • AIN 1 - 3, cancer de lanus

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Prévention
  • Abstinence
  • Dépistage systématique de linfection à HPV
  • Dépistage des partenaires des patients
  • Préservatif
  • Dépistage des lésions cervicales
  • Contrôle des cofacteurs
  • Vaccination

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Prévention
  • Abstinence
  • Concept essentiellement Nord Américain
  • Programmes incitatifs auprès dadolescents dâge
    scolaire
  • Efficacité à léchelon individuel 100
  • Efficacité à léchelon collectif mauvaise

24
Prévention
  • Dépistage systématique de linfection à HPV
  • Aucune indication à ce dépistage (guidelines
    américains ou français)
  • Inutile en raison de la fréquence de linfection
    à HPV et de la rareté proportionnelle des
    évolutions péjoratives
  • Prévalence population générale USA HPV-DNA femmes
    14 - 59 ans 26,8 (max. femmes 20-24 ans 45)
  • Prévalence hommes ? (pas détude systématique,
    moins bien codifié) - gt 20 ds études faites sur
    patients centres MST - incidence à 24 mois sur
    cohorte de 240 étudiants suédois 64
  • Anxiogène

25
Prévention
  • Dépistage des partenaires des patients
  • Aucune indication à ce dépistage (guidelines
    américains ou français)
  • Recherche dHPV inutile infection des
    partenaires de patients ayant des lésions gt 50
  • Inutilement culpabilisant, il est impossible en
    outre de savoir qui est le partenaire ayant
    contaminé lautre
  • Recherche de lésions utile pour traiter ledit
    partenaire, raccourcir les délais de guérison et
    diminuer le risque de récidive du sujet index

26
Prévention
  • Préservatif
  • Protection imparfaite zones infectées pas
    forcément couvertes par le préservatif
  • Mais protection indéniable néanmoins, de
    nombreuses études montrent que lusage régulier
    du préservatif
  • Diminue le risque de contracter une infection à
    HPV
  • Accélère la clairance virale chez les patients
    infectés
  • Accélère la guérison des lésions installées
  • Chez les hommes comme chez les femmes

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Prévention
  • Dépistage systématique des lésions cervicales
  • Pas de dépistage  systématique  organisé en
    France, (exc. 5 départements) mais forte
    recommandation (HAS, ex ANAES ex ANDEM)
  • 1 frottis à 25 ans, 2 1 an plus tard puis tous
    les 3 ans jusquà 65 ans
  • Du fait de lévolution de lépidémiologie des
    HPV, et de la baisse de lâge du 1 rapport
    sexuel, la possibilité de débuter le dépistage à
    20 ans existe en France (USA pas plus tard que
    21 ans ou 3  ans après 1 RS)

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Prévention
  • Dépistage systématique des lésions cervicales
  • Efficacité
  • ? incidence du c. du col 2,9 par an de 1980 à
    2000, moins rapide depuis 2000 - 3070 cas en 2005
    (10 cancer chez la femme)
  • ? mortalité par c. du col 4,0 par an, même
    remarque - 1070 décès en 2005
  • 6 millions de frottis réalisés par an MAIS 30 à
    40 des femmes nont pas eu de frottis au cours
    des 6 dernières années

29
Prévention
  • Dépistage systématique des lésions cervicales
  • Intérêt des  tests HPV  aucun pour linstant
  • En dehors des contrôles suite à traitement de CIN
  • Et des frottis ambigus de type ASC-US

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Prévention
  • Contrôle des cofacteurs
  • Tabac
  • Nombre de partenaires
  • Sont des facteurs péjoratifs de toutes les
    composantes de linfection par les HPV
    acquisition, persistance, transformation

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Prévention
  • Vaccination
  • La prévention vaccinale repose sur 2 spécialités
  • Gardasil - MerckSD/Sanofi-Aventis/
    Pasteur-MérieuxAMM Sept. 2006Commercialisation
    Nov. 2006Remboursement 65 SS Juil.
    2007Prix/injection 145
  • Cervarix - Glaxo - Smith - KlineAMM Sept.
    2007Commercialisation Mars 2008Remboursement
    65 SS Juil. 2008Prix/injection 111

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Prévention
  • Vaccination
  • Comment ça marche?
  • On fait exprimer dans des levures (S. cerevisae,
    la levure de bière) le gène L1 des HPV vaccinaux
  • Des protéines de capsides auto-assemblantes sont
    produites, formant des  virus vides  ou Virus
    Like Particles (VLP)
  • Linjection du vaccin fait produire par
    lorganisme des anticorps efficaces sur les HPV
    vaccinaux, et peut être sur quelques virus
     croisés 
  • Gardasil contient des VLP des HPV 6, 11, 16 et
    18 (tetravalent)
  • Cervarix des HPV 16 et 18 (divalent)

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Prévention
  • Vaccination
  • Schéma vaccinal
  • Gardasil 1 injection à 0, 2, 6 mois
  • Cervarix 1 injection à 0, 1, 6 mois
  • Rappels ??
  • Qui vacciner aux termes de l AMM ?
  • Femmes uniquement
  • Age de 14 ans et en rattrapage, celles entre 15
    et 23 ans nayant pas eu de RS ou dans lannée
    suivant le premier RS

34
Prévention
  • Vaccination
  • FAQs
  • Lequel préférer ?
  • Recommandation de lHAS et du Haut Conseil de
    Santé Publique (Dec 2007), préférer Gardasil
  • Plus de valences virales
  • Efficacité de Cervarix moins bien démontrée sur
    HPV18
  • Absence defficacité démontrée sur VIN 2 ou
    supérieures
  • Questions quant à la sécurité à long terme de
    ladjuvant de Cervarix, lAlSO4

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Prévention
  • Vaccination
  • FAQs
  • Pourquoi ne pas vacciner dautres femmes (plus
    âgées, actives sexuellement depuis plus
    longtemps) ?
  • Question valide
  • Argument contre au cours des études, les femmes
    séropositives pour HPV et encore plus celles qui
    étaient HPV-DNA ont été mal ou pas protégées
    par le vaccin
  • Arguments pour la protection est restée entière
    sur les sérotypes différents de ceux qui les
    infectaient

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Prévention
  • Vaccination
  • FAQs
  • Et les hommes alors?
  • Aucune étude parue sur les résultats cliniques
  • On sait juste que les hommes élaborent une
    réponse anticorps solide suite à la vaccination

37
Prévention
  • Vaccination
  • FAQs
  • Y-a-t-il des raisons de tempérer lenthousiasme?
  • Oui !!
  • 26 des c. du col ne sont pas dûs à HPV 16 et 18
  • On peut en espérer une réduction des cancers du
    col en France de lordre de 34 sur 70 ans SI
    mise en place parallèle dun dépistage
    systématique généralisé
  • Il nest pas exclu que dautres HPV viennent
     remplacer  16 et 18 dans lécologie virale
    ano-génitale et par conséquent comme pourvoyeurs
    de cancers
  • Vaccination chère pour pays riches alors que le
    c. du col est une maladie encore très prévalente
    dans le tiers-monde où le dépistage nexiste pas
  • Et où les HPV impliqués ne sont pas forcément 16
    et 18

38
Traitement
  • La destruction des lésions précancéreuses nest
    pas, en général, du ressort du dermatologue
  • Il en va de même des condylomes anaux
    intra-canalaires non accessibles aux traitements
    appliqués par voie externe (proctologues
    interventionnels, chirurgiens digestifs)

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Traitement
  • Pas de nouveauté thérapeutique
  • Utilisation en première intention
  • Aldara (imiquimod) 3 fois par semaine pendant 6
    à 16 semaines
  • Ou cryothérapie toutes les 2 à 4 semaines
  • Ou Condyline (podophylotoxine) 2 fois par jour,
    3 jours par semaine pendant 4 semaines (intra
    méatique, condylomes exophytiques et pédiculés)
  • Ou TCA 80 1 fois par semaine
  • Ou exérèse au bistouri électrique avec anesthésie
    locale

40
Traitement
  • En seconde intention
  • Laser CO2
  • IFN alpha intra-lésionnel
  • Cidofovir topique
  • Et toujours
  • Bilan IST complet lors du diagnostic
  • Faire en sorte que les partenaires soient vus et,
    le cas échéant, traités
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