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Le rle de ltat 1 de 3

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1840 : Acte d'Union formant le Canada Est (le Qu bec) et le Canada Ouest (l'Ontario) 1867 : Formation du Dominion du Canada : le Qc, l'Ont, le NB et la NE. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le rle de ltat 1 de 3


1
Le rôle de létat (1 de 3)
  • Éléments déconomie contemporaine cours 5

2
Plan de présentation
  • Cours 1 de 3 les  règles  du jeu.
  • Cadre légal
  • La banque du Canada
  • La politique monétaire
  • Cours 2 de 3 les choix politiques.
  • La politique budgétaire
  • Dépenses et programmes sociaux
  • La taxation
  • Cours 3 de 3 les enjeux modernes de létat
    Québécois.
  • Lendettement
  • Les tarifs délectricité
  • Les frais de scolarité
  • Le déséquilibre fiscal

3
Cadre légal
  • Un condensé heuristique du système parlementaire
    Britannique
  • Les rois/reines tiraient leur pouvoir du  droit
    divin .
  • Leur habilité à parler à Dieu, doù lhérédité
    monarchique.
  • Pour conserver/établir leur pouvoir sur un
    territoire, les monarchies devaient lever des
    taxes et impôts pour financer les armées et les
    guerres.
  • Avec le temps, les bourgeoisies et les riches ont
    demandés à  parlementer  (négocier) en échange
    de leurs richesses.
  • Établissement des premiers parlementaires.
  • Le droit à ce pouvoir sest par la suite étendu
    au plus grand nombre de gens (droit de vote aux
    femmes en 1918 au Canada, 1940 au Québec)

4
Cadre légal
  • Un condensé heuristique du système parlementaire
    Britannique
  • Le pouvoir sest tranquillement transféré du Roi
    aux parlementaires.
  • Le pouvoir repose toujours formellement sur la
    Reine, cependant.
  • Évolution de  lindépendance  du Canada
    rapatriement de la Constitution au Canada par
    Trudeau en 1982 (avant, elle était en Angleterre)
  • Dans les colonies, le pouvoir Royal était
    originalement délégué à des représentants de sa
    Majesté.
  • Sanction Royale pour approuver un projet de loi
  • Lieutenant-gouverneur au Québec
  • Gouverneur générale au Canada
  • Nimporte quelle loi Canadienne commence par  sa
    Majesté décrète ce qui suit 
  • Cest également sa Majesté qui dissout la chambre
    des parlementaires (déclencher des élections).

5
Cadre légal
  • Un condensé heuristique du système parlementaire
    Britannique
  • Le pouvoir sest tranquillement transféré du Roi
    aux parlementaires.
  • Des coalitions se sont formées à lintérieur des
    parlementaires pour décider des affaires de la
    colonie les partis politiques.
  • Le parti politique recueillant le plus de sièges
    avait alors la majorité pour décider des affaires
    de la colonie.
  • Des parlementaires se sont spécialisés dans
    lad- ministra -tion des dossiers les
    ministres.
  • Celui responsable de rendre des comptes au Roi en
    premier lieu est le  premier  ministre, le chef
    du gouvernement et du parti majoritaire.

6
Cadre légal
  • Une approche historique du cadre légal
  • 1534 Jacques Cartier arrive en Amérique du
    Nord.
  • 1600 première colonie française, la
    Nouvelle-France
  • À lépoque, les lois des colonies servaient à
    alimenter les États-mères le colonialisme.
  • Le commerce colonial ne devait pas nuire aux
    commerces des États-mères.
  • Létat est alors régi par les lois françaises. Le
     code de Napoléon .
  • 1608 Fondation de Québec (400ème cette année)
    et du Québec
  • 1763 Conquête britannique
  • Passage au système britannique axé sur le
     common law  (les décisions des tribunaux, la
    jurisprudence par rapport à la légifération).
  • Toujours le colonialisme.

7
Cadre légal
  • Une approche historique du cadre légal
  • 1791 Acte constitutionnel. Formation du
    Haut-Canada (lOntario, formé de Loyalistes à
    lAngleterre qui quittent les États-Unis après la
    révolution) et du Bas-Canada (lancienne
    Nouvelle-France, le Québec)
  • 1834 Les patriotes envoient des résolutions à
    Londres pour le Bas-Canada, notamment
    lindépendance politique. Premier  échec
    constitutionnel .
  • 1840 Acte dUnion formant le Canada Est (le
    Québec) et le Canada Ouest (lOntario)
  • 1867 Formation du Dominion du Canada le Qc,
    lOnt, le NB et la NE.
  • 1982 Rapatriement de la constitution
    Canadienne, plus besoin de lAngleterre pour
    modifier la constitution.
  • Québec refuse de signer la constitution nuit
    des longs couteaux.

8
Cadre légal
  • Le pouvoir législatif est réparti sur plusieurs
    niveaux
  • Sa Majesté (pouvoir effectif faible)
  • Le Lieutenant-Gouverneur (pouvoir effectif
    faible)
  • La constitution (pouvoir effectif très fort)
  • Le chambre des communes ou la  chambre basse 
    (pouvoir effectif très fort)
  • lois et budgets formation de sous entités
    aillant des pouvoirs et obligations.
  • Ministères, municipalités, Banque du Canada,
    entreprises
  • Le Sénat ou la  chambre haute  (pouvoir
    effectif faible)
  • Le conseil des ministres (pouvoir exécutif très
    fort)
  • Les règlements (pouvoir effectif marginal)
  • Les décrets ministériels (pouvoir effectif
    marginal)
  • Les ministres (pouvoir effectif fort)
  • Les pratiques communes (pouvoir distribué)

9
Cadre légal
  • La Constitution
  • Établit les principes fondamentaux
  • Libertés et droits fondamentaux
  • Recensement, carte électorale et élections
  • Répartition du pouvoir législatif et du pouvoir
    judiciaire (et leur séparation !)
  • Lexistence du Parlement Chambre haute et
    chambre basse.
  • Les compétences fédérales et les compétences
    provinciales (et les compétences partagées)
  • Fédéral Défense, monnaie, banques, transport
    fluvial et ferroviaire, code criminel, etc.
  • Provincial Santé, éducation, municipalités,
    etc.
  • Partagées environnement, transport terrestre,
    etc.
  • Note les compétences  résiduelles  (non
    prévues initialement) appartiennent au fédéral
  • Télécommunications

10
Cadre légal
  • La Chambre des communes
  • La chambre des communes vote les lois et les
    budgets.
  • Constituée des députés élus.
  • La prérogative des projets de loi engageant des
    dépenses publiques appartient aux ministres.
  • Un projet est dabord rédigé par un ministre
    (e.g. un ministère).
  • Il est ensuite déposé en chambre avec accord des
    Leaders parlementaires.
  • Sen suit alors un débat sur le principe (lidée
    générale), puis un vote sur le principe.
  • Si le principe est adopté, le projet est déféré
    en commission parlementaire pour étude article
    par article (on examine les détails) et on
    suggère des amendements, puis on vote sur les
    articles.
  • Le projet est ensuite ramené en chambre pour un
    vote sur les articles.
  • Les projets adoptés sont alors sanctionnés par le
    Sénat et le pouvoir Royal ( rubber stamp ).

11
Cadre légal
  • La Chambre des communes
  • Le processus budgétaire est similaire
  • Dépôt en chambre des prévisions de revenus.
  • Crédits budgétaires étudiés en commission
    parlementaire.
  • Budget final adopté en chambre.
  • Quelques exemples de Lois
  • La loi fédérale sur la monnaie
  • La loi fédérale sur les postes
  • La loi fédérale sur le ministère de
    lenvironnement
  • Code civil du Québec
  • La loi provinciale sur les compagnies
  • La loi provinciale sur laide financière aux
    études

12
Cadre légal
  • Le conseil des ministres
  • Les lois délèguent certains pouvoirs au conseil
    des ministres cest le pouvoir règlementaire.
    On lappelle aussi le pouvoir exécutif (par
    opposition au législatif).
  • Les règlements sont des précisions législatives
    qui sont vouées à évoluer avec le temps.
  • Ils sont adoptés sur une majorité simple du
    conseil des ministres.
  • Exemples de règlements
  • Un des treize règlement de la loi sur les
    compagnies
  • Le règlement de la loi sur laide financière aux
    études

13
Cadre légal
  • Les autres pouvoirs
  • Les lois délèguent certains pouvoirs aux
    ministres ou à dautres institutions.
  • Ces pouvoirs sont généralement liés aux fonctions
    des organismes/ministères.
  • Décrets ministériels (certains pouvoirs
    ministériels).
  • Bureau de la concurrence (pouvoirs denquête).
  • Gendarmerie royale du Canada (pouvoir
    dapplication du code criminel).
  • Banque du Canada (autorité monétaire).
  • Etc.

14
Cadre légal
  • Le pouvoir Québécois est très similaire à celui
    du Canada, avec quelques différences
  • Parlement Assemblée Nationale
  • Chambre des communes Salon bleu
  • Sénat aboli ! (Anciennement le Salon rouge)
  • Il ny a pas de constitution Québécoise à
    proprement dit, bien quune loi de lAssemblée
    Nationale existe.
  • Le Québec est la seule entité juridique qui
    travaille à la fois avec le  common law  et le
    droit français (un Code Civil, par exemple).
    Ailleurs au Canada, cest uniquement le common
    law.

15
Cadre légal
  • Les champs de compétences des guerres de
    pouvoir entre le gouvernement fédéral et les
    états provinciaux.
  • Tendance à lunification et au regroupement des
    pouvoirs au sein du fédéral.
  • Le gouvernement fédéral navait originalement pas
    le droit de lever des impôts !
  • Par exemple, dans dautres provinces
  • la déclaration, récolte et gestion des impôts
    provinciaux se fait par le gouvernement fédéral.
  • certains programmes (laide financière aux
    études, par exemple) sont gérés par le
    gouvernement fédéral.
  • Les pouvoirs résiduels de la constitution
    originale ont donné beaucoup de pouvoir au
    fédéral (ni les télécommunications, ni lénergie
    atomique nexistaient en 1867 !).
  • Décision de la cour suprême du Canada le
    pouvoir fédéral de  dépenser  dans les champs
    de compétence provinciaux est constitutionnel.
  • Qui nomme les juges à la cour suprême du Canada ?

16
Cadre légal
  • Certaines batailles de compétences sont parfois à
    lavantage des provinces
  • Les provinces peuvent obtenir largent dun
    programme fédéral si elles ont le même programme
    droit de retrait avec pleine compensation. Ex.
    Prêts et bourses.
  • La  doctrine  Gérin-Lajoie le Québec fait ce
    quil veut à linternational en matière
    déducation même si les relations internationales
    sont de compétences fédérales.
  • Certaines batailles sont toujours en suspens
  • Système national de garderies ?
  • Le Québec deviendra-t-il souverain ?

17
Cadre légal
  • Le système Américain se compare au système
    Canadien, avec quelques différences
  • Le Sénat a un pouvoir réel aux États-Unis. Les
    sénateurs sont très influents.
  • Puisque les États-Unis est un pays fondé sur une
    révolution se  libérant de la tyrannie
    britannique , ils ne relèvent pas du  pouvoir
    royal . Ils ont remplacé  sa majesté  par
    unPrésident. Cest une république (comme la
    France).
  • Le conseil des ministres ne fait pas partie de la
    chambre basse (la chambre des représentants) il
    est nommé par le Président. Cest le cabinet
    présidentiel (composé de secrétaires).
  • Bref, le pouvoir exécutif (Président) est séparé
    du pouvoir législatif (Sénat et Chambre des
    représentants).
  • La constitution donne un pouvoir plus faible à
    létat fédéral.
  • La constitution garantit que les pouvoirs
    résiduels appartiennent aux  provinces  (les
    États) et non au gouvernement fédéral.
  • Le fédéral ne peut  empiéter  dans une
    juridiction dÉtat que si cette dernière na pas
    de loi.
  • Toutes les branches du gouvernement (exécutif et
    les deux chambres législatives) doivent négocier
    entre-elles.
  • Des institutions différentes amènent des
    comportements différents les économistes
    analysent ces éléments économie politique,
    théorie des jeux.

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Cadre légal
  • Le rôle des lois dans léconomie
  • Améliorer lefficience de léconomie
  • Établir les droits de propriété (terrestre,
    intellectuelle, des ressources naturelles, ondes
    radio, etc.)
  • Qui peut vendre ? Qui peut acheter ?
  • Établir les règles de commerce
  • La loi sur les compagnies, le code du travail,
    etc.
  • Externalités de marché (environnement, éducation)
  • Liquidités des marchés (bourses, diversité de
    presse)
  • Établir les prix de certains  produits .
  • Le prix dun meurtre condamnation à vie x
    probabilité de se faire prendre. Est-il plus
    efficace de contrer le crime par des sentences
    sévères ou par une force policière plus nombreuse
    ?
  • Établir certaines normes déquité.

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Cadre légal
  • Quelques exemples de nouvelles juridiques aillant
    un impact sur léconomie
  • Arrêt Chaoulli le privé en santé.
  • Létat a le monopole des écoles pas décoles
    religieuses.
  • La certification de produits de marque une
    hausse des prix.
  • Des stations-services régionales font collusion
    sur le prix de lessence (interdit par la loi).
  • La Banque du Canada maintient son taux directeur.
  • Un marché de léducation non protégé des
     moulins à diplômes .
  • Vincent Lacroix et Norbourg des transactions
    illégales.
  • LUQAM et son déficit immobilier des
    transactions illégales.

20
La Banque du Canada
  • Pour comprendre ce que fait la Banque, il faut
    parler de monnaie.
  • La monnaie est un intermédiaire pour acheter des
    biens.
  • Ce nest pas nécessairement des dollars ou des
    sous.
  • Dans les prisons, les cigarettes constituent la
    monnaie la plus courante.
  • La monnaie est également une unité de compte.
  • Par exemple, si 1000 produits sont vendus à
    lépicerie, il faudrait 999  prix  différents
    sil ny avait pas une valeur commune (le prix en
    dollars).
  • La monnaie est finalement une réserve de valeur.
  • Cest une manière de  stocker  dans le temps la
    valeur de son travail, finalement.

21
La Banque du Canada
  • Certains éléments sont toutefois de meilleures
    réserves de valeurs que la  monnaie courante .
  • Maison, obligations bancaires, uvres darts.
  • Ces éléments protègent non seulement la valeur,
    mais sapprécient généralement avec le temps.
  • Alors pourquoi les gens ont de la monnaie
    courante ?
  • Parce que cest un actif très liquide. La plupart
    des gens sont prêts à léchanger contre des biens
    et services.
  • Il est plus facile dacheter une voiture avec de
    la monnaie courante quavec une uvre dart !
  • La valeur de la monnaie repose donc en partie sur
    la confiance quon lui porte.
  • Un billet de 100 ne vaut certainement pas
    vraiment 100 !

22
La Banque du Canada
  • La monnaie est donc un concept  flou  qui
    dépend de notre vision de la liquidité.
  • La mesure de la masse monétaire est donc un
    concept flou également.
  • Les économistes emploient généralement plusieurs
    définitions daggrégats monétaires.
  • M1 la monnaie la plus liquide
  • Les billets de banque en circulation (et les
    cents aussi)
  • Les comptes chèques des individus
  • Les comptes courants des individus.

23
La Banque du Canada
  • M2 un peu moins liquide.
  • Tout ce qui est dans M1
  • Comptes dépargnes et de dépôt
  • Notes de dépôts non personnelles dans les banques
    à charte
  • M3 toujours moins liquide.
  • Tout ce qui est dans M2
  • Dépôts à terme dans les banques à charte
  • Monnaie étrangère dans les banques à charte
  • Il existe dautres agrégats monétaires qui
    incluent dautres types de banques (M1, M1,
    M2, M2, etc.)
  • Desjardins, nest pas une banque à charte. La
    majorité des épargnants Québécois sont donc
    exclus des définitions monétaires précédentes
    M1, M2 et M3 sous-estiment donc la valeur du
    Québec dans léconomie Canadienne.

24
La Banque du Canada
  • Dautres exemples courant de monnaie
  • Les obligations dépargne des gouvernements
  • Les acceptations bancaires
  • Les papiers commerciaux
  • Lor
  • Les produits dérivés
  • Les actions boursières
  • Etc.

25
La Banque du Canada
Indices de masse monétaire 1968 à aujourdhui
(2000 100)
26
La Banque du Canada
M2 et la croissance économique
27
La Banque du Canada
  • Le problème fondamental de la monnaie est que son
    offre pourrait ne pas être reliée à la production
    réelle de biens et services dans léconomie.
  • Imaginons une économie avec un seul bien la
    pizza.
  • Le prix déquilibre de la pizza est de 3 la
    pointe. À ce prix, les gens achètent 10 pizzas au
    total (et les producteurs font 10 pizzas
    également).
  • La monnaie en circulation (imprimée) est de 30
    billets de 1.
  • Imaginons maintenant, quon donne soudainement
    30 de plus aux consommateurs de pizza (pour un
    total de 60) en imprimant de nouveaux billets de
    banques.
  • Cest léquivalent, à court terme, dune
    expansion de leur budget de dépense. Ils ont deux
    fois plus dargent pour acheter de la pizza.

28
La Banque du Canada
  • Puisquils ont plus dargent, ils vont vouloir
    acheter plus de pizza.
  • Pour produire plus de pizza, lentreprise doit
    soit embaucher plus de travailleurs (et de
    capital) ou les faire travailler plus longtemps.
  • Or, il ny a pas plus de ressources dans
    léconomie. Conséquemment, les travailleurs
    demanderont plus dargent pour travailler plus
    (car les salaires étaient à léquilibre).
  • Mais si les salaires augmentent, le prix de la
    pizza augmentera également. La demande de pizza
    diminuera donc.
  • À long terme, le prix de la pizza finira par
    atteindre 6 avec les mêmes quantités
    produites/vendues originales.
  • En bref, doubler la masse monétaire, toute chose
    étant égale par ailleurs, fera doubler les prix.

29
La Banque du Canada
  • Dans cette économie, supposons que quelquun
    avait travaillé deux heures, lui donnant un
    salaire de 6 dans la situation initiale (avant
    dimprimer de largent) et que cet argent était
    stockée dans son  bas de laine .
  • Cette personne pouvait initialement acheter deux
    pointes de pizza.
  • Avec lintroduction de la nouvelle monnaie, la
    personne ne peut maintenant quacheter une seule
    pointe, même si elle a quand même travaillé deux
    heures !
  • Où est allée la valeur de  lheure perdue  ?

30
La Banque du Canada
  •  Lheure perdue  est allé à celui qui a imprimé
    les nouveaux billets.
  • En effet, ce dernier a introduit les nouveaux
    billets dans léconomie en achetant des choses
    (heures de travail, ou pizza, peu importe).
  • Quand le gouvernement fait une telle chose, cest
    ce quon appelle du seigneuriage. Cest une taxe
    indirecte.

31
La Banque du Canada.
  • Revenons à la situation initiale. Il y a
    équilibre avec le prix de la pizza à 3 la pointe
    pour 10 quantités produites/vendues.
  • Cependant, il ny a quun seul billet de banque
    de 1 disponible.
  • Pour garder léconomie efficiente, il faudrait
    que la monnaie circule plus vite que dans la
    situation originale pour garder les prix à
    léquilibre. La vitesse de la circulation de la
    monnaie dépend de la technologie du marché
    monétaire (guichets automatiques, etc.).
  • Si elle ne circule pas assez vite, le manque de
    monnaie rendra léconomie inefficiente (manque de
    liquidité).
  • Les gens ne pourront pas acheter, faute de
    mécanisme de transaction.

32
La Banque du Canada
  • Les exemples précédents illustrent
  • que léquilibre des marchés dépend des forces
    réelles de léconomie (offre et demande) et ont
    peu de lien avec la valeur nominale de la
    monnaie
  • que le manque de moyen déchange (de monnaie en
    circulation) peut avoir un impact sur léconomie
    réelle.
  • Loffre de monnaie doit donc être en adéquation
    avec le fonctionnement de léconomie il faut le
     bon  niveau.
  • Le premier exemple est ce quon appelle
    linflation une hausse généralisée des prix
    sans lien avec les rapports doffres et de
    demandes de biens et services.
  • Bref, ne pas soccuper de la monnaie engendre des
    coûts pour léconomie (linformation véhiculée
    par le marché nest pas entièrement correcte).

33
La Banque du Canada
  • Dans la situation précédente, un phénomène a
    attiré énormément lattention des économistes (et
    des politiciens) à court terme, lintroduction
    de nouvelle monnaie augmente la demande de
    travail (les producteurs de pizza on besoin de
    main duvre).
  • En dautres terme, lintroduction de monnaie
    diminue (temporairement, du moins) le taux de
    chômage.
  • La relation caractérisant la croissance de la
    masse monétaire est la diminution du taux de
    chômage est ce quon appelle la courbe de
    Phillipps.

34
La Banque du Canada
  • Les coûts de linflation
  • Les  coûts de menu  changer constamment les
    prix en fonction de la valeur  réelle  de la
    monnaie.
  • Les coûts de transactions les variations de la
    valeur de la monnaie font en sorte que les gens
    sen préoccupent davantage
  • vont plus souvent à la Banque
  • vont détenir moins de monnaie (car elle perd de
    sa valeur)
  • Les coûts danticipation quelle sera la valeur
    de la monnaie dans 10 ans ?
  • Anecdote linflation comme stratégie de guerre.
  • Pendant la deuxième guerre mondiale, les
    britanniques parachutaient des caisses de billets
    de banques allemands au dessus de lAllemagne
    pour causer de lhyperinflation, déstabilisant
    leur économie.
  • À linverse, les Allemands achetaient leurs armes
    avec de faux billets de banques anglais.

35
La Banque du Canada
  • Si un item coûtait 1,00 en 2002, il coûtait 6
    cents en 1914 !

36
La Banque du Canada
M1 (2000100)
IPC (2002 100)
37
Le Banque du Canada
  • Autrefois, les billets de banques nont pas
    toujours été un monopole gouvernemental.
  • Première monnaie coloniale en 1685 la monnaie
    de carte.
  • Des  promesse de paiement  signés par le
    gouverneur à lendos de cartes (pour financer les
    soldats).
  • Monnaie gouvernementale en 1818 la monnaie de
    larmée.
  • Toujours pour financer les soldats.
  • Les premiers billets de banques au Canada ont été
    faits par la Banque de Montréal (1818).

38
La Banque du Canada
  • 15 août 1866 sanction Royale de sa Majesté
    autorisant les provinces à émettre des billets de
    Banque.
  • 1867 La gestion de la monnaie devient de
    compétence fédérale (les billets du  dominion )
  • 1934 Fondation de la Banque du Canada
  • 1935 Premiers billets émis par la Banque du
    Canada.

39
La Banque du Canada
  • La Banque du Canada a été créée (1934) dans un
    but très précis maintenir linflation à des
    niveaux acceptables.
  • Organisme indépendant du gouvernement (apolitique
    et surtout, neutre à la politique budgétaire).
  • Cest lorganisme du gouvernement qui est
    responsable de la gestion de la monnaie et de la
    politique monétaire.
  • La Banque est gouvernée par un conseil
    dadministration
  • 12 administrateurs (2 Québécois, 2 Ontariens, 1
    autre par province)
  • le Gouverneur de la banque (gouverneur actuel
    ???)
  • le premier sous-gouverneur
  • le sous ministre des finances (sans droit de
    vote)

40
La Banque du Canada
  • La Banque est une société par action.
  • Propriétaire 100 000 actions à 50 appartenant
    au ministre des finances.
  • En dautres termes, les profits de la Banque vont
    au gouvernement du Canada.
  • Profits
  • Gestion de la politique monétaire.
  • Seigneuriage.
  • Aux US, la banque centrale est détenue par des
    particuliers.
  • Le siège social est à Ottawa.
  • 8  agences  un peu partout au Canada.

41
La Banque du Canada
42
La Banque du Canada
  • 5 grandes fonctions
  • Lélaboration et lexécution de la politique
    monétaire
  • Prêteur de dernier recours
  • Crise de liquidités, par exemple.
  • Émission de billets de banque
  • Agent financier du gouvernement fédéral
    (trésorier)
  • Gestion de la dette et du fonds des changes.
  • Rôle de consultation, de représentation et de
    surveillance.
  • FMI, OCDE, G-7, SADC, ACP.

43
La politique monétaire
  • La politique monétaire est le moyen employé par
    la Banque pour maintenir linflation à un niveau
    acceptable.
  • Objectif réduire les coûts de linflation
  • La stabilité des prix.
  • La cible une inflation comprise entre 1 et 3.
  • Problème fondamental de la Banque les billets
    en circulation (ce quelle imprime) ne
    constituent quune infime partie de la masse
    monétaire.

44
La politique monétaire
  • Quelques agrégats (en milliards de , 2004)
  • M1 163,2
  • Monnaie hors banque 42,1
  • Comptes chèques 35,2
  • Comptes courants 86,1
  • M2 630,2
  • M3 885,2
  • M2 1276,4

45
La politique monétaire
  • La Banque ne contrôle pas non plus la vitesse de
    circulation.
  • Les Banques contribuent à la création monétaire
    par les prêts quelles font.
  • Par exemple
  • Vous avez 10 et le déposez dans votre compte.
    Total 10.
  • La Banque le prête à quelquun dautre et ce
    dernier le dépose dans son compte. Total 20
  • La Banque le prête à quelquun dautre et ainsi
    de suite
  • La vitesse à laquelle un billet de banque crée de
    la monnaie sapelle la vélocité.

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La politique monétaire
Vélocité et agrégats monétaires
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La politique monétaire
  • Bref, la Banque ne contrôle pas
  • Loffre de monnaie.
  • La circulation de la monnaie.
  • Alors, comment peut-elle contrôler lexpansion
    monétaire ?
  • La monnaie est un produit comme un autre
  • elle a un prix.
  • Les gens ne prêtent pas et nempruntent pas
    gratuitement.
  • Ils prêtent/empruntent a un certain taux
    dintérêt.

48
La politique monétaire.
  • Le taux dintérêt, cest le prix de lemprunt.
  • Or, si le prix augmente, les gens en consomment
    moins.
  • Taux dintérêts élevés ? diminution de la demande
    de monnaie?diminution de la quantité offerte
    ?diminution de linflation.
  • Inversement, si le prix diminue, les gens en
    consomment plus.
  • Taux dintérêts faibles?augmentation de la
    demande de monnaie?augmentation de la quantité
    offerte?augmentation de linflation.

49
La politique monétaire
  • Comment la Banque influence-t-elle les taux
    dintérêts ?
  • Elle a un rôle fondamental dans le système de
    paiement de grandes valeurs des banques
    canadiennes.
  • Système bancaire pour les  règlements de
    comptes .(Sassurer que les actifs des banques
    égalent aux passifs)
  • À lintérieur du système, il se fait des prêts et
    des emprunts (montants énormes).
  • La Banque du Canada intervient sur ce marché en
    achetant ou en vendant de manière à ce que les
    taux de financement à un jour égalent le taux
    cible à lintérieur dune fourchette de 50 points
    de base.
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