Phontique et prosodie : styles et accents - PowerPoint PPT Presentation

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Phontique et prosodie : styles et accents

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Phon tique et prosodie : styles et accents. Philippe Boula de Mare il ... diaphasique (lecture / parole spontan e) diatopique (g ographique) accents. diastratique ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Phontique et prosodie : styles et accents


1
  • Phonétique et prosodie styles et accents
  • Philippe Boula de Mareüil
  • LIMSI-CNRS
  • mareuil_at_limsi.fr

2
Introduction
  • Sociolinguistique ? 4 dimensions de variation
  • diachronique
  • styles
  • diaphasique (lecture / parole spontanée)
  • diatopique (géographique)
  • accents
  • diastratique (sociale)
  • prosodie fil directeur

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Différentes fonctions de la prosodie
  • Fonction distinctive ? niveau lexical
  • Fonction démarcative ? " syntaxique
  • Fonction modale ? " énonciatif (Q/R)
  • Fonction expressive ? plan stylistique
  • informationnelle, interactive
  • émotionnelle, attitudinale
  • impressive, identificatrice
  • ? ?
  • pour produire un effet involontaire

4
Le style des années 40
  • conditions techniques (micro)
  • prononciation des phonèmes, qualité de voix
  • impression demphase donnée par une
  • dynamique rythmique rendue par certains
    allongements et la
  • nécessité de surarticuler
  • Quelle est la part de la prosodie dans ce
     style  ?
  • Quentend-on dailleurs par  style  ?

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Parole spontanée / parole lue
  • euh dhésitation, pauses sonores et autres
    régulateurs (pour maintenir/orienter léchange)
  • marqueurs discursifs
  • ligateurs comme mais, donc, alors
  • particules comme bon, (voi)là, ben, quoi, enfin,
    en fait (presque
    toujours des  disfluences )
  • répétitions (de mots outils) et faux départs
    (auto-corrections, fragments de mots et/ou
    constituants abandonnés)
  • moins de schwas et de liaisons

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Phonostylistique, sociolinguistique
  • Styles  distingués par Labov 
  • casual speech (discours familier)
  • careful speech (discours surveillé)
  • reading (lecture de textes et de listes de mots
    isolés)
  • Insécurité linguistique (se traduisant par des
    réactions
  • subjectives envers sa propre façon de parler
  • fluctuations, mais régularités au sein de la
    variation
  • selon léchelle sociale (sous-prolétariat,
    classe ouvrière, petite bourgeoisie, moyenne et
    grande bourgeoisie), combinant la profession,
    léducation, le revenu et le lieu de résidence

7
Les genres de loral (ou de lécrit)
  • Problématique appartenant aussi au langage
    courant
  • G1  les catégories de textes ou dinteractions
    (ou  genres ), définis dabord par des critères
    externes
  • G2  les  types  de discours (narratif,
    descriptif, argumentatif, explicatif, procédural,
    didactique), définis dabord par des critères
    internes (des traits linguistiques, comme lusage
    des temps).

  • (ex. interactions dans les commerces)
  • approche top-down ? script préexistant ?
  • nature
    du site, du format, du canal

  • \

  • (ex. clos ou de plein air)
  • Fréquent mélange des genres (ex. infotainment)

8
Quest-ce qui caractérise un accent ?
  • suite de phonèmes et instanciation des faits de
    coarticulation
  • qualité de voix, phénomènes de pauses sonores et
    dhésitations
  • clichés mélodiques, registre de hauteur, profils
    de durée, placement de laccent lexical et
    autres schibboleths
  • ? selon les langues et les accents

9
Rôle du segmental et du suprasegmentalphonèmes
prosodie
accent lt accentum (ad cantum) lt prosôidia
cf. Rossi, Ladd, Bloomfield
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La question de lintonation
  • Souvent, les études se concentrent sur
    larticulation des seules voyelles
  • (moins catégorielles que les consonnes).
  • Même si
  • les caractéristiques phonémiques et la dimension
    prosodique sont importantes,
  • les caractéristiques prosodiques de la langue
    maternelle sont extraites très tôt,
  • peu de place est consacrée à la prosodie.

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Quelques études prosodiques
  • atlas prosodique des langues romanes (AMPER)
  • différentes manifestations accentuelles dans les
    patois du Nord/Nord-Est de la France, et plus
    généralement dans toute la Francophonie (ex. je
    vais à Nâncy)
  • identification de variétés dialectales en
    néerlandais et en scots
  • identification de dialectes grecs à partir de
    parole réitérée en /ma-ma/
  • typologie prosodique des dialectes suédois
    fondée sur laccent (I ou II)
  • système daccent tonal dans les différents
    dialectes du japonais

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Quelques études dans le cadre autosegmental
  • le réseau TIE (Tone and Intonation in Europe)
  • ? approche de type Lab Phon
  • le projet IViE (Intonational Variation in
    English) ? high rising terminal tune ,
    commun chez les jeunes femmes
  • frequency code ?
  • le projet Dialektintonation pour les dialectes
    dAllemagne
  • études sur lespagnol péninsulaire /
    latino-américain
  • patrons intonatifs (notamment interrogatifs)
    dans quelques variétés ditalien

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Quelques études sur le rythme
  • identification des variétés dialectales de
    langlais
  • discrimination entre portugais européen et
    brésilien
  • identification des dialectes arabes
  • Proportion dintervalles vocaliques (V) et
    écart type des intervalles consonantiques (?C)
    pour discriminer différentes classes rythmiques
    en particulier à chronométrage syllabique vs
    accentuel Ramus, 1998.
  • / PVI (Pairwise Variability Index)
  • ? continuum Grabe Low, 2002

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Pour faire la part des choses
  • Difficultés expérimentales liées à des problèmes
    déquipement
  • pour étudier la prosodie isolément des propriétés
    segmentales
  • Tirer profit des nouvelles technologies,
  • en particulier de la synthèse de la parole
    (outil déjà utilisé à des fins de
    délexicalisation).

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Pour faire la part des choses
  • Difficultés expérimentales liées à des problèmes
    déquipement
  • pour étudier la prosodie isolément des propriétés
    segmentales
  • Tirer profit des nouvelles technologies,
  • en particulier de la synthèse de la parole
    (outil déjà utilisé à des fins de
    délexicalisation).
  • synthèse par diphones

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Pour faire la part des choses
  • Difficultés expérimentales liées à des problèmes
    déquipement
  • pour étudier la prosodie isolément des propriétés
    segmentales
  • Tirer profit des nouvelles technologies,
  • en particulier de la synthèse de la parole
    (outil déjà utilisé à des fins de
    délexicalisation).
  • synthèse par diphones
  • modification / re-synthèse

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Accents régionaux
  • Approche à base de corpus (PFC)
  • ? différents accents
    représentés
  • Un auditeur natif est-il capable de les
    identifier ?
  • Avec quel degré de granularité peut-il les
    distinguer ?
  • Plusieurs tranches dâge et  styles  de parole
    étant représentés, quelle est leur influence
    sur les performances ?
  • Dans quelle mesure les réponses à ces questions
    dépendent-elle de lorigine géographique des
    sujets interrogés ?

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Exemples de travaux antérieurs
  • Les résultats dune tâche similaire de clustering
    perceptif ne sont pas disponibles pour le
    français.
  • Les études se focalisent sur les représentations
    linguistiques de variétés spécifiques et ne
    permettent pas de prédire les caractéristiques
    les plus discriminantes.

19
Le projet PFC(Phonologie du Français
Contemporain)
  • Faisant suite à la grande enquête phonologique
    de H. Walter (1982)
  • Couvrant la diversité du français sur un vaste
    territoire
  • À travers des locuteurs ancrés dans leur lieu de
    résidence

20
Locuteurs
En chacun des 6 points, 3 hommes et 3 femmes,
répartis en 3 tranches dâge (1530 ans, 3060
ans, 60 ans et )
21
Plan
  • Pré-test sur lévaluation du degré daccent des
    locuteurs
  • Expériences sur lidentification de lorigine
    des locuteurs
  • expérience 1 (région parisienne)
  • expérience 2 (région marseillaise)

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Stimuli
  • Pour chacun des 36 locuteurs, 2 échantillons de
    parole
  • une longue phrase lue (25 mots) tirée du milieu
    du texte PFC
  • un extrait de parole spontanée, tiré dentretiens
    guidés

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Stimuli
  • Pour chacun des 36 locuteurs, 2 échantillons de
    parole
  • une longue phrase lue (25 mots) tirée du milieu
    du texte PFC
  • un extrait de parole spontanée, tiré dentretiens
    guidés

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Mesures de débit
25
Auditeurs
  • 25 auditeurs de langue maternelle française,
    sans problèmes daudition connus
  • résidant en région parisienne, membres du LIMSI
    (pré-test et expérience 1)
  • résidant en région marseillaise, membres du LPL
    dAix-en-Provence (expérience 2)
  • Âgés en moyenne de 32 ans (20 ans en
    moyenne passés dans leur région de résidence)
  • Ils se disaient quasiment tous familiers des
    accents de Marseille et de Suisse, et non
    familiers des autre accents.

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Tâche
  • Pré-test évaluer le degré daccent sur une
    échelle
  • 0  pas daccent  1  petit accent 
    2  accent modéré  3  assez fort accent 
    4  fort accent  5  très fort accent
  • Expériences proprement dites (1 et 2)
    identifier lorigine des locuteurs parmi les 6
    régions proposées

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Protocole
  • Dans un caisson acoustique, à travers une
    interface conviviale, auditeurs munis dun casque
    du même modèle
  • Niveau découte confortable, préalablement
    égalisé
  • Échantillons sonores, au format Wave,
    échantillonnés à 22,05 kHz, 16 bits, mono
  • brève familiarisation une fois la même phrase
    lue par un locuteur ou une locutrice de chacune
    des 6 régions, et de chacun des 6 degrés daccent
  • test proprement dit 2 stimuli non comptés dans
    les résultats 72 stimuli présentés dans un
    ordre aléatoire

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Analyse acoustique du corpus
  • À partir de la segmentation automatique en
    phonèmes sur le texte lu dans le Nord et dans le
    Sud
  • des appendices nasaux
  • des schwas potentiels
  • Fréquences formantiques au milieu des /O/ des
    mots côte et connaît dans la phrase lue

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Triangles vocaliques
  • (non normalisés)

Nord - Sud
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Résultats pré-test
  • Normandie ? Languedoc (du petit au fort
    accent)
  • Plus les locuteurs sont âgés, plus laccent a
    été jugé fort.

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Résultats expérience 1
  • Matrice de confusion sur lensemble des données
    pour
  • 25 auditeurs de région parisienne ().
  • Suisse romande la mieux reconnue
  • 3 régions du Sud confondues entre elles

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Résultats expérience 2
  • Matrice de confusion sur lensemble des données
    pour
  • 25 auditeurs de région marseillaise ().
  • 43,9 de bonnes réponses (contre 42,1 pour
    lexpérience 1), taux comparables entre les 8
    auditeurs les plus aixois et les 8 auditeurs
    les plus marseillais

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Analyses statistiques
  • ANOVA ? effet majeur du facteur Degré, qui
    interagit avec lÂge, mais pas du Style de parole
    (corrélation significativement positive entre lu
    et spontané) ni du Groupe dauditeurs (région
    parisienne ou marseillaise)
  • Clustering scaling ? représentations
    graphiques à partir de différents algorithmes,
    utilisant 2 types de distance
  • euclidienne
  • Manhattan

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Clustering
  • Dendrogramme issu du clustering hiérarchique
    agglomératif utilisant une distance euclidienne ?
    opposition Nord/Sud

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Scaling
  • Sortie
  • espace à 2 dimensions
  • ? 3 groupes (Nord de la France, Sud de la France
    et Suisse)
  • Entrée matrice de dissimilitude

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Bilan et perspectives
  • Étude à base de perception, dalignement
    automatique (pour les mesures acoustiques) et de
    techniques danalyse de données
  • 3 accents Nord, Sud et Est, sans que le style
    (lecture formelle ou parole spontanée) ni la
    région dorigine des auditeurs ne semble affecter
    les résultats
  • fusion de données pour ajouter de nouveaux points
  • modélisation par la reconnaissance de la parole
  • application à de plus grands corpus
  • dimension sociale, ici quelque peu négligée

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Laccent des banlieues
  • palatalisation des occlusives vélaires et
    dentales, qui se centralisent et dégagent un yod
    (voire une chuintante) devant les voyelles
    antérieures
  • pharyngalisation du ? et recul de toute
    larticulation (inverse du phénomène de
    préciosité surtout féminin  lavancée de ? en
    )
  • allongement relatif et/ou patron accentuel
    montant sur lavant-dernière syllabe, chute
    abrupte de F0 sur la syllabe finale précédant une
    frontière prosodique

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Caractéristiques prosodiques
  • peur
  • étoile de mer

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Caractéristiques prosodiques
  • peur
  • étoile de mer

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Laccent étranger
Quest-ce quon entend par accent étranger ?
Confrontation de deux systèmes phonologiques
Facteurs sociologiques ? anecdotes Quest-ce qui
fait que lon garde un accent dans L2 ? -
Question au cur des sciences cognitives
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Définition
  • par rapport à une norme
  • en production et en perception
  • théorie motrice Troubetzkoy, Flege, Kuhl, Best
  • crible SLM NLM PAM

t
langue cible (L2)
langue maternelle (L1)
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Aspects psycholinguistiques
  • Chez lenfant, la langue maternelle fonctionne
    vite comme un filtre.
  • Fameuse confusion entre /l/ et /r/ chez les
    Japonais
  • plus performants que les Français pour
    discriminer la longueur des phonèmes (tâche ABX)
  • sourds à la place de laccent lexical
  • Phonotactique, distribution et fonction des
    unités, structure syllabique
  • Adaptation de la prononciation
  • ? savant mélange de contraintes et de plasticité
  • ? problèmes théoriques importants

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Aspects phonétiques-linguistiques
/i/ pour les Portugais
/y/ français
/u/ pour les Anglais
/t/ pour les Russes
/?/ anglais
/s/ pour les Japonais
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Aspects sociolinguistiques
  • Identification ethnique, génération, sexe,
    éducation
  • Degré de motivation à apprendre, plus ou moins
    grand intérêt pour la prononciation de L2
  • Quantité, fréquence et circonstances dusage de
    L1/L2
  • Temps de résidence dans un environnement parlant
    en prédominance L2
  • État du développement neuro-cognitif au moment
    de la première exposition à L2

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LHypothèse de la Période Critique
  • Plus L2 est apprise tôt, plus la prononciation
    sera correcte.
  • au plus tard vers la puberté
  • Âge dacquisition de L2 corrélé ou confondu avec
    dautres facteurs
  • (ex. interactions entre enfants à lécole ? entre
    adultes)
  • Années dexpérience en L2
  • ? plus dincidence au début de lapprentissage
  • Bilingues parfaits ? autant dexceptions

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Aspects cognitifs
  • Modèles du cerveau
  • abstractioniste lexique mental mémorisé sous
    forme de représentations symboliques
    (phonologiques, prélexicales)
  • épisodique lexique stocké sous forme directe
    dexemplaires de surface (de traces acoustiques
    détaillées)
  • Arguments en faveur de la première théorie,
    linguistique
  • dans le sens de lhypothèse du filtrage
    phonologique et
  • à lencontre de lhypothèse de la période critique

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Perception de laccent étranger
  • Également influencée par
  • le voisinage géographique
  • la proximité typologique entre les langues
  • lorigine de lauditeur et ses connaissances en
    L1, en L2 et dans dautres langues
  • Favorisée chez un ami dont on sait quil a vécu à
    létranger
  • Accent plus facilement identifié sil nous est
    familier ? détection de divergences par rapport
    à la norme
  • traits propres à une autre langue
    (peut-être seulement un ou deux, subtils et
    ponctuels), que lon a mémorisés

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Première expérience espagnol / italien
  • 10 locuteurs espagnols et italiens enregistrés
  • Une douzaine de phrases qui se disent (presque)
    de la même façon
  • dans les deux langues (ex. ha visto la casa del
    presidente americano)
  • transplantation de prosodie sur des bases de
    diphones
  • quest-ce qui est perçu quand on croise le
    segmental et le suprasegmental de ces deux
    langues ?
  • Tests perceptifs à Pise avec 20 natifs italiens,
    à Barcelone avec
  • 20 natifs castillans et dans la région parisienne
    avec 20 natifs français

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Al telefono, Antonio manifestò poca simpatia.

50
Al teléfono, Antonio manifestó poca simpatÍa.

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Al telefono, Antonio manifestò poca simpatia.

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Al teléfono, Antonio manifestó poca simpatÍa.

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Résultats
  • Tâche
  • Italiens et Espagnols répondre espagnol ,
    espagnol avec accent italien , italien avec
    accent espagnol ou italien
  • Français répondre très probablement espagnol
    , probablement espagnol , probablement
    italien ou très probablement italien
  • ? La prosodie est le facteur dominant pour
    identifier lespagnol, litalien ou un accent
    espagnol / italien.

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Deuxième expérience laccent maghrébin en
français
  • Avec plus de 900 000 locuteurs adultes vivant en
    métropole,
  • larabe est la principale langue autre que le
    français parlée en
  • France (source INED).
  • Expérience proposée corpus et protocole
  • Une vingtaine de locuteurs français et maghrébins
    (kabyles et arabes
  • marocains, algériens ou tunisiens arrivés en
    France depuis 2 ans en
  • moyenne) enregistrés
  • Une douzaine de phrases françaises
  • ? modification de la prosodie naturelle

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seraient témoins des millions délecteurs
(arabe algérien en haut, français en bas)
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seraient témoins des millions délecteurs
(arabe algérien en haut, français en bas)
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seraient témoins des millions délecteurs
(arabe algérien en haut, français en bas)
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seraient témoins des millions délecteurs
(arabe algérien en haut, français en bas)
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Résultats
  • 2 types de test
  • auprès de 15 auditeurs français
  • ? évaluation du degré daccent sur une échelle
    de 0 à 8
  • auprès de 15 auditeurs algériens (arrivés en
    France depuis 3 ans)
  • ? identification de lorigine (kabyle,
    arabe algérien, marocain, tunisien)
  • Une voix maghrébine avec prosodie française est
    jugée comme ayant
  • un plus fort degré daccent quune voix française
    avec prosodie
  • maghrébine.
  • Hormis pour les accents les plus forts, il est
    difficile de reconnaître
  • lorigine des locuteurs maghrébins.

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Troisième expérience espagnol/italien
  • Pour sassurer que les résultats obtenus sont dus
    à la paire L1-L2
  • plutôt quà la méthode employée
  • Bilingues espagnol/ italien enregistrés
  • Même corpus et même tâche que dans la première
    expérience,
  • prosodie naturelle modifiée comme dans la
    deuxième expérience
  • rôle plus important de la prosodie

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Discussion
  • Intérêt à la fois pratique et théorique
  • à démêler la part du segmental et du
    suprasegmental
  • selon la paire L1-L2
  • - plus grand effet de la prosodie dans laccent
    espagnol / italien,
  • - plus grand effet de la voix dans laccent
    maghrébin en français

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Quid des Espagnols et Italiens parlant français ?
  • Peut-on reconnaître la langue maternelle dun
    locuteur
  • allemand
  • anglais
  • arabe choix établi à partir de statistiques
  • espagnol sur le tourisme et limmigration
  • Italien
  • portugais
  • 36 natifs de ces différentes langues enregistrés
    (24 ans, depuis 15 mois en France, ayant
    commencé à apprendre le français à 17 ans en
    moyenne)
  • ? un énoncé dune dizaine de sec. retenu pour
    chacun

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Test perceptif
  • Tâche
  • auto-évaluer sa familiarité avec les langues et
    les accents
  • évaluer le degré daccent des locuteurs
  • identifier leurs langues maternelles (choix
    forcé)
  • décrire les indices acoustiques marquants
  • 25 auditeurs, dont
  • 23 ne sont pas ou que peu familiers avec la
    langue arabe
  • 20 ont une bonne connaissance de la langue
    anglaise
  • (avec laccent)

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Résultats (taux did. gt 52 )
2,37
2,18
2,94
3,00
3,07
2,39
  • Arabophones les mieux reconnus
  • Confusions italien-espagnol et anglais-allemand
  • Commentaires des auditeurs sur les indices
  • segmentaux (notamment le timbre de la voyelle
    /y/) et
  • suprasegmentaux (notamment le rythme)

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Analyses phonétiques
  • À partir de la lecture du texte PFC (segmenté en
    phonèmes en utilisant des modèles acoustique
    standard pour le français)
  • F1, F2 filtrés pour écarter des valeurs
    aberrantes
  • normalisation de Nearey
  • Di ln(Fi) moyenne(ln(Fi))
  • triangles vocaliques
  • Analyses statistiques
  • prononciation du /y/ discriminante

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Paramètres rythmiques
  • Les classes rythmiques ( stress-timed vs
    syllable-timed ) établies pour les langues
    elles-mêmes restent-elles valables pour la parole
    non native ?
  • Caractérisation de nos accents combinant les
    paramètres de Ramus et Grabe sur les voyelles
  • peu robuste, confusions hormis pour litalien et
    larabe (le plus proche du français)

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Conclusion générale
  • Mêmes questions, en partie, pour les styles, les
    accents régionaux, sociaux et étrangers
  • problèmes pour lhumain et la machine
  • applications en reconnaissance automatique de la
    parole

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Remerciements
  • Merci à Iryna Lehka, Tomaá Dubeda, Annelise
    Coquillon, Zsuzsanna Fagyal et Christopher
    Stewart pour les échantillons sonores quils
    mont envoyés
  • Merci de votre attention.

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Travaux pratiques
  • Transplantation de prosodie
  • Tracé de triangles vocaliques
  • avec filtrage des mesures automatiques de
    formants
  • avec normalisation (de Nearey)
  • avec ellipses de taille réglable
  • Caractérisation du rythme
  • V/?C
  • PVI
  • Analyse de données
  • clustering
  • scaling
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