Title: PLAN DE LA RENCONTRE
1Le 11 novembre 2004 Rivière-du-Loup
2Table des matières
- AVANT-MIDI
- Plan de la rencontre page 2
- Présentation du Réseau dinnovation et de
développement économique du Bas-Saint-Laurent
Michel Bélanger, Réseau dinnovation
page 5 - État de situation du système régional
dinno-vation L. Desaulniers, UQAR page 7 - Les étapes de diagnostic, de la conception et de
la mise en uvre du Réseau dinnovation Gilles
Gagnon, CRÉ page 12 - Le rôle attendu dun observatoire de
linno-vation Réal Pelland, MDÉRR page 20 - Limportance de linnovation comme moyen
dassurer le développement des entreprises et
stimuler la croissance économique dune région
Réjean Landry, UL page 26 - Lexercice Henry Ford page 42
- APRÈS-MIDI
- Les pratiques dinnovation chez Industrie Massé
et Damours Inc. Max Damours Page 43 - Histoire dIsabelle, la passionnée. Pièce de
théâtre jouée par les élèves de lécole
secondaire de Rivière-du-Loup page 47 - Présentation des produits et services du Réseau
dinnovation pour lannée 2005 Michel
Bélanger page 48 - Leffet Medici Michel Bélanger page 54
- Atelier de travail le pourquoi et le comment du
réseautage des acteurs du système régional
dinnovation page 55 - Limportance du réseautage dans un environnement
économique hautement concurrentiel Pierre
Roberge, DÉC - page 57
- Liste des participants annexe 1
- Évaluation de la rencontre annexe 2
3PLAN DE LA RENCONTRE
- Objectifs du forum
- Lancer officiellement le Réseau dinnovation
- Réfléchir sur le thème de la rencontre Innover,
lart de faire ensemble - Créer un momentum qui propulsera la région vers
de nouveaux sommets en matière dinnovation
4PLAN DE LA RENCONTRE
5PLAN DE LA RENCONTRE
- Les exposés
- 9h15 - Le Réseau dinnovation et de développement
économique du BSL, quest-ce que cest ? Michel
Bélanger, Réseau dinnovation - 9h35 - Létat de situation du système régional
dinnovation - Luc Desaulniers, UQAR - 9h50 Rétrospective sur les étapes de
diagnostic, de conception et dimplantation du
Réseau dinnovation Gilles Gagnon, CRÉ - 10h15 Pause
6PLAN DE LA RENCONTRE
- Les exposés (suite)
- 10h30 Retour sur les présentations de Luc
Desaulniers et Gilles Gagnon et réactions des
participants - 10h45 - Le rôle attendu dun observatoire
dinnovation Réal Pelland, MDÉRR - 11h00 - Exposé sur limportance de linnovation
comme moyen dassurer le développement des
entreprises et stimuler la croissance économique
dune région Réjean Landry, UL - 12h00 Diner
7PLAN DE LA RENCONTRE
- Les exposés (suite)
- 13h15 - Industrie Massé et Damours inc. Quels
sont les liens de collaboration que lentreprise
établit avec son environnement immédiat ? Max
Damours, Massé et Damours Inc - 13h45 - Le plan daction du Réseau dinnovation
pour 2005 Michel Bélanger, Réseau dinnovation
8PLAN DE LA RENCONTRE
- Les exposés (suite)
- 14h20 - Ateliers de créativité. Faire ensemble,
pourquoi et comment ? Animation, Michel
Bélanger - 15h35 - Limportance du réseautage dans un
environnement économique hautement concurrentiel
Pierre Roberge, DEC
9PLAN DE LA RENCONTRE
- Les mises en situation sur le thème de
linnovation - 9h00 Les technologies de pointe, le défi de la
région - Département de génie unifié de lUQAR - 9h00 à 15h45 La page blanche, le défi du RIDE -
Pierre Sénéchal, artiste peintre - 12h00 Exercice de créativité. Henry Ford Je
connais au moins une centaine de personnes qui ne
savent pas que le mot impossible existe -
Michel Bélanger - 13h10 Henry Ford (suite)
- 13h30 - Histoire dIsabelle, la passionnée -
Une pièce de théâtre jouée par les élèves de
lécole secondaire de Rivière-du-Loup - 14h15 Leffet Medici Michel Bélanger
10PLAN DE LA RENCONTRE
- Les regroupements par table multifonctionnelle
- Le but est de favoriser le partage et le
croisement des connaissances - Le cahier du participant
- Un aperçu général
- Lévaluation de la journée
- Points positifs et points à améliorer
11Le Réseau dinnovation et de développement
économique du BSL
- La mission du Réseau
- Offrir des services danimation et dinformation
stratégique aux acteurs du système régional
dinnovation du Bas-Saint-Laurent.
12Le Réseau dinnovation et de développement
économique du BSL
- Les objectifs du Réseau
- Faire la promotion de linnovation auprès des
acteurs du système régional dinnovation. - Contribuer à développer une culture axée sur la
créativité et linnovation en région. - Inciter les entreprises, les centres de
recherche, les institutions denseignement, les
organismes de développement économiques et les
ministères et agences gouvernementaux à coopérer,
à sentraider et à échanger leurs savoirs entre
eux. - Informer les acteurs du système régional
dinnovation sur la capacité dinnover des
entreprises manufacturières de la région.
13Le Réseau dinnovation et de développement
économique du BSL
- La gouvernance du Réseau
- Le Réseau est une entreprise autonome et sans but
lucratif. - Ses lettres patentes ont été obtenues en vertu de
la partie 3 de la loi sur les compagnies. - Les organes de représentation du Réseau sont
lassemblée des membres, le conseil
dadministration et ses dirigeants.
14Le Réseau dinnovationet de développement
économique du BSL
- Le conseil dadministration se compose de 9
- administrateurs dont 5 provenant du milieu de
- lentreprise
- Max DAmours, Massé et DAmours
- Stéphane Doiron, Bois BSL
- Dany Dumont, Glendyne
- Paul Lévesque, Sigma Automatisation
- Daniel Bénéteau, UQAR
- Raymond Giguère, CEGEP de Rimouski
- Marie-Josée Huot, CLD de Rivière-du-Loup
- Jean Lachance, Centre de technologie physique de
La Pocatière - (Un poste dentreprise vacant)
15Le Réseau dinnovation et de développement
économique du BSLLa structure organisationnelle
16Le Réseau dinnovationet de développement
économique du BSL
- Le personnel du Réseau
- Le Réseau est constitué dune équipe de trois
employés - Michel Bélanger, directeur
- M. en administration et M.Sc. en Gestion de
projet. Possède une expérience de 30 années comme
consultant et formateur en gestion de la
créativité et innovation en milieu dentreprise. - Andrew Wake, conseiller en analyse et diffusion
de linformation - Économiste de formation avec une maîtrise en
gestion de projet. - René Tremblay, conseiller en innovation
- Formation en sciences sociales et en gestion des
organisations
17Le réseau dinnovation et de développement
économique du BSL
- Le financement du Réseau
- Le Réseau est financé par
- DEC
- MDÉRR
- CRÉ.
18Performance régionale en innovation et RD
19Bas-Saint-Laurent
- Performance régionale en innovation et RD
Luc Desaulniers Université du Québec à
Rimouski 11 novembre 2004
20Questions ?
- Comment mesurer la performance dune région en
innovation ? - Comment se classe le BSL par rapport aux autres
régions du Québec ? - Comment interpréter ce bilan ?
- Quels gestes poser pour mieux comprendre notre
région dans lavenir ?
21Mesure de linnovation
- Utilisation dindicateurs
- Sur linnovation dans les entreprises
- Sur lenvironnement de linnovation
- Le MDERR a créé lObservatoire-réseau du système
dinnovation québécois - Un tableau de bord comparatif des régions vient
dêtre publié
22Classement du BSL Rappel
- Le BSL compte 2,7 de la population du Québec
(201,762 personnes, population estimée en 2002) - Sur les 17 régions administratives, il occupe le
13e rang à ce niveau
23Tableau comparatif
24PerformanceEntreprises du BSL
25Performance Environnement - RD
26PerformanceEnvironnement - RH
27Synthèse des indicateurs
28Comparaison entre les régions universitaires
29Bilan
FORCES
FAIBLESSES
- Recherche publique
- Recherche universitaire
- Formation technique
- Diversification
- Créneaux qui collent à la réalité
- Recherche industrielle
- Réseaux publics-privés
- Concentration le long de la 132
30Interprétation du bilan
- La performance des entreprises correspond à la
base industrielle du Bas-Saint-Laurent - Recherche publique répond surtout à une clientèle
interne - Retard par rapport aux régions centrales Ex.
RD des entreprises per capita - BSL 40
- Estrie 182
- Québec 269
- Montréal 1 417
31Vers lavenir
- Meilleure connaissance
- de linnovation en enteprise
- des liens entreprises - institutions publiques
- du support professionnel privé
- de la participation des entreprises du BSL aux
réseaux de connaissances extérieurs à la région
32Défis des acteurs économiques
- Comment transformer la connaissance sur la région
en pratiques pour améliorer linnovation au BSL
33Faire duBas-Saint-Laurentune région innovante
34Faire duBas-Saint-Laurentune région innovante
- Problématique et pistes dactions
35Plan de présentation
- Rappel de la vision régionale
- Objectifs vs Innovation
- État de situation (enquête de 2002)
- Système régional dinnovation
- Diagnostic de linnovation dans les entreprises
- Pistes dactions
36Rappel de la vision régionale
- Le CRCD s'engage dans une démarche de 15 ans qui
vise ?à faire du Bas-Saint-Laurent une référence
mondiale dans la protection et l'utilisation des
ressources naturelles. Il entend également faire
en sorte que la région soit reconnue pour son
patrimoine naturel, sa vitalité? culturelle et
l'excellence de ses ressources humaines. Fort du
capital social bas-laurentien, le CRCD vise, de
plus, à renforcer la cohésion sociale du milieu,
léquité? entre les personnes, l'influence
régionale sur les leviers économiques et la
convergence des actions de développement des
territoires qui composent la région. () Ils
s'appuieront impérieusement sur un réseau de
formation dynamique et diversifié? qui produit,
diffuse et partage des savoirs de pointe
générateurs d'activités de développement. Ils
porteront une attention particulière à ?la
maîtrise et la circulation de l'information de
même qu'aux nouvelles technologies de production.
Ils compteront continuellement sur l'innovation
et l'esprit entrepreneurial des personnes et des
organisations. ()
37Objectifs
- Contribuer à créer de nouveaux produits et
nouveaux procédés (entreprises) - Garder nos entreprises et la région
concurrentielles - Diversifier léconomie
- Poursuivre la transition vers une économie du
savoir et une économie à valeur ajoutée - Faire du BSL une RÉGION INNOVANTE
38Les entreprises innovent-elles
- 70 des entreprises du BSL nouveaux produits ou
de nouveaux procédés au cours des 3 dernières
années - vs 82 des entreprises québécoises (Stats Can 99
entreprises de fab.) - (entrevues 2002) Kamouraska (-) 61 Basques
(-) 50 Témis (-) 64 - Mitis () 91
- Filière BOIS (-) 47 agro () 76 tourbe
() 80
39Commentaires entreprises (01-02)
- 186 des 191 entreprises ont des projets
innovation - 169 font partie dun réseau (peu avec centres de
recherche, institutions) - Commentaires
- Aide technique et programmes gouvernementaux
ne répondent pas aux besoins, pas toujours
accessibles, mal publicisés, de qualité - Support innovation Manque de spécialistes
- Problèmes de financement
40Défn INNOVATION
Environnement externe
Lois, règlements, fiscalité
Base scient. de recherche
Environn. immédiat
Réseaux et coll. dentreprises
Entreprise innovante
R D Acquis. technologies Personnel scient. et
technique Commerc. -export
Relations avec universités et collèges
Financement et capital de risque
Relations avec organismes gouv. et sans but
lucratif
Ress. hum. formation
Culture scient. et techn.
41Ressources externes BSL
- 122 entreprises connaissent ressources pouvant
les aider dans leur processus dinnovation 68 ne
connaissent pas (soit une entreprise sur 3). - 93 ont utilisé ces ressources (1 entreprise sur
2) - 30 entreprises nutilisent pas ressources
externes - raisons situation financière, difficulté
daccès, pas de besoin actuellement,
méconnaissance, ressources inappropriées, etc.
42Besoins vs Ressources externes
43Utilisation de ress. externes
44Diagnostic
- Les entreprises sont passablement innovantes
- Utilisent peu les ressources externes
- Nabusent pas du réseautage
- Ont des besoins diversifiés (voir diapo 9)
- Insatisfaites des programmes gouvernementaux
- Utilisent peu les réseaux à signaux faibles
- Signaux forts employés, clients, fournisseurs
- Signaux faibles experts, scientif., veille,
publications - Le financement de linnovation est problématique
45Conseils dun expert
- Définition Selon R. Landry, linnovation est un
résultat qui se mesure en nouveaux produits ou
services. - On peut augmenter linnovation en influant les
facteurs qui contribuent à améliorer
linnovation. - Rôle des gouvernements soutenir lémergence et
la consolidation de réseaux de marché,
technologiques et sociaux.
46Capital social
- Économie de marché échanges de biens et de
services augmentation richesse - Échanges de savoirs tacites augmentation de
linnovation - Savoirs tacites non codifiés, gratis
- Capital social proximité des acteurs, rap-ports
privilégiés, repose sur les personnes - Rappel pour les entreprises du BSL,
- Main-doeuvre le facteur de localisation
47Rôle des acteurs
- RIDE réseautage des acteurs du SRI
- OSRI recenser experts, observer lévolution du
SRI , analyser, proposer des actions, veiller - Agents de développement améliorer les services
de première ligne aux entreprises innovantes - Centres de recherche, institutions, ministères,
consultants, certaines organisations former un
réseau dexperts en innovation
48Impacts attendus
- But ultime de linnovation nouveaux produits et
nouveaux procédés en entreprises - Meilleures politiques vs innovation (ministères
et agences) - Meilleurs services aux entreprises (organismes de
développement , institutions, centres liaison) - Échange de savoirs entre organisations
- Développement dune culture de linnovation
49Conclusion
- Nous pouvons augmenter linnovation dans le BSL
- En misant sur le capital social
- En travaillant sur lenvironnement
- En favorisant les échanges de savoirs, via les
réseaux (nouveaux et existants) - En améliorant le support aux entreprises qui
veulent innover
50Facteurs de localisation des entreprises Bas-Saint
-Laurent
51Avantages
- Main-duvre (production)
- Vaillante, fidèle, abondante, honnête, intéressée
à apprendre, "aventureuse" (pas peur des défis). - Taux de rotation faible.
- Investir beaucoup en formation.
52Avantages (suite)
- Qualité de vie
- Paysage, espace, proximité du lieu de travail.
- Éducation, Santé.
- Perçu différemment par la main-d'oeuvre à la
production et professionnels. - Transport accessibilité, choix
53Avantages (suite)
- Matière première important pour les entreprises
forestières - Ressources scientifiques et technologiques
- Autres sous-traitants, accueil, formation sur
mesure, CNE, - Peu significatif subventions, taxes, espaces et
bâtiments industriels, etc.
54Désavantages
- Éloignement des marchés
- frais de transport
- fin subvention au transport
- Recrutement main-d uvre professionnelle
- et pas d emplois pour conjoints
55Désavantages (suite)
- Politiques gouvernementales et accueil
- pas avantages régions
- attitude
- absence de politique industrielle
- Divers
- Infrastructures télécom.
- bilinguisme, mentalité
56Connaître avant dagir
57Connaître avant dagir
Forum sur linnovationau Bas-Saint-Laurent
- Par Réal Pelland
- Directeur de linformation stratégique et de la
prospective - 11 novembre 2004
58Deux concepts clés
- Stratégie régionale dinnovation
- Observatoire du système régional dinnovation
59Deux convictions
- Réagir rapidement faceaux problèmes cest
bien! Choisir son futur plutôt que de le
subir cest mieux. - Penser avant dagir cest bien! Connaître
(observer) avant de penser cest mieux.
60Quelques initiatives du MDERR
- Création de la direction Information
stratégique et prospective au ministère (11
chercheurs-veilleurs) - Création de lORSIQ (Observatoire-réseau du
système dinnovation québécois) - 3 projets pilotes dobservatoires régionaux
- Diffusion
- Tableau de bord du système dinnovation québécois
(juin 2003) - Tableau de bord des systèmes régionaux
dinnovation du Québec (juin 2004)
61Choix des trois régions
- Bas-Saint-Laurent
- Mauricie
- Estrie
- Critères
- Le degré davancement du positionnement de la
région en RSTI - Intensité des activités régionales en RSTI
62Les structures
- LEstrie a choisi de rattacher son Observatoire
au CRD - En Mauricie, lObservatoire a été confié à la
Technopole de la Vallée du Saint-Maurice - Ici, au Bas-Saint-Laurent, lObservatoire est
intégré au Réseau dinnovation et de
développement économique (RIDE)
63Origines du projet
- Demande de soutien de la région du
Bas-Saint-Laurent pour se doter dun
observatoire sur le système régional dinnovation - Recommandation du Conseil de la science et de la
technologie (CST) dans son rapport de conjoncture
2001 de lancer ces projets pilotes - Engagement de la Politique québécoise de la
science et de linnovation (PQSI) de mettre sur
pied 2 ou 3 projets pilotes
64Trois mandats génériques des observatoires
- Assurer, en collaboration avec lORSIQ, un suivi
continuel de lévolution du système dinnovation
régional dinnovation - Documenter les opportunités de développement
propres aux spécificités régionales - Soutenir les décideurs et acteurs tant régionaux
que nationaux dans leurs décisions stratégiques
65Observer quoi?
- La performance régionale par rapport à celle des
autres - Lévolution de cette performance
- Les compétences en recherche et innovation
- Les bonnes pratiques à linternational
- Les secteurs prometteurs en émergence
- Les forces et les limites de la région
- Les opportunités et les menaces
- Etc.
66Produits et services attendus
- Tableaux de bord RSTI
- Analyses de données régionales
- Diagnostics et profils régionaux
- Études prospectives
- Outils de diffusion et déchanges dinformation
- bulletins
- site Web
- réseaux de veille
- séminaires et conférence
- etc.
67Les rôles attendusdun observatoire,selon 4
dimensions
- Structurelle
- Fournir une information
- stratégique aux
- acteurs concernés
Ressources humaines Favoriser les échanges
entre les acteurs régionaux
Politique Affirmer le positionnement
stratégique dune région
Symbolique Soutenir limage dune région
performantequi sait où elle va
68Conclusion
- Remerciements pour leur collaboration etleurs
compétences - MM. Gérald Beaudry et Gilles Gagnon
- et
- MM. Michel Boulanger, Andrew Wake et René
Tremblay - La région du Bas Saint-Laurent dispose de tous
les éléments pour faire de ce projet une grande
réussite - Cest pour nous, au MDERR, un privilège que dy
être associé
69Introduction pour Réjean Landry
70Présentation
- Réjean Landry, professeur-chercheur au
département de management de lUniversité Laval - Directeur de la Chaire sur le transfert de
connaissances et linnovation - Plus de 20 années dexpérience sur les questions
relatives à linnovation - A publié une centaine darticles et de chapitres
de livres, notamment dans Research Policy,
Science Communication, Higher Education,
Technological Forecasting and Social Change
71Présentation
- Également, membre de la Société royale du Canada
depuis 1999 - Directeur du Réseau Innovation Network qui publie
un bulletin électronique hebdomadaire, distribué
aux professionnels et intervenants en innovation - Consultant pour le MDERR, Industrie Canada,
Statistique Canada, DEC, la Banque mondiale et
lOCDE - Il a réalisé plusieurs enquêtes qui ont permis de
produire les bilans sur linnovation de neuf
régions du Québec Québec, Chaudière-Appalaches,
Montérégie, Estrie, Mauricie, Saguenay-Lac-Saint-J
ean, Laval, Lanaudière et Laurentides
72Linnovation comme moyen dassurer le
développement des entreprises et stimuler la
croissance économique dune région
- Par
- Réjean Landry
- Département de management
- Université Laval
- Notes préparées pour présentation et discussion
au Forum sur linnovation au Bas-Saint-Laurent
organisé par le Réseau dinnovation et de
développement économique du Bas-Saint-Laurent, la
Conférence régionale des élus, DEC et MDERR,
Hôtel Lévesque, Rivière-du-Loup, 11 novembre 2004
73Deux idées maîtresses à retenir
- Linnovation de produits et de procédés est une
variable de résultats qui dépend des capacités
internes et de facteurs externes qui comprennent
des facteurs hors du contrôle des entreprises - Pour augmenter linnovation, il faut augmenter
les capacités internes des entreprises on ne
peut agir directement sur linnovation
74 LINNOVATION
- Pour quelle raison est-t-il important dinnover?
- Linnovation nest pas une fin en soi.
- Linnovation de produits et procédés permet
datteindre un but plus ultime - améliorer la productivité et la compétitivité des
entreprises, - à terme leur croissance et également,
- augmenter la création de richesses dans une
région ou un pays.
75Quest-ce que linnovation?
- Innovation signifie nouveauté
- Au fil du temps, le mot innovation a été associé
à beaucoup de phénomènes innovation
organisationnelle, innovation de marketing,
innovation technologique, innovation sociale,
innovation de produits et procédés - Depuis la parution du Manuel dOslo en 1993, les
experts et les policy makers tendent à utiliser
le mot innovation en références aux produits et
procédés de production. - Note le Manuel dOslo est un guide
méthodologique sur les façons de mesurer
linnovation de produits et procédés et ses
déterminants - Pour la suite, le mot innovation sera utilisé
pour signifier développement et amélioration de
produits et procédés de fabrication
76Quel est le niveau de performance des entreprises
des régions du Québec en matière dinnovation?
- Globalement, de 50 à 80 des entreprises
réalisent des innovations de produits et procédés - La proportion dentreprises innovantes augmente
de près de 1 par an - Le de firmes innovantes varie avec la taille et
le secteur industriel - Défi différencier le degré de nouveauté apporté
par les innovations. En gros, - 30 des entreprises réalisent des innovations
majeures - 40 des innovations mineures
- 30 aucune innovation
77LES DÉTERMINANTS DE LINNOVATION
- On peut augmenter les performances dinnovation
des entreprises en améliorant les facteurs qui
contribuent à augmenter linnovation. - Linnovation dépend de déterminants
- internes et
- externes
78Les déterminants internes concernent deux types
de facteurs
- Les investissements dans des actifs
stratégiques - création de connaissances RD
- utilisation de connaissances incorporées dans les
technologies de pointe - utilisation de connaissances incorporées dans les
pratiques manufacturières reliées à la production
à valeur ajoutée - utilisation de connaissances incorporées dans le
personnel - Facteurs non manipulables par des investissements
des entreprises - Obstacles à linnovation
- Industrie
- Taille.
79Les déterminants externes concernent trois types
de facteurs
- Les réseaux didées et informations concernent
lutilisation de sources externes de
connaissances pour compléter et améliorer les
ressources internes - Sources de marché clients, fournisseurs,
concurrents, consultants - Sources de recherche universités, centres
publics de recherche, centres de transfert de
technologies, documentation de brevets, cegeps - Les réseaux commerciaux
- Ventes zones géographiques, importance des plus
importants clients - Achats zones géographiques, importance des plus
importants fournisseurs - Lenvironnement concurrentiel
80Création de connaissances RD
- Pour quelle raison la RD est-elle importante?
- La R-D est un indicateur du niveau de
professionnalisation de la création de
connaissances des activités qui soutiennent
linnovation dans les entreprises. Elle mesure - 1) la capacité interne des entreprises à créer,
exploiter et transformer la nouvelle connaissance
en produits et procédés nouveaux et améliorés - 2) la capacité à identifier et à assimiler la
connaissance créée à lextérieur de lentreprise
- 3) la capacité à attirer des partenaires
- 4) la capacité de développer des technologies à
linterne dans les cas où il est difficile ou
impossible dacquérir les technologies de pointe
développées par les concurrents. - La RD est un des facteurs qui exerce limpact
marginal le plus élevé sur le développement
dinnovations majeures. - Limpact majeur de la RD sur linnovation a fait
émerger la théorie technology push de
linnovation.
81Quel est le niveau de performance des entreprises
des régions du Québec en matière de RD?
- Environ 50 des entreprises effectuent des
activités de R-D. - La moitié de ces entreprises qui font de la R-D
obtiennent des crédits dimpôts à la R-D
implications négatives - Les entreprises des régions qui font de la R-D y
affectent en moyenne entre 2 et 5 personnes.
82Quel est le niveau de performance des entreprises
en matière de RD?
- Le quart des entreprises non innovantes réalisent
des activités de RD, - La moitié pour les entreprises qui réalisent des
innovations mineures font de la RD - Près de 80 pour celles qui réalisent des
innovations majeures font de la RD
83Les technologies de pointe
- Lutilisation de technologies de pointe est un
indicateur du niveau dutilisation de
connaissances incorporées dans les technologies
qui soutiennent lactivité dinnovation de
produits et de procédés de fabrication au sein
des entreprises. - Le niveau dintensité technologique des activités
dinnovation définit les possibilités
technologiques dinnovation des entreprises. - Le niveau dintensité technologique des
entreprises définit également en grande partie le
niveau de productivité des entreprises puisque
lamélioration des possibilités technologiques
apportée par lacquisition de technologies de
pointe constitue un facteur très important
damélioration de la productivité et de la
compétitivité des entreprises. - Par ailleurs, lacquisition et limplantation de
technologies de pointe représentent également des
éléments importants dans la stratégie
dinnovation de la plupart des régions du Québec
puisquune grande partie des innovations de
produits et procédés des entreprises sexplique
non par lintensité des activités de RD, mais
bien par lutilisation de technologies de pointe. - Lacquisition et limplantation de technologies
de pointe représentent une des sources les plus
importantes pour innover. - Limpact marginal de lutilisation des
technologies de pointe sur linnovation est plus
élevé que limpact marginal de la RD.
84Performance des entreprises des régions du Québec
en matière de technologies de pointe
- Il importe de souligner quil nexiste pas de
solutions technologiques optimales universelles
applicables pour toutes les entreprises et tous
les secteurs. - Les technologies de pointe doivent être
considérées comme des solutions répondant à la
résolution de problèmes qui sont propres aux
produits et procédés de chaque entreprise.
85Performance sur les technologies de pointe
- Le nombre de technologies de pointe augmente avec
le degré de nouveauté de linnovation - Le nombre de technologies de pointe augmente avec
le nombre demployés - Le nombre de technologies de pointe varie
beaucoup dune industrie à lautre et à
lintérieur dune même industrie
86 Pratiques manufacturières reliées à la
production à valeur ajoutée
- Pour quelle raison les pratiques manufacturières
reliées à la production à valeur ajoutée
sont-elles importantes? - Mêmes raisons que pour technologies de pointe.
87Performance des entreprises des régions du Québec
en matière de pratiques manufacturières de pointe
- En moyenne, pour les entreprises de
Chaudière-Appalaches, 13,3 pratiques
manufacturières de pointe différentes par
entreprises (max29) - 17,9 des entreprises manufacturières
nutilisent aucune pratique manufacturière
avancée de production - 22,6 en utilisent entre 1 et 10
- 29,6 entre 11 et 20
- 29,9 utilisent plus de 20 pratiques
manufacturières de pointe différentes à des fins
de production.
88Performance des entreprises en matière de
pratiques manufacturières de pointe
- Dans Chaudière-Appalaches, les entreprises non
innovantes utilisent en moyenne 8,5 pratiques
manufacturières reliées à la production à valeur
ajoutée différentesà - 12,5 pratiques pour les entreprises qui ont
réalisé des innovations mineures - 17,9 pratiques pour celles qui ont réalisé des
innovations majeures.
89Utilisation de connaissances incorporées dans le
personnel
- Pour quelle raison ce déterminant est-il
important? - La formation et lexpérience des employés
mesurent le niveau de connaissances incorporées
dans le personnel des entreprises - Lengagement de techniciens et ingénieurs est une
des occasions les plus importantes de transférer
de la connaissance des institutions de formation
et de recherche vers les entreprises - La connaissance tacite circule via les personnes,
ce qui est important dans un contexte ou la
complexité de la connaissance codifiée de la RD,
des technologies, pratiques et brevets ne peut
être maîtrisée, assimilée et transformée en
produits et procédés nouveaux ou améliorés sans
lapport de connaissances tacites.
90Quel est le niveau de performance des entreprises
des régions du Québec en matière de ressources
humaines?
- Peu de techniciens et ingénieurs dans les
entreprises - En moyenne, 2 à 5 personnes sont affectées à la
RD - La main-duvre est de qualité et possède un
savoir faire et une expertise approfondie dans
son industrie - En région, la main duvre est plus loyale à
lentreprise que dans les grands centres comme
Montréal - Fonctions de gestion peu formalisées accompagnées
de manque de main duvre qualifiée - Difficultés de recrutement de gestionnaires et
professionnels de haut niveau en marketing,
finance, production, management, etc., en
particulier pour les petites entreprises et pour
les entreprises hors des régions métropolitaines - Faible niveau de bilinguisme
- Faible capacité de commercialisation
- Manque dingénieurs de production avec de
lexpérience - Les entreprises offrent de la formation sur
mesure.
91Facteurs non manipulables par les entreprises
Les obstacles à linnovation
- Une des hypothèses les plus communes qui a cours
dans le domaine de linnovation est que la
propension à innover des entreprises est
ralentie, voire rendue impossible en raison
dobstacles reliés à divers facteurs dont les
mesures de soutien à linnovation. - Cette hypothèse de sens commun incite les
gouvernements et les organisations de soutien aux
entreprises à accorder une grande importance aux
obstacles à linnovation et à se demander dans
quelle mesure ils pourraient atténuer les
obstacles existants, notamment en modifiant leurs
mesures de soutien aux entreprises. - Les travaux descriptifs et économétriques
antérieurs réalisés par léquipe de consultants
nous ont appris trois leçons importantes. - Dabord, nous avons appris que plusieurs façons
de mesurer les obstacles posent des problèmes de
validité en ce sens que ce qui est mesuré est une
opinion plutôt quune mesure factuelle.
92Les obstacles à linnovation
- La construction dune mesure valide des obstacles
exige quon mesure non seulement si un dirigeant
dentreprise rencontre ou non des obstacles, mais
quon mesure également lampleur des obstacles
rencontrés. - En effet, un obstacle de faible importance peut
nexercer aucun impact négatif sur linnovation,
alors quun obstacle dune importance un peu plus
grande peut retarder un projet dinnovation de
produits ou procédés sans le rendre impossible à
réaliser. - La seconde leçon apprise de lanalyse descriptive
de données sur les obstacles concerne un fait
simple mais important les entreprises qui
innovent rencontrent plusieurs obstacles au
moment de la réalisation de leurs projets
dinnovation de produits et procédés, mais ces
obstacles sont généralement faibles et nont que
très rarement pour effet dempêcher linnovation,
mais tout au plus de la retarder un peu. - La troisième leçon renvoie au fait que les
résultats de lestimation de modèles
économétriques concernant limpact des obstacles
sur linnovation montrent généralement que les
obstacles nexercent aucun impact significatif
sur la propension à innover ou à ne pas innover
des entreprises.
93Facteurs non manipulables par les entreprises et
les intervenants Taille des entreprises
- Le nombre demployés est un indicateur global des
capacités internes des entreprises à développer
et améliorer les produits et procédés de
production, - Un indicateur des capacités à faire de la RD,
acquérir et implanter des technologies de pointe
et des pratiques manufacturières reliées à la
production à valeur ajoutée, à identifier,
assimiler et transformer en produits ou procédés
nouveaux ou améliorés les idées et informations
et technologies disponibles à lextérieur de
lentreprise.
94Performance des entreprises des régions du Québec
en matière de taille
- Plus des trois quarts des entreprises ont moins
de 20 employés - Les petites entreprises ont moins de capacités
internes sont moins productives, moins
innovantes - Plus la taille des entreprises augmente, plus les
innovations réalisées par ces dernières sont des
innovations majeures
95Secteur industriel/cluster
- Les capacités internes des entreprises à
développer et améliorer les produits et procédés
de production varient énormément dune industrie
à lautre. - En outre, les possibilités technologiques varient
beaucoup dune industrie à une autre.
96Performance sur les secteurs
- Les régions du Québec sont des zones
dentreprises actives dans des industries
traditionnelles. - Or ce genre dentreprises ont moins de capacités
internes sont moins productives, moins
innovantes
97Les déterminants externes dinnovation
98Réseaux didées et dinformation sources de
marché clients, fournisseurs, concurrents,
consultants/1
- Les entreprises innovatrices sont des
importatrices didées et dinformation. - Elles procèdent à ces importations de deux
façons - dabord, dune façon informelle, lors des
discussions et échanges qui ont cours avec les
agents du réseau de marché avec lequel les
entreprises interagissent au quotidien ainsi quà
loccasion de rencontres, discussion et réunions
avec des agents de réseaux de recherche - Ensuite, de façon plus formelle, au moment des
discussions et échange didées et dinformation
qui surviennent lors de transactions commerciales
impliquant la vente de produits ou de lachat des
intrants et équipements. - Lidentification didées et dinformation utiles
pour développer ou améliorer les produits et
procédés peut être considérée comme un spill over
des transactions commerciales - On pourrait ici parler de réseaux dexploration
didées et dinformations et de réseaux
dexploitation didées et dinformation
99Réseaux didées et dinformation sources de
marché clients, fournisseurs, concurrents,
consultants/2
- La transmission dinformation est un mécanisme
important de réseautage dû au fait que lorsquune
entreprise sintéresse à développer ou améliorer
ses produits et procédés de fabrication, il
existe de nombreuses informations privées qui
peuvent se diffusent lentement ou dont
lobtention exigerait des investigations
coûteuses. - Les travaux sur les réseaux sociaux ont montré
que lélément crucial dans la recherche
dinformations consistait à avoir des contacts
diversifiés et complémentaires, prenant la forme
de liens faibles et non redondants. - Tout est toutefois question déquilibre entre
diversité et qualité. - Si les liens sont trop superficiels, la fiabilité
et la précision des informations peut peuvent
être insuffisantes pour développer une
innovation. - Lorsquune information précise est recherchée,
des réseaux forts se matérialisant dans des liens
fréquents et denses seront requis. - La transmission dinformations est un mécanisme
efficace et efficient dans la mesure où les
entreprises arrivent à doser correctement liens
faibles et liens forts.
100Réseaux didées et dinformation sources de
marché clients, fournisseurs, concurrents,
consultants/3
- Plus spécifiquement, les contacts avec les
clients et fournisseurs fournissent des idées et
informations qui influencent le développement et
lamélioration de produits et procédés en - Fournissant des informations complémentaires, y
inclus des connaissances tacites - En définissant les attentes et exigences
- En fournissant des informations sur de nouveaux
besoins et sur lévolution des besoins - En fournissant de linformation sur les
performances des produits, leurs points forts et
leurs points faibles - Limpact le plus important des contacts des
entreprises avec leurs clients et fournisseurs,
en relation à linnovation, est de communiquer de
linformation concernant les opportunités
technologiques et les besoins des utilisateurs
101Performance en matière de réseaux
- Les entreprises innovatrices sont des
importatrices didées et dinformation - Les entreprises qui développent des innovations
mineures importent le plus souvent les idées et
linformation de sources de marché - Ce sont les sources qui ont limpact marginal le
plus élevé pour expliquer le développement
dinnovations mineures - Plus le pourcentage des ventes dans la région est
élevé, moins les entreprises sont ouvertes à des
idées et informations provenant de lextérieur de
la région effet de lock in - Plus le pourcentage des ventes aux trois plus
importants clients ou des achats des trois plus
importants fournisseurs est élevé, plus
lentreprise est dépendante et vulnérable à des
changements de conjoncture.
102Performance en réseautage
- Les sources internes et externes de connaissances
qui, au cours de la période des trois dernières
années, ont été le plus fréquemment utilisées au
moment de linnovation dans Chaudière-Appalaches
sont les suivantes - Les clients 80,3
- Les sources internes 76,4
- Échanges didées et discussions avec dautres
dirigeants dentreprises 64,3 - Les fournisseurs 62,3
- Les foires/expositions industrielles 61,7
- Internet et les bases de données sur
ordinateur 60,0 .
103Performance en réseautage
- Les sources qui, en moyenne, sont les moins
fréquemment utilisées pour le développement et
lamélioration des produits et procédés pour
lensemble des entreprises de Chaudière-Appalaches
sont - le SITTE/CIMIC (18,0 )
- les centres collégiaux de liaison et de transfert
de technologies (18,2 ) - les universités (18,2 )
- les cégeps (18,6 )
- le Conseil national de recherche du Canada
(CNRC/PARI) (19,9 ) - la documentation de brevets (21,0 ).
104Performance en réseautage
- Dans l'ensemble, les entreprises de
Chaudière-Appalaches réalisent - 46,5 de leurs ventes dans un rayon de 100 km de
l'entreprise - 31,5 ailleurs au Québec
- 9,2 ailleurs au Canada
- 11,6 aux États-Unis et
- 1,9 ailleurs dans le monde.
105Performance en réseautage
- Les entreprises de Chaudière-Appalaches
réalisent - 42,8 de leurs achats dans un rayon de 100 km de
lentreprise - 37,3 ailleurs au Québec
- 9,2 ailleurs au Canada
- 8,0 aux États-Unis et
- 2,5 ailleurs dans le monde.
106Que signifie ce genre de performance?
- Ces résultats suggèrent que, dans la région de
Chaudière-Appalaches, linnovation de produits et
procédés dépend primordialement de sources
externes dinformation et didées relevant du
réseau de marché avec lequel les entreprises font
régulièrement des affaires (clients, autres
dirigeants dentreprises, fournisseurs). - Les réseaux professionnels comprenant les
foires/expositions, réunions professionnelles,
les visites dentreprises et la participation à
des associations constituent la seconde source
majeure dinformation et didées au moment de
linnovation pour les entreprises de
Chaudière-Appalaches. - Les organisations régionales de soutien aux
entreprises constituent la troisième plus
importante catégorie de sources dinformation et
didées au moment de linnovation de produits et
de procédés. - Le fait que les établissements denseignement et
de recherche et la documentation de brevets
arrivent dans les dernières positions comme
sources dinformation et didées au moment du
développement ou de lamélioration de produits et
procédés signifie que linnovation est beaucoup
moins research based que market based .
107Que signifie ce genre de performance?
- Les entreprises dont une partie importante du
chiffre de ventes dépend dun petit nombre de
clients ou de sous-traitants sont susceptibles de
faire face à plusieurs problèmes, notamment - une faible marge de manuvre pour négocier leurs
prix de vente - pressions au niveau des coûts de production
imposés par les clients quant à la qualité et aux
délais de livraison - en cas de marchés en déclin, se retrouver sans
acheteur pour ses produits sans avertissement
préalable - en imposant des techniques de production et des
produits spécifiques, le client rend lentreprise
inapte à assimiler les nouvelles technologies et
pratiques manufacturières. - La dépendance engendrée par des relations
étroites avec les clients peut donc avoir à la
fois des avantages et des désavantages. - Il importe de souligner que cette forme de
dépendance peut créer une grande vulnérabilité
lorsque les conditions du marché se détériorent
et que lentreprise nest pas préparée à absorber
la disparition de commandes importantes de ses
plus gros clients.
108 Réseaux de recherche universités, centres
publics de recherche, centres de transfert de
technologies, documentation de brevets, cégeps
- Les entreprises qui développent des innovations
majeures sont des importatrices didées et
dinformation provenant dorganisations de
recherche. - Ce facteur est celui qui exerce limpact marginal
le plus élevé sur linnovation majeure
109Performance sur les réseaux de recherche
- Fréquence dutilisation des sources didées et
dinformation provenant dorganisations de
recherche varie de 10 à 20 - Les entreprises qui développent des innovations
majeures utilisent plus fréquemment une plus
grande variété de sources de recherche que les
autres entreprises - Les petites entreprises utilisent moins
fréquemment que les autres les sources de
recherche
110Lenvironnement concurrentiel
- Concerne les menaces et les opportunités qui
caractérisent lenvironnement concurrentiel dans
lequel les entreprises opèrent, notamment - Lévolution de la demande
- La RD
- Les technologies et pratiques manufacturières
- Les ressources humaines
- les réseaux
- Le soutien offert aux entreprises
111Lenvironnement concurrentiel
- Menaces liées à lévolution de la demande
(illustration) - La concurrence asiatique a fait perdre les gros
clients dans beaucoup dindustries
manufacturières, ce qui fait que les entreprises
restent avec leurs petits clients et doivent
rechercher de nouveaux clients qui demandent des
produits sur mesure et passent des commandes sur
le mode du juste à temps. - Laugmentation de la valeur du dollar canadien
par rapport à la devise américaine a forcé les
entreprises à innover sur les procédés dans le
but de réduire les prix. - Les seules entreprises qui nont pas été soumises
à cette pression sont celles qui occupent des
niches ou qui produisent des produits dans le
haut de gamme - Protectionnisme américain qui prend des formes de
plus en plus diversifiées, notamment depuis le 11
septembre, via des mesures de sécurité - Difficulté daccès aux réseaux de distribution
112Opportunités rattachées lévolution de la demande
(illustration)
- À défaut davoir les meilleurs prix, les
entreprises - devront de plus en plus faire valoir leurs
connaissances aigues des besoins des marchés
locaux - devront miser sur la demande de produits
sensibles à la nécessité de proximité
géographique des marchés (design local, délais
courts de livraison empêchant de recourir aux
concurrents asiatiques) - devront miser sur leur vitesse dadaptation aux
nouvelles tendances des marchés - devront miser sur la créativité de leur
personnel - devront miser sur leur avance technologique
- devront miser sur lexistence de réseaux locaux
déchanges didées et dinformation avec des
entreprises de leur industrie, dautres
industries ainsi quavec les organisations de
soutien au développement des entreprises - devront identifier des créneaux porteurs les
entrepreneurs se sentent sous-équipés pour
réaliser cette tâche rapidement et efficacement
113En guise de conclusion/1
- Mondialisation Évolution de systèmes quasi
fermés à des systèmes ouverts qui augmente la
dépendance à lenvironnement concurrentiel les
systèmes ouverts ne dépendent pas de décisions
locales - Impacts négatifs des changements de
lenvironnement concurrentiel sur les capacités
internes des entreprises réduction à venir des
investissements dans les actifs stratégiques,
notamment dans technologies et pratiques
manufacturières de pointe et image négative
croissante des industries les plus touchées par
la compétition asiatique qui entraîne
léloignement des jeunes mieux formés et
émigration de la main-duvre vers dautres
secteurs plus prometteurs. -
- Défi réduction des investissements dans actifs
stratégiques va contribuer à réduire la
productivité, ou tout au moins, ralentir le
rythme damélioration de la productivité
114En guise de conclusion/2
- Nécessaire déviter la pensée magique
- Défi comment inciter les organisations
régionales à sappuyer sur les entreprises et les
ressources existantes plutôt que de vouloir aller
vers des secteurs science-based pour lesquels
elles ne disposent ni des infrastructures
requises ni dune masse critique dentreprises. - Défi convaincre les régions quà court terme,
la création de richesses passe par une
augmentation et une utilisation plus systématique
des réseaux dexploration et dexploitation des
idées et des informations et de connaissances
dans le but de faire croître les industries
traditionnelles
115En guise de conclusion/3
- Nécessaire de faire des diagnostics précis et
basés sur des faits quantitatifs et qualitatifs
concernant linnovation et ses déterminants - Le but des organismes de soutien à linnovation
devrait être de prendre des evidence based
decisions plutôt que des décisions basées
seulememnt sur des perceptions et les façons
habituelles de faire
116En guise de conclusion/4
- Innover est comme faire la cuisine
- Tous les ingrédients de la recette sont
nécessaires pour réussir - Les ingrédients jouent un rôle complémentaire et
on peut utiliser plus ou moins de certains
ingrédients pour faire émerger des innovations
qui varient en regard du degré de nouveauté, pour
varier la nouveauté de la recette
117Merci de votre attentionQuestions?Commentaires
118Mise en situation Rien dimpossible Henry
Ford
119Mise en situation Rien dimpossible Henry
Ford
- Objectif de lexerce
- Prendre conscience des freins de la créativité
- Activité
- Le bloc et les formes géométriques
120Consignes 1. Matériau non modifiable (ex.
bois)2. Ne laisser aucun espace de surface
libre3. Doit passer en travers, de lavant vers
larrière et revenir en contournant le bloc
?
?
121Innovation et réseau Industrie Massé D Amours
122Innovation et réseau
123Introduction
- Lentreprise un système social
- Linnovation une processus de changement et
dadaptation - Le réseau dinfluence en innovation pour Massé et
DAmours
124Imd un système social
- Entités qui gravitent autour de Massé et DAmours
et qui transigent avec elle à différents titres
125CLD
MSH
CAREAU BOIS
MRN
CIFQ
MRC
CRE
ASSOCIA-TIONS
UQAR
ADRIQ
INDUSTRIES MASSÉ ET DAMOURS
BDC
CRIQ
CNRC
CSST
SADC
CFE
CLIENTS
ASSIFQ
CORPEX
AUP
RIDE
MDER
AGENCE RÉGIO- NALE
FOURNISSEURS (500)
GFAT
DEC
INVESTISSE-MENT QUÉBEC
SPFBSL
GCE
NORAMPAC
126Dynamique des échanges conditions de
fonctionnement
- Ouverture des frontières de lentreprise
- Existence dun réseau
- Un système de tri
- Un système de circulation assistée
127Le sens de linnovation
- Un processus de changement et dadaptation
- Une démarche de création
- Un élan intuitif
- Un arrangement inédit déléments souvent déjà
connus - Un processus à large spectre
128Létendue de linnovation
- Innovation de développement industriel
- Innovation de crise
- Innovation professionnelle
- Innovation manufacturière
129Exemple dinnovation manufacturière chez IMD
130Réseau dinfluence pour IMD
- Types dinfluence
- Marché
- Réseautage
- RD
- SantéSécur
- Produits
MRN
ADRIQ
CRIQ
CSST
CIFQ
CNRC
INDUSTRIES MASSÉ ET DAMOURS
ASSIFQ
Sigma Tecsult
DEC
CORPEX
SADC
CAREAU BOIS
CLD
GCE
MDER
RIDE
131Innovation et réseau un couple
- Innovation
- Une idée
- Des ressources
- Un réalisateur
- Réseau
- Des interactions assistées
132Conclusion
- Linnovation doit inspirer toutes les activités
qui concourent au développement de notre
entreprise, quelles prennent origine à
lintérieur comme à lextérieur de ses murs. - Lenvironnement détermine avant tout ce que notre
entreprise deviendra. Autant il faut-il quelle
sy alimente en ressources, autant faut-il
quelle soit en mode de création soutenue pour
saméliorer et pour parer aux menaces qui
pourraient sopposer à son avancement.
133Isabelle, la passionnée!
134Mise en situation - Une pièce de théâtre jouée
par les élèves de lécole secondaire de
Rivière-du-Loup
- Objectif de lexercice
- Leffet de la motivation intrinsèque et du
renforcement positif sur le comportement du
créatif. - Activité
- Jeu de rôle Histoire dIsabelle, la
passionnée . Texte de Michel Bélanger - La morale de lhistoire
135Le plan daction du Réseau dinnovation pour 2005
136Le plan daction du Réseau dinnovation pour 2005