Title: POUR PERDRE DU POIDS, se laisser guider par ses SENSATIONS plut
1POUR PERDRE DU POIDS, se laisser guider par ses
SENSATIONS plutôt quobéir à des PRINCIPES
- Dominique AMAR-SOTTO
- Diététicienne du G.R.O.S.
- Groupe de Réflexion sur lObésité et le Surpoids
- www.gros.org
2PERDRE DU POIDS
- Les principes (règles, normes, plans, mises à
lindex, diabolisation) - Les conséquences
- Les sensations
- Dégustation, Plaisir
- Quel apprentissage pour quel résultat?
3REGIME HYPOCALORIQUE
- Définition théorique
- Prescription alimentaire
- (conseils nutritionnels)
- destinée à faire perdre du poids
- ?
4DEFINITION dun REGIME
- Enseignement Théorique
- Régime hypocalorique
-
- Résultat de lEnquête Alimentaire
- -
- 30
5ENQUETE ALIMENTAIRE
- Questionnement très détaillé,
- destiné à chiffrer,
- en Kilocalories, de protéines, lipides,
glucides et alcool, - lalimentation dun patient donné
- UNE REALITE ?...
6 PRESCRIPTIONET CONSEILS DIETETIQUES
- Répartition sur x repas (1, 3, 4, 5)
- Poids des aliments à consommer
- Liste daliments permis et interdits (ou
déconseillés)
- Substitution de certains repas par des produits
industriels like
7CONSEQUENCES (DANGERS) DE CES CONSIGNES
- Frustration (aliments interdits)
- Hyper consommation (aliments permis)
-
- Risque de décompensation
8LA DECOMPENSATION
- Directement liée à la restriction (régime)
- Souvent constituée de réponses alimentaires à des
problèmes de nature non alimentaire -
- Reprise de poids inévitable
9Quelques situations classiques qui peuvent
conduire à manger en excès (1/3)
- Je ressens une faim intolérable, une impression
de malaise. Si je ne mange pas, je vais perdre
connaissance. - Je sais que des aliments que jaime sont à portée
de main. - Jai du travail à faire et jai besoin de manger
pour parvenir à me concentrer et à travailler. - Jai eu une contrariété et je mange pour
lannuler. - Les émotions fortes, le bonheur comme le malheur,
me font manger.
10Quelques situations classiques qui peuvent
conduire à manger en excès (2/3)
- Je mange pour lutter contre mon anxiété ou une
sensation de malaise général - Je mange dans les moments dennui, de vide.
- Je mange quand je ressens un sentiment
dinsatisfaction de ce que je suis, de ma vie en
général. - Je mange pour me punir.
11Quelques situations classiques qui peuvent
conduire à manger en excès (3/3)
- Je mange pour faire plaisir, ne pas peiner
quelquun qui moffre de la nourriture,pour
participer à lambiance générale. - Je mange par révolte, lorsque je subis trop de
contraintes. - Je mange pour mopposer à quelquun (mon
conjoint, mon parent, mon médecin) qui voudrait
me faire maigrir et qui surveille ce que je mange.
12TAUX DE REUSSITE des REGIMES
- Après 3 à 5 ans,
- 75 à 95 des personnes
- ayant suivi un régime restrictif
- ont repris au minimum les kilos perdus,
- souvent plus !!!
13Par conséquent
- et au fil des régimes,
- Manger devient un acte grave qui engage la
responsabilité individuelle et qui saccompagne
de la perte dinsouciance propre au mangeur
sensoriel.
14...et le PLAISIR de MANGERDISPARAÎT
15CONTRÔLE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
- Les sensations alimentaires
- Les émotions
- Les cognitions
- Les conditionnements dordre social, économique,
culturel et religieux. Ceux-là déterminent les
aliments consommables et la manière de les
manger.
16LES BESOINS DU MANGEUR
- Faim?
- Envie de laliment?
- Quantité daliment suffisante pour calmer la faim
et lenvie? - Sil y a disponibilité alimentaire, cela suffit à
satisfaire les besoins énergétiques et
nutritionnels sans débordements alimentaires.
17Une alternance à la restriction cognitive
- LA DEGUSTATION
- DES ALIMENTS
18LE TRIPLE EQUILIBRE
- Equilibre énergétique
(combien manger) - Equilibre nutritionnel personnel
(que manger) - Equilibre émotionnel
(comment manger)
19EQUILIBRE ENERGETIQUE
- La nourriture doit apporter autant de calories
que le corps en dépense. - Faim nécessité de manger
Plaisir - Rassasiement arrêt
20REMPLISSAGE DE LESTOMAC
21Par conséquent
- Tout aliment consommé en plus des besoins, quelle
que soit sa composition en lipides, glucides et
protéines, peut entraîner un surpoids sil nest
pas compensé par une réduction calorique
ultérieure ou régulation.
22Extraits de Une gourmandise de Muriel Barbery
(3)
- Plus personne navait faim, mais cest cela
justement qui est bon à lheure des pâtisseries
elles ne sont appréciables dans toute leur
subtilité que lorsque nous ne les mangeons pas
pour apaiser la faim et que cette orgie de
douceur sucrée ne comble pas un besoin primaire
mais nappe notre palais de la bienveillance du
monde - contraste inouï, quintessence de la
civilisation, entre lâpreté dune viande simple
et puissante et la tendresse complice dune
gourmandise superfétatoire
23QUELQUES DEFINITIONS
- FAIM sensation perçue au niveau cérébral
(malaise) et/ou digestif ( creux ) lors dun
déficit énergétique. - APPETIT Attitude lors dun repas incluant à la
fois la quantité ingérée et le plaisir à le faire
selon la palatabilité ou caractère agréable des
aliments. - RASSASIEMENT Processus actif qui permet
linterruption de lingestion daliments lorsque
lorganisme estime ses besoins à peu près
couverts. - SATIETE Espace de temps entre deux prises
alimentaires pendant lequel le signal faim
est éteint.
24EQUILIBRE NUTRITIONNEL PERSONNEL
- Les appétits spécifiques
- besoins de lorganisme
25EQUILIBRE EMOTIONNEL
- Nourrir le corps et lesprit
- les sens et les émotions!
- Plus il y a de plaisir par bouchée et moins il y
a de bouchées
26Pourquoi déguster est parfois si difficile?
- Le conflit signaux internes/critères externes
- La restriction cognitive
- Les émotions
- La publicité
- Lenvironnement (matériel et psychologique)
27PRINCIPALES CAUSES DE SURCONSOMMATIONNON
RESPECT DES SENSATIONS ALIMENTAIRES
- Refus de son poids programmé (set point)
- Gestion des émotions
- Appauvrissement des pratiques et des cultures
alimentaires - Pression de la société de consommation
- Soucis du bien manger (PNNS)
- Sédentarisation
28GOUT et DEGUSTATION
29LE GOUT!!!!
30TABAC ET GOUT
31QUELQUES DEFINITIONS DU GOUT
- Cest lun des cinq sens de lhomme, celui qui
permet danalyser la saveur des aliments mis en
bouche par le sujet (dictionnaire) - Ensemble des sensations déclenchées par les
qualités physico-chimiques de laliment consommé
32Mais
- que serait le goût sans la vue, la mémoire, la
senteur, le plaisir?... - Déguster un aliment, cest donc être à lécoute
de ses 5 sens
33Extraits de Une gourmandise de Muriel Barbery
(8)
- Qui est cuisinier ne peut lêtre que par la
mobilisation de ses cinq sens. Un mets doit être
un régal pour le regard,lodorat, le goût bien
sûr mais aussi le toucher, qui oriente le choix
du chef dans tant doccasions et joue son rôle
dans la fête gastronomique. Il est vrai que
louïe semble un peu en retrait de la valse mais
manger ne se fait pas en silence,non plus que
dans le vacarme,tout son qui interfère avec la
dégustation y participe ou la contrarie, de telle
sorte que le repas est résolument kinesthésique.
34(No Transcript)
35ROLE DES CINQ SENS DANS LA DEGUSTATION
- 1. LE GOUT
- Sens par lequel on perçoit les saveurs qui sont
au nombre de quatre (Adolph Fick,
physiologiste,XIXème s.) - - sucré (saccharose ou sucre)
- - salé (chlorure de sodium)
- - amer (quinine ou amande)
- - acide (citron) primaires, mais aussi
- saveur astringente (airelles, thé, tanins)
- saveur piquante (piment, gingembre)
- saveurs métalliques
- saveur grasse
- saveur de lamidon
- Notre goût subit de nombreuses influences
(identité et environnement culturels, habitudes
familiales)
36LANGUE et SAVEURS
37ROLE DES CINQ SENS DANS LA DEGUSTATION
- 2. LODORAT
- Sens par lequel on perçoit les odeurs.
- Flaveur goût arôme
- (jusquà 600 arômes dans un vin)
- Lobe olfactif lié aux centres émotionnels
-
réactions inconscientes aux odeurs - (utilisation marketing à notre insu)
- Fait appel à nos souvenirs, notre mémoire
38Extraits de Une gourmandise de Muriel Barbery
(7)
- DEGUSTER DES SOUVENIRS
- Telle labominable madeleine de Proust, cette
bizarrerie pâtissière éparpillée, par un sinistre
et terne après-midi,en débris spongieux dans,
offense suprême, une cuillerée de tisane, mon
souvenir nest peut-être en définitive associé
quà un mets médiocre dont seule lémotion qui
lui est attachée demeure précieuse et me
révèlerait un don de vivre jusqualors incompris.
39ROLE DES CINQ SENS DANS LA DEGUSTATION
- 3. LE TOUCHER
- Sens par lequel on perçoit laliment.
- En bouche, il est dur, mou, rugueux, râpeux,
moelleux, piquant, onctueux - La texture peut se modifier quand on garde
laliment en bouche (chocolat fond) - Acceptation ou rejet dun aliment!
40Extraits de Une gourmandise de Muriel Barbery
(9)
- La tomate crue, dévorée dans le jardin sitôt
récoltée, cest la corne dabondance des
sensations simples,une cascade qui essaime dans
la bouche et en réunit tous les plaisirs. La
résistance de la peau tendue, juste un peu, juste
assez, le fondant des tissus, de cette liqueur
pépineuse qui sécoule au coin des lèvres et
quon essuie sans crainte den tacher ses doigts,
cette petite boule charnue qui déverse en nous
des torrents de nature voilà la tomate, voilà
laventure.
41ROLE DES CINQ SENS DANS LA DEGUSTATION
- 4. LOUIE
- Sens par lequel on entend les bruits internes
(croquant) en mangeant et les bruits
environnants - Un environnement bruyant
- la perception des goûts
- le plaisir gustatif
- la prise alimentaire
42ROLE DES CINQ SENS DANS LA DEGUSTATION
- 5. LA VUE
- Sens qui intervient avant de manger et par lequel
on va juger laliment sur son aspect, et décider
ou non de le consommer selon lenvie - Impact de la présentation (culinaire,
publicitaire) qui va ou non stimuler nos sens
43LE GOUT FAIT DONC INTERVENIR
- Laspect de laliment perçu par les yeux
- Lodeur reçue directement par le nez
- La saveur captée par la langue
- Larôme libéré par la mastication
- Les sensations tactiles et thermiques de la bouche
44EN PRATIQUE
45UTILISER TOUS SES SENS POUR MANGER AVEC PLAISIR
- Se demander ce quon préfère manger
- Se concentrer sur laliment réel quon a devant
soi - Manger lentement, dans le calme
- Déguster avec plus dattention
- Décrire avec un maximum de mots ce quon est en
train de manger
46EXERCICE DE DEGUSTATION (en consultation)
- Que pensez-vous du chocolat ?
- Avant la dégustation (sur une échelle de 1 à
10 ou vous positionnez vous ?) - FAIM 1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 - ENVIE DE MANGER 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
- ANXIETE 1 2 3 4 5 6 7 8
9 10 - En général ?
- En ce qui vous concerne ?
- Feuille de dégustation du chocolat
- Regarder laspect du chocolat
- Couleur marron bleuté, orangé, très foncé ou
peu foncé.. - Texture lisse/rugueux/brillant/poudré/traces de
doigts, motifs. - Forme carré, irrégulier, régulier,
- Toucher le chocolat avec les doigts la
texture lisse, râpeux, fondant, froid,
température ambiante, collant - Sans mettre dans la bouche, sentir les odeurs du
chocolat pour distinguer les différents
chocolats. (Le mot chocolat ne convient pas
pour distinguer) - Brûlé (torréfié) Poivré Cacahuète Cuir Fumé
Cannelle Noix de coco Tabac à pipe Terre Vanillé
Lait Alcool Foin Figue sèche Beurre Café Fruits
rouges Raisin sec Caramel Violette Orange confite
Amande Biscuit Fleur doranger Confiture Noisette
Brioche Praliné Banane flambée Noisette grillée
Odeur animale sueur de bœuf ou de cheval Miel
Noix toute autre odeur auquel ce chocolat vous
fait penser et qui le distingue des autres
47EXERCICE DE DEGUSTATION (suite)
- Souvenirs éventuels liés à cet arôme de chocolat.
(Ca vous fait penser à quoi)? - Définir le goût du chocolat Salé, sucré, acide,
amer (se pincer le nez pour éviter les arômes et
se concentrer sur le goût). Noter aussi le
niveau dintensité du goût (peu ou très
acide....) - Autres liée aux sensations trigéminales
lastringence (rugueux, râpeux, asséchant), le
frais, le brûlant, le piquant - Dans la bouche la texture
- Lisse, râpeux, fondant, froid, température
ambiante, collant - Sentir les arômes du chocolat en bouche et les
noter ici (même liste que pour les odeurs) -
- Liste darômes pour vous inspirez dans votre
description des chocolats - Fumé Cannelle Noix de coco Tabac à pipe Banane
flambée Café Terre Vanillé Brûlé (torréfié)Alcool
Noisette grillée Noix Foin Figue sèche Baies
rouges Poivré Praliné Lait Caramel Raisin sec
Orange confite Violette Cacahuète Miel Beurre
Amande Fleur doranger Cerise Odeur animale
sueur de bœuf ou de cheval cuir Confiture
Noisette Brioche Biscuit - Après la dégustation
- FAIM 1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 - ENVIE DE MANGER 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
- ANXIETE 1 2 3 4 5 6 7 8
9 10
48POUR CONCLURE
- Utiliser tous ses sens pour se nourrir dans la
recherche du plaisir est le moyen de maigrir ou,
mieux!... - de ne pas grossir!...
49Bibliographie
50Merci de votre attentionbonne fin de séminaire
Dietamarsotto_at_aol.com
51Extraits de Une gourmandise de Muriel Barbery
(6)
- Il y a dans la chair du poisson grillé, du plus
humble des maquereaux au plus raffiné des
saumons, quelque chose qui échappe à la culture - Dire de cette chair quelle est fine, que son
goût est subtil et expansif à la fois, quelle
excite les gencives, à mi-chemin entre la force
et la douceur, dire que lamertume légère de la
peau grillée alliée à lextrême onctuosité des
tissus serrés, solidaires et puissants qui
emplissent la bouche dune saveur dailleurs fait
de la sardine grillée une apothéose culinaire,
cest tout au plus évoquer la vertu dormitive de
lopium. Car ce qui se joue là, ce nest ni
finesse, ni douceur, ni force, ni onctuosité mais
sauvagerie. Il faut être une âme forte pour
saffronter à ce goût-ci il recèle bien en lui,
de la manière la plus exacte, la brutalité
primitive au contact de laquelle notre humanité
se forge. Il faut être une âme pure, aussi, qui
sait mastiquer vigoureusement, à lexclusion de
tout autre aliment je dédaignais les pommes de
terre et le beurre salé que ma grand-mère posait
à côté de mon assiette et je dévorais sans
relâche les lambeaux de poisson - La sardine grillée nimbait mon palais de son
bouquet direct et exotique et je grandissais à
chaque bouchée, je mélevais à chaque caresse sur
ma langue des cendres maritimes de la peau
craquelée
52Extraits de Une gourmandise de Muriel Barbery
(1)
- Cétaient des loukoumades, ces petits beignets
parfaitement ronds quon lance dans lhuile
bouillante le temps que lépiderme en croustille
tandis que lintérieur reste tendre et cotonneux,
puis quon enduit ensuite de miel et quon sert
très chauds, dans une petite assiette, - Je décortique la succession des sensations,je
les enrobe dadjectifs, je les distends, je les
dilate sur la distance dune phrase, dune
mélodie verbale, et je ne laisse plus subsister
de la pâture passée que des mots de
prestidigitateur, qui font croire au lecteur
quil a mangé comme nous
53Extraits de Une gourmandise de Muriel Barbery
(2)
- Jétais Ali Baba. La caverne aux trésors,
cétait cela, ce rythme parfait, cette harmonie
chatoyante entre des unités en elles-mêmes
exquises mais dont la succession stricte et
rituelle confinait au sublime. Les boulettes de
viande hachée, grillées dans le respect de leur
fermeté et qui cependant ne gardaient de leur
passage au feu aucune trace de sècheresse,
remplissaient ma bouche de carnassier
professionnel dune onde chaude, épicée, juteuse
et compacte de plaisir masticatoire. Les poivrons
sucrés, onctueux et frais attendrissaient mes
papilles subjuguées par la rigueur virile de la
viande et les préparaient de nouveau à cet assaut
puissant
54Extraits de Une gourmandise de Muriel Barbery
(4)
- Javais aussi une grand-mère, dont la cuisine
était pour moi un antre magique. Je crois que ma
carrière prend sa source dans les fumets et les
odeurs qui sen échappaient et qui, enfant, me
rendaient fou de désir On na que peu idée de ce
que cest que le désir, le véritable désir,
lorsquil vous hypnotise, sempare de votre âme
entière, la circonvient de toutes parts, de telle
sorte que vous êtes un dément, un possédé, prêt à
tout pour une petite miette, pour un nuage de ce
qui se concocte là, sous vos narines subjuguées
par le parfum du diable!...
55Extraits de Une gourmandise de Muriel Barbery
(5)
- - Aucun cuisinier ne cuisine, na jamais
cuisiné comme nos grands-mères. Tous les facteurs
que nous évoquons ici ont produit cette cuisine
si spécifique, celle des femmes à la maison, dans
la clôture de leurs intérieurs privés une
cuisine qui, parfois, manque de raffinement, qui
comporte toujours ce petit côté familial ,
cest-à-dire consistant et nourrissant, fait pour
tenir au ventre - mais qui est, au fond et
surtout, dune sensualité torride, par où nous
comprenons que lorsque nous parlons de chair ,
ce nest pas un hasard si cela évoque
conjointement les plaisirs de la bouche et ceux
de lamour. Leur cuisine, cétaient leurs appas,
leurs charmes, leur séduction- et cest cela qui
linspirait et la faisait à nulle autre pareille.