Title: Niek Koning
1Politique agricole, développement et
échangesinternationaux
- Niek Koning
- Université de Wageningen
2Politique agricole, développement et échanges
internationaux
- L agriculture est le démarreur du développement
cest la demande des paysans qui crée les
débouchés qui permettent l industrie à se
développer. - Lindustrie fournit des nouveaux entrants et
marchés aux agriculteurs et des emplois pour ceux
qui quittent les champs. - Quand son économie se développe, un pays peut
profiter des échanges internationaux par
exemple exporter des produits industriels et
importer des vivres pour satisfaire à la demande
croissant de ses consommateurs (comme la Corée). - Mais (comme la Corée) il faut commencer par
soutenir et protéger le secteur agricole.
3Manque de soutien au secteur agricole mène à la
stagnation
- Sans soutien, les paysans ne peuvent pas investir
et sont attrapés dans un cercle vicieux de
pauvreté et de dégradation de sols. - Par conséquent, lindustrie ne peut pas se
développer. Les jeunes partent pour les villes
mais ne trouvent pas demploi. Ils se battent
pour trouver des emplois publiques, ce qui mène Ã
des bureaucraties inefficaces payées par surtaxer
les paysans.
4Pourquoi protection?
- Avant la Révolution Industrielle, laccroissement
de population faisait hausser les prix agricoles,
stimulant les paysans à investir sans nécessité
de protection. - Depuis la fin du 19me siècle, l industrie et le
transport modernes ont entraîné la surproduction
agricole à léchelle mondiale, abaissant les
prix, de sorte que le progrès agricole était
menacé. Cest pourquoi tous les pays développés
ont commencé à protéger leurs paysans.
5Population et rapport des prix de blé et salaires
en Angleterre, (population en millions prix de
blé / salaire comme indices avec 1300 100)
6 Le mouvement pour la coordination multilatérale
de la protection agricole
H. Wallace
- La protection purement nationale conduisait au
dumping. - Dès années 30, des organisations paysannes, la
Société des Nations, lONU (et pour quelque temps
même lUSDA) ont lutté pour des accords
internationaux sur les produits de base. - Cette coordination multilatérale était frustrée
par des intérêts commerciaux puissants qui - empêchaient la conclusion d accords pour les
produits tropicaux - refusaient de soumettre la protection des pays
développés aux disciplines multilatérales - Labsence de coordination a abouti à un conflit
entre EU et UE sur le dumping de céréales et des
plantes oléagineux
7 LUruguay Round
- Le compromis entre EU et UE les soutiens de prix
devaient être diminués, mais les paiements
directes étaient exemptés. - C était la monopolisation du droit à la
protection (avec continuation de dumping sous
forme déguisée) par les pays riches. - Les autres pays sont forcés de diminuer leur
soutiens, y inclus leurs droits de douane. - La Banque Mondiale et le FMI ont fait pression
sur les pays en voie de développement de ne pas
utiliser lespace qui leur est donné par le
traitement spécial et différencié dans lOMC.
8 La Banque Mondiale, le FMI et la mauvaise
gouvernance
- La Banque Mondiale et le FMI critiquent les
gouvernements Africains qui surtaxent leurs
paysans pour payer des bureaucracies inefficaces. - Mais ces institutions ne voient pas que sans
soutien et protection de lagriculture, le
développement nest pas possible et la stagnation
engendra la mauvaise gouvernance. - Ces institutions critiquent le caractère du
chauffeur sans lui permettre de brancher les
câbles de démarrage.
9Comment améliorer les rapports des prix pour les
agriculteurs?
- Les pays en voie de développement peuvent former
des zones économiques quappliquent des droits de
douane à leurs frontières extérieures pour
assurer des prix internes qui permettent les
agriculteurs dinvestir. - Des accords internationaux avec limitation de
loffre sont nécessaires pour soutenir les prix
des produits tropicaux dans les marchés
mondiales. - Pour finir le dumping, les pays développés
doivent accepter des quotas maximums pour leurs
exportations agricoles et des quotas minimums
pour leurs importations. (Un tel système
permettrait aussi de rétablir le taux de soutien
pour les agriculteurs de ces pays.)