Phylogense de la sexualit - PowerPoint PPT Presentation

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Phylogense de la sexualit

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L'une relative l'influence du niveau de complexit du SN sur le comportement ... manipulant adroitement leurs compagnons, et plus pr occup es d'acc der un ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Phylogense de la sexualit


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Phylogenèsede lasexualité
  • Docteurs Yves Ferroul
  • Villeneuve dAscq

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IGENÈSE
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Deux hypothèses explicatives
  • Par rapport à lévolution des espèces et au
    développement du système nerveux, il existe deux
    hypothèses phylogénétiques relatives à la
    sexualité
  • Lune relative à linfluence du niveau de
    complexité du SN sur le comportement sexuel
  • Lautre relative au contrôle neural du
    comportement de reproduction.

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A Sexualité et complexité du SN
  • En gros, à chaque niveau de complexification du
    SN, il semble possible dattribuer lémergence et
    le contrôle dune composante de la sexualité.

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(No Transcript)
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La naissance du désir
Néocortex Adaptation, fantasmes, Critères de
valeur et de jugement, tabous
Système limbique Cerveau affectif Mémoire
instinctive Centre de lorgasme
Cerveau reptilien Hypothalamus Centre du
désir Instincts fondamentaux Système de plaisir
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B Contrôle neural du comportement de
reproduction
  • Il semble exister une organisation physiologique
    et comportementale spécifique destinée à assurer
    la reproduction.
  • Mais au cours de lévolution le contrôle
    supérieur et intégré du comportement de
    reproduction semble avoir disparu.
  • Les modifications de lorganisation cérébrale
    auraient entraîné des changements fonctionnels
    importants.

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Le cas des humains
  • Seules des séquences comportementales de type
    réflexe, partielles, isolées, et non coordonnées
    entre elles auraient été conservées érection,
    éjaculation, poussée pelvienne
  • Disparition du comportement de reproduction
    spécifique, contrôlé par des structures neurales
    spécialisées.

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Le cas des humains
  • Les nouvelles capacités cognitives suppléent
    cette disparition par la capacité
    dappren-tissage de connaissances et dactivités
    qui permettent, le plus souvent de manière
    indirecte, la reproduction nécessaire à la
    perpétuation de lespèce.

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Première conséquence La sexualité est 100
naturelleet100 culturelle
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Deuxième conséquence
  • Lapprentissage de la
  • sexualité est indispensable
  • déjà les rats

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Troisième conséquence
  • Pour  soigner  les troubles de lérection ou de
    léjaculation, ne pas oublier que ce sont des
    phénomènes réflexes.

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Quatrième conséquence
  • Si le cerveau reptilien est excité de façon très
    importante, il annihile tout contrôle supérieur.
  • Si le cerveau humain prend le dessus, le désir
    reptilien peut être annihilé.

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IIÉTHOLOGIEETANTHROPOLOGIE
  • Sarah Blaffer HRDY
  • La Femme qui névoluait jamais
  • Petite Bibliothèque Payot, 1981. 2002.

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  • Les théories sont souvent construites pour
    justifier scientifiquement le statut
    dinfériorité des femmes et le double système de
    valeurs en sexualité.
  • Le stéréotype est que les F sont inférieures aux
    H moins audacieuses, - intelligentes, -
    compétitives, - politiques.

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Des explications sur mesure
  • Prise de pouvoir par les mâles guerriers
  • Garçons rejettent le féminin pour se construire
  • F et Nature, donc inférieures aux H Culture
  • H chasseurs, libérés des enfants, monopolisent la
    nourriture.

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MAIS
  • Ces théories ne peuvent pas expliquer le
    caractère général de linégalité sexuelle dans la
    nature la dominance des mâles caractérise
    plusieurs centaines dautres espèces de primates
    ! (et les exceptions sont rares).

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Les humains sont des primates
  • Ce qui rapproche les humains des autres primates
    est bien plus important que ce qui les
    différencie même façon de percevoir le monde et
    de traiter les informations, mémoire, émotions
  • Mais la femelle humaine est bien moins favorisée
    que les autres aucune delles ne dépend des
    mâles pour son alimentation de base aucune
    nest contrôlée par des mâles (frères, pères
    80 des sociétés humaines).

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Erreur des théoriciens
  • Privilégier la compétition entre mâles pour la
    possession des femelles sans observer ce que font
    les femelles.
  • Négliger le fait que la sélection naturelle
    favorise les femelles sûres delles, actives
    sexuellement, hautement compétitives, manipulant
    adroitement leurs compagnons, et plus préoccupées
    daccéder à un statut social élevé que de
    fabriquer et de porter un bébé.

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OR
  • On ne trouve nulle part de femelle primate si
    absorbée par lélevage des petits quelle serait
    incapable de participer à lorganisation sociale
    du groupe.
  • Les FP se consacrent avec autant dénergie à la
    reproduction et à la compétition pour acquérir un
    statut social élevé, qui donne accès aux aliments
    (gtgestation, lactation) et à la protection des
    petits. Le statut devient une fin en soi.
  • En fait, le principe organisateur central de la
    vie sociale des primates est la rivalité entre
    (lignées) femelles.

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Les F aussi compétitives que les autres FP
  • Mais il faut étudier comment les femmes se
    battent dans les domaines qui comptent vraiment
    pour elles, et avec quels moyens.
  • Dailleurs pourquoi les femmes qui nont pas de
    lien familial trouvent difficile de travailler
    ensemble longtemps ? Comment expliquer
    lincapacité des femmes à faire alliance ? (elles
    sidentifient davantage à leur famille quà leur
    propre sexe).

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La sexualité affirmée ne serait pas un facteur
positif dévolution chez les femelles, au
contraire des mâles.
  • Toutes les F se reproduisant au maximum des
    possibilités, il ny a pas là de sélection
    naturelle.
  • La fonction de la copulation est de se faire
    inséminer.
  • Les caractéristiques sexuelles féminines assurent
    la stabilité du couple et linvestissement
    paternel.

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Or les FP agissent de même
  • Les FP copulent dans des situations où la
    procréation est impossible (puberté, G), et ont
    beaucoup plus dactes sexuels et de partenaires
    quil nen faut pour procréer.
  • Les primates monogames nont pas de vie sexuelle
    plus importante que les célibataires.
  • Dissimuler lovulation permet de copuler avec
    plus de mâles, donc de diminuer les risques pour
    les petits, et de provoquer des contributions
    favorables à la survie ou au statut.

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Un cas particulier le clitoris.
  • Les FP connaissent lorgasme hétéro ou homo.
  • Mais à quoi peut bien servir lorgasme des FP ?
  • La physiologie du clitoris, qui engendre rarement
    lorgasme au bout dune seule copulation,
    sexplique si on imagine que la sexualité des FP
    a évolué pour accroître leurs chances de succès
    reproductif en renforçant les chances de survie
    de leur progéniture courir après les mâles,
    pour multiplier les copulations et les orgasmes,
    et multiplier les protecteurs.

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Conclusion négative
  • Les femmes, dans bon nombre de sociétés humaines,
    ont une position nettement pire que celles des
    femelles de primates non humains infanticide
    des filles, claustration des femmes,
    infibulation, surveillance étroite de leur vie
    sexuelle
  • Aucune société primate nagit ainsi envers un
    sexe (rarement envers les faibles, jeunes,
    handicapés, très âgés).

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Conclusion optimiste
  • Les droits de  lhomme  sont progressivement
    étendus aux deux sexes.
  • De toutes les femelles, cest chez les femmes que
    le potentiel de liberté et les chances pour
    chacune de contrôler sa propre destinée sont les
    plus élevées.

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F I N
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