RECUEIL ET METHODOLOGIE

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RECUEIL ET METHODOLOGIE
Contexte Les conclusions paradoxales de
différentes enquêtes françaises (1), (2), (3), au
sujet des soins aux patients déprimés ont fait
émerger la nécessité de mettre en place de
nouvelles études notamment en médecine générale,
afin de mieux appréhender les différents types de
prise en charge proposée à ces patients. Une
étude en médecine générale répondant à des
critères strictes de qualité a été mise en place
pour mieux cerner les pratiques médicales
déclarées par les médecins et la prise en charge
des patients suivis dans leur clientèle. Objectif
L'objectif principal Evaluer les modalités
de prise en charge des patients déprimés en
médecine libérale (médecins généralistes et
psychiatres) en fonction de leurs
caractéristiques pathologiques, ainsi que de leur
caractéristiques socio-démographiques et
géographiques (8 régions CREDES). Les objectifs
secondaires a) Comparer les populations de
déprimés et leurs modalités de prises en charge
entre les médecins généralistes et les
psychiatres  b) Présenter les modalités de prise
en charge de la dépression décrites par les
praticiens avant linclusion de patients.  c)
Comparer avec les modalités de prise en charge
effective des malades suivis en
consultation. 1. Le Pape A., Lecomte T.
Prévalence et prise en charge médicale de la
dépression - France 1996-1997. Rapport CREDES,
1999. 2. Parquet et al. Itinéraires des déprimés
- Rapport d experts, janvier 2001. 3. Plan Santé
Mentale - L usager au centre dun dispositif à
rénover. Ministère de lEmploi et de la
Solidarité, 2001.
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RECUEIL Qui sont les omnipraticiens interrogés ?
2185 médecins généralistes et 303 psychiatres
libéraux ont retourné le questionnaire décrivant
leur pratique, au terme des 5 mois détude. Lâge
moyen des investigateurs est de 46.5 ans ? 7 ans,
avec près de 50 dentre eux dans la tranche
dâge 41-50 ans. Le sex-ratio est de 4 hommes
pour une femme. La répartition géographique des
MG participant à létude est également
représentative.
Une grande majorité de psychiatres exercent en
ville, alors que les médecins généralistes
investigateurs ont un exercice également urbain
ou rural, voire plus fréquemment rural.
Tableau 1 Formations complémentaires rapportées
par les médecins généralistes
Il est à noter que si les généralistes ont suivi
un stage en psychiatrie pour 40 dentre eux en
moyenne, les généralistes les plus âgés ont plus
souvent eu accès à une formation en psychiatrie.
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LES NOUVEAUX MOTIFS, UNE SITUATION EVOLUTIVE
Pour 86 des praticiens, les patients consultent
plus facilement pour dépression et les actifs
consultant pour problèmes professionnels sont
beaucoup plus représentés quauparavant. Ces
données sont retrouvées pour les patients
consultant un psychiatre. Lanalyse des patients
suivis confirme cette observation, elle montre
que 82 dentre eux consultent pour une
dépression réactionnelle et surtout que parmi les
facteurs cités, les difficultés professionnelles
(conflit grave au travail, harcèlement,
surmenage) représentent près de 30 des patients
dépressifs suivis en clientèle.
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40 DE PSYCHOTERAPIE EN MEDECINE GENERALE

Les facteurs qui incitent le plus incitent le
plus les MG à proposer une psychothérapie au
patient (respectivement 67.3, 77.1, 78.8,
67.7 et 67.2) sont les mêmes que ceux qui
lincitent à prescrire rapidement un
antidépresseur.. Les autres facteurs orientant
vers une psychothérapie pour plus de 50 des MG
sont le fait davoir eu une enfance malheureuse
(63.5), la toxicomanie (62.3),  léthylisme
(53.8), lisolement affectif (53.2) et un âge
inférieur à 25 ans (51.1). Lanalyse des
patients inclus qui sont 80 à bénéficier dune
psychothérapie de soutien réalisée par
linvestigateur lui-même et 23 à suivre une
psychothérapie de soutien menée en co-thérapie
avec un autre thérapeute, confirme ces données.
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UNE PART CROISSANTE DES MEDECINES DOUCES 

La phytothérapie est la plus représentée des
 alternatives  à lallopathie.
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CONCLUSION
Parmi les résultats les plus marquants apportés
par cette étude, on peut retenir - la
diminution relative de la psychiatrie dans la
formation des plus jeunes générations de médecins
généralistes, - la part croissante des
difficultés au travail identifiées en tant que
mécanisme déclenchant de la dépression, -
les nouvelles attentes des patients en matière de
prise en charge avec une forte demande de
psychothérapie parallèlement aux traitements
médicamenteux, - la part importante de la
psychothérapie de soutien dans les thérapeutiques
mises en uvre par les MG.