Les Coutumes

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Les Coutumes

• Les veillées
• La musique
• Le conteur
• Les fréquentations
• Les fêtes

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Les veillées

• On se réunit bien sûr pour manger, mais surtout
  pour veiller. Et les veillées les plus
  populaires sont les veillées de danse.
  Généralement, les genres de danses s'entremêlent.
  On passe des "reels", à la gigue et au set
  carré. Pour certaines danses, les danseurs
  eux-mêmes crient les figures qu'ils doivent
  exécuter pour d'autres on recourt au "câleur".

• La gigue, elle, ne supporte pas de cris, sauf les
  manifestations d'encouragement de ceux qui
  regardent. Différente des autres danses, elle
  est avant tout une performance individuelle. Le
  bon gigueur se tient droit et rigide, les bras
  disposés le long du corps. Il rythme la danse en
  frappant fortement le plancher du pied.

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La musique

• Mais des veillées de ce temps, l'instrument de
  musique préféré est le violon. On a tous les
  égards pour le violoneux, car s'il faut des
  danseurs pour la danse, il faut un violoneux pour
  faire danser. Il est souvent accompagné de
  cuillers de bois ou d étain que l on frappe
  l une contre lautre en giguant toujours même en
  étant assis.

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Le conteur

• Les veillées de contes attiraient aussi parents,
  amis et voisins. Les conteurs étaient ceux qui
  savaient raconter des histoires remplies de
  scènes animées agrémentées de nombreux événements
  inattendus. Pour garder son auditoire en
  haleine, le conteur recourait à des moments de
  silence pour ensuite augmenter son ton de voix
  afin de surprendre. Il fallait avoir une voix
  qui portait et gesticuler beaucoup pour être un
  bon conteur. Généralement, celui-ci avait un bon
  répertoire d histoires à raconter.
• Une fois le conte terminé, les enfants s en
  allaient au lit. Les femmes, elles, se
  regroupaient avec leur tricot pour  jaser 
  tandis que les hommes eux fumaient la pipe et
  agrémentaient leur soirée par quelques petits
  verres de rhum.

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Les fréquentations

• Pour les filles
• Il était rare qu une jeune fille restait sur les
  tablettes.
• Ses idées sur l amour était faciles à
  satisfaire.
• Le décès ou la maladie de la mère pourrait
  empêcher une jeune fille de se marier.
• Ce n était pas bien vu qu une fille ne se marie
  pas.

• Pour les garçons
• On ne dit pas de mal dun garçon qui ne se marie
  pas puisqu il est aidant dans les travaux et
  qu il prend en charge l ouvrage du père.
• Ils ont une grande liberté pour courtiser les
  jeunes filles lors de veillées, d assemblées,
  etc.

• Au 19ième siècle, on poussait les enfants à se
  marier jeunes parce que les familles étaient
  nombreuses. Les fréquentations devaient durer de
  six mois à un an. Le jeune homme devait faire
  une  petite demande  à la mère de la jeune
  fille pour ensuite faire (8 jours plus tard)  la
  grande demande  au père. La date du mariage
  devait être en hiver pour ne pas nuire aux
  travaux de la terre.

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Les fêtes

• NOËL
• Sur le coup de minuit, tous les gens du village
  assistaient à la messe. La partie qu il
  préférait était sans doute le cantique. De
  retour à la maison, les hommes écoutaient bien
  s il y avait du bruit qui provenait de
  l étable, car il y avait une légende qui disait
  que les animaux parlaient entre eux la nuit de
  Noël. Les maisons nétaient pas aussi décorées
  qu aujourdhui. La tradition de larbre nétait
  pas encore implantée. Puis, les familles se
  réunissaient pour le réveillon. et dégustaient
  les délicieux mets que les femmes avaient
  préparés.

• LA SAINT-VALENTIN
• La Saint-Valentin est sans doute la fête qui a
  conservé ses coutumes. Le jour de la
  Saint-Valentin, les amoureux séchangeaient des
  présents, des cartes illustrées, des images, etc.
  Semble-t-il que des taquins samusaient à
  envoyer des mots non signés afin de semer la
  confusion. Vous voyez, cette fête na pas
  beaucoup changé!

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• LA SAINT-JEAN (24 juin)
• La fête de la Saint-Jean-Baptiste débutait le 23
  juin. Cétait avant tout une fête religieuse.
  Le curé bénissait le bûcher auquel on sapprêtait
  à fêter autour. La journée du 24 juin, il
  fallait se baigner dans leau courante. Cette
  eau guérissait tous les maux et assurait la
  santé pour la prochaine année. La fête se
  terminait lorsque les gens se regroupaient pour
  partager un pique-nique.

• LA SAINTE-CATHERINE
• Au départ, la Sainte-Catherine était plus
  légendaire. Elle était la patronne des jeunes
  filles. Lors de cette cérémonie, les jeunes
  filles devaient vêtir les statues des saints et
  des saintes. Puis, cette fête commença à se rire
  des jeunes filles célibataires. On les taquinait
  en disant qu elle préférait coiffer
  Sainte-Catherine que d avoir un mari. C était
  un jour où le travail était suspendu et où le
  plaisir était de rigueur. La soirée entière
  était consacrée à la danse. Aussi, il ne se
  passait pas une Sainte-Catherine sans  tire .
  Cette friandise de sucre et de mélasse qu on
  raffolait!

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Il est à noter que les informations ont été
prises dans le recueil  Les quatre saisons  de
Jean Provencher