Psychologie Cognitive 2004 2005 - PowerPoint PPT Presentation

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Psychologie Cognitive 2004 2005

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Chapitre 3: MLT: stockage et r cup ration de l'information ... troubles sp cifiques du langage affectant surtout l'acquisition de la grammaire ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Psychologie Cognitive 2004 2005


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Psychologie Cognitive2004 - 2005
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P. Lemaire (1999). Psychologie Cognitive.
Bruxelles De Boeck UniversitéChapitre 3 MLT
stockage et récupération de linformationChapitre
4 La représentation des connaissances en
MLTChapitre 5 Éléments de vieillissement
cognitifD.L. Medin, B.H. Ross A.B. Markman
(2000). Cognitive Psychology. Orlando
HarcourtM.W. Eysenck M.T. Keane (2000).
Cognitive Psychology. A students handbook. Hove
Erlbaum
3
I. Fondements théoriques de la psychologie
cognitiveII. Lorigine des capacités
cognitives universalité versus différences liées
à l éducation  (litéracie et
scolarisation)III. Langage et cognition
spécificité et interactionsIV. La métaphore
figure de langage et instrument cognitifV.
Rationalité et raisonnement prise de
décisionVI. Cognition et émotionVII. La
psychologie cognitive évolutive le cas des
différences cognitives liées au sexe
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I. Fondements théoriques de la psychologie
cognitive
5
Psychologie cognitive science qui étudie la
représentation et le traitement de linformation
par les organismes complexes (la connaissance au
sens large). Cherche à spécifier
l'architecture du système cognitif et les
régularités présentes dans son fonctionnement.Re
présentations états du système processus
opérations qui les transformentCycles
perception - action interprétation de lentrée
sensorielle attention perception consciente
stockage dans différents systèmes de mémoire
processus de raisonnement et de prise de
décision.Intervention du langage (communication
et parole interne) la psycholinguistique
cognitiveInteractions avec les émotions et les
affects
6
Percepts et conceptsQuelle que soit l'origine
des concepts, un concept n'est pas une espèce
particulière de percept. Le concept permet de
se dispenser du percept le concept de
conservation du nombre, par exemple, permet de
remplacer l'acte de comptage par une
représentation qui peut être mise en rapport avec
d'autres représentations de même nature. On
distingue donc entre perception et
cognition.Pourquoi la perception ne peut-elle
pas être  directe ?
7
Lorsque deux états sont corrélés, c'est-à-dire
lorsque l'un contient de l'information sur
l'autre, l'organisme peut utiliser l'occurrence
de l'un pour appréhender l'autre, en d'autres
termes pour cet organisme, le premier spécifie le
second. Relation ontologique (à propos de
l'être) "contenir de l'information sur", elle
est symétriqueRelation épistémique (à propos de
la connaissance) "spécifier", elle est
asymétrique. Par exemple, les propriétés d'une
surface sont corrélées avec les propriétés de la
lumière qu'elle renvoie. Les propriétés de la
lumière contiennent de l'information sur les
propriétés de la surface, et vice-versa. Mais il
n'y a aucun organisme qui utilise les propriétés
de la surface pour appréhender la structure de la
lumière. Au contraire, les organismes utilisent
les propriétés de la lumière pour spécifier la
structure de la surface. Qu'est-ce qui détermine
la direction de la spécification? C'est la nature
des détecteurs ou transcodeurs dont l'organisme
dispose.
8
Notre organisme a des transcodeurs pour la
lumière, non pour la surface, ce qui est facile à
démontrer. Il nous faut des situations où un seul
des facteurs est présent. Dans lhologramme, la
lumière est présente mais pas la surface.
L'hologramme montre que, pour autant que les
propriétés de la lumière ne soient pas affectées,
notre perception de la surface ne l'est pas non
plus. Pour que seule la surface soit présente,
il ne faut pas de dispositif spécial, il suffit
d'éteindre la lumière. Le résultat est
évidemment, par opposition à celui de la
situation précédente, qu'on ne voit plus la
surface. La détection de la lumière est donc
causalement nécessaire (sauf dans certains états
de l'organisme, par exemple quand on rêve) et
suffisante pour la perception visuelle de la
surface.
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L'organisme détecte d'abord les propriétés de la
lumière, et il faut qu'ensuite il utilise la
connaissance (généralement implicite) des
corrélations qui lient ces propriétés aux
propriétés de la surface pour dériver celles-ci.
Des processus doivent être postulés pour rendre
compte de la transition du prélèvement des
propriétés de la lumière à la perception des
propriétés de la surface. La simple existence de
la corrélation n'implique pas que l'organisme la
connaît et qu'il la prend comme informative. On
ne prélève pas la corrélation, la corrélation ne
peut avoir des conséquences qu'à condition d'être
mentalement représentée. Le processus perceptif
est donc un processus qui tient compte à la fois
de la représentation des propriétés prélevées et
de la représentation d'une corrélation.
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II. Lorigine des capacités cognitives
universalité versus différences liées à
l éducation  (litéracie et scolarisation)
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III. Langage et cognition spécificité et
interactions
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Spécificité du langage Précocité du
développement du langage par rapport au
développement cognitif, ou en tout cas
indépendance.
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Perception de la parole 2 mois lenfant
distingue entre langues qui appartiennent à des
classes rythmiques différentes (Nazzi,
Bertoncini e Mehler, 1998 Christophe e Morton,
1998). A partir de 5 mois commencent à réagir
à des caractéristiques propres à leur langue
maternelle. 6 mois catégories vocaliques de
cette langue (Kuhl, Williams, Lacerda, Stevens e
Lindblom, 1992) 9 mois sensibilité, chez les
futurs anglophones, au modèle accentuel
fort-faible (CARpet), versus faible-fort
(giRAFFE) (Jusczyk, Cutler e Redanz, 1993).
14
Production de la parole babillage (indépendant
de limportance des stimulations verbales et
cognitives) et sa diversification mots
isoléscombinaisons de deux mots (quand lexique gt
150 mots)structures morpho-syntaxiques
15
Détermination biologique 1. Filles plus
précoces que les garçons (maturation du cerveau
plus précoce). 2. Mais en même temps interaction
avec la cognition Corrélation entre la
production de mots par lenfant et lhabileté
cognitive de la mère est plus élevée pour la mère
biologique (.36) que pour ladoptive (-.15)
(Hardy-Brown e Plomin, 1985). Acquisition de la
plupart des règles grammaticales létendue des
interactions verbales a peu dimportance
(Hoff-Ginsberg e Schatz, 1982).
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Les troubles spécifiques du langage affectant
surtout lacquisition de la grammaire sont plus
fortement associés chez les jumeaux homozygotes
que chez les hétérozygotes. Laura (Yamada,
1990) QI de 41 et mémoire à court terme très
faible, mais produit des structures syntaxiques
complexesChristopher (N. Smith et I.-M.
Tsimpli, 1995) QI (Raven) de 75, capacités
visuelles et motrices très déficitaires,mais
parle, lit et écrit dans 15 langues au moins
17
Syndrome de Williams (lacunes dans plusieurs
gènes du chromosome 7) patron de capacités
linguistiques (production fluente de phrases
complexes incorporant des mots érudits)
clairement supérieur à dautres capacités, comme
arithmétique, dessin et résolution de problèmes.
Tous ces faits montrent quon ne peut pas
expliquer lacquisition du langage sur la base
dun processus cognitif général, cest-à-dire
applicable à tous les domaines.
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La conception selon laquelle lacquisition du
langage résulte des mêmes mécanismes généraux
dapprentissage que les autres fonctions nest
plus acceptée Pour J. Piaget, la permanence de
lobjet était un prérequis de lutilisation des
mots, et pour H. Sinclair la capacité à encastrer
des objets conditionnait la capacité à encastrer
des propositions Mais cette théorie nexplique
pas la précocité aussi bien de la segmentation
perceptive du flux de parole que de la
sensibilité des enfants aux mots et aux
structures grammaticales
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Les théories actuelles de lacquisition du
langage considèrent que cette acquisition
requiert des processus spécifiques qui ne
dépendent pas du développement cognitif, ce qui
nimplique pas que le développement cognitif
ninfluence pas la rapidité et la qualité de
lacquisition(cf. aussi influences
socio-culturelles dans lapprentissage de la
langue de la scolarité et de la langue écrite)
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Trois types de théories1. Lacquisition de la
langue parlée se réalise à partir de mécanismes
qui ne sont pas spécifiques au langage mais qui
deviennent progressivement spécifiques. Au début,
ces processus sont seulement appropriés au
langage mais ils finissent par devenir propres au
langage (exaptation) Exemple un mécanisme
sensible au traitement de ce qui est séquentiel
et disparaît rapidement. Karmiloff-Smith
lévolution ne nous a pas dotés dune grammaire
mais de la capacité à lacquérir. 2. et 3.
Lévolution de lespèce humaine a conduit à la
formation de capacités linguistiques innées qui
se réalisent chez lindividu à travers son
expérience.
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Quest-ce qui est inné? Catégories
syntaxiques, fondées sur des relations (Pinker)
opérations comme la récursivité (Chomsky et
Hauser). Unités discrètes de la parole (gestes
articulatoires), créées, au cours de lévolution,
à partir des caractéristiques physiques des
organes vocaux et de la capacité dimitation
vocale (Studdert-Kennedy). Lien entre perception
et production de la parole à travers des systèmes
de neurones miroirLécoute de mots ou de
pseudo-mots contenant des consonnes
linguo-palatales (birra berro) provoque une
augmentation des potentiels évoqués moteurs
enregistrés sur la langue par rapport à l écoute
de fricatives labio-dentales (baffo biffo)
(Fadiga et al., 2002)
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Dyslexie versus Hyperlexie
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IV. La Métaphore figure de langage et instrument
cognitif
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
29
(No Transcript)
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