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1IMMUNOTHERAPIE ET THERAPIE CELLULAIRE
Pr J-Olivier Bay, Service dhématologie, CHU
Clermont-Ferrand Département doncologie
médicale, Centre Jean Perrin
2STRATEGIES THERAPEUTIQUES DES CANCERS
- Chirurgie
- Chimiothérapie
- Radiothérapie
- Hormonothérapie
- Immunothérapie - Thérapie cellulaire
- Thérapie génique
3EVOLUTION RECENTE (1)CONNAISSANCE DES MECANISMES
IMMUNOLOGIQUES
- Mise en évidence des mécanismes de reconnaissance
par le système majeur dhisto-compatibilité (MHC)
(Zinkernagel 1979) - Mise en évidence des structures moléculaires MHC
type 1 et 2 (Bjorknan 1987 Brown 1993) - Mise en évidence des mécanismes de présentation
antigénique (Townsend 1986 Lechler 1996) - Identification des récepteurs spécifiques
dantigène sur les lymphocytes T - Identification des mécanismes de reconnaissance
et dactivation des lymphocytes T - Découverte des cytokines et des facteurs de
croissance et détermination de leurs rôles
respectifs - Développement des anticorps monoclonaux
4EVOLUTION RECENTE (2)AMELIORATION DES TECHNIQUES
- Progrès majeur dans les techniques de laboratoire
- - reconnaissance des cellules (anticorps
monoclonaux) - - technique de cytaphérèse
- - technique de congélation
- - culture ex-vivo des cellules
- - manipulation des greffons
- - expansion ex-vivo
- Progrès à mettre en parallèle avec lamélioration
des techniques de biologie moléculaire et les
connaissances sur la carcinogenèse - Interconnexion entre la biologie moléculaire et
la thérapie cellulaire
5CLASSIFICATION DES METHODES DIMMUNOTHERAPIE (1)
I
Stimulation antigénique
III
Activation des lymphocytes T auxiliaires
Cellules dendritiques
II
Production de cytokines
VII
VI
V
Effecteurs cytotoxiques non spécifiques
Lymphocytes B
Lymphocytes T cytotoxiques
- Production
- danticorps
- spécifiques
- Structure de reconnaissance
- récepteur spécifique dantigène
- Reconnaissance sur les cellules
- cibles de peptides associés au SMHC
- Natural Killers (NK)
- Lymphocytes tueurs activés
- par les cytokines (LAK)
- Macrophages activés
IV
6CLASSIFICATION DES METHODES DIMMUNOTHERAPIE (2)
- Immuno-adjuvants (immuno-stimulants)
- Immunothérapie active non spécifique ou
spécifique - Anticorps monoclonaux
- Immunothérapie par les lymphocytes T cytotoxiques
- Immunothérapie adoptive (thérapie cellulaire non
spécifique ou spécifique) - Immunothérapie utilisant des techniques de
thérapie génique
I
III
II
IV
V
VII
VI
VIII
7IMMUNO-ADJUVANTS
I
I
Stimulation antigénique
Activation des lymphocytes T auxiliaires
Cellules dendritiques
Production de cytokines
Effecteurs cytotoxiques non spécifiques
Lymphocytes B
Lymphocytes T cytotoxiques
- Production
- danticorps
- spécifiques
- Structure de reconnaissance
- récepteur spécifique dantigène
- Reconnaissance sur les cellules
- cibles de peptides associés au SMHC
- Natural Killers (NK)
- Lymphocytes tueurs activés
- par les cytokines (LAK)
- Macrophages activés
8IMMUNOADJUVANTS
I
- Il sagit dagents bactériens ou synthétiques qui
facilitent la réponse immunitaire de lhôte
vis-à -vis dantigènes tumoraux spécifiques ou qui
augmentent limmunité non spécifique. - premiers essais toxines de streptococcus
pyogènes ou de serratia marcescens (toxine de
Coley) - actuellement bacille de Calmette et Guerin
(B.C.G. thérapie) et corynebacterium parvum (C.
parvum)
9MECANISME DACTION ANTITUMORALE
- fixation du B.C.G. sur les cellules tumorales et
les cellules épithéliales (récepteur à la
fibronectine), mobilisation des cellules CD4 de
phénotype T avec une activité cytotoxique
spécifique, des cellules CD8, activation des
cytokines INF-a, IL-10, IL-12, TNFa grâce
lymphocytes T helper. La mémoire cellulaire des
CD4 explique la durée de la réponse. - Les suspensions de C. parvum tuées augmentent la
cytotoxicité des macrophages, induisent
lactivité NK et stimulent lactivité
anti-tumorale spécifique. - Levamisole dérivé synthétique sulfuré possédant
une activité anti-helminthe - LOK-432 (picibanil) est une préparation obtenue
à partir de toxines de streptococcus pyogène. Il
induit une activation macrophagique et une
sécrétion de TNFa.
10APPLICATIONS CLINIQUES
- Cancers de lovaire
- Cancers de la vessie
11IMMUNOTHERAPIE ACTIVE NON SPECIFIQUE
II
Stimulation antigénique
Activation des lymphocytes T auxiliaires
Cellules dendritiques
II
Production de cytokines
Effecteurs cytotoxiques non spécifiques
Lymphocytes B
Lymphocytes T cytotoxiques
- Production
- danticorps
- spécifiques
- Structure de reconnaissance
- récepteur spécifique dantigène
- Reconnaissance sur les cellules
- cibles de peptides associés au SMHC
- Natural Killers (NK)
- Lymphocytes tueurs activés
- par les cytokines (LAK)
- Macrophages activés
12IMMUNOTHERAPIE ACTIVE NON SPECIFIQUE
II
- Majoritairement représentée par lutilisation
clinique des cytokines - Cytokines (cyto cellule kine facteur)
médiateurs physiologiques des communications
intercellulaires, utilisables en culture ex vivo - Actions autocrine, paracrine ou/et endocrine
- Utilisation clinique IL-2, INFs, facteurs de
croissance, TNFa
13INTERLEUKINE-2
- Identifiée en 1976
- produite par les lymphocytes T auxiliaires
- actif sur les lymphocytes T et B si
reconnaissance dun antigène spécifique
(acquisition du récepteur à lIL-2) - relative spécificité de la réponse immunitaire
- activation immédiate des cellules NK LAK
14UTILISATION ACTUELLE ET FUTURE DE LINTERLEUKINE 2
- Cancer du rein
- Mélanomes malins (Kirkwood J. Clin. Oncol. 2000
18 2444-58) - Cancer de lovaire
- Post réinjection de lymphocytes T allogéniques
- Voie IV ou SC
15INTERFERONS
- Facteurs de résistance aux virus
- IFN de type 1
- a produit par les cellules hématopoïétiques
- b produit par les fibroblastes
- activité biologique identique (même récepteurs)
- augmente lexpression MHC type I
- stimule les cellules NK (LAK)
- IFN de type 2 (INFg)
- produit par les lymphocytes T auxiliaire,
cytotoxique et cellules NK - activateur puissant des macrophages et des
cellules NK - stimule la production dimmunoglobulines
- inhibe la production dIL4
16UTILISATION ACTUELLE ET FUTURE DES INTERFERONS
- leucémie à tricholeucocytes
- leucémie myéloïde chronique
- myélome multiple
- lymphome non Hodgkinien de bas grade
- cancer du rein
- mélanome malin
- Cancer superficiel de la vessie (Belldegrun J.
Urol.1998 159 1793-1801) - Tumeurs gliales malignes ? (Borden Cancer Biology
2000 10 125-144) - Cancer ovarien ? (Windbichler Br. J. Cancer 2000
82 1138-44)
17TNFa - INTERLEUKINE 1
- IL1 a et b
- TNF a et b
- TNFa précurseur membranaire activité
pro-inflammatoire puissante - TNFa soluble puissant activateur des cellules
NK - application en clinique perfusion isolé de
membre, traitement intra-péritonéal - application biologique culture ex vivo
18LES FACTEURS DE CROISSANCE
- Cytaphérèses
- Cultures ex vivo
- Réduction des toxicités médullaires post
chimiothérapie - Dysmyélopoïèse
- Effet anti-tumoral du GM-CSF (Spitler J. Clin.
Oncol. 2000 18 1614-21)
19IMMUNOTHERAPIE ACTIVE SPECIFIQUE
III
Stimulation antigénique
III
Activation des lymphocytes T auxiliaires
Cellules dendritiques
Production de cytokines
Effecteurs cytotoxiques non spécifiques
Lymphocytes B
Lymphocytes T cytotoxiques
- Production
- danticorps
- spécifiques
- Structure de reconnaissance
- récepteur spécifique dantigène
- Reconnaissance sur les cellules
- cibles de peptides associés au SMHC
- Natural Killers (NK)
- Lymphocytes tueurs activés
- par les cytokines (LAK)
- Macrophages activés
20IMMUNOTHERAPIE ACTIVE SPECIFIQUE
III
- Utilisation de peptides antigéniques tumoraux
- Vaccination autologue ou allogénique
- Peptides synthétisés à partir des épitopes
reconnus par les lymphocytes T cytotoxiques - Reconnaissance restreinte par MHC type I ou II
- MAGE3 / HLA-A1 dans les mélanomes
- Analogue du peptide gp100 / HLA-A2 dans les
mélanomes - Gangliosides (GM2) (Levingston Semin. Oncol.
1998 25 636-45)
21ANTICORPS MONOCLONAUX
IV
Stimulation antigénique
Activation des lymphocytes T auxiliaires
Cellules dendritiques
Production de cytokines
Effecteurs cytotoxiques non spécifiques
Lymphocytes B
Lymphocytes T cytotoxiques
- Production
- danticorps
- spécifiques
- Structure de reconnaissance
- récepteur spécifique dantigène
- Reconnaissance sur les cellules
- cibles de peptides associés au SMHC
- Natural Killers (NK)
- Lymphocytes tueurs activés
- par les cytokines (LAK)
- Macrophages activés
IV
22ANTICORPS MONOCLONAUX
IV
- activité anti-tumorale possible si un anticorps
couplé à un agent-tueur (élément radio-actif,
toxine ou drogue cytotoxique) est dirigé
spécifiquement contre un antigène tumoral
particulier - problème de lutilisation danticorps monclonaux
dorigine murin - Les techniques de biologie moléculaire permettent
la constitution danticorps monoclonaux murins
suffisamment humanisés (région constante humaine
et région variable murine spécifique de
lantigène). Les risques dimmunisation sont
ainsi beaucoup plus faibles.
23ANTICORPS MONOCLONAUX ACTUELS
- Cibles plutôt des onco-protéines ftales ou des
antigènes spécifiques de tumeurs - anticorps monoclonal anti-EGF C225
- edrecolomab anticorps monoclonal anti 17-1A
(molécule dadhésion) - Herceptine
- induction de lapoptose
- réduit la prolifération cellulaire
- effet synergique avec certaine drogues de
chimiothérapie - Rituximab anti-CD20
- induction de lapoptose
- réduit la prolifération cellulaire
24ANTICORPS BI-SPECIFIQUES
- Il sagit dutiliser des anticorps bi-spécifiques
liant les cellules tumorales et les cellules
effectrices. - Cancer de la prostate anti-CD64 couplé Ã
anti-HER-2 (James 1999 Proc. Am. Soc. Clin.
Oncol. 1197) - Cancer du sein anti-Fc couplé Ã
l anti-HER-2/neu (Ojik Cancer Immunol.
Immunother. 1997 45 207-9) - Cancer de lovaire anticorps OC-TR qui fixe le
récepteur CD3 du lymphocyte T et de lautre côté,
fixe les récepteurs aux folates des cellules de
carcinome ovarien. (Canevari J. Natl. Cancer
Instit. 1993 87 1463-1469)
25LYMPHOCYTES T CYTOTOXIQUES
V
Stimulation antigénique
Activation des lymphocytes T auxiliaires
Cellules dendritiques
Production de cytokines
V
Effecteurs cytotoxiques non spécifiques
Lymphocytes B
Lymphocytes T cytotoxiques
- Production
- danticorps
- spécifiques
- Structure de reconnaissance
- récepteur spécifique dantigène
- Reconnaissance sur les cellules
- cibles de peptides associés au SMHC
- Natural Killers (NK)
- Lymphocytes tueurs activés
- par les cytokines (LAK)
- Macrophages activés
26LYMPHOCYTES T CYTOTOXIQUES
V
- Lymphocytes T infiltrants les tumeurs (TIL)
- Réaction du greffon contre la tumeur
- dans les tumeurs solides
- évolution dans les hémopathies malignes
- Réinjection de lymphocytes T allogéniques
27TIL
- Autrefois développés à la suite des essais
cliniques sur les LAK - Résultats cliniques décevants
- Préparation des cellules difficile et complexe
28REACTION DU GREFFON CONTRE LA TUMEUR
I
- APPLICATION DANS LES TUMEURS SOLIDES
29PRINCIPE DE LALLOGREFFE
- effet cytotoxique majeur par un conditionnement
myélo-ablatif (chimiothérapie seule ou
association radio/chimiothérapie) - effet antitumoral immunologique par les
lymphocytes T allogéniques (GVL ou GVT)
30PRINCIPE DU CONDITIONNMENT NON-MYELOABLATIF (1)
- effet immunosuppresseur majeur avec myélotoxicité
réduite - absence de toxicité majeure à la chimiothérapie
- permet la réalisation de ce traitement chez des
sujets plus âgés car - immunosuppression limitant les risques de GVH
aiguë chez les sujets plus âgés - toxicité réduite
31PRINCIPE DU CONDITIONNEMENT NON-MYELOABLATIF (2)
- myélo-ablatif
- endoxan 50 mg/m2 par jour pendant 4 jours
consécutifs - busulfan 4 mg/kg par jour pendant 4 jours
consécutifs - immunosuppresseur
- fludarabine 30 mg/m2 par jour pendant 5 Ã 6
jours consécutifs - sérum anti-lymphocytaire 2,5 mg/kg par jour
pendant 1 à 4 jours consécutifs - busulfan 4 mg/kg par jour pendant 2 jours
consécutifs
32RATIONEL DES ALLOGREFFES DANS LES TUMEURS SOLIDES
- Théoriquement, l'effet GvL devrait être le même
qu'un hypothétique effet GvT - Certitude dutiliser un greffon indemne de
cellules tumorales - Développement de conditionnements
immunosuppresseurs - Observations de GvH autologues
- Sensibilité de certains cancers Ã
limmunomodulation
33ALLOGREFFE ET TUMEURS SOLIDESRESULTATS DE LA
LITTERATURE
34OBSERVATIONS
- Faisabilité démontrée
- Bonne prise des greffons
- Taux de GvH observé conforme au taux de GvH
attendu - Taux de réponse thérapeutique intéressant,
surtout dans les cancers du rein - Absence de données sur le suivi à long terme
35REACTION DU GREFFON CONTRE LA TUMEUR (2)
II
- DEVELOPPEMENT DANS LES HEMOPATHIES MALIGNES
36INTERET DES CONDITIONNEMENTS NON-MYELOABLATIFS
DANS LES HEMOPATHIES
- Réduction de la toxicité
- Application dans des hémopathies où la toxicité
de la procédure rendait la greffe inutile
(myélome multiple) - Recul de lâge limite
- Traitement possible même si le Karnovsky est
inférieur à 80 - Application à dautres maladies ?
37LYMPHOCYTES T ALLOGENIQUES
GvH et GvT sont-elles liées ?
- Risque de rechute leucémique corrélé au degré de
réactivité immunologique représenté par
l'intensité de la GvH aiguë (Blaise 1995) - Risque de rechute plus faible en cas de GvH
chronique (Weiden 1981, Sullivan 1989) - Risque de rechute augmenté si greffon déplété en
cellules T (Maraninchi 1987, Goldman 1988) - Risque de rechute augmenté en cas de greffes
syngéniques (Gale 1994) - Risque de rechute plus important après autogreffe
(Vey 1994) - Quelques publications rapportent que cette
relation n'est pas toujours aussi claire (Kolb
1995, Champlin 1995).
38ROLE DES LYMPHOCYTES T ALLOGENIQUES
- la déplétion en cellules T (CD4 ou CD8) du
donneur réduit ou évite la GvH - présence de lymphocytes T allogéniques activés au
niveau des lésions de la GvH - activation de lymphocytes T cytotoxiques avec
destruction des cellules du receveur et
production de cytokines (IFN?, IL2 etc...) - outre la production des cytokines, l'effet GvL
serait lié à la réactivité des lymphocytes T
allogéniques contre des antigènes mineurs du MHC
sur les cellules tumorales
39MODALITES THERAPEUTIQUES
- Indications
- Myélome multiple (Lokhorst J. Clin. Oncol. 2000
18 3031-37) - Leucémie myéloïde chronique (Collins J Clin Oncol
1997 15 433-44) - Nombre de cellules à réinjecter
- Nombre total de réinjection
- Rythme des réinjections
- Manipulation ex vivo des lymphocytes T ?
40THERAPIE CELLULAIRE NON SPECIFIQUE
VI
Stimulation antigénique
Activation des lymphocytes T auxiliaires
Cellules dendritiques
Production de cytokines
VI
Effecteurs cytotoxiques non spécifiques
Lymphocytes B
Lymphocytes T cytotoxiques
- Production
- danticorps
- spécifiques
- Structure de reconnaissance
- récepteur spécifique dantigène
- Reconnaissance sur les cellules
- cibles de peptides associés au SMHC
- Natural Killers (NK)
- Lymphocytes tueurs activés
- par les cytokines (LAK)
- Macrophages activés
41THERAPIE CELLULAIRE NON SPECIFIQUE
VI
42UTILISATION DE MACROPHAGES ACTIVES
43INTERET
- Interféron ?
- Activation ex vivo de macrophages
- Inhibition de lactivité tumoricide des
macrophages par des facteurs extrinsèques (IL-10)
- Activation des macrophages acquisition dun
pouvoir tumoricide (?? TNF?, radicaux libres)
44MODE DE PRODUCTION DES MACROPHAGES ACTIVES (1)
- Obtention de cellules mononucléées par
cytaphérèse - Culture des cellules mononucléées
- Activation des macrophages
- Recueil des macrophages
- Administration des macrophages
45MODE DE PRODUCTION DES MACROPHAGES ACTIVES (2)
Cytaphérèse (3-6 109 cellules)
Elutriation
18 h
Macrophages
Culture de 6 jours (37c, GM-CSF 250 UI/ml)
Interféron ? (250 UI/ml)
Injection (1-2 109 cellules)
46APPLICATION CLINIQUE
- Cancer de lovaire (traitement en
intra-péritonéal) - Cancer du rein (Lesimple J. Immunol. 2001)
- Mélanome malin
47THERAPIE CELLULAIRE SPECIFIQUE
VII
Stimulation antigénique
Activation des lymphocytes T auxiliaires
Cellules dendritiques
Production de cytokines
VII
Effecteurs cytotoxiques non spécifiques
Lymphocytes B
Lymphocytes T cytotoxiques
- Production
- danticorps
- spécifiques
- Structure de reconnaissance
- récepteur spécifique dantigène
- Reconnaissance sur les cellules
- cibles de peptides associés au SMHC
- Natural Killers (NK)
- Lymphocytes tueurs activés
- par les cytokines (LAK)
- Macrophages activés
48UTILISATION DE CELLULES DENDRITIQUES Â PULSEESÂ
49RATIONEL (1)
antigènes tumoraux
Cellules dendritiques (CD)
CTL
Cellules effectrices
Cellules NK LAK TIL
MAK
Restreint par le CMH avec CD pour présentation
des antigènes tumoraux
Non restreint par le CMH
50RATIONEL (2)
- Le développement dune réponse immunitaire
antitumorale efficace nécessite - lexpression dantigènes spécifiques par les
cellules tumorales (TAA), - la présentation de ces antigènes par des cellules
spécialisées (cellules dendritiques) aux
lymphocytes T qui sont les effecteurs de la
réponse immunitaire, - la stimulation efficace de ces lymphocytes T et
- lafflux des cellules effectrices sur le site
tumoral.
51INFLUENCE DE LA TUMEUR
Facteurs immunosuppresseurs produits par la
tumeur, IL6, IL10
- Déficit dans la présentation des antigènes
tumoraux - Activation altérée des lymphocytes T
- Réponse antitumorale faible
52MATURATION DES CELLULES DENDRITIQUES
TNFa, IL1b, LPS
5 - 20 h
24 - 48 h
Maturation
- CD immature
- activité endocytique forte
- synthèse de CMH I/II faible
- CMH I/II cytoplasmiques
- demi-vie des CMH II lt10h
- co-stimulation T faible
- Etat de maturation intermédiaire
- activité endocytique forte
- synthèse de CMH I/II forte
- CMH I/II cytoplasmiques et membranaires
- CD mature
- activité endocytique faible
- synthèse de CMH I/II faible
- CMH I/II exclusivement à la surface cellulaire
- demi-vie des CMH II gt50h
- co-stimulation T forte
Stimulation des lymphocytes T
Ingestion et apprêtement des antigènes
53INTERET
- Activation ex vivo
- Présentation ex vivo aux cellules dendritiques
des antigènes tumoraux spécifiques
54MODE DE PRODUCTION DES CELLULES DENDRITIQUES
M-CSF
macrophages
CD14
GM-CSFIL4
DC immature
LPS CD40L
DC mature
GM-CSFIL4 TGFb
CD1a CD14-
TNFa
CD83 CD86
LC
55PROTOCOLE
J-7 Prélèvement des cellules mononucléées Isolemen
t des monocytes
J1 congélation des cellules dendritiques
Prélèvement et congélation des cellules tumorales
J1, J8, J15, J22, J52, J82,
J112 Administration des cellules dendritiques
Consentement éclairé
J-11 Ã J-8 administration de G-CSF
J-7 Ã J1 culture ex vivo des monocytes
J-7 Ã J0 Culture des monocytes (GM-CSFIL4) J0
Contact avec les lysats tumoraux autologues
TNFa J1 1ere administration de cellules
dendritiques congélation des cellules
dendritiques
56APPLICATIONS CLINIQUES
- Utilisation de lysats tumoraux autologues
- Utilisations dantigènes spécifiques, de
peptides, de corps apoptotiques, dexosomes - Mélanomes malins (Panelli J. Immunol. 1999 23
487-98) - Cancer de la prostate (Small J. Clin. Oncol.
2000 23 3894-903)
57IMMUNOTHERAPIE UTILISANT DES TECHNIQUES DE
THERAPIE GENIQUE
VIII
- Modèle des gènes suicides
- Codent pour des enzymes pouvant convertir la
forme inactive dune drogue en un produit toxique
inhibant la synthèse des acides nucléiques - Le produit du gène HSV-Tk convertit le
gancyclovir en une forme phosphorylée toxique. - Introduction ex vivo dans les lymphocytes T
allogéniques dadénovirus porteur du gène HSV-Tk
pour traiter les GvH - où transduction d adénovirus recombinant dans
des lignées tumorales spécifiques (essai en court
par Freeman et coll. dans les cancers de lovaire)
58IMMUNOTHERAPIE UTILISANT DES TECHNIQUES DE
THERAPIE GENIQUE
- Virus recombinants permettant lexpression de
cytokines (INFg, IL-2...) - Virus recombinants permettant lexpression
danticorps monoclonaux spécifiques - Virus recombinant permettant lexpression de
peptides
59MANIPULATION DES GREFFONS
- Sélections cellulaires (CD34, déplétion T, sous
population T effectrices, cellules
mésothéliales) - Expansion ex vivo
- Purge médullaire (anticorps monoclonaux,
drogues)
60PERSPECTIVES
- Etroite collaboration entre le laboratoire de
thérapie cellulaire et lunité clinique - Association de plusieurs modalités
dimmunothérapie - Association de plusieurs stratégies
thérapeutiques - Essais multicentriques
61MODELE DES ALLOGREFFES DE CELLULES SOUCHES
HEMATOPOIETIQUES
- Indications et stades évolutifs
- Choix du conditionnement
- Choix du greffon
- Manipulation du greffon
- Immunosuppression à adopter
- Réinjection de cellules allogéniques
62INDICATIONS
- Tumeurs ayant fait la preuve de leur sensibilité
à des traitements immunologiques (cancer du rein,
mélanomes) - Tumeurs dont la localisation se situe au niveau
des sites cliniques classiquement affectés par
les GvH aiguës et/ou chroniques - Tumeurs relevant dintensification thérapeutique
mais dont les greffons autologues sont
généralement contaminés
63STADES EVOLUTIFS
- Tumeurs peu évolutives
- Espérance de vie supérieure à 6 mois
- Absence de signes inflammatoires
- Cibles tumorales les plus minimes possibles
- Age limite ??
64CHOIX DU CONDITIONNEMENT
(Dansey Current Opi. Oncol. 2001 13 27-32)
Intensité du conditionnement
-
65CHOIX ET MANIPULATION DU GREFFON
- Cellules souches hématopoïétiques dorigine
médullaire versus cellules souches
hématopoïétiques dorigine périphérique
(Bensinger N. Engl. J. Med. 2001 344175-81) - Déplétion T
- Sélection ex vivo de certaines cellules
allogéniques (cellules dendritiques, macrophages
)
66IMMUNOSUPPRESSION
- Rôle de la cyclosporine à déterminer
- Durée et dose de prescription
- Arrêt précoce ?
- Développement danticorps monoclonaux (anti
récepteur à l IL-2 par exemple) - Intérêt du méthotréxate ?
- Utilisation de gènes suicides ?
67REINJECTION DE CELLULES T ALLOGENIQUES
- Type de cellules à réinjecter (lymphocytes T,
macrophages, cellules dendritiques plus ou moins
activés ex vivo ) - Dose ?
- Rythme ?
- Moment ?