Centre Rgional AGRHYMET

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Réseau de Prévention des Crises
Alimentaires Paris le
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Plan

• Productions agricoles en Afrique de lOuest
• Productions céréalières dans les pays du CILSS
• Évolution comparée des productions de coton et
  du riz au cours des cinq dernières années.
• Le bilan céréalier régional
• Difficultés des dispositifs nationaux de collecte
  des données.
• Recommandations

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Productions agricoles en Afrique de lOuest

• La production céréalière dans les pays du CILSS
  et de lAfrique de lOuest est estimée à 56 378
  000 de tonnes.
• Cette production est en hausse de 3,7 par
  rapport aux prévisions établies en novembre 2008
  suite aux missions (Gouvernement/ CILSS/FAO/FEWS
  NET) dévaluation des récoltes,
• et supérieure à 17 par rapport à celle
  enregistrée en 2007.

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Productions agricoles en Afrique de lOuest

• Production céréalière en accroissement allant de
  2 à 248 par rapport à lannée dernière.
• Les plus fortes hausses de production sont
  observées
• au Cap-Vert (248),
• au Sénégal (125),
• au Libéria (90),
• en Mauritanie (38)
• et au Burkina Faso (36).
• Les productions des autres produits vivriers se
  chiffrent à
• 2,550 millions tonnes pour le niébé
• 5 millions tonnes pour le manioc,
• 55,600 millions tonnes pour ligname
• 8,500 millions tonnes pour la patate,
• 2,650 millions pour larachide.

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Productions agricoles au Sahel

• En ce qui concerne la région sahélienne, la
  production céréalière se chiffre à 17,85 millions
  de tonnes.
• Cette production est en nette augmentation (31)
  par rapport à la dernière campagne agricole,
• et aussi en augmentation par rapport à la moyenne
  des 5 dernières campagnes (30).

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Productions agricoles au Sahel

• La production brute par habitant est de 256 kg.
  Elle est en hausse de 25 par rapport à son
  niveau de 2007 et de 17 par rapport à la moyenne
  des 5 dernières années (218 kg).

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La production du riz au Sahel.

• Une production record de riz cette année au Sahel
  estimée à 2,670 millions tonnes contre 1,853
  millions tonnes lannée dernière
• Représente un accroissement de plus de 44.
• Les plus fortes variations sont constatées au
• Burkina Faso (241),
• Gambie (101),
• Niger (85),
• Sénégal (76),
• Mauritanie (59)
• Tchad (51).

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La production du riz au Sahel.

• Cette production a été obtenue suite à une série
  de mesures de subvention des intrants (semences,
  engrais, matériel agricole) prises par les Etats.

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Évolution comparée des productions de coton et du
riz au cours des cinq dernières années.

• Un recul de la production cotonnière au profit du
  riz dans certains pays (Bénin, Mali, Sénégal).
• Une situation due à la baisse des cours de
  matières premières, mais aussi aux mesures de
  relance de la production rizicole prises par les
  gouvernements.

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(No Transcript)
11
(No Transcript)
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Évolution comparée des productions de coton et du
riz au cours des cinq dernières années.

• Contrairement au Mali, Sénégal et Bénin cette
  hausse de la production de riz ne se fait pas au
  détriment du coton mais bien au contraire.

• Cette situation est imputable à lextension de la
  zone cotonnière par les deux nouvelles sociétés
  cotonnières.

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Le bilan céréalier régional

• La production nette est de 14,557 millions tonnes
  
• Les besoins sont évalués à 14,805 millions tonnes
• Ce qui représente un taux de couverture des
  besoins de 98.

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Le bilan céréalier régional

• Les importations totales sont estimées à 2,561
  millions tonnes dont
• 2,506 millions tonnes d'importations commerciales
  
• et 55 milles tonnes d'aide alimentaire.
• Ces importations concernent essentiellement de
  riz 62 et le blé 32.

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Le bilan céréalier régional

• Par rapport à lexercice 2007/2008 les intentions
  dimportations commerciales de la campagne
  2008/2009 ont baissé de 6.
• Ceci est dû au niveau élevé des prix sur le
  marché international et à la bonne production
  céréalière et notamment de riz au cours de la
  présente campagne

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Le bilan céréalier régional

• Les importations commerciales de la zone se
  répartissent de la façon suivante
• 40 des importations commerciales ont été
  effectuées par le Sénégal,
• 13 par la Mauritanie,
• 12 par le Niger,
• 11 par le Mali,
• 10 par le Burkina Faso,
• 4 par la Gambie,
• 4 par la Guinée-Bissau,
• 4 par le Cap-Vert
• 2 par le Tchad.

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Le bilan céréalier régional

• Lanalyse du bilan céréalier régional révèle un
  excédent brut global de 680 milles tonnes.
• Pays à déficit brut
• Cap vert 85 milles tonnes
• Guinée Bissau 99 milles tonnes
• Mauritanie 362 milles tonnes
• Sénégal 696 milles tonne

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Le bilan céréalier régional

• En prenant en compte les intentions
  dimportations et les exportations escomptées le
  bilan régional laisse apparaître un excédent net
  de 3,166 millions de tonnes.
• Seuls deux pays sont déficitaires net.
• Il Sagit de
• Cap vert
• et Mauritanie.
• Mais ce déficit pourra être comblé par des
  importations supplémentaires.

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Difficultés des dispositifs nationaux de collecte
des données

• La dernière rencontre de Cotonou a révélé que
  seulement 3 pays sur 9 pays du CILSS (Niger,
  Gambie, Sénégal) et 2 pays sur 8 pays côtiers
  (Bénin, Togo) ont fourni des résultats définitifs
  de la campagne agricole 2008.
• Un réel recul par rapport aux années antérieures
  durant lesquelles 5 à 6 pays sur 9 présentaient
  leurs résultats définitifs.
• Les raisons évoquées
• problèmes techniques et organisationnels,
• contraintes logistiques
• insuffisances des ressources financières.

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Difficultés des dispositifs nationaux de collecte
des données

• lirrégularité de la collecte des données et la
  non disponibilité des résultats définitifs de la
  campagne agricole, au plus tard en mars,
  constituent à la fois
• un manquement préoccupant aux exigences
  dinternalisation et de transparence des
  dispositifs nationaux dinformation sur la
  sécurité alimentaire à soumettre aux autorités et
  instances du CILSS et
• une menace certaine pour la pertinence de la
  rencontre du mois de mars du dispositif de veille
  régional.
• Il apparaît nécessaire pour les années à venir de
  prévoir au niveau régional des activités de suivi
  des opérations de collecte, de traitement et de
  diffusions des informations sur la production
  agricole annuelle. Il sagit de sassurer que les
  moyens financiers adéquats sont mis à disposition
  pour lenquête permanente agricole (EPA)

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Recommandations

• à lendroit des pays
• Tenir leur engagement à financer les dispositifs
  nationaux de collecte des statistiques agricoles
  conformément aux conclusions de la Conférence
  régionale sur le dispositif diagnostic permanent
  (DIAPER) organisée à Dakar en 2000
• Présenter les résultats définitifs des enquêtes
  agricoles, à temps opportun (mars)

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Recommandations

• A lendroit du CILSS
• Organiser une seconde Conférence politique, en
  collaboration avec la CEDEAO et
• lUEMOA, sur les statistiques agricoles et la
  bonne gouvernance de la sécurité alimentaire
• Organiser une mission de haut niveau et de
  plaidoyer dans les pays en faveur des
  statistiques agricoles
• Organiser des débats télévisés sur limportance
  des statistiques agricoles dans lélaboration et
  la mise en oeuvre des politiques agricoles et de
  sécurité alimentaire pertinentes et cohérentes
• Appuyer lharmonisation de la collecte et de
  lanalyse de linformation sur la sécurité
  alimentaire au Sahel et en Afrique de lOuest

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Recommandations

• A lendroit de lUEMOA et de la CEDEAO
• Appuyer le CILSS dans le développement et
  lapplication de méthodes harmonisées de
  collecte, de traitement et de diffusion des
  données sur les tubercules, les racines, le
  bétail-viande, les oléagineux et les produits
  maraîchers
• Soutenir le CILSS dans le processus dextension
  de son expérience en matière de système
  dinformation et dalerte précoce au niveau des
  pays non membres du CILSS.

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Recommandations

• A lendroit des Partenaires techniques et
  financiers
• Veiller au respect des principes de subsidiarité
  et des avantages comparatifs au niveau régional
  et international dans lappui aux dispositifs de
  surveillance et dalerte précoce
• Renforcer lappui technique et financier au CILSS
  pour améliorer la collecte, le traitement et
  lanalyse des données sur la sécurité alimentaire
  et nutritionnelle (production agricole,
  nutrition, vulnérabilité, marché et flux
  transfrontaliers)
• Renforcer les capacités danalyse des dispositifs
  dalerte précoce pour améliorer linformation
  pour laide à la décision

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Merci de votre attention