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R pertoire gestuel et traumatologie Steve Yung Ceinture scapulaire et membres sup rieurs Les paules Anatomie de l paule L'articulation de l' paule doit tre ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: R


1
Répertoire gestuel et traumatologie
  • Steve Yung

2
Ceinture scapulaire et membres supérieurs
  • Les épaules

3
Anatomie de lépaule
4
  • L'articulation de l'épaule doit être mobile pour
    permettre de porter la main dans toutes les zones
    de l'espace et stable afin de soulever des
    charges importantes
  • L'articulation de l'épaule doit donc répondre à
    un double objectif
  • grande mobilité pour permettre de porter la main
    dans toutes les zones de l'espace. C'est le rôle
    des surfaces articulaires.
  • grande stabilité afin de soulever des charges
    importantes. C'est le rôle de puissants muscles.
  • Les mouvements de l'épaule peuvent être
    décomposés en deux catégories
  • 1 les mouvements du moignon de lépaule
  • 2 Mouvements du bras par rapport à lomoplate

5
1)Mouvements du moignon de lépaule
6
élévation de lépaule
7
L'abaissement du moignon de l'épaule
8
L'adduction
9
L'abduction
10
2)Mouvements du bras par rapport à lomoplate
11
circumduction
Lextrémité distale du membre sollicité dessine
un cercle ou plutôt un cône dont le sommet et
larticulation.
12
Adduction
13
Abduction du bras
14
Rotation externe
15
Rotation interne de l'épaule
16
antépulsion
17
Retropulsion
18
Le coude
19
Le coude
  • Cette articulation réunit lavant bras au bras

20
La prosupination
  • Mouvement de rotation de lavant bras autour dun
    axe longitudinal

21
La pronation
22
La supination
23
Extension et flexion du coude
24
La main
25
Flexion et extension du poignet
Dans le plan sagittale -flexion et extension
26
Abduction et adduction du poignet
Bye bye
Dans le plan frontal -abduction et adduction
27
Le tronc
28
Le tronc
  • Les mouvements du rachis sont possibles grâce à
    l'existence d'un système articulaire complexe, le
    segment articulaire rachidien, unité
    fonctionnelle constituée par 
  • le complexe disco-corporéal ou disco-somatique,
  • les articulations inter apophysaires
    postérieures,
  • les ligaments intervertébraux et les muscles
    vertébraux.

29
Le tronc
  • Ce segment articulaire permet les mouvements dans
    un plan, dont l'amplitude est très variable selon
    l'étage vertébral considéré 
  • sagittal (flexion extension) 
  • frontal (latéralités) 
  • transversal (rotation dans l'axe du rachis).

30
Le tronc
  • Les vertèbres cervicales du rachis disposent de
    la même mobilité que le reste de la colonne
  • -flexion, extension
  • -latéralité

31
Les hanches
32
Les hanches
  • L'articulation de la hanche relie l'extrémité
    supérieure du fémur au bassin. C'est une très
    grosse articulation, très stable par un
    emboîtement osseux important, elle est entourée
    de muscles puissants

33
Flexion de la hanche
34
Extension de la hanche
35
Rotation
36
Abduction de la hanche
37
Adduction de la hanche
38
Le genou
39
Le genou
  • Le genou présente deux types de mouvements la
    flexion-extension et la rotation

40
Flexion et extension du genou
41
Rotation du genou
La rotation du genou ne peut s'effectuer que
genou fléchi. Il n'y a pas de rotation en
extension du genou. La rotation externe est de 40
degrés.
42
La cheville
43
La cheville
  • Les mouvements de la cheville
  • Ils ne se font que dans un sens en raison de
    l'emboitement de l'astragale en forme de demi
    cylindre dans la pince réalisé par le tibia et le
    péroné (système de tenon et de mortaise)

44
Flexion plantaire ou dorsale
Le principal mouvement du pied est réalisé dans
larticulation tibio-tarsienne (la cheville). Il
sagit de la flexion plantaire ou extension 
(vers le bas) et de la flexion dorsale (vers le
haut).
45
Pronation et supination
Pieds normal
pronation supination
Chez un sujet normal l'axe du talon est vertical
(photo de gauche) . La pronation (photo du
milieu) est une déviation du pied, telle que
celui-çi se couche vers l'intérieur. La voute
plantaire s'affaise ( flèche bleue) . La
supination est strictement l'inverse de la
pronation, le pied est en hyper-appui sur
l'extérieur (photo de droite).
46
traumatologie
47
La tendinite
48
La tendinite
  • Une tendinite est une inflammation très
    douloureuse d'un tendon
  • Causes des tendinites
  • Mécaniques
  • Infectieuses
  • Alimentaires
  • Conjonction des différents facteurs
  • Causes mécaniques des tendinites
  • Le tendon est soumis à des contraintes trop
    importantes sur un période trop longue, ce qui va
    dépasser sa capacité de résistance. Cela peut
    être causé par
  • Une mauvaise position à l'effort
  • Un matériel défectueux (chaussures )
  • L'entraînement sous la pluie, dans le froid. Les
    conditions de travail (température) du tendon se
    trouvent fortement modifiées.
  • Le travail prolongé à plus de 80 de la
    puissance maximale (un effort trop intense et
    trop long)
  • Des efforts physiques violents à froid.
  • Les impacts Les chocs reçus par les tendons de
    façon accidentelle (lorsque l'on se cogne par
    exemple) ou ceux provoqués par des activités
    physiques.
  • Une malformation légère Congénital ou acquis ce
    petit défaut peut devenir un problème lors de la
    pratique sportive et des contraintes occasionnées
    par la grande répétition des gestes et
    l'intensité de l'effort

49
La tendinite
  • Causes mécaniques des tendinites
  • Le tendon est soumis à des contraintes trop
    importantes sur un période trop longue, ce qui va
    dépasser sa capacité de résistance. Cela peut
    être causé par
  • Une mauvaise position à l'effort
  • Un matériel défectueux (chaussures )
  • L'entraînement sous la pluie, dans le froid. Les
    conditions de travail (température) du tendon se
    trouvent fortement modifiées.
  • Le travail prolongé à plus de 80 de la
    puissance maximale (un effort trop intense et
    trop long)
  • Des efforts physiques violents à froid.
  • Les impacts Les chocs reçus par les tendons de
    façon accidentelle (lorsque l'on se cogne par
    exemple) ou ceux provoqués par des activités
    physiques.
  • Une malformation légère Congénital ou acquis ce
    petit défaut peut devenir un problème lors de la
    pratique sportive et des contraintes occasionnées
    par la grande répétition des gestes et
    l'intensité de l'effort

50
La tendinite
  • Causes infectieuses des Tendinites
  • Les infections peuvent déclencher des
    tendinites.L'exemple classique est celui des
    infections dentaires, caries ..
  • Ne pas négliger pour cela la visite (bi)annuelle
    chez le dentiste
  • Toute infection est susceptible de favoriser
    voire déclencher une réaction inflammatoire ,
    localisée sur un tendon ou ailleurs (muscle par
    exemple). Ce phénomène se rencontre lorsque le
    système immunitaire est sollicité par un agent
    infectieux.Donc dans ce cas, réduire
    l'entraînement et se soigner
  • D'une façon connexe, un allergène l'histamine
    bien connue de ceux et celles qui sont
    allergiques au(x) pollen(s) peut déclencher des
    tendinites, l'histamine intervenant dans le
    phénomène d'inflammation.Cet allergène se
    retrouve aussi dans certains aliments

51
La tendinite
  • Une autre cause de tendinites se trouve dans
    notre alimentation. Ce que nous buvons et
    mangeons insuffisamment ou en excès. Les
    principales causes alimentaires des tendinites
    sont
  • Une hydratation insuffisante. L'hydratation doit
    être parfaitement soignée, aussi bien avant,
    pendant qu'après l'effort.
  • Un taux sanguin élevé d'acide urique. L'acide
    urique résulte de la dégradation des purines par
    notre organisme. Celles-ci sont présentes plus ou
    moins fortement dans les aliments, à éviter ou
    consommer avec modération. De plus il faut savoir
    que l'acide urique est éliminé à 75 par les
    urines, d'où l'intérêt d'une bonne hydratation.
  • Certains aliments contiennent de l'histamine ou
    une substance voisine la tyramine qui favorisent
    les tendinites. Elles se retrouvent dans les
    aliments suivants Tomates, avocats, épinards,
    figues, pomme de terre, choux, chou-fleur,
    concombre, raisin.Choucroute, saucisses,
    saucisson, anchois, hareng fumé, sardine, thon,
    conserve stérilisées.Gruyère, fromages fermentés,
    levure, vin.
  • Ces aliments sont donc déconseillés. Cela ne veut
    pas dire qu'ils sont à supprimer définitivement,
    mais tout simplement à réduire, ou à éviter quand
    il le faut (apparition de tendinite, période
    d'allergie...)
  • A noter aussi qu'en ces temps modernes où les
    industriels de l'agro-alimentaire nous mitonnent
    de bons (?) plats avec des substances
    allergisantes, certaines inflammations se
    trouvent favorisées

52
La tendinite
  • Conjonction des différents facteurs
  • Enfin les tendinites peuvent être causées par
    plusieurs des facteurs cités précédemment.
    Éléments déclenchants et/ou élément agravants. Il
    est très difficile de s'y retrouver et
    malheureusement difficile de traiter la tendinite
    qui peut prendre un caractère chronique

53
Tendinopathie de la coiffe des rotateurs
  • Cette pathologie débute dès l'âge de 20 ans pour
    aboutir à une rupture des tendons chez une
    personne sur deux à 70 ans. Il se produit d'abord
    une inflammation de la bourse sous-deltoïdienne.
    Sans traitement adapté, l'inflammation touchera
    ensuite les tendons de la coiffe des rotateurs
    on parlera alors de tendinopathie. L'évolution
    peut aller jusqu'à la rupture. Les douleurs sont
    en général localisées au niveau du moignon de
    l'épaule et peuvent irradier dans le bras.

54
La contracture musculaire
55
La contracture musculaire
  • Lors d'une contracture le muscle ne retrouve pas
    sa longueur initiale après un exercice, d'où
    douleur . La contracture est la conséquence d'une
    activité anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a
    pas de lésion. Elle n'arrive pas pendant
    l'entraînement ( mais une heure ou deux après ou
    le lendemain matin ). Une contracture est souvent
    le résultat d'une crampe persistante .
  • Traitement
  • Chaleur, massage sur le muscle contracturé et
    repos

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Prévenir les contractures musculaires
  • Éviter la déshydratation en buvant avant, durant
    et après l'exercice, par petites quantités.
    Alterner l'eau et les boissons pour sportifs, qui
    ont l'avantage de contenir des sels et des
    minéraux. Reconnaitre les signes de fatigue et
    savoir s'arrêter avant que les douleurs
    n'apparaissent. Progresser graduellement dans un
    sport. La fatigue musculaire qui survient lorsque
    le muscle n'est pas habitué à fournir la force
    demandée peut causer les contractures.

57
La déchirure musculaire
58
La déchirure musculaire
  • Cest la rupture dun grand nombre de fibresle
    muscle peut parfois se rompre totalement, c'est
    la déchirure musculaire qui est un accident très
    grave devant parfois être opéré. La déchirure est
    due à un dépassement des possibilités
    physiologiques du muscle. Dépassement souvent
    causé par un geste incorrect en particulier dans
    son amplitude.(exemple le sprinter qui va
    "tracter" et être en lordose lombaire ce qui
    implique une charge de travail trop importante
    incombant aux ischios)
  • Traitement
  • Appliquer de la glace ou du froid immédiatement.
    Eviter surtout toute manipulation et faire un
    examen très sérieux par un médecin sportif

59
Lélongation
  • L'élongation survient au cours de l'exercice.
    Généralement ce n'est pas une douleur très
    importante. Impression d'étirement du muscle qui
    n'implique pas l'arrêt de l'effort mais
    simplement le limiter. Ce sont des micros
    déchirures musculaire Il n'y a pas de gros
    dégâts anatomiques. C'est l'inverse de la
    contracture, le muscle a été au-delà de ses
    possibilités d'étirement.
  • Traitement
  • Repos, pas de massage plutôt de la glace.
  • La guérison intervient entre 4 et 7 jours.

60
Le claquage
  • C'est la lésion d'un certain nombre de fibres
    musculaires. Il y a dégâts anatomiques.
    Classiquement son apparition est brutale et on la
    ressent en plein effort. Elle contraint à une
    interruption immédiate de l'activité. Le
    diagnostic est souvent évident, l'individu étant
    coupé en plein effort. Il arrive néanmoins que le
    claquage intervienne en deux temps c'est le cas
    de l'athlète continuant son effort sur une
    élongation préalable ce qui va entraîner un
    claquage. D'où l'obligation de se reposer dès
    l'apparition de la moindre gêne musculaire en
    cours d'exercice. C'est un signal d'alarme qu'il
    est indispensable de respecter. Toute douleur qui
    persiste huit jours après sa survenue, signifie
    que l'on avait affaire à un claquage. Le claquage
    touche le plus souvent les ischio-jambiers mais
    peut survenir sur n'importe quel muscle,
    notamment le quadriceps crural et les jumeaux

61
Traitement du claquage
  • Au cours des trois jours (72 heures) qui suivent
    la blessure, le traitement de l'élongation et du
    claquage est basé sur le principe RGCÉ . Le but
    de ce traitement est de faire cesser l'hémorragie
    dans le muscle.
  • Repos pour prévenir l'aggravation de la
    blessure. Si la blessure se situe à la jambe ou à
    la cheville, éviter de se lever le premier jour
    et maintenir la jambe élevée.
  • Glace pour soulager la douleur et réduire
    l'inflammation en resserrant les vaisseaux
    sanguins.
  • Compression et Élévation pour limiter le
    gonflement et l'accumulation de fluide autour de
    la zone blessée.
  • Toute application de chaleur et tout massage sont
    formellement proscrits. Le massage (et même la
    palpation) risque d'exagérer la douleur,
    d'aggraver les lésions et de provoquer une
    hémorragie.

62
Les courbatures
63
Les courbatures
  • Les courbatures peuvent apparaitre immédiatement
    après l'effort ou quelques heures après, pour
    atteindre leur maximum quelques fois le lendemain
    des épreuves

64
Les courbatures
  • Dans le cas des courbatures, contrairement aux
    crampes, les fibres musculaires sont lésées,
    certaines même déchirées, mais ces lésions sont
    minuscules, ne sont visibles qu'à l'examen au
    microscope d'un fragment de muscle prélevé par
    ponction, et ne mettent pas le muscle
    immédiatement en danger

65
Les courbatures
  • En fait trois causes sont principalement à
    l'origine des courbatures
  • Des petits épanchements de sang provoqués par
    rupture des capillaires sanguins
  • Des micro-traumatismes entraînant une lésion des
    cellules musculaires.
  • Une accumulation de déchets ( ammoniac) dans le
    muscle

66
La crampe
67
Les crampes
  • Les crampes musculaires sont dues à un travail
    excessif sur un muscle normalement entrainé ou à
    un manque d'entrainement .

68
Les crampes
  • Les crampes surviennent au cours de l'effort ou
    après celui-ci . La crampe du sportif est donc
    une crampe de l'effort même si elle survient dans
    la nuit qui suit l'activité responsable de la
    douleur musculaire !

69
Les crampes
La cause est une perturbation des mouvements du
calcium dans la cellule musculaire, cette
perturbation étant elle-même le résultat d'autres
perturbations en amont La crampe du sportif est
liée à la fatigue musculaire La fatigue peut être
générale, affectant l'organisme entier, ou
limitée à un muscle ou à un groupe restreint de
muscles travaillant dans des conditions
défavorables La crampe peut résulter d'un geste
sollicitant des muscles très fatiguables
(avant-bras ,mollets, épaules ..) Une perte en
sodium et potassium peut expliquer lapparition
des crampes
70
Les crampes
  • La fatigue musculaire entraine une diminution des
    réserves énergétiques et une accumulation des
    déchets du métabolisme qui entrainent une
    augmentation de l'acidité musculaire
  • La fatigue affecte aussi le calcium musculaire et
    le sodium sanguin. Ces modifications entrainent
    une hyperexcitabilité de la fibre musculaire et
    une perturbation de son relachement
  • La difficulté de relaxation de la fibre
    musculaire traduit une baisse de l'ATP qui est le
    fournisseur de l'énergie ainsi qu'un
    ralentissement des mouvements du calcium dans la
    fibre

71
Les crampes
  • Traitement
  • Ne pas masser, étirer le muscle en douceur
    jusquà disparition totale de la douleur
  • Boire de leau riche en minéraux

72
La périostite tibiale
73
La périostite tibiale
  • Causes de la périostite
  • problème biomécanique du pied (pieds plats ou
    creux),
  • chaussures inadéquates (support inadéquat, manque
    d'absorption),
  • surface de course ou de jeu trop dure ,
  • augmentation trop rapide de l'entrainement,
  • faiblesse et manque de souplesse musculaire.

74
La périostite tibiale
  • La périostite tibiale se rencontre sutout chez
    les coureurs, les joueurs de tennis, de
    volleyball, de basketball, de football et autres
    sports avec phases de saut
  • Le périoste est un tissu qui recouvre la surface
    de l'os, il est riche en nerfs et vaisseaux et se
    confond avec les insertions des muscles sur l'os
  • Les fibres tendineuses fixées sur le tibia sont
    alors irritées et enflammées

75
La périostite tibiale
  • La périostite tibiale est caractérisée par une
    douleur qui débute de façon insidieuse et qui est
    localisée au niveau de la région interne du tibia
    à la zone inférieure ou supérieure
  • Cette douleur augmente souvent avec
    l'entraînement et est soulagée par le repos et la
    glace
  • Souvent, la douleur est ressentie pendant les
    accélérations et déccélérations

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La périostite tibiale
  • La diminution de la douleur lors du maintien
    d'une vitesse élevée s'expliquerait par le fait
    que dans ces conditions l'appui au sol serait
    plus dynamique impliquant davantage les
    structures musculaires et moins les structures
    osseuses (moins de vibrations).

77
La périostite tibiale
  • Soigner une périostite
  • L'application de glace, le repos ou la
    diminuation de la charge d'entrainement, des
    exercices de renforcement et d'assouplissement
    appropriés permettent de récupérer de ce type de
    blessure

78
La lombalgie
79
La lombalgie
  • Très longtemps, on a pensé que la lombalgie avait
    une origine discale, ou articulaire, voire
    ligamentaire. De récents travaux tendent à
    prouver que le dysfonctionnement musculaire peut
    être une cause de la douleur.

80
La lombalgie
  • A tort, pendant de nombreuses années on a évoqué
    chez le lombalgique le rôle des fléchisseurs du
    rachis avec en particulier le psoas, les
    abdominaux ou le carré des lombes et les muscles
    intertransversaires qui semblent agir dans la
    flexion latérale du rachis.

81
La lombalgie
  • Les méthodes d'investigations modernes des
    muscles (EMG, scanner, IRM et échographie) ont
    démontré qu'en fait chez les lombalgiques il
    s'agissait presque toujours d'une dysfonction des
    extenseurs ( les muscles spinaux ) avec , pour
    les lombalgies chroniques , une réelle atrophie
    de 9 muscles spéciaux confirmée par l'échographie
    et l'IRM.

82
La lombalgie
  • Parmi ces spinaux il semble que ce soit le
    Multifidus le principal responsable de la
    lombalgie.

83
La lombalgie
Le Multifidus est parmi les muscles spinaux le
plus large et le plus médian. Il s'insère sur
l'apophyse épineuse de chaque vertèbre lombaire
pour aller s'ancrer plus bas sur les processus
mamillaires, sur la crête iliaque et sur le
sacrum . L'action principale est représentée par
un vecteur vertical perpendiculaire à l'apophyse
épineuse. Chaque faisceau produit ainsi une
rotation postérieure sagittal. Ainsi le
Multifidus contrôle l'extension du rachis
lombaire dans la rotation du tronc et s'oppose
aux mouvements de flexion produit par les
abdominaux.
84
La lombalgie
  • Conséquences thérapeutiques
  • Le travail musculaire actif en particulier du
    multifidus chez le lombalgique chronique est
    efficace. Le repos contrairement aux idées
    anciennes est néfaste. Le renforcement des
    spinaux entraîne une diminution de l'infiltration
    graisseuse, une augmentation de l'amplitude, une
    meilleure résistance à l'effort et une
    disparition progressive de la douleur. On essaie
    de recréer une lordose lombaire correcte, on
    assouplit les fléchisseurs de hanches,
    particulièrement les psoas et on étire les ischio
    jambiers.Enfin, pendant la phase aiguë, une
    ceinture de contention peut aider.

85
La hernie discale
  • La hernie discale lombaire est plus connue au
    travers de son principal symptôme, la sciatique .
    C'est une compression nerveuse située dans la
    zone lombaire . La hernie discale touche surtout
    l'adulte jeune (25-45 ans).

86
La hernie discale
  • Quand doit-on s'inquiéter face à une hernie
    discale ?
  • 1 Lorsqu'on n'arrive pas à calmer une sciatique
  • (la douleur est intense et persistante et il est
    impossible de poser le pied par terre). A ce
    stade, seuls les médicaments morphiniques ou les
    perfusions d'anti-inflammatoires, administrés en
    milieu hospitalier, peuvent permettre d'agir
    efficacement sur la douleur

87
La hernie discale
  • 2 En cas de paralysie
  • (perte de contrôle des mouvements des pieds ou
    jambe qui se dérobe).Une intervention
    chirurgicale s'impose dans ce cas

88
La hernie discale
  • 3 En cas de troubles sphinctériens
  • incontinence (pertes d'urine, parfois de selles),
    mictions impérieuses (difficultés à se retenir)
    ou efforts de poussée pour uriner. Il s'agit
    d'une extrême urgence et la chirurgie est le seul
    traitement possible
  • Il faut savoir qu'une consultation trop tardive
    pour une hernie discale expose à des séquelles
    avec incontinence quasi permanente.

89
La hernie discale
  • Traitement médical
  • Le médecin commence par prescrire des médicaments
    tels les antalgiques, les anti-inflammatoires,
    les myorelaxants. Ils sont toujours associés au
    repos (quinze jours au minimum). Les
    infiltrations lombaires de corticoïdes prennent
    le relais si ces médicaments apportent peu de
    soulagement. Un traitement bien suivi et
    suffisamment prolongé - au moins six semaines -
    amène une guérison dans 90 des cas. En cas
    d'échec au traitement, et passé un délai de
    quatre à six semaines, il est nécessaire de
    consulter un chirurgien spécialisé dans la
    pathologie rachidienne

90
La pubalgie
91
La pubalgie
  • La pubalgie est une affection douloureuse du
    pubis ( symphise pubienne ) et des muscles ou
    tendons avoisinants. Syndrome douloureux du
    carrefour pubien, la pubalgie recouvre plusieurs
    affections
  • l'ostéo-arthropathie pubienne
  • la tendinite des adducteurs.
  • la pathologie pariétale abdominale
  • Cette pathologie survient chez les sportifs
    soumis à un entraînement intensif quotidien, (
    football, tennis, danse, etc.), avec des gestes
    techniques particuliers ( fermeture de l'angle
    jambe/tronc lors du tir, tacle, écart latéral,
    contre-pied )

92
La pubalgie
  • Le 1 traitement pour soigner une pubalgie
  • Le premier traitement, le plus important, est le
    repos surtout en phase aigue douloureuse . Votre
    médecin vous prescrira des anti-inflammatoires (
    contre l'inflammation ), des antalgiques ( contre
    la douleur ) et des décontracturants ( contre les
    contractures musculaires), un glaçage des
    adducteurs et des grands droits

93
La pubalgie
  • La 2 phase du traitement
  • En dehors de la phase aigue, il consiste en des
    ultra-sons ou ionisations qui peuvent être même
    pratiqués un peu plus tôt
  • La mésothérapie ou l'infiltration est réservée
    aux cas rebelles et lorsque la tendinite ou
    l'arthropathie résiste aux autres traitements
  • Les thérapeutiques manuelles sont surtout
    réservées aux déficiences du rachis lombaire (
    colonne vertébrale lombaire )
  • Le port de semelles orthopédiques sera
    recommandée en cas d'inégalité de longueur des
    membres inférieurs ou en cas de problèmes
    statiques importants

94
Lentorse
95
Lentorse
  • La définition médicale de l'entorse de cheville
    est la lésion d'un ligament n'entraînant pas une
    perte permanente des rapports normaux d'une
    articulation. Ceci distingue l'entorse de la
    luxation pour laquelle l'articulation perd ses
    rapports normaux de façon permanente.

96
Lentorse
  • Les ligaments sont des haubans tendus d'un os à
    un autre autour ou au milieu de l'articulation.
    Leurs rôles est de permettre aux surface
    articulaires de rester bien en contact lors des
    mouvements. Ils assurent ainsi la stabilité de
    l'articulation. Très souvent, il existe plusieurs
    faisceaux pour un même ligament. C'est la lésion
    de ce ligament qui définit  l'entorse.

97
Lentorse
  • Il existe plusieurs stades dans une entorse. La
    simple distension quand le ligament est
    simplement étiré, la rupture d'un faisceau,
    laissant les autres faisceaux sains et enfin la
    rupture de tout le ligament. Suivant l'importance
    de la lésion on parlera d'entorse bénigne ou
    d'entorse grave (en cas de rupture du ligament).

98
Lentorse
  • Refroidir la blessure avec de l'eau fraîche ou de
    la glace (en ayant soin d'intercaler un linge
    entre la peau et la glace pour éviter les
    brûlures par le froid) afin de diminuer
    l'inflammation.

Mettre en place un bandage modérément serré et
surélever la partie atteinte par rapport au
niveau du thorax pour les entorses qui ont
tendance à gonfler.
Si la gêne est peu importante, il est possible de
patienter 24 à 48 heures avant de consulter son
médecin en respectant les conseils donnés
ci-dessus (les glaçages peuvent être effectués 3
à 4 fois par jour).
99
La contusion
100
La contusion
  • Symptômes
  • Douleur musculaire localisée
  • Sensation de chaleur locale
  • Impotence fonctionnelle possible
  • Difficultés à faire bouger les muscles de la
    partie qui est atteinte
  • Si la peau de la zone douloureuse est légèrement
    gonflée, c'est un oedème
  • Si du sang s'est répandu dans le muscle, il
    s'agit d'un hématome
  • Si une tache rouge bleuâtre apparait, c'est une
    ecchymose

101
La contusion
  • Cause probable
  • Coup direct sur le muscle

Les contusions musculaires simples sont des
fibres musculaires qui éclatent sous un choc
des petits vaisseaux sanguins (capillaires) fins
comme des cheveux, voient leurs parois brisées et
du sang se répand dans la zone de contusion.
102
La contusion
  • Que faire ?
  • Repos, selon l'importance de la lésion, de 5 à 10
    jours,
  • Appliquer immédiatement de la glace sur l'endroit
    douloureux (1 Heure)
  • Bandage compressif, mais serré modérément.
  • Massages et rééducation contre-indiqués, car ils
    favoriseraient de nouveaux saignements dans le
    muscle
  • Dans le cas de signes douloureux très importants,
    le médecin peut demander une échographie
  • Médicaments anti douleur, anti-oedème et anti
    inflammatoire prescrits par le médecin, selon
    l'importance de la lésion

103
La contusion
  • Comment éviter ça ?
  • Porter des protections corporelles
  • Complications
  • Rupture musculaire
  • Hématome
  • Plaie

104
La bursite
105
La bursite
  • Une bursite est une inflammation d'une bourse
    séreuse. Les bourses séreuses sont des poches
    remplies de liquide situées autour des
    articulations, entre les tendons et les os. Leur
    rôle est d'amortir et de lubrifier le déplacement
    des tendons et des muscles sur les os.
  • L'articulation la plus généralement touchée par
    la bursite est l'épaule. D'autres articulations
    peuvent également présenter une bursite,
    notamment le coude et le genou (hygroma
    prérotulien), et la base du gros orteil
    (durillon). La bursite peut être aiguë ou
    chronique. La forme chronique apparaît et
    disparaît généralement selon un cycle de quelques
    semaines à quelques mois.

106
La bursite
  • Causes
  • Les bursites peuvent apparaître de quatre
    façons 
  • Trauma ou blessure - De façon générale, les
    élongations musculaires ne touchent pas les
    bourses. Une blessure qui entraîne un hématome
    profond peut cependant provoquer une brève
    inflammation d'une bourse, qui disparaît souvent
    sans traitement.
  • Surmenage - Ces bursites, qui peuvent prendre de
    nombreuses formes, ont des appellations médicales
    distinctes comme hygroma prérotulien, bursite
    rétro-olécrânienne et bursite ischiatique.
    L'inflammation peut découler d'un effort
    répétitif imposé à une articulation ou d'une
    pression continue sur la bourse elle-même (par
    exemple, en position à genoux).
  • Trouble arthritique inflammatoire - Certaines
    maladies comme la polyarthrite rhumatoïde et la
    goutte peuvent entraîner la libération d'agents
    inflammatoires dans les bourses. En outre, des
    cristaux à base de calcium peuvent se former dans
    les poches, entraînant une friction et des
    déchirures.
  • Infection - Un certain nombre de bactéries
    courantes peuvent infecter les bourses.

107
La bursite
  • Symptômes et Complications
  • Le symptôme essentiel de la bursite est une
    douleur localisée près de l'articulation touchée.
    La douleur est généralement aggravée par les
    mouvements inhabituels ou l'élongation des
    muscles de l'articulation. Comme un grand nombre
    d'autres maladies peuvent provoquer des douleurs
    articulaires, il importe de faire établir le
    diagnostic par un spécialiste.

108
La bursite
  • Les bourses qui sont à proximité de la surface de
    la peau, par exemple celles du genou et du coude,
    peuvent provoquer une rougeur et un gonflement
    visible lorsqu'elles subissent une inflammation.
    La présence de cristaux ou d'une infection
    bactérienne peut entraîner des douleurs extrêmes
    et rendre la peau très rouge et chaude.

109
La bursite
  • Une bursite très grave ou durable de l'épaule,
    par exemple, peut entraîner un mouvement ou une
    utilisation réduite de l'articulation et se
    solder par une atrophie musculaire (fonte du
    muscle). Des transformations permanentes dans la
    forme de la bourse, telles que son épaississement
    ou son élargissement, peuvent survenir, et les
    tissus avoisinants peuvent présenter une
    inflammation chronique.

110
Luxation
  • C'est une pathologie fréquente chez le sportif
    suite à une chute sur l'épaule. Les entorses
    bénignes sont traitées orthopédiquement. Les
    luxations peuvent bénéficier d'un traitement
    chirurgical.

111
Luxation
  • Lorsquon parle de luxation de lépaule, on parle
    de la luxation de larticulation scapulo-humérale
    (entre lomoplate (scapula) et lhumérus). Il
    sagit dun déboîtement de la tête de lhumérus
    qui sort de son emplacement.

112
Omarthrose (arthrose de lépaule)
  • Cest larthrose de larticulation
    gléno-humérale. Elle correspond à une usure du
    cartilage entre la tête humérale et lomoplate.
    Elle est beaucoup plus rare que celle de la
    hanche mais peut être très invalidante.

113
Fracture de fatigue

Fracture de fatigue localisée au niveau du tibia (vue par scintigraphie). En 1 mois et demi, une périostite a évolué en fracture de fatigue. L'athlète ayant développé cette pathologie s'entraînait 5 à 6 fois par semaine (environ 50 km/sem).  F zone de fracture  Ge AD genou avant droit  Che AD cheville avant droite  
114
Fracture de fatigue
  • Une fracture de stress ou de fatigue est un type
    de fracture incomplète des os causée par un
    stress repété ou inhabituel . Ce type de fracture
    peut être décrit comme une fine fissure d'un os .
  • C'est une blessure sportive fréquente . Elle a
    surtout lieu sur les os qui supportent le poids
    du corps, tels les os des membres inférieurs 
    tibia, fibula et métatarses.

115
Fracture de fatigue
  • Symptômes Le plus souvent, les symptômes
    incluent de la douleur et de la sensibilité,
    surtout lorsque le poids est supporté.
  • La douleur est généralement très localisée sur un
    point précis de l'os.
  • Lors d'une course, il est typique que la douleur
    soit intense au début, modérée au milieu puis
    sévère à la fin et après son exécution.
  • Au début la douleur peut disparaître le lendemain
    de l'effort, mais finit par ne plus partir si
    l'activité est répétée.

116
Fracture de fatigue
  • Diagnostic
  • Pour vérifier la présence d'une fracture de
    stress, la radiographie n'est pas toujours
    efficace au début de la fracture, voire jamais
    dans certains cas. On peut donc utiliser la
    scintigraphie osseuse, la tomodensitométrie ou
    l'IRM pour un diagnostic précoce  ou la radio
    standard différée d'une dizaine de jours.

117
Fracture de fatigue
  • Traitement
  • Si la fracture de stress se situe sur un os qui
    supporte le poids du corps, la guérison peut être
    retardée ou arrêtée si l'on continue à mettre du
    poids sur cet os.
  • Le repos est la seule façon de guérir une telle
    fracture. Le temps de guérison varie de 4 à 8
    semaines. L'activité ayant causée la fracture
    doit être évitée durant la première semaine. Pour
    le restant de la récupération, on n'effectue
    qu'une activité légère.
  • Dans certains cas, de la stimulation
    électromagnétique des os les aide à se reformer.
    Dans d'autres cas, on chausse une botte de
    plastique dur (une orthèse). Des semelles
    amortissantes peuvent êtres prescrites pour
    atténuer les vibrations lors de la récupération.
    Enfin, pour les fractures de stress graves, la
    chirurgie peut être nécessaire et la
    réhabilitation

118
Fracture de fatigue
  • Causes
  • Une telle fracture est due à un stress répété,
    qui ne permet pas aux ostéoblastes de réparer à
    temps les dommages faits à l'os. Elle survient
    sur un os sain.
  • Par exemple, cette blessure peut survenir quand
    un entraînement trop intensif est entrepris trop
    rapidement, et pratiqué sur une surface dure
    telle que du béton ou du synthétique. Un autre
    exemple est celui de soldats qui doivent marcher
    de longues distances.
  • Une fracture de stress peut aussi avoir lieu lors
    d'une grande fatigue musculaire. Quand les
    muscles deviennent trop fatigués pour absorber
    les chocs, les os prennent le relais.
  • De plus, l'occurrence passée de fractures de
    fatigue en augmente les chances de se répéter .

119
Fracture de fatigue
  • Prévention
  • L'application progressive de stress plus intense
    prévient ce genre de fracture.
  • Les muscles adjacents devraient aussi être
    renforcés.
  • Des suppléments alimentaires de calcium et de
    vitamine D aident au développement des os. On a
    trouvé que ces suppléments diminuaient les
    occurrences de fractures de stress chez les
    recrues militaires de sexe féminin.
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