BANQUES ET SOCIETES DE CAPITAL RISQUE : UN PARTENARIAT POUR LE SUCCES - PowerPoint PPT Presentation

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BANQUES ET SOCIETES DE CAPITAL RISQUE : UN PARTENARIAT POUR LE SUCCES

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Etre un acteur important du secteur des t l communications en Afrique de l'Ouest, au c t ... Les compagnies d'assurance sont le second acteur essentiel ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: BANQUES ET SOCIETES DE CAPITAL RISQUE : UN PARTENARIAT POUR LE SUCCES


1
BANQUES ET SOCIETES DE CAPITAL RISQUE UN
PARTENARIAT POUR LE SUCCES
  • présenté par M. Paul DERREUMAUX, Président
  • AFRICAN FINANCIAL HOLDING/BANK OF AFRICA
  • (AFH/BOA)
  • YAOUNDE 21/01/2003

2
  • LE CONSTAT
  • Des intérêts nécessairement liés
  • Les banques commerciales ont besoin du
    renforcement des fonds propres de leurs clients
  • Les banques commerciales apportent les
    financements complémentaires requis pour le
    développement des partenaires des sociétés de
    capital-risque

3
  • Une coopération encore réduite en raison
  • des contraintes institutionnelles
  • dune stratégie innovatrice insuffisante des
    banques
  • Un secteur peu attractif pour les banques
  • faible rentabilité dans lensemble
  • risque élevé

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  • LANALYSE
  • La coopération existe et peut seffectuer sous
    des formes variables le cas du Groupe BANK OF
    AFRICA
  • Potentialités et contraintes dune plus grande
    implication des banques dans les sociétés de
    capital-risque

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LA POSITION DU GROUPE BANK OF AFRICA
  • La présence 7 banques commerciales  Bénin,
    Burkina Faso,
  • Côte dIvoire,
    Madagascar, Mali, Niger, Sénégal
  • 3 sociétés de crédit bail  Bénin,
    Madagascar, Mali
  • 2 compagnies dassurance
  • 1 société de Bourse agréée sur la Bourse
    Régionale
  • dAbidjan
  • 1 société dinvestissement
  • des participations minoritaires nombreuses et
    diversifiées
  • La taille (en 2001) Total bilan 900 millions
    dEUROS
  • Total dépôts 760 millions dEUROS
  • Total crédits directs 340 millions dEUROS
  • Total résultats nets 7,5 millions dEUROS
  • Lapproche Banque africaine
  • Banque commerciale  tous publics 

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I. Le partenariat banques - capital risque
le cas BANK OF AFRICA
  • 4 vecteurs actuellement utilisés
  • Actionnaire significatif dans une société surtout
    tournée vers les PME
    CAURIS INVESTISSEMENT
  • Actionnaire modeste dans une société tournée
    vers les grandes entreprises AIG African
    Infrastructure Fund
  • Actionnaire minoritaire dans une société aux
    objectifs diversifiés FIARO
  • Actionnaire majoritaire dans une société
    monosectorielle AGORA

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1.1. Lexpérience CAURIS-INVESTISSEMENT
  • Les caractéristiques de la société
  • Créée en 1995 avec un capital porté en 1997 à 5
    milliards de FCFA (7,6 millions dEUR)
  • Actionnaire de référence Banque Ouest Africaine
    de Développement (BOAD)
  • Autres actionnaires PROPARCO, BEI, DGCI
    (Belgique), Fonds régional FAGACE, banques
    privées.

8
  • Champ dintervention tout secteur dactivité
    dans les 8 pays de lUnion Economique et
    Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
  • Modalités participation au capital (maximum
    35) ou quasi fonds propres
  • Structures ? durée de vie limitée à 20 ans
  • ? depuis 1997 une société de
  • gestion non actionnaire
  • ? un comité dInvestissement

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  • La situation à fin 2002
  • Au 30/11/2002 22 titres pour 3420 millions de
    FCFA (52 millions dEUR)
  • Premier désinvestissement en 2002 avec plus value
    notable
  • 3 désinvestissements avec bonne plus-value
    prévus pour 2003
  • Absence de réelle rentabilité
  • Importantes provisions requises depuis 4 ans pour
    faire face aux projets en difficultés ( 11 des
    projets compromis en 2002)
  • Résultat moyen des 7 premiers exercices 45
    millions FCFA
  • Aucun dividende distribué à ce jour ni prévu à
    court terme)

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  • Toutes les prévisions de rentabilité revues à
    plusieurs reprises à la baisse
  • Exemples ? Business Plan de 1996
  • 1878 millions de FCFA pour
  • 2003
  • ? Business Plan actualisé à
    fin
  • 2000 bénéfice de 319 millions
  • de FCFA
  • ? Budget 2003 bénéfice de
  • 130 millions de FCFA pour
  • 2003

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  • Les difficultés
  • Fragilité des projets financés
  • Difficultés de lenvironnement
  • Politique Côte dIvoire
  • Economique Société des Huileries du Bénin
  • Mauvaise gestion des promoteurs
  • Choix non optimaux du comité dinvestissement
  • Difficultés de sortie du capital
  • Montée en croissance ralentie des entreprises
  • Insuffisance de capitaux des promoteurs
  • Remise en question des conditions prévues

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  • Le rôle et lintérêt de la BOA
  • Une présence significative du Groupe BOA
  • 7,5 du capital
  • 1 poste dAdministrateur
  • Une coopération active comme
  • bénéficiaire CAURIS a participé au capital de
    plusieurs entités du Groupe
  • apporteur daffaires la BOA a apporté plusieurs
    projets à CAURIS
  • bailleur de fonds la BOA finance les projets
    où participe CAURIS
  • Un rendement très décevant
  • Aucun dividende en 8 ans
  • Des perspectives encore incertaines

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1.2. Lexpérience AIG African
Infrastructure Fund
  • Les caractéristiques de la société
  • Créée en 1998 avec un démarrage en 2000
  • Actionnaire de référence Compagnie américaine
    dassurances American International Group (AIG)
  • Autres actionnaires SFI, Fonds dinvestissement
    Midroc, BEI, DBSA, Fin Fund, Seco, Norfund,
    Swedfund

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  • Champ dintervention tous projets
    dinfrastructure sur le continent africain, avec
    priorité aux projets transnationaux
  • lt 10 des actifs sur un projet
  • lt20 des actifs dans un ou deux pays (excepté
    Afrique du Sud
  • lt35)
  • Modalités participation au capital avec quasi
    fonds
  • propres et créances convertibles
  • Structures ? durée de vie limitée à 10 ans
  • ? une société de gestion actionnaire
  • ? un comité dInvestissement

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  • Rapport fin Septembre 2002
  • 159,9 millions de dollars investis dans 7
    projets avec
  • 69,4 millions de dollars dans les
    télécommunications
  • 30,0 millions dollars dans le pétrole
  • 10,0 millions de dollars dans le transport
  • 12,5 millions de dollars dans les médias
  • 38,0 millions de dollars dans lagro industrie
  • 21 pays bénéficiaires
  • Valeur courante 12 de plus que la valeur
    investie
  • Total des dépenses cumulées 29,6 millions de
    dollars à la fin du mois de Septembre 2002.

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  • Les difficultés
  • Lenteur de maturation des projets par rapport à
    la durée de vie du fonds
  • Rareté des projets denvergure plurinationaux et
    de qualité en dehors des télécommunications
  • Cherté du coût du gestionnaire

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  • Le rôle et lintérêt de la BOA
  • Une présence modeste du Groupe BOA
  • Participation de 1 million dUSD (0,2)
  • Membre du Comité de Suivi européen
  • Un impact indirect multiforme
  • Retombées commerciales pour les BOA des pays
    concernés
  • Participation possible du Groupe à des montages
    financiers globaux
  • Acquisition dexpérience dans létude des grands
    projets
  • Liens renforcés avec les autres actionnaires du
    Fonds

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1.3. Lexpérience FIARO ( Madagascar)
  • Les caractéristiques de la société
  • Créée en 1988 avec un capital porté actuellement
    à 7 milliards de FMG (1,1 million dUSD)
  • Promoteur  Société publique dassurances ARO
    (31)
  • Autres actionnaires  SFI, PROPARCO, banques
    étrangères,
  • sociétés
    malgaches, personnel (20)
  • Champ dintervention  tout secteur dactivité à
    Madagascar
  • Modalités dintervention  - participation au
    capital (maxi 40)

  • et apport en compte courant
  • -
    capital risque et capital développement
  • Structure  - société anonyme classique
  • - personnel actionnaire
    (20)

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  • Situation en décembre 2001
  • 32 sociétés en portefeuille pour un
    investissement de 10,1 milliards de FMG (1,7
    million dUSD) dont 76 en capital
  • Bonne diversité sectorielle
  • 3 sociétés du secteur primaire
  • 17 sociétés du secteur
    secondaire
  • 12 sociétés du secteur
    tertiaire
  • (dont 4 dans le secteur
    bancaire)
  • Concentration des interventions sur le capital
    risque  plus de 75 des dossiers

20
  • Investissements dans les grandes sociétés
    (banque, téléphone mobile, groupes
    internationaux) comme dans les petites sociétés
  • Total bilan ( fin 2001) 38,4 milliards de FMG
  • Ressources propres 17,1 milliards de FMG
  • Résultat net 3,7 milliards de FMG
  • Plus-value latente 18,8 milliards de FMG

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  • Les difficultés
  • Rareté des projets financés
  • Longue période de léthargie seulement 3 projets
    financés de 1993 à 1997
  • 1/3 des projets assure la rentabilité du
    portefeuille et 5 projets assurent la
    quasitotalité des plus-values latentes
  • Accroissement récent des risques encourus 40
    des participations ont moins de 3ans et
    concernent toutes des sociétés en démarrage
  • Trois atouts
  • Quelques opérations avec des plus-values
    exceptionnelles
  • Une excellente opération immobilière
  • Une gestion prudente

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  • Le rôle et lintérêt de la BOA
  • Négociation pour le rachat des parts de la
    PROPARCO et de la SFI  21 du capital
  • Intérêts attendus
  • Renforcement du poids du Groupe à Madagascar
    (banque, crédit bail, capital risque)
  • Excellent poste dobservateur pour les nouveaux
    investissements
  • Bonne rentabilité financière
  • Retombées commerciales pour la BOA-MADAGASCAR

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1.4. AGORA
  • Les caractéristiques de la société
  • Créée en juin 2002 avec des fonds propres de 3,2
    milliards de FCFA (4,9 millions USD)
  • Actionnaire principal Groupe BANK OF AFRICA
  • Autres actionnaires actionnaires privés
    africains
  • Activités prises de participation dans le
    secteur des télécommunications
  • Modalités dintervention - capital risque ou
    capital
  • développement
  • - participation en capital
  • Structure - société anonyme classique
  • - gestion centrale par la
    holding du Groupe
  • Pas davantages fiscaux

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  • La situation en décembre 2002
  • Prise de participation de 10 au capital de la
    société malienne IKATEL
  • IKATEL  société de téléphonie fixe et mobile
  • démarrage des activités en février 2002
  • Actionnaire principal et partenaire
    technique  SONATEL
  • Les 40 dactions portées par le Groupe déjà
    revendues en quasitotalité

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  • Les ambitions dAGORA
  • Etre un acteur important du secteur des
    télécommunications en Afrique de lOuest, au côté
    dopérateurs professionnels de premier plan
  • Secteur rentable
  • Secteur porteur de développement économique et
    d'innovation
  • Exploiter en conséquence les opportunités
    provenant 
  • de la restructuration inévitable de ce secteur
    dans la zone avec le retrait de quelques
    opérateurs,
  • des privatisations prévues
  • Minimiser au maximum les coûts de gestion

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  • Le rôle et lintérêt de la BOA
  • Rôle moteur du Groupe BOA
  • Promoteur dAGORA
  • Principal actionnaire dAGORA
  • Responsable du choix du projet
  • Avantages attendus 
  • Bonne rentabilité financière  dividende prévu
    en 2004 pour IKATEL
  • Retombées commerciales pour les BOA des pays
    concernés par les investissements
  • Retombées financières pour le Groupe
  • - prêts consortiaux pour les Banques
  • - montages obligataires pour
    ACTIBOURSE
  • Elargissement du partenariat avec les bailleurs
    de fonds institutionnels
  • Risques existants
  • Concentration sectorielle
  • Rareté des projets

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II. Les exigences et les potentialités dun
partenariat plus approfondi
  • 2.1. Les sociétés de capital-risque
  • doivent représenter un investissement
  • plus attractif
  • Une vision plus réaliste de lenvironnement 
    lAfrique nest pas les Etats-Unis
  • Allongement de la durée de vie des fonds ou
    transformation en sociétés ordinaires
  • Les exemples des pays du Nord ne sont ni toujours
    pertinents ni reproductibles
  • Les exemples vécus montrent que la rentabilité
    peut difficilement être assurée dans les délais
    actuellement retenus

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  • Révision à la baisse des taux de rendement
    attendus
  • Beaucoup dhypothèses construites au moment de la
     bulle boursière  des années 1990
  • Les nombreux impondérables en Afrique constituent
    un frein aux rendements normaux
  • Priorité systématique au capital-développement
  • Lattachement idéologique à la création
    dentreprises est 
  • particulièrement risqué  fortes probabilités de
    perte
  • illusoire dans ses effets  impact limité,
    besoins en
  • fonds propres plus élevés
  • Le capital-développement est a contrario
  • indispensable pour la promotion des PME
  • moins risqué
  • plus efficace

29
  • Plus grande implication dans le suivi des projets
  • Accompagnement de lentrepreneur en amont comme
    en aval de linvestissement, au démarrage comme
    dans la vie de lentreprise (stratégie,
    fonctionnement, partenariats extérieurs)
  • Recherche de partenaires pour cette mission

30
  • Une rentabilité mieux assurée 
  • Meilleure composition du portefeuille de dossiers
  • Choix systématique de quelques investissements
    importants et peu risqués avec potentialités
    dimportantes plus-values pour constitution dune
    base de portefeuille et maintien de ces
    investissements sur une longue durée
  • Conséquence  aucun fonds ne devrait être
    tourné exclusivement vers les PME
  • Définition dune stratégie dinvestissement avec
    recherche de synergie entre projets
  • Réduction maximale des coûts de fonctionnement
  • Mise au point de procédures performantes et
    économiques
  • Choix des moyens techniques les mieux adaptés
  • Adoption dune politique de proximité avec des
    partenaires locaux

31
  • Diminution du coût des gestionnaires du Fonds
  • Lexistence dune société distincte napparaît
    pas indispensable si dautres solutions
    permettent de garantir la pérennité du
    savoir-faire
  • Les gestionnaires paraissent souvent les seuls à
    tirer une rentabilité du Fonds. Il faut donc 
  • - revoir à la baisse les rémunérations
  • - modifier les modalités retenues
  • Recherche dautres produits dexploitation
  • Rémunération sur le chiffre daffaires de la
    société en fonction de lapport du Fonds à la
    résolution de divers problèmes  forme dépargne
    forcée pour la société

32
  • Une meilleure résolution des problèmes de sortie
    des investissements
  • La sortie des investissements
  • est-elle nécessaire pour les sociétés classiques
    (Ex  AGORA ?)
  • doit-elle toujours être rapide pour les
    investissements stratégiques ?
  • La sortie sur le promoteur doit être préparée dès
    lorigine
  • par un choix optimal des investissements, appuyé
    par les conseils des partenaires 
  • par ladoption de mécanismes favorisant la
    constitution progressive des financements
    nécessaires au rachat par le promoteur.

33
  • La sortie doit être prévue de plusieurs manières
    alternatives
  • rachat par des acteurs financiers locaux
  • rachat par réduction de capital
  • rachat par des salariés  stratégiques 
  • rachat par des concurrents
  • rachat par dautres fonds dinvestissements

34
  • Un appui plus déterminé de lEtat à toutes les
    initiatives de capital-risque
  • Systématiser et renforcer les incitations
    fiscales
  • pour les Fonds de capital-risque  exonération de
    limpôt sur les bénéfices, réduction de limpôt
    sur la plus-value
  • pour les promoteurs  réduction des coûts
    daccroissement du capital social
  • pour les actionnaires des Fonds  réduction de
    limpôt sur les dividendes
  • Multiplier les opportunités de bons risques
  • par un placement généralisé par la Bourse des
    opérations de privatisations
  • par une facilitation des actions à lencontre des
    entreprises défaillantes  sécurisation des
    investissements effectués

35
  • Faciliter les conditions de sortie pour les Fonds
  • par un adoucissement des conditions daccès des
    entreprises au marché financier  création dun
     second marché  par exemple
  • Encourager la création dun réseau de PME de
    qualité
  • par une multiplication des appuis à la formation
    des chefs dentreprise comme des salariés
  • par linstauration ou le renforcement de
    mécanismes de garantie des PME

36
2.2. Les banques doivent sassocier davantage à
laction des sociétés de capital-risque
  • La logique des pays du Nord
  • Les banques ont une place prédominante dans le
    capital des Fonds dInvestissement
  • Les compagnies dassurance sont le second acteur
    essentiel
  • Les objectifs  rentabilité des placements
    effectués, développement daffaires viables qui
    augmente lui-même le volume dactivités des
    actionnaires du Fonds
  • Na pas été respectée dans beaucoup des Fonds
    dInvestissement du Sud
  • Les bailleurs de fonds ont exporté un instrument
    sans retenir une de ses caractéristiques
    essentielles
  • Les banques sont peu présentes
  • Les compagnies dassurance sont très peu présentes

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  • Les acteurs financiers ont les moyens dinvestir
  • Aisance de liquidité de la plupart des
    institutions bancaires
  • Contraintes réglementaires du Code CIMA pour les
    assurances
  • Les banques ont intérêt à cette forte présence
  • Résolution au problème dinsuffisance de fonds
    propres de leurs clients
  • Diversification de leur éventail de produits
    financiers pour les entreprises

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  • Un rôle daccompagnement de laction des sociétés
    de capital-risque
  • Apport dinformations sur la qualité des
    entrepreneurs et des entreprises
  • Bonne connaissance des hommes par leur situation
    de proximité
  • Informations commerciales indispensables pour les
    opérations de capital-développement
  • Aide au suivi des dossiers
  • Echanges réguliers dinformations sur la
    situation des entreprises  les banques peuvent
    être des correspondants locaux et des indicateurs
    dalerte
  • Participation à la pression sur les entreprises
    défaillantes  les banques ont des moyens de
    coercition plus efficaces

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  • Intervention active pour la satisfaction des
    besoins financiers des entreprises concernées
  • Objectifs  - Partage du risque entre apporteurs
    de capitaux
  • - Prise en compte simultanée
    de
  • points de vue
    différents
  • - Meilleure adéquation de
    loffre de
  • financement aux
    besoins exprimés
  • Moyens  - Financement de lexploitation
    courante
  • - Complément de
    financement pour
  • les investissements et
    les
  • décisions stratégiques
    de
  • croissance

40
  • Un rôle dappui et/ou de relais pour la sortie
    des investissements
  • Aide au rachat de la participation par le
    promoteur
  • Contribution à la pression sur lentreprise pour
    le respect des engagements pris
  • Mise en place de financements adaptés avec prise
    de garantie sur les actions
  • Recherche dautres actionnaires locaux pouvant
    entrer au  tour de table  au côté du promoteur

41
  • Rachat direct par les banques de tout ou partie
    des participations
  • Prise en charge directe de la poursuite du rôle
    de capital-risque par les banques
  • Intervention comme relais dautres solutions 
    autres actionnaires locaux, Bourse, autres fonds
    dinvestissements
  • Participation au montage de solutions
    alternatives
  • Réalisation dopérations de LBO pour les salariés
  • Amélioration de la structure financière de la
    société avec prolongation de la présence du Fonds

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  • Un rôle de lobbying pour la réunion de tous les
    acteurs nécessaires
  • Les nécessaires transformations réglementaires
  • Allégement de certains ratios prudentiels
    simposant aux banques  taux de transformation
    des ressources, niveau des participations admises
  • Mise en place nécessaire des sociétés de
    capital-risque en dehors de la loi bancaire
  • Ex  choix erroné de CAURIS
  • Lintervention des bailleurs de fonds
  • Pour les Fonds de très grande envergure (type
    AIG)
  • Rôle initial essentiel de catalyseur
  • Mission nécessaire de relais au profit des
    banques locales

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  • Pour les Fonds de petite ou moyenne importance
  • Place minoritaire au départ garantissant
    essentiellement
  • la crédibilité du promoteur du Fonds et
    des
  • objectifs de celui-ci
  • Rôle important de liquidité du Fonds
  • Rôle essentiel de participation aux structures
  • dencadrement des PME en 
  • partage du risque avec les banques
  • subvention des actions daccompagnement et
    dencadrement de partenariat avec les Fonds
    dinvestissement

44
CONCLUSION
  • Les sociétés de capital-risque ont
    obligatoirement un rôle important à jouer en
    Afrique subsaharienne car 
  • elles aident à résoudre le problème crucial de
    fonds propres suffisamment substantiels
  • elles contribuent à lenrichissement des systèmes
    financiers

45
  • Les sociétés de capital-risque nont pas encore
    fait la preuve de leur réussite dans cette zone
  • les expériences sont souvent récentes
  • lapproche est rarement adaptée à lenvironnement
    très difficile  durée de vie trop courte,
    objectifs mal ciblés, suivi insuffisamment
    rapproché
  • les coûts de fonctionnement sont très élevés,
  • les solutions à la question fondamentale des
    sorties dinvestissements restent à améliorer

46
  • Le renforcement du partenariat banques-sociétés
    de capital-risque est sans doute une condition
    nécessaire dune plus grande efficacité pour
  • lappui aux entreprises
  • la sortie des investissements
  • Pour les PME, ce partenariat doit être 
  • élargi aux sociétés dencadrement des PME,
  • soutenu différemment et plus vigoureusement par
    les institutions internationales
  • encouragé dans toutes formes possibles par les
    Etats
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