Title: PICERIE SOLIDAIRE au march cont
1ÉPICERIE SOLIDAIRE au marché conté
Place Charles Perrault - 11 av. de l Égalité -
01000 BOURG-EN-BRESSE Tel 04 74 50 45 02 - Fax
04 74 50 45 03 E-mail epiceriesolidaire_at_wanadoo
.fr
2Plan
- Présentation de lépicerie solidaire
- Action PNNS objectifs, méthodologie
- Evaluation
- Remarques sur la mise en uvre
- Résultats
- Outil 1 questionnaire
- Outil 2 analyse des achats
3Contexte
Depuis les années 1980, environ 200 épiceries
solidaires ont vu le jour en France. Ces
épiceries Solidaires, nouvelle démarche daide
alimentaire sont autant de foyers expérimentaux
qui, préservant la dignité des personnes en
difficulté, cherchent à les sortir du simple
assistanat. Parallèlement, les épiceries
solidaires singénient à trouver le plus
dautofinancement possible pour la structure
porteuse.
4(No Transcript)
5Partenaires Fondateurs
- - Associations caritatives . Association de
gestion ditinéraires d insertion . Banque
alimentaire . Confédération syndicale des
familles . Emmaüs . Entraide protestante .
Restos du cur . Secours catholique . Secours
populaire . Tremplin- Institutions . Caisse
dallocations familiales . Conseil Général-
Ville de Bourg-en-Bresse
6Léquipe
7Quest-ce que lépicerie solidaire
- Un lieu où lon peut trouver
- des produits alimentaires, dhygiène et
dentretien - Un accompagnement autour de la nutrition et de la
santé - Un espace dinsertion professionnel
8Lépicerie solidaire permet
- - un accompagnement ponctuel.
- - un soutien pour une meilleure adaptation à la
société, -
- - la conduite dun projet.
9(No Transcript)
10Un Lieu pour des liens
- Le Marché Conté est un lieu dinformations, de
rencontres et déchanges, comportant une zone
avec des produits dépicerie. Cest avant tout
un lieu vivant où il se passe quelque chose.
11Accueil
Atelier cuisine
12- ANDES
- GESRA
- Ministère de la santé
13Financeurs
- MAIRIE DE BOURG-EN-BRESSE
- C.A.F.
- CONSEIL GÉNÉRAL
- C.P.A.M.
- EMMAÜS
- ÉTAT D.D.A.S.S., D.D.T.E.F.P.
- Secrétariat dÉtat à LÉconomie Solidaire.
- FONDATION DE FRANCE
- P.L.I.E.
- SOLIDARCITÉ (groupe Pinault,Printemps,Redoute)
14Participation au Plan National Nutrition Santé
Participation au Plan National Nutrition Santé
CNIL
15Objectif de laction - information visant une
modification du comportement alimentaire -
évaluation de l'accompagnement réalisé au sein de
la structure. Objectifs opérationnels -
connaître les attitudes liées à la consommation
des fruits et légumes et des laitages -
renforcer les savoirs culinaires propices -
inciter à une évolution des comportements
alimentaires
16- Méthodes dinterventions
- - Sensibilisation des personnes
- Réalisation dateliers collectifs pédagogiques
- Création dun lieu de consultation de magazines
- Mise en avant des fruits et légumes
- Mise à disposition de fiches de recettes.
- Diffusion de documents dinformation et
affichages informatifs -
- - Mise en place dun travail de réseau avec
différents partenaires
17-
- Les étapes
- Accueil
- Questionnaire entrée
- Incitations ateliers, achat de fruits et
légumes - Questionnaire de sortie
- - Tickets de caisse avec poids
-
18- Compétences
- Une conseillère en économie sociale et familiale
- Une conseillère en ESF, stagiaire en formation.
- - Des bénévoles.
- Interventions ponctuelles de praticiens de
santé. - Outils ( voir plus loin)
-
19Evaluation
- Questionnaires traduisant les attitudes et
les connaissances des personnes. - Feuilles de
présence des utilisateurs dans les ateliers. -
Statistiques à partir de lanalyse informatique
des tickets de caisse. - Comparaisons de
consommation entre les bénéficiaires qui ont
participé aux activités et les autres
utilisateurs. La structure reçoit environ 384
ménages dans l'année (soit 1131
personnes). Cette méthode de travail pourrait
être considérée comme pionnière et reproductible.
20ApprovisionnementManutentionStockageFraîcheur
21Présentoir de fruits et légumes au centre du
magasin
22Achats fruits et légumes, possibles en hors carte
Recettes
23Affichage à la caisse
24Salle accueil et échanges Affichages
Documentation
25Invitation à participer à lateliers cuisine
26Ateliers rencontres et échanges
27Fourniture de buffets
Sensibilisation enfants
28Outil 1
- Enregistrement de données
- - questionnaire en début de période
- - questionnaire en fin de période
Recueil des remarques des utilisateurs
29(No Transcript)
30(No Transcript)
31Outil 2
- Analyse des achats des denrées(gestion
informatique) - mesures comparatives des achats
- période sortie / période entrée
32(No Transcript)
33BILAN
- Lopération PNNS conforte la démarche pédagogique
existante sur la nutrition et permet la mise en
uvre de moyens complémentaires. - Nous avons questionné 112 foyers 180 adultes
et 216 enfants - (un seul refus)
34Budget alimentaire
- 63 des personnes prévoient leurs achats et leur
consommation à laide dune liste - 58 ont une méthode de gestion de leur budget et
de leurs achats (hebdomadaire ou mensuelle). - 41 expriment ne pas avoir de budget spécifique
à lalimentation. - 37 ne font pas de liste de courses.
35Les repas
- 71 des adultes disent prendre un petit déjeuner
- 10 des adultes ne prennent pas de repas à midi
- Le repas du soir est le plus fréquent /adultes.
- La plupart des enfants prennent 4 repas par jour
36Fruits et légumes
- La consommation journalière
- Il sagit des personnes qui consomment au moins
1 portion de fruits et légumes, au moins 1 fois
par jour soit 84 des réponses. - 12 consomment plus de 4 portions par jour.
- 88 moins de 4 portions par jour restent des
petits consommateurs de fruits et légumes.
37Fruits et légumes
- La consommation hebdomadaire
- Ils sagit là des plus petits consommateurs de
fruits et légumes rencontrés. Ils correspondent à
16 des personnes interrogées (risques de
carences en vitamines, oligo-éléments, minéraux,
fibres, effet protecteur )
38- Les besoins journaliers
- 60 des personnes interrogées semblent être mal
informées ou indiquent dans ces chiffres leur
propre comportement énoncé plus haut. -
- Les freins à la consommation
- 95 des personnes expriment des freins à la
consommation en fruits et légumes 60 dentre
eux indiquent des problèmes financiers 40
pourrait participer à une amélioration grâce à un
accompagnement.
39Observations de tendances
- 75 des personnes disent avoir augmenté leur
consommation, - 71 en consomment plus du fait des prix
pratiqués et du choix.L'augmentation permet à la
fois d'augmenter les quantités consommées par
jour mais aussi d'augmenter la fréquence
hebdomadaire. - 24 sont motivées par une meilleure santé.
40Laitages
- La consommation journalière
- 90 des personnes ayant répondu, déclarent en
consommer au moins une fois par jour mais
seulement 44 atteignent le nombre de portions
recommandées (3 ou 4 /jour). - Les autres sont de petits consommateurs de
laitages (risques de carences en calcium). - La consommation hebdomadaire
- 10 des personnes consomment au moins une fois
par semaine, et pas forcément la quantité
recommandée.Ils restent de très petits
consommateurs
41Besoins et freins
- Les besoins journaliers
- 65 seulement semblent être bien informés.
- Les freins à la consommation
- 68 expriment des freins 64 pour qui c'est le
coût - 20 évoquent le fait que cela fait grossir 16
présentent une intolérance diagnostiquée ou des
difficultés à les supporter.
42Observations de tendances
- Consommation de laitages
- 50 disent avoir augmenté leur consommation de
produits laitiers, l'autre moitié n'a rien
modifié. - Cette augmentation est due pour 64 à la
sensibilisation pour 36 au prix et au choix
proposés - Il semblerait que la pérennisation de nouvelles
habitudes soit plus facile que pour les fruits et
légumes -
43Autres observations
- Larrêt à laccueil
- 93 des personnes s'arrêtent à l'accueil.
- 60 signalent l'importance des relations et des
contacts. - La promotion des recettes de cuisine
- 62 choisissent des recettes pour varier,
renouveler, découvrir, et aussi pour diversifier
leur alimentation. - 77 les réalisent ( le frein essentiel pour les
autre est un manque d'organisation). - Les ateliers cuisine
- 25 ont participé aux ateliers cuisine. Une
motivation existe aussi dans la création de
relations.
44- Les changements autour de la cuisine
- L'accès à l'épicerie solidaire, les ateliers
cuisine et les contacts à l'accueil ont amené 22
personnes à changer leur façon de cuisiner. -
- Les changements autour des achats
- 25 des utilisateurs disent avoir changé leurs
achats. Ils évoquent - - une réflexion sur le budget grâce au
fonctionnement de l'épicerie solidaire qui incite
à fractionner les dépenses alimentaires. - - une découverte de fruits et de légumes
- une organisation des achats grâce à une liste de
courses. - Les autres incidences des ateliers
- Entrée dans d'autres structures et démarches vers
l'emploi. - Sur un plan général, un avis de satisfaction
était demandé, 97 ont exprimé un sentiment
clairement positif. -
-
45Evolutions achats entre la phase entrée et la
phase sortie
- Pour les bénéficiaires ayant participé au
questionnaire et bénéficié dinformations et de
conseils, lévolution des achats de fruits et
légumes et laitages (par rapport à lensemble de
leurs achats) passe - de 7.2 à 11.9 soit un gain de 4,7
points.Ceci est à rapprocher des évolutions
observées sur lensemble des bénéficiaires qui
est de 1, 2 point ( 8 à 9.2 )
46 Au Marché Conté
une Histoire en AvanT
une Histoire en AvanT