LA SEDATION AU DOMICILE - PowerPoint PPT Presentation

1 / 32
About This Presentation
Title:

LA SEDATION AU DOMICILE

Description:

La s dation face aux situations aigu s risque vital imm diat ... La s dation face aux situations aigu s risque vital imm diat : Sommeil irr versible, ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:145
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 33
Provided by: Augag
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: LA SEDATION AU DOMICILE


1
LA SEDATION AU DOMICILE
EMSA CH Montluçon Février 2007
2
LA SEDATION
  • Envisager la sédation est une tâche complexe
  • Sujet controversé
  • Est-ce la maîtrise médicalisée de la fin de vie
    ou une option thérapeutique supplémentaire face à
    la souffrance de cette fin de vie?
  • Equivoque aisée à leuthanasie dautant que
    lassimilation entre sommeil, inconscience et
    mort demeure dans limaginaire collectif

EMSA CH Montluçon Février 2007
3
SEDATION AU DOMICILE
  • QUATRE QUESTIONS
  • Quentend-on par sédation dans la pratique des
    soins palliatifs?
  • Quels sont les objectifs et les indications de la
    sédation?
  • Quels sont les produits utilisés?
  • Quelles sont les modalités pratiques et les
    questions éthiques associées?

EMSA CH Montluçon Février 2007
4
Quentend-on par sédation dans la pratique des
soins palliatifs?
EMSA CH Montluçon Février 2007
5
DEFINITION DE LA SEDATION
  • Recherche, par des moyens médicamenteux, dune
    diminution de la vigilance pouvant aller jusquà
    la perte de conscience
  • Buts et pour qui
  • Pour faire diminuer ou disparaître la perception
    dune situation vécue comme insupportable
  • Par et pour le patient (attention aux expressions
    de la famille, des soignants) après que tous les
    moyens disponibles et adaptés ont pu lui être
    proposés

EMSA CH Montluçon Février 2007
6
DEFINITION DE LA SEDATION EN PHASE NON TERMINALE
  • Parfois utilisée pour passer un cap
  • Réversible par définition donc temporaire
  • Concerne
  • Lanalgésie incontrôlée
  • Lanxiolyse pour angoisses majeures
  • Nécessite une surveillance déquipe
  • Discussion du moment de la réversion

EMSA CH Montluçon Février 2007
7
DEFINITION DE LA SEDATION EN PHASE TERMINALE
  • CE QUI NEST PAS DE LA SEDATION
  • Lanxiolyse
  • Lanalgésie
  • Le traitement des troubles du sommeil
  • CE QUI EST DE LA SEDATION
  • La somnolence provoquée, la personne restant
    éveillable par la parole ou un autre stimulus
    simple
  • La perte de conscience
  • soit en coma provoqué transitoire
  • Soit en coma provoqué non transitoire

EMSA CH Montluçon Février 2007
8
Quels sont les objectifs et les indications de la
sédation?
EMSA CH Montluçon Février 2007
9
INDICATIONS DE LA SEDATION
  • La sédation lors de procédures et/ou de soins
    difficiles ou douloureux
  • La sédation destinée à passer un cap
  • La sédation face aux symptômes  réfractaires 
  • La sédation face aux situations aiguës à risque
    vital immédiat
  • La sédation et leuthanasie

EMSA CH Montluçon Février 2007
10
INDICATIONS DE LA SEDATION
  • La sédation lors de procédures et/ou de soins
    difficiles ou douloureux
  • Cas des soins de nursing, pansements de plaies ou
    descarres, mobilisations lors des changes chez
    un patient ayant des fractures ou des métastases
    osseuses
  • Procédures dévacuation de fécalomes ou lors de
    sondages vésicaux.
  • Pour assurer un confort pour le patient, le
    soignant et la famille
  • La profondeur de la sédation est fonction du
    degré dinconfort et de leffet adjuvant par les
    autres méthodes (antalgiques, anxiolytiques)

EMSA CH Montluçon Février 2007
11
INDICATIONS DE LA SEDATION
  • La sédation destinée à passer un cap
  • Cest un sommeil temporaire, réversible et
    discontinu
  • Deux cas de figures
  • Sommeil pour des symptômes somatiques
    intolérables mais que lon sait transitoires, en
    attendant par exemple leffet des autres
    traitements (corticoïdes, anti-dépresseurs,
    radiothérapie antalgique)
  • Sommeil pour passer le cap de langoisse, ou dun
    état anxieux majeur

EMSA CH Montluçon Février 2007
12
INDICATIONS DE LA SEDATION
  • La sédation face aux symptômes  réfractaires 
  • Symptômes perçus comme insupportables et ne
    pouvant être soulagés par des protocoles
    thérapeutiques appropriés
  • Il sagit de la douleur, de la dyspnée et de la
    détresse psychologique plus rarement les autres
    signes dinconfort
  • Soulagement objectif thérapeutique prioritaire
    au détriment du maintien de la vie relationnelle.
  • Faut-il réveiller le patient et voir réapparaître
    le symptôme?

EMSA CH Montluçon Février 2007
13
INDICATIONS DE LA SEDATION
  • La sédation face aux situations aiguës à risque
    vital immédiat
  • Sommeil irréversible, bref jusquà la mort
  • Prescription dite anticipée avec matériels et
    médicaments présents au domicile
  • HEMORRAGIES SOUDAINES CATACLYSMIQUES
    EXTERIORISEES
  • Sphère ORL
  • Sphère digestive
  • Sphère pulmonaire
  • DETRESSES RESPIRATOIRES ASPHYXIQUES
  • Sensation de mort imminente
  • asphyxie

EMSA CH Montluçon Février 2007
14
INDICATIONS DE LA SEDATION
  • La sédation et leuthanasie
  • Technique qui a pu être proposée dans le cadre de
    leuthanasie
  • En réponse à une souffrance existentielle
  • Face à une demande itérative et durable
  • Situation suscitant des réserves éthiques

EMSA CH Montluçon Février 2007
15
Quels sont les produits utilisés?
EMSA CH Montluçon Février 2007
16
QUELS MEDICAMENTS SEDATIFS
  • LE MIDAZOLAM
  • Médicament de choix
  • Demi-vie courte 2 à 4 h
  • Effet dose-dépendant 20 à 60 mn si 0,05 à 0,15
    mg/kg
  • Voie sous-cutanée ou intra-veineuse
  • Discontinue ou continue
  • Titration possible pour linduction et le
    maintien
  • Distribution hospitalière pour lHypnovel? 5 ou
    50 mg
  • Distribution de ville pour le Versed? mais 2 mg
    par ampoule

EMSA CH Montluçon Février 2007
17
QUELS MEDICAMENTS SEDATIFS
  • LES AUTRES BENZODIAZEPINES
  • Valium, Tranxène
  • Action longue
  • Peu réversibles
  • Utilisation S/C possible
  • Dose sédative variable
  • Donc peu utilisés dans ce cadre

EMSA CH Montluçon Février 2007
18
QUELS MEDICAMENTS SEDATIFS
  • LE PROPOFOL DIPRIVAN
  • Obligation de la voie intra-veineuse
  • Volumes importants donc nombreuses manipulations
  • Coût élevé
  • Anesthésique avec des effets secondaires très
    fréquents
  • Dépression cardio-circulatoire
  • Dépression respiratoire
  • Utilisation rare

EMSA CH Montluçon Février 2007
19
QUELS MEDICAMENTS SEDATIFS
  • LES BARBITURIQUES
  • Longue durée daction
  • Peu réversible
  • Utilisation rare
  • LES NEUROLEPTIQUES
  • Délai daction et durée daction longues
  • Peu réversibles et peu maniables
  • Haldol, Largactil, Nozinan, Atarax.

EMSA CH Montluçon Février 2007
20
Quelles sont les modalités pratiques et les
questions éthiques associées?
EMSA CH Montluçon Février 2007
21
CONDITIONS PREALABLES
  • NOMBREUSES QUESTIONS AU PREALABLE DE LA SEDATION
  • Compétences de léquipe
  • Organisation de léquipe
  • Anticipation
  • Information
  • Consentement
  • Lieu

EMSA CH Montluçon Février 2007
22
CONDITIONS PREALABLES
  • COMPETENCES DE LEQUIPE
  • Connaissances des médicaments utilisés
  • Pharmacocinétique
  • Effets secondaires
  • Moyens de réversion ( anexate pour les benzo.)
  • Clarification de la situation
  • Indications évaluées?
  • Contexte et phase terminale
  • Intention de la démarche

EMSA CH Montluçon Février 2007
23
CONDITIONS PREALABLES
  • ORGANISATION DE LEQUIPE
  • Critères de multidisciplinarité
  • Discussion des décisions organisée avec tous les
    intervenants?
  • Ces décisions sont-elles écrites?
  • Chaque membre a-t-il été informé des objectifs?

EMSA CH Montluçon Février 2007
24
CONDITIONS PREALABLES
  • ANTICIPATION
  • Est-ce que les situations pour lesquelles une
    sédation est envisagée sont citées?
  • Le patient en a-t-il été informé?
  • Des protocoles ont-ils été ciblés?

EMSA CH Montluçon Février 2007
25
CONDITIONS PREALABLES
  • LINFORMATION
  • Information du patient et de lentourage
  • Sur la technique
  • Modalités voie dadministration, réversibilité
    ou non
  • Implications éventuelles sur la maladie, la
    nutrition
  • Sur lobjectif visé
  • Sur les risques
  • Possibilité de non soulagement
  • Possibilité de non réversibilité et de décès
  • Information de léquipe
  • Communication interne

EMSA CH Montluçon Février 2007
26
CONDITIONS PREALABLES
  • CONSENTEMENT
  • Parfois difficile à obtenir du patient
  • Compréhension parfois aléatoire
  • Est-il apte à prendre cette décision?
  • A-t-il évoqué ce choix antérieurement?

EMSA CH Montluçon Février 2007
27
MODALITES PRATIQUES
  • Prendre la décision
  • Si indication déjà évoquée
  • Accepter le doute sur les résultats
  • Faire comprendre que ce nest pas de leuthanasie
  • Si phase non terminale
  • Ajustement des traitements
  • Antalgique
  • Anxiolytique
  • somnifère
  • Potentialisation si besoin par le Midazolam S/C

EMSA CH Montluçon Février 2007
28
MODALITES PRATIQUESPHASE TERMINALE
  • SI SITUATION AIGUË A RISQUE VITAL
  • Préférer la voie intra-veineuse
  • Titration IV par Midazolam (1 mg dans 2 ml)
  • Injecter 1 ml toutes les 2 à 3 mn pour arriver au
    score 4 de léchelle de RUDKIN
  • Noter le nombre de mg pour obtenir le niveau de
    sédation
  • Deux éventualités
  • Faire et refaire des inductions (plutôt en CH)
  • Entretien de la sédation par pousse-seringue par
    une dose horaire de 50 de la dose dinduction

EMSA CH Montluçon Février 2007
29
MODALITES PRATIQUES
  • ECHELLE DE RUDKIN
  • 1 patient réveillé et orienté
  • 2 patient somnolent
  • 3 patient avec yeux fermés mais répondant à
    lappel
  • 4 patient yeux fermés mais répondant à une
    stimulation tactile légère
  • 5 patients yeux fermés et ne répondant pas à une
    stimulation tactile légère

EMSA CH Montluçon Février 2007
30
MODALITES PRATIQUES
  • SI ABSENCE DE VOIE VEINEUSE OU AUTRES SITUATIONS
  • Voie sous-cutanée par Midazolam 1 mg / ml
  • Injection de 0,05 à 0,1 mg/kg en premier lieu
  • Moduler les réinjections pour arriver au score 4
  • Si maintien de la sédation
  • perfusion sous-cutanée par une dose de 50 de
    linduction

EMSA CH Montluçon Février 2007
31
MODALITES PRATIQUES
  • POURSUIVRE LES MESURES DACCOMPAGEMENT
  • Traitements symptomatiques
  • Soins de nursing à intensifier
  • Environnement
  • EVALUER ET SURVEILLER
  • Toutes les 15 mn pendant 1 heure
  • Puis au moins 2 fois par jour
  • Posologie adaptée en fonction de
  • léchelle de Rudkin
  • Léchelle dhétéro-évaluation
  • Des signes de surdosage et des effets secondaires
  • EVALUER LE BIEN-FONDE DE LENTRETIEN DE LA
    SEDATION

EMSA CH Montluçon Février 2007
32
MEDICAMENTS UTILISES EN S/C
EMSA CH Montluçon Février 2007
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com