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Sociologie des organisations

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A) La critique de la transversalit . B) La critique de l'absence du ... Ne d finir un acteur que par sa situation et sa strat gie. L'acteur crozierien est roi ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Sociologie des organisations


1
Sociologie des organisations
  • Vincent SIMOULIN
  • IEP Toulouse 2ème année

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III Critiques et limites.
  • A) La critique de la transversalité.
  • B) La critique de l'absence du politique.

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A) La critique de la transversalité.
  • Renaud SAINSAULIEU. l'Identité au travail. Paris
    Presses de la FNSP, 1977.

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Une somme variée
  • Plusieurs enquêtes dobservation participante
    (ateliers, bureaux).
  • Environ 200 entretiens et 8000 questionnaires

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Le constat vécu
  • Découverte de la dureté physique du travail
    ouvrier (monotonie et répétitivité), de la
    difficulté et la pauvreté des échanges , de la
    menace de désintégration de la personnalité.
    Régressions sociales toujours possibles.
  • Travail de bureau moins contraignant, plus de
    disponibilités pour l'extérieur, mobilité sociale
    plus forte et angoisse presque inexistante. Les
    avantages (salaire, prestige, intérêt du travail,
    etc) augmentent avec le temps.

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Les 4 modèles didentité professionnelle
  • Le modèle fusionnel travaux répétitifs et
    déqualifiés. Le rapport au leader est
    indispensable pour guider le groupe. Valorisation
    du collectif et gommage des divergences. Les
    valeurs de camaraderie et d'unité sont mises en
    avant.
  • Le modèle de négociation professionnels
    ouvriers ou cadres exerçant de véritables
    responsabilités d'encadrement. Valorisation du
    débat démocratique, du métier, de lautonomie
    refus de toute autorité imposée et élection de
    chefs.
  • Le modèle affinitaire là où il y a une forte
    promotion interne. Les liens sont choisis,
    intenses et se vivent sur le mode affinitaire.
  •  Le modèle du retrait travailleurs victimes du
    racisme, femmes qui investissent beaucoup dans
    d'autres champs. Refus du groupe, du leader
    tout passe par le chef qui doit être compréhensif
    et responsable. Le travail n'est lié à aucune
    valeur, mais seulement à la nécessité du salaire.

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Les thèses
  • Toutes ces cultures sont présentes dans n'importe
    quel groupe professionnel, mais avec des
    pondérations et des évolutions différentes.
  • L'entreprise et l'administration doivent être
    regardées selon des perspectives différentes.
  • Les rapports sociaux noués dans l'entreprise ont
    une autonomie par rapport à la société globale.

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Sociologie de lentreprise
  • L'entreprise est un lieu social particulier,
    qu'il faut étudier comme tel.
  • Le regard sur l'entreprise change. Elle n'est
    plus le lieu de l'exploitation, mais celui de
    l'intégration sociale. Elle est réhabilitée.
  • Elle (re)devient une institution centrale de la
    vie collective, renoue sous une nouvelle forme
    tous les liens locaux qu'avaient noués autrefois
    les artisans avec leur environnement.

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B) La critique du politique.
  • Jean Leca, Bruno Jobert.  Le dépérissement de
    lÉtat. À propos de  lacteur et le système  de
    Michel Crozier et Erhard Friedberg . Revue
    française de science politique, vol 30, n 6, déc
    1980.

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La grande critique
  • Crozier et Friedberg voient du politique partout
    sans jamais analyser lobjet politique et en
    faisant comme sil ny avait plus de centre
    politique, de cadre global (production de normes
    et de règles, prise de décisions, fourniture de
    services, etc).

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La hiérarchisation des SAC
  • La société dans son ensemble ne peut être réduite
    à un agencement de systèmes daction concrets.
  • Il y a une hiérarchisation de ceux-ci. Il y a un
    pilotage centralisé des systèmes daction, des
    contraintes de laction individuelle.
  • On ne peut pas comparer le pouvoir en jeu dans
    une rixe et dans une guerre.

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La critique du discours
  • Lignorance du domaine du discours, du langage
    concret dans lequel les stratégies doivent se
    développer et donc se penser.
  • Loubli des motivations  irrationnelles , de la
    production de valeurs, des processus de
    justification et de légitimation de laction.

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Larticulation des SAC et des structures sociales
globales
  • On ne peut pas rendre compte de linstitution
    carcérale (ou de la réforme du système de santé)
    en analysant seulement les jeux des gardiens, des
    juges et des détenus (ou ceux des médecins,
    infirmières, patients et hauts fonctionnaires).
  • On ne peut étudier les systèmes daction de
    manière autonome ni postuler que les systèmes
    daction contiennent en eux-mêmes leurs principes
    dexplication.

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Une vue trop désincarnée de la réalité sociale
  • Ne pas sintéresser aux variables politiques
    (couleur politique dun élu, etc), personnelles
    (caractère, réseau de relations, etc) ou
    régionales (particularismes locaux).
  • Ne définir un acteur que par sa situation et sa
    stratégie.
  • Lacteur crozierien est roi mais le roi est nu.

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Une réaction
  • Revenir en force à létude de lautorité
    publique, de lEtat, sous la forme de lanalyse
    des politiques publiques
  • en conservant les apports, les méthodes et les
    concepts de la sociologie des organisations mais
    en voulant saisir à la fois les jeux dacteurs
    qui naissent et se développent autour dune
    politique, et ce qui  tient lensemble , la
    citoyenneté, la légitimité et lusage monopolisé
    de la violence.
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