Comment transposer la dficience psychologique en incapacit professionnelle - PowerPoint PPT Presentation

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Comment transposer la dficience psychologique en incapacit professionnelle

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L'interaction corps-esprit est difficile d terminer compte tenu des limites actuelles des connaissances. ... sur les m thodes actuelles d' valuation de l'incapacit permanente. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Comment transposer la dficience psychologique en incapacit professionnelle


1
Comment transposer la déficience psychologique en
incapacité professionnelle
  • Au-delà de lévaluation des capacités
    fonctionnelles les enjeux
  • Montréal (Québec)
  • 14 et 15 mai 2008
  • Dr Izabela Z. Schultz, Ph. D., psychologue
    agréée, ABPP, ABVE,
  • professeure,
  • Université de la Colombie-Britannique

2

Détermination de la déficience psychologique

3
Raisonnements erronés fréquents concernant la
déficience et lincapacité psychologiques
  • 1. Admettre lexistence dun modèle linéaire
    entre le trouble et la déficience.
  • 2. Assimiler les symptômes à des limites
    fonctionnelles.
  • Négliger les facteurs environnementaux et
    contextuels liés au lieu de travail dans
    lévaluation de la capacité de travail.
  • Confondre incapacité professionnelle et
    incapacité générale doublée dincapacité de
    répondre aux exigences personnelles et sociales.
  • 5. Confondre une incapacité préexistante avec
    lincapacité donnant lieu à la demande.

4
Raisonnements erronés fréquents concernant la
déficience et lincapacité psychologiques (suite)
  • 7. Négliger les facteurs de motivation et
    dadaptation dans la détermination de
    lincapacité professionnelle (économie de gains
    et de pertes primaires, secondaires et
    tertiaires).
  • 8. Confondre la perception de lincapacité et
    l identité axée sur lincapacité  avec
    lincapacité elle-même.
  • 9. Accorder une confiance excessive à des
    méthodes et des outils peu fiables dont la
    validité prédictive (écologique) est inconnue.
  • 10. Absence de normes et de lignes directrices
    uniformisant lévaluation de la capacité
    psychologique.

5
Raisonnements erronés fréquents concernant la
déficience et lincapacité psychologiques (suite)
  • 11. Absence dune définition claire de
    lincapacité professionnelle
  • Perte de revenus?
  • Durée de lincapacité?
  • Employabilité? Emploi?
  • Retour à lemploi initial? Employeur?
  • Retour avec adaptations ou modifications du
    travail?
  • Modèles répétitifs dabsentéisme?

6
Causes de limpasse
7
Causes de limpasse
  • 1. Il existe un grand nombre de modèles
    conceptuels de lincapacité.
  • 2. La recherche transdisciplinaire progresse de
    façon limitée.
  • Les chercheurs et les intervenants privilégient
    certaines variables de l'incapacité en fonction
    de leurs priorités.
  • Politisation et polarisation du domaine est-ce
    que lindignation morale alimente la science?
  • 5. Les cliniciens se voient imposer des
    paradigmes juridiques en noir et blanc.
  • 6. Les prévisions sont fondées sur des données
    empiriques fragmentées.
  • 7. La tâche est complexe entre approches
    normalisées et approches au cas par cas.

8
Dimensions de limpasse dans le domaine de
lincapacité
  • Juridique
  • Théorique et conceptuelle
  • Recherche et méthodologie
  • Clinique
  • Éthique
  • Sociale et politique

9
Perspectives théoriques concernant lincapacité
  • Médecine
  • Construction sociale
  • Dimension biopsychosociale
  • (Schultz et coll., 2000, 2007)

10
Perspectives pratiques concernant lincapacité
  • 1. Dimension juridique et administrative
  • 2. Milieu clinique
  • 3. Recherche érudite
  • (Altman, 2001 Schultz, 2005)

11
  • Modèles
  • dincapacité

12
Comparaison des modèles biomédical et médicolégal
13
Comparaison des modèles biomédical et
médicolégal (suite)
14
Tableau comparatif des modèles biomédical et
médicolégal (suite)
15
Résumé du modèle psychosocial
16
Résumé du modèle psychosocial (suite)
17
Résumé du modèle psychosocial (suite)
18
Comparaison des modèles écologique et économique
19
Comparaison des modèles écologique et économique
(suite)
20
Comparaison des modèles écologique et économique
(suite)
21
Résumé du modèle biopsychosocial
22
Résumé du modèle biopsychosocial (suite)
23
Résumé du modèle biopsychosocial (suite)
24
Guides de lAMA (2008)
  • Progression ou régression?

25
Définitions cliniques courantes en contexte de
détermination de lincapacité AMA Guides to
the Evaluation of Permanent Impairment, 6e
édition (2008)
  • Déficience perte, perte de lusage ou
    dysfonction dun membre ou dune partie dun
    organe, ou perte de la fonction dun organe.
  • Incapacité altération de la capacité dune
    personne de répondre aux exigences personnelles,
    sociales ou professionnelles, ou aux critères
    prévus par la Loi.
  • Donc,
  • la déficience est un  résultat relationnel 
  • reflétant la capacité dune personne de réaliser
    une tâche ou une activité particulière, en
    fonction des conditions environnementales dans
    lesquelles elles doivent êtres réalisées. (Brandt
    et Pope, 1997)

26
Guides de lAMA, 6e édition
  •  On ne parvenait pas à nous fournir un système
    dévaluation complet, valide, fiable, impartial
    et fondé sur des faits. 
  •  Lévaluation de la déficience ne reflétait pas
    de façon appropriée ni efficace la perte de
    capacité fonctionnelle.  Traduction
  • (p. 2)
  • Nouvelle approche axée sur lévaluation
    fonctionnelle
  • effort pour éliminer les mesures non fiables
  • utilisation de méthodes multiples
  • fondements conceptuels clairement définis (modèle
    du CIF).
  • (2001)

27
Modèle du CIF
28
Problèmes liés à lapproche de lAMA (2008)
  • 1. Malgré la prétention fonctionnelle de cette
    approche, les titres des chapitres sont axés sur
    le diagnostic.
  • 2. Les progrès psychologiques et les progrès
    neuropsychologiques sont évalués de façon
    distincte. Comment les intégrer?
  • 3. Pour évaluer la douleur, on ne procède quen
    demandant la perception de la personne de sa
    propre incapacité et on fait confiance au
    clinicien pour valider la crédibilité de la
    réponse. Cap. 3 , arbitraire.
  • 4. Dans les chapitres concernant la santé mentale
  • les outils sont modifiés, mais ne sont pas
    revalidés
  • des questions se posent quant à la modification
    de léchelle dévaluation globale du
    fonctionnement (EGF)
  • on ne trouve aucune recherche assurant la
    validité et la fiabilité de lapproche.
  • 5. Aucun fondement empirique - cette approche
    est basée sur un consensus et sen trouve donc
    variable
  • le principal livre sur lapproche (Melhorn
    Ackerman, 2008) est critiqué pour ses nombreuses
    erreurs et incohérences. (Young, 2008)

29

Que se passe-t-il
  • lorsque la tâche est extrêmement complexe et
    conceptuelle?
  • lorsque les références empiriques sont limitées,
    équivoques et contradictoires?
  • lorsque les enjeux sont grands?

30
Sources derreurs
  • Biais dancrage plus on reçoit tôt un élément
    dinformation, plus on le retient et plus on y
    fait appel.
  • Biais de confirmation donner plus de poids aux
    éléments dinformation qui concordent avec ses
    propres convictions.
  • Biais dexcès de confiance se fier totalement
    aux résultats en supposant leur validité.
  • Biais dattribution ne pas tenir compte des
    facteurs contextuels déterminant le comportement
    et expliquer celui-ci par une caractéristique
    permanente de la personne.
  • 5. Biais rétrospectif lorsque lon connaît le
    dénouement dune situation, on lui accorde une
    plus grande probabilité a posteriori que les
    prévisions objectives le laisseraient croire.
  • (Risinger et coll., 2002 Bowman, 2003 Sageman,
    2003 Kane, 2007)

31
Se fier à la boule de cristal prévoir
lincapacité
32
Prévoir lincapacité
  • Approche actuarielle
  • Les prédicteurs sont quantifiés et combinés selon
    un ensemble de règles aux fondements empiriques.
  • Approche clinique
  • Les praticiens usent de leur jugement en toute
    subjectivité pour interpréter les prédicteurs et
    les résultats (pronostic). (Lanyon et Goodstein,
    1997)

La littérature clinique démontre la supériorité
de lapproche actuarielle. (Garb, 1994 Grove et
coll., 2000 Kleinmuntz, 1990 Mehl, 1954,
1965) Possibilité d'assurer un continuum hybride
clinique-actuariel?
33
Prévoir lincapacité (suite)
  • Les modèles prévisionnels les plus avancés
    concernent les troubles de douleurs
    musculosquelettiques.
  • P. ex. lombalgie
  • Dernier modèle logistique intégré de régression
    pour le retour et le non-retour au travail
  • (Schultz et coll., 2002)

Lévolution de
létat de santé est définie comme toute
amélioration ou dégradation de létat de santé.
Ce modèle a classé correctement 80,5 des
retours au travail et 74,4 des
non-retours au travail.
34
Risque psychosocial dun outil dévaluation de
lincapacité étude de validation (Schultz
et coll., 2005)
Dernier modèle logistique combiné de régression
incluant tous les prédicteurs notables
  • - Taux de classement exact 80 .
  • - Taux de classement exact de létat
  • de retour au travail (spécificité) 89 .
  • Taux de classement exact de létat de
  • non-retour au travail (sensibilité) 61 .

35
Problèmes liés à la recherche prévisionnelle
  • 1. Manque détudes méta-analytiques.
  • 2. Définitions discordantes des résultats.
  • 3. Problèmes déchantillonnage.
  • Peu dapproches à méthodes, systèmes et
    répondants multiples.
  • Difficulté dévaluer les mécanismes de la
    motivation
  • la motivation des travailleurs relativement au
    retour à lemploi pourrait faire fonction
    dattente face au rétablissement ainsi que
    dindicateur de la valeur accordée à lemploi,
    avec en contrepartie les inconvénients
    personnels, comme la douleur (Schultz et coll.,
    2004)
  • modèle de disposition au retour à lemploi
    (Franche et Krause, 2002).

36
Problèmes liés à la recherche prévisionnelle
(suite)
Modèle de préparation au retour à lemploi
(Franche et Krause, 2002)
Sommaire des dimensions des phases du changement
37
Problèmes liés à la recherche prévisionnelle
(suite)
  • 6. Retards des recherches sur les troubles de
    santé mentale par rapport aux recherches sur les
    problèmes musculosquelettiques.

38
Étapes décisionnelles de la détermination de
lincapacité causée par un trouble de santé
mentale (Schultz et Brady, 2003)
  • 1. Y a-t-il présence de symptômes de déficience
    psychologique?
  • Rapporte-t-on une déficience psychologique
    préexistante?
  • Une part de la déficience psychologique est-elle
    attribuable à la blessure faisant lobjet de la
    demande?
  • 4. La déficience psychologique a-t-elle une
    incidence immédiate sur la capacité de travail?
  • 5. La personne peut-elle reprendre lemploi
    duquel elle a dû sabsenter?
  • 6. Si oui, la personne court-elle un risque
    considérable de voir son état se détériorer ou de
    souffrir de symptômes résiduels après le retour
    au travail?

39
Étapes décisionnelles de la détermination de
lincapacité causée par un trouble de santé
mentale (suite) (Schultz et Brady, 2003)
  • 7. Un changement demploi peut-il réduire ou
    éliminer la déficience psychologique?
  • La personne peut-elle fonctionner dans un
    environnement compétitif?
  • La personne est-elle apte à sadapter
    convenablement ou devra-t-elle le faire, avec ou
    sans modification de son travail, malgré sa
    déficience psychologique?
  • 10. La personne est-elle apte à réaliser la
    plupart des activités et tâches quotidiennes
    malgré sa déficience psychologique?
  • 11. Note-t-on une dysfonction sur le plan de la
    capacité dexécution ou un manque considérable
    dadaptabilité au changement et au stress?

40
  • Reconnaissance de la complexité clinique de la
    relation entre la déficience psychologique et
    lincapacité
  • Amélioration des pratiques

41
Facteurs déterminant lincapacité
psychologique
  • 1. Gravité de la déficience.
  • 2. Facteurs concomitants non liés à la blessure
    faisant lobjet de la demande
  • famille
  • lieu de travail
  • réseau social et collectivité
  • culture
  • économie.

42
Facteurs déterminant lincapacité
psychologique (suite)
  • 3. Nouveaux agents stressants et ressources
  • système de soins de santé facteurs iatrogènes
    et résultats du processus de réadaptation
  • indemnisation ou facteurs juridiques facteurs
    économiques et interaction avec le système
  • nouveaux systèmes de soutien défenseurs des
    droits, avocats et professionnels de la santé.
  • Barrières et exigences personnelles, sociales et
    professionnelles.
  • Motivation et adaptation.
  • 6. Possibilités de soutien et de traitement.

43
La relation entre la déficience psychologique et
lincapacité professionnelle
  • Schultz, I. Z. Psychological Injuries at Trial,
    I. Z. Schultz D. O. Brady, American Bar
    Association, 2003.

44
Lincidence de la psychopathologie sur le travail
  • Les études prévisionnelles démontrent quun
    certain pourcentage des gens souffriront au cours
    de leur vie dun trouble psychologique
    observable.
  • Troubles de dépression 3 à 8 .
  • Symptômes de dépression 13 à 20 .
  • Troubles danxiété 15 .
  • (prévalence au cours de la vie)
  • (Lowman, 1993)

45
Lincidence de la psychopathologie sur le travail
(suite)
  • 2. Des personnes victimes de troubles
    psychologiques, les plus perturbées sont celles
    qui ne peuvent plus travailler, vu la gravité
    trop élevée ou perturbatrice de leurs symptômes.
  • (Nassell et coll., 1990)
  • 3. Les taux de prévalence des dysfonctions au
    travail sont actuellement inconnus.
  • 4. Une psychopathologie peut nuire ou non au
    rendement.
  • 5. Les conditions de travail ou le travail en soi
    peuvent également jouer un rôle dans lexpérience
    de la psychopathologie.
  • 6. Les personnes éprouvant déjà des difficultés
    psychologiques présentent des risques plus élevés
    de dysfonctions au travail.
  • (Lowman, 1993)

46
Dépression lieu de travail et impact économique
  • Dépression au 2e rang en termes de fardeau de
    la maladie.
  • (Murray et Lopez, 1996)
  • Fardeau économique 52,9 milliards de dollars.
    (1992)
  • Frais  cachés  au lieu de travail premier
    inducteur de coûts.
  • Absentéisme élevé 4 à 5 fois plus élevé que
    chez les personnes ne souffrant pas de
    dépression. (Greenberg et coll., 1993)
  • Le degré de déficience fonctionnelle arrive en
    deuxième place, juste après celle qui est liée à
    la coronaropathie grave.
  • (Stewart et coll., 1989)
  • Le nombre de jours dalitement est plus élevé
    pour la dépression que dans les cas
    dhypertension, de diabète et darthrite.
  • (Wells et coll., 1989)

47
Dépression lieu de travail et impact économique
(suite)
  • 27 fois plus de risques dincapacité
    professionnelle.
  • (Kouzis Eaton, 1994)
  • 43 des gens ne consultent pas.
  • (Lepine et coll., 1997)
  • Dépression mineure 1,55 fois plus de risques
    dincapacité.
  • (Broadhead et coll., 1990)
  • La dépression subclinique met également en péril
    le rendement au travail.
  • (Martin et coll., 1996)
  • La diminution des symptômes est plus rapide que
    lamélioration du rendement au travail.
  • (Mintz et coll., 1992)

48
Limpact économique lié aux troubles danxiété
  • Aux États-Unis, le fardeau économique sélève à
    63,1 milliards de dollars (1998).
  • Jours de productivité perdus 4,5 (Lim,
    Sanderson et Andrews, 2000).
  • Productivité réduite au lieu de labsentéisme (88
    des coûts à lentreprise).
  • Les soins non psychiatriques première source de
    coûts.
  • Premier inducteur de coûts stress
    post-traumatique et trouble de panique.
  • Seulement 27 des gens se font traiter.
  • (Greenberg et coll., 1999)

49
Comment évaluer la capacité de travail

50
Problèmes liés à lévaluation psychologique et
neuropsychologique
  • 1. En général, analyse basée sur une seule
    évaluation comportementale.
  • 2. Confiance excessive accordée à
    lautoévaluation par les patients.
  • 3. Confiance excessive accordée à des tests dont
    la validité prédictive (écologique) est inconnue.
  • 4. Peu dinformation auxiliaire.
  • 5. Dossiers du travailleur rarement demandés à
    des fins dévaluation  compréhension réduite des
    responsabilités professionnelles et du lieu de
    travail.
  • 6. Hésitation à expliquer limpact professionnel
    ou énoncé de généralités.
  • 7. Niveaux opérants des différents symptômes et
    conditions psychologiques les psychologues
    tendent à pathologiser trop souvent et à accorder
    trop dattention à la dysfonction.

51
Mesure de limpact de la déficience psychologique
sur la capacité de travail élaboration dune
échelle
  • 1. Problèmes liés à la mesure du rendement et de
  • lincapacité professionnels
  • état affectif par rapport à la capacité de
    travail
  • autoévaluation
  • information auxiliaire
  • évaluations cliniques
  • données administratives (RH) absentéisme et
    diminution de la productivité
  • évaluation des gestionnaires.
  • 2. Manque déchelles dévaluation de la
    déficience psychologique en milieu de travail.
  • 3. Échelles dévaluation fondamentalement basées
    sur les méthodes actuelles dévaluation de
    lincapacité permanente.

52
Recherche sur la prévision de difficultés au
travail et dincapacité professionnelle
permanentes
  • Question
  • Quels sont les prédicteurs dincapacité et de
    difficultés psychologiques au travail permanentes
    chez les travailleurs blessés?

53
Échelle de dysfonctions au travail
  • Activités de la vie quotidienne
  • Fonctionnement social
  • Concentration, détermination et vitesse
  • Adaptabilité aux situations stressantes en
  • milieu de travail

54
Données démographiques
55
Prédicteurs de la déficience psychologique
permanente
  • Une analyse de régression linéaire a été réalisée
    au moyen de variables démographiques et de
    résultats combinés obtenus au chapitre des
    activités de la vie quotidienne, du
    fonctionnement social, de la concentration, de la
    détermination, de la vitesse dexécution et de
    ladaptabilité aux situations stressantes.
  • Les variables suivantes ont été entrées dans le
    modèle 
  • catégories du DSM IV
  • âge
  • sexe
  • catégorie professionnelle
  • EGF avant la blessure.

56
Prédicteurs de la déficience psychologique
permanente (suite)
  • EGF actuel
  • Échelle des activités de la vie quotidienne
  • Échelle du fonctionnement social
  • Concentration, détermination et vitesse
  • Adaptabilité aux situations stressantes.

57
Prédicteurs de la déficience psychologique
permanente (suite)
  • Trois modèles se sont avérés statistiquement
    significatifs le premier modèle comprenait
    léchelle dadaptabilité, le deuxième comprenait
    léchelle dadaptabilité et lEGF actuel, et le
    troisième ajoutait lEGF avant la blessure. La
    valeur R2 pour le troisième modèle a atteint 20
    , et pour les deux premiers, elle a atteint
    respectivement 12  et 17 .

58
Conclusions de létude
  • 1. Lexamen des profils de déficience
    psychologique a entraîné les constatations
    suivantes
  • parmi toutes les catégories, les troubles
    danxiété enregistrent la fonction la plus
    élevée
  • les personnes souffrant dune incapacité totale
    (inaptes à lemploi) enregistrent la fonction la
    moins élevée
  • les lésions cérébrales, les dépressions et les
    dépressions accompagnées de douleur entraînent
    des niveaux de déficience comparables.
  • 2. Les meilleurs prédicteurs sont ladaptabilité
    aux situations stressantes, lEGF actuel et lEGF
    avant la blessure.

59
Conclusions de létude (suite)
  • 3. Les signaux dalarme de lincapacité
    professionnelle
  • signes de difficultés dadaptation au stress ou
    de décompensation
  • dysfonction dans la capacité dexécution
    jugement, planification, conceptualisation et
    résolution de problèmes
  • dysfonction sociale
  • changements dans la personnalité
  • idéation ou tentative de suicide ou dhomicide.
  • troubles du langage
  • présence de douleur chronique et de problèmes de
    concentration, de détermination et de vitesse
  • faibles résultats à lEGF avant la blessure et
    changements notés à lEGF actuel.

60
Conclusions de létude (suite)
  • 4. Les prédicteurs de lincapacité
    professionnelle varient en fonction de la gravité
    de lincapacité
  • incapacités légères (les plus prévalentes) et
    modérées activités de la vie quotidienne,
    adaptabilité et fonctionnement social
  • incapacité élevée concentration, détermination
    et vitesse
  • incapacité extrême adaptabilité et changements
    dans lEGF depuis laccident.

61
Maximisation de la fiabilité, de la validité et
de limpartialité de lévaluation de lincapacité
  • Définitions
  • Validité La mesure dans laquelle un outil
    mesure ce pourquoi il a été
    conçu. 
  • (Guides de lAMA)
  • Fiabilité La mesure dans laquelle une
    analyse fournit des données cohérentes.
  • (Guides de lAMA)
  • Impartialité Absence de biais et traitement
    équitable de tous les requérants
    examinés au cours du processus
    dévaluation.
  • (Normes de lAPA, 1999, et lignes
    directrices de lAPA, sous presse)

62
Collecte de données approche à méthodes
multiples
  • Obtenir lhistorique détaillé des emplois
    rémunérés ou non rémunérés exercés avant et après
    la blessure, et évaluer tout particulièrement les
    tâches et le rendement au travail.
  • Obtenir les descriptions de travail pertinentes.
  • Obtenir les dossiers du travailleur présence,
    appréciation du rendement, formation et
    scolarité, correspondance professionnelle,
    dossiers de candidature et données liées au
    cheminement de carrière.
  • Examiner les dossiers médicaux et les rapports de
    réadaptation pour évaluer les indicateurs
    associés à la capacité de travail, aux activités
    de la vie quotidienne, aux loisirs, au
    fonctionnement social, au bénévolat et aux
    tentatives de retour au travail.

63
Collecte de donnée approche à méthodes
multiples (suite)
  • Examiner les données sur la validité prédictive
    des résultats relatifs au travail obtenus dans le
    cadre de tests sur létat émotionnel et
    neuropsychologique (choisir des tests de validité
    écologique établie).
  • Obtenir de linformation connexe sur les niveaux
    fonctionnels, notamment en obtenant les
    évaluations des superviseurs et des collègues de
    travail.
  • Observer la présence de facteurs pouvant avoir
    une incidence positive ou négative sur le
    rendement au travail comportement impulsif ou
    réflectif, essais et erreurs par rapport à une
    approche systématique, adaptation au stress,
    motivation et détermination à accomplir les
    tâches, fonctionnement social et faculté de
    communication, vitesse dexécution, utilisation
    de stratégies compensatrices (ex. instructions
    à soi-même).
  • Choisir des tests fiables, valides aux fins de la
    détermination de lincapacité et impartiaux,
    quelle que soit la catégorie des requérants.

64
Inférences évaluation de la capacité de travail
  • Tenir compte du diagnostic et du pronostic
    clinique.
  • Intégrer les données factuelles relatives au
    travail provenant de diverses sources.
  • Cerner les facteurs prévisionnels positifs et
    négatifs et les concilier (sans oublier les
    facteurs personnels et les facteurs liés au
    système).
  • Utiliser des systèmes dévaluation de la capacité
    de travail reconnus (p. ex. Guides de lAMA) et
    tenir compte de leur pertinence, de leur
    applicabilité ainsi que de leurs limites.
  • Déterminer le degré de disposition à reprendre le
    travail.
  • Déterminer les forces et les faiblesses actuelles
    ou anticipées de la capacité de travail en ce qui
    concerne les points suivants  activités de la
    vie quotidienne, concentration, détermination et
    vitesse, fonctionnement social et adaptabilité au
    stress.
  • Prendre en considération les changements notables
    entre lEGF avant la blessure et lEGF actuel.

65
Inférences évaluation de la capacité de
travail (suite)
  • Évaluer la gravité et la complexité de
    lincapacité de travailler.
  • Déterminer dans quelles conditions la personne ne
    peut travailler
  • degré dorganisation
  • degré de supervision requis
  • degré de soutien du superviseur ou des collègues
  • exigences professionnelles précision, vitesse,
    complexité et multiplicité des tâches, volume de
    travail, ambiguïté, conflits, interactions
    sociales, langue et niveau dalphabétisation
  • liberté daction sur le plan des compétences
  • modifications du travail
  • contexte demploi positif, négatif ou réaliste.

66
Éliminer les partis pris
  • Utilisation de stratégies permettant déliminer
    ou de minimiser les partis pris reporter son
    jugement professionnel afin dexaminer
    objectivement les données concernant les
    requérants ainsi que les rapports de recherche
    pertinents.
  • Quelques stratégies
  • reporter le jugement professionnel et la décision
    après lévaluation plutôt que pendant celle-ci
    (Sandoval, Frisby, Geisinger, Scheuneman et
    Grenier, 1998)
  • être conscient de ses propres idées préconçues à
    légard des personnes souffrant dune incapacité
    (Sandoval et coll., 1998)
  • examiner les hypothèses intégratives primaires et
    concurrentes concernant les problèmes des
    requérants, ainsi que leur validation, en
    analysant les données confirmatives et
    infirmatives de la présentation des requérants
    ainsi que les résultats de lévaluation (Sandoval
    et coll., 1998 Ziskin et Faust, 1988)

67
Éliminer les partis pris (suite)
  • Élaborer des schémas et des représentations
    complexes de requérants souffrant dune
    incapacité en se fondant sur sa connaissance de
    la documentation pertinente et sur son expérience
    personnelle (Elliott et Umlauf, 1995
    Groth-Marnat, 2003 Maloney et Ward, 1976
    Sandoval et coll., 1998)
  • Étudier tant les forces que les faiblesses de
    fonctionnement sans perdre de vue la possibilité
    daiguiller vers un autre spécialiste (APA
    Guidelines, 2008, sous presse).

68
Progrès prévus en recherche et en milieu clinique
  • Amélioration des méthodes de prévision de retour
    au travail dans la recherche sur lincapacité, ce
    qui permettra détablir la valeur de probabilité
    des indicateurs de retour au travail de divers
    groupes diagnostiques.
  • Études méta-analytiques.
  • Intervention rapide en cas de facteurs de risque
    précoces afin de prévenir lincapacité.
  • Intégration de facteurs systémiques et de
    facteurs dinteraction personne-système dans la
    recherche et la pratique.
  • Recherche systématique sur la validité, la
    fiabilité et limpartialité des méthodes de
    détermination de lincapacité rejet des méthodes
    ne présentant pas de propriétés psychométriques
    satisfaisantes dans le cas dévaluations aux
    enjeux élevés.
  • 6. Recherche sur lintégration dapproches
    actuarielles et cliniques en vue détablir des
    lignes directrices et des pratiques exemplaires.

69
Progrès prévus en recherche et en milieu clinique
(suite)
  • 8. Progrès dans la recherche sur les causes des
    troubles biopsychosociaux.
  • 9. Établissement de paradigmes de recherches
    transdisciplinaires, avec interaction
    multisystème et interaction système-personne
    lancement de recherches transdisciplinaires.
  • 10. Croissance des fondements empiriques du
    modèle biopsychosocial en vue de mieux comprendre
    les principes fondamentaux et les interrelations
    qui y sont associés.
  • 11. Études qualitatives sur le processus
    décisionnel et le jugement des évaluateurs dans
    la détermination de lincapacité.
  • Progrès cliniques dans lapplication systématique
    des techniques délimination de parti pris.
  • Recherche approfondie sur lintégration du
     clinique  au  professionnel .
  • 14. Intégration systématique de la capacité
    dadaptation, de la motivation et de létat
    cognitif (croyances, attentes et perceptions)
    dans lévaluation de lincapacité.
  • 15. Recherche sur lévaluation des manifestations
    fonctionnelles des troubles dans les diagnostics
    croisés.

70
Recommandations aux cliniciens
  • 1. Choisir le bon modèle dincapacité et tenir
    compte des forces et des faiblesses de chaque
    modèle.
  • 2. Faire lévaluation non seulement des
    personnes, mais également des exigences liées à
    leur environnement ainsi que du soutien
    disponible contextualiser la capacité
    fonctionnelle.

71
Recommandations aux cliniciens (suite)
  • 3. Adopter une approche à facettes et à méthodes
    multiples pour lévaluation de lincapacité.
  • Agir avec prudence dans la mesure des mécanismes
    de motivation, comme les comportements
    intentionnels, lexagération, la simulation, la
    validité des symptômes, les pertes secondaires et
    le comportement-maladie et étendre le concept de
    gains secondaires pour inclure les pertes
    secondaires ainsi que les gains et les pertes
    tertiaires.
  • (Dersh, Polatin, Leeman et Gatchel, 2005)

72
Recommandations aux cliniciens (suite)
  • Mesurer les aspects interactifs, temporels et
    dynamiques de lincapacité, notamment
    ladaptation, le rétablissement et le retour au
    travail au fil du temps.
  • 6. Prendre en considération les phases de
    préparation à reprendre le travail et se tenir au
    fait de lévolution de létat de santé à long
    terme, plutôt que de concentrer son attention sur
    les seuls effets du retour au travail.
  • (Schultz Stewart, 2008)

73
Recommandations aux cliniciens (suite)
  • 7. Veiller à ce que les formules statistiques
    prévisionnelles employées soient applicables à
    lensemble de la population et aux personnes
    concernées, et tenir compte du piège que peut
    représenter lutilisation de principes
    décisionnels axés sur un groupe donné.
  • (Schultz et Stewart, 2008)
  • 8. Prendre en considération les tendances à
    labsentéisme et les baisses de productivité, et
    évaluer la réaction de lentourage face à
    lincapacité, notamment les signes de
    stigmatisation et de discrimination.

74

Courriel ischultz_at_telus.net Site Web
http//www.ecps.educ.ubc.ca/faculty/i_schultz.htm
Site Web du programme de consultation en
réadaptation professionnelle http//www.eplt.e
duc.ubc.ca/grad/mvrc.htm
75
  • Merci beaucoup
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