Title: L
1Lélectricité dans latmosphère
- Les orages / les éclairs
- Par beau temps la terre est chargée négativement
- Lors de la formation dun orage, elle se charge
localement de manière positive - Les orages assurent le maintien du champs
électrostatique sur terre
2Orages éclairs (thunderstorms)
- Apparaissent lors dun changement brutal
dhumidité dans lair - Se caractérisent par de forts mouvements
ascendants et descendants - Sont associés à une perte dénergie importante
dans latmosphère - Se forment si
- Présence de cellules dair chaud humide proche du
sol - Sont induites par les instabilités orographiques
- Par des discontinuités de masses dair (mesoscale
disontinuity, fig 4.27, 28, 29, 32)
3Relation entre temps de vie et extension
spatiale de divers évènements météo
4(No Transcript)
5(No Transcript)
6(No Transcript)
7Formation dun orage
- 1ère étape (fig 2.22, sketch A)
- Condensation initiale de la cellule chaude humide
- Formation de micro-goutelette, qui induit une
perte de chaleur latente - Augmentation de volume de la parcelle, et perte
de densité - Parcelle hors équilibre, avec vverticale3-5m/s à
la base du nuage, 8-10 dans le nuage, gt30m/s _at_
2-3000m plus haut - Perte de chaleur latente, avec TparcellegtgtTenviron
nant
8(No Transcript)
9Formation dun orage
- 2ème étape (fig 2.22, sketch B)
- Formation du cumulo-nimbus
- Gouttelettes se transforment en cristaux de glace
- Processus de Bergeron-Findeisen
- Humidité relative (air) gtgtsurface de glace, vs
surface de gouttelette deau - Un noyau de glace favorise le processus de
sublimation eau gazeuses gt eau glace. - Les micro-cristaux sont soulevés par les
courants ascensionnels dans le nuage. - Frottement entre gouttelettes deau et cristaux
de glace, avec vverticalegt30m/s, induit
lélectrisation dipolaire du nuage par arrachage
délectrons.
10(No Transcript)
11Formation dun orage
- Fin de développement du nuage (fig 2.22, C)
- Dimension du cumulo-nimbus
- ca. 1km de largeur sur les océans
- Jusquà 4-5km en orographie continentale
- Amorce de la pluie
- Resp. environ 15 minute après sa formation sur
les océans - Après ½-1hr, en orographie continentale
- La pluie est accompagnée déclairs ou coups de
foudre
12Initial stage
Mature stage
Dissipating stage
13Formation dun orage Électrisation
- lélectrification des orages
- Etat initial de la terre
- Électrisation du système orage terre par
transfert de charge non inductive dans le nuage - Électrisation complémentaire par explosion de
cristaux de glace
14Formation dun orage Électrisation
- Etat initial de la terre
- La ionosphère est un milieu chargé positivement
(sous laction du Ray UV, et du Ray cosmique) - La terre est chargée (en moyenne, par beau temps)
négativement - La conductibilité de ce système ionosphère/terre
correspond à un champs électrique de - ca. 100V/m à basse altitude
- ca. 1000V/m à 25 km
15Formation dun orage Électrisation
- Électrisation du système orage terre par
transfert de charge non inductive dans le nuage - Les ions, les gouttelettes deau, les cristaux de
glace, sont des porteurs de charge dans
latmosphère. - Le transfert ions/ gouttelettes/cristaux est à
lorigine de ce processus (transfert de charge
non inductive), par frottement de ces aérosols et
arrachage délectrons. - La base du nuage se charge négativement ce
champs électrostatique induit la formation de
charges positives sur terre, ainsi que dions
positifs au sommet du nuage
16Formation dun orage Électrisation
- Électrisation complémentaire par explosion de
cristaux de glace - dans un cristal super-cooled , le noyau est
liquide, caractérisé par la présence dions OH-,
et plus chaud - lécorce est sous forme de glace, chargée
positivement H, et plus froide. - Les tensions électrostatiques induites par ces
charges OH-H, amènent à lexplosion du cristal - Les micro-cristaux chargés H se soulèvent dans
les masses dair ascendantes du nuage - Le cœur (plus lourd, chargé négativement) descend
dans le nuage (cf fig.2.23) - Ce processus est assimilable à un transfert de
charge non inductive au sein du cumulo-nimbus
17(No Transcript)
18Les éclairs
- 1ers éclairs, de la base du nuage au sol
- Le sol est chargé localement de manière positive
(toit, cimes des arbres, ..) - Les charges négatives de la base du nuage, sont
transportées par léclair vers le sol - Un transfert de charges positives remonte du sol
vers le nuage, le long du chemin de léclair
(chemin dair ionisé) - Ces transferts de charges vont neutraliser la
base du nuage
19Les éclairs
- Les prochains éclairs vont neutraliser le
nuage à mi-hauteur, puis jusquau sommet du
nuage. - Les éclairs ont lieu du nuage vers la terre (et
vice versa), mais aussi - Entre nuages
- À lintérieur du nuage
- La décharge électrique induit un réchauffement
local (le long du canal de léclair) qui atteint
30000degC, avec une vitesse de transfert de
charge de 100000km/s, pour un courant équivalent
de 100000A, sur un chemin de 1-2km, avec une
durée de vie de 0.05ms à 0.2s. - Doù une onde sonore, le tonnerre, (300m/s)
induite par la décharge de léclair
20Les éclairs
- La question de lamorce des décharges ?
- En atmosphère sèche on devrait avoir une
différence de potentiel de plus de 3.106V/m pour
amorcer un éclair - Les observations montrent la présence déclairs
dès ca. 105V/m - Doù provient lénergie nécessaire à cette
amorce?
21Lamorce de léclairUne théorie en phase RD,
2006
- Seul des électrons accélérés à des vitesses
proches de celle de la lumière ont une énergie
suffisante, dans un champs électrostatique de
105V/m, pour induire léclair. - Le rayonnement cosmique, formé de particules
subatomiques, (eg. explosion de supernova)
bombarde la terre - leur absorption par lazote et loxygène de
latmosphère terrestre génère ces électrons de
très haute énergie, avec production
complémentaire de rayons X - Dernier dilemme les particules subatomiques du
rayonnement cosmique dont lénergie est
suffisante pour induire un éclair ne touche la
terre que chaque 50, alors quon dénombre
1800éclairs sur terre à chaque seconde ! - Les expériences en cours doivent mesurer
lensemble du spectre électromagnétique (X ray,
gamma ray, ..) lors dun coup de foudre pour
comprendre ce processus de formation des éclairs.
22http//www.meteocom.ch/new/Fr/0_Fr_Divers/00_Entre
eACCUcadre.html ? une selection de situations
météo avec coups de foudre
23COMPARISON OF THREE LIGHTNING DETECTION SYSTEMS
OPERATING IN SWITZERLAND
Dominique Ruffieux, Jacques Rast, and Thomas
FreiMeteoSwiss, Switzerland ECAM2001,
Budapest ANETZ, BLIDS, and METEORAGE
24(No Transcript)
25(No Transcript)
26Eclairs enregistrés par les systèmes BLIDS (en
haut) et METEORAGE (en bas), 18 août 2000, entre
4 et 6 UTC.
27Main conclusions of the analysis
- The ANETZ network presents many bad data
(thresholds/discrimination problems) - BLIDS (Siemens) and METEORAGE are based on the
same principle and provide the same level of
outputs - The differences between the two systems can
mainly be explained by different thresholds used
for each system
28Formation dun orage gt foudre gt gt
Précipitations caractéristiques et types
- Observation Climatologique
- Moyenne annuelle
- Variabilité (dannée en année)
- Évolution (tendance)
- Observation gt Hydrologie
- Caractéristique instantanée
- Relations entre types de pluies.
29Caractéristique instantanée
- Intensité de pluie
- Définie comme le rapport entre la quantité totale
et la durée (mm/hr) - Les plus fortes intensités sont observées lors
dorages de plus courte durée (cf. fig 2.24, sur
Washington DC) - Les records dintensité sur le globe (cf fig.
2.25) - Les plus fortes intensités sont caractérisées par
une augmentation de la taille des gouttelettes
(mais pas du nombre de gouttelettes)
Intensité de pluie Taille de gouttelettes (diamètre moyen)
1 mm/hr 1 mm
13 mm/hr 2 mm
102 mm/hr 3 mm
30(No Transcript)
31(No Transcript)
32(No Transcript)
33(No Transcript)
34(No Transcript)