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SEXUALIT ET L SIONS M DULLAIRES Fr d rique Courtois, Ph.D. Universit du Qu bec Montr al Institut de r adaptation de Montr al Institut de r adaptation ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Fr


1
SEXUALITÉ ET LÉSIONS MÉDULLAIRES
  • Frédérique Courtois, Ph.D.
  • Université du Québec à Montréal
  • Institut de réadaptation de Montréal
  • Institut de réadaptation en déficiences
    physiques de Québec
  • Jean-Guy Vézina, MD Isabelle Côté, MD
    Mélanie Boulet, MD
  • Institut de réadaptation en déficience physique
    de Québec
  • Serge Carrier, MD Géraldine Jacquemin, MD
  • Institut de réadaptation Gingras Lindsay de
    Montréal
  • Kathleen Charvier, MD Nicolas Morel Journel,
    MD
  • Hôpital Henry Gabrielle, Hospices Civils de Lyon

AMSQ 2010
2
INTRODUCTION
  • Dans la pratique clinique, les hommes et les
    femmes blessés médullaires (BM) consultent de
    façon différente
  • Les hommes consultent au sujet de
  • Fonction érectile (même si érection, souvent
    instable)
  • Fonction éjaculatoire souvent absente par
    stimulation naturelle (requiert aides techniques
    ou traitements)
  • Orgasme ou absence de sensations paroxystiques
  • Ces questions pourront être répondues
  • En expliquant linnervation de lappareil génital
    (indices sur la fonction sexuelle post
    lésionnelle se connaître encourager les expl,
    prise en charge naturelle, biofeedback)
  • Par des traitements pharmacologiques (IPDE5, IIC,
    midodrine/Gutron)
  • Par des approches mécaniques (vibromasseur,
    vacuum, anneaux péniens, EEJ)

3
  • Chez les femmes BM, les questions sont présentes,
    mais
  • Mécanique (passive) possible
  • Se connaissent peu (doù sensibilité périnéale)
  • Se sentent/voient peu (lubrification, biofeedback
    nécessaire)
  • Anorgasmie ou absence de sensations paroxystiques
  • Menstruations
  • Régularité, douleur menstruelles, spasticité,
    incontinence
  • Grossesse
  • Fertilité, suivi, accouchement, soins nouveau-né
  • Ces questions pourront être abordées
  • En expliquant linnervation de lappareil génital
  • En sassurant une connaissance de leur anatomie
  • En offrant des traitements pharmacologiques
    (IPDE5, midodrine)
  • Et des approches mécaniques (vibromasseur, vacuum)

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APPROCHE CLINIQUE
  • Évaluer potentiel sexuel post lésionnel
    (innervation)
  • Mécanique sexuelle (érection, lubrification)
  • Fertilité
  • Encourager les explorations
  • Meilleure connaissance du corps post lésion
  • Greffer les traitements sur la capacité naturelle
  • Offrir des traitements et encourager les essais
  • Palliatifs mécaniques /- pharmacologiques
  • Recherche de sensations
  • Perception des réactions physiologiques
  • Recadrage cognitif des sensations associées

5
BASES NEUROPHYSIOLOGIQUES DE LÉRECTION
  • ÉRECTION/LUBRIF RÉFLEXE
  • Stimulation génitale (mast, pénétration,
    relations orales)
  • N dorsal verge à S2-S4
  • N pelvien (parasym) pour la tumescence
  • N périnéal (somatique) pour la rigidité
  • ÉRECTION/LUB PSYCHOGÈNE
  • Film, fantasmes, désir, mémoire
  • Cerveau à T11-L2
  • N sphanchniques au N Hypogastrique
  • Chaîne symp au plexus pelvien
  • Principalement tumescence

6
BASES NEUROPHYSIOLOGIQUES DE LÉJACULATION
  • PROCESSUS ÉJACULATOIRE
  • Émission contraction des organes reproducteurs
    internes
  • Stim psychogéne /or génitale à T11-L2 au N
    Hypogastrique
  • Formation du sperme - Fertilité
  • Éjaculation contraction des muscles périnéaux
  • Urètre à S2-S4 au N Périnéal
  • Explusion sperme, sensations orgasmiques

7
MODÈLE NEUROPHYSIOLOGIQUE DE LORGASME
  • ORGASME
  • Hyperréflexie Autonome (HRA) sous contrôle
    supra-spinal
  • Lorsque émission, tout le système sympathique est
    activé
  • Stimule dautres viscères
  • coeur, poumons, vaisseaux
  • Provoque des spasmes ou contractions musculaires
  • Doù les réponses cardiovasculaires, musculaires,
    autonomiques perçues

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MODÈLE NEUROPHYSIOLOGIQUE DE LORGASME
  • Ces réponses peuvent être transmises
  • Par les nerfs sus-lésionnels
  • En remontant la chaîne sympathique
  • En remontant le N vague des organes génitaux
  • Sensations viscérales sont possibles
  • Sensations orgasmiques fonction de lHRA
  • Pas HRA pas dorgasme
  • HRA modérée orgasme
  • HRA sévère sensations aversives
  • Non-BM, Orgasme HRA sous contrôle (inh)
    supra-spinale

9
ÉVALUATION DE LA FONCTION SEXUELLE CHEZ LHOMME
  • Tétraplégie (C1-T1)
  • Paraplégie HRA (T2-T6)
  • Érection réflexe (stim génitale)
  • Éjaculation réflexe (stim génitale, Vibromasseur)
  • Sensations orgasme avec HRA modérée (aversives si
    HRA sévère)
  • Paraplégie sans HRA (T7-T10)
  • Érection réflexe (stim génitale)
  • Éjaculation réflexe (stim génitale, Vibromasseur)
  • Sensations plaisir mais non orgasme (pas HRA, ms
    cont musc)

Tetra (C1-T1)
Para (T2-T6)
Para sans HRA (T7-T10)
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ÉVALUATION DE LA FONCTION SEXUELLE CHEZ LHOMME
  • Paraplégie sans HRA (T11-L2)
  • Érection réflexe (stim génitale)
  • Émission altérée (Vibreur ou EEJ)
  • Peu de sensations de plaisir sexuel
  • Paraplégie sans HRA (L3-L5)
  • Érection réflexe psychogène indép
  • Éjaculation psychogène (? or EEJ ?)
  • Peu de sensations de plaisir sexuel

Para (T11-L2)
Para L3-L5)
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ÉVALUATION DE LA FONCTION SEXUELLE CHEZ LHOMME
  • Lésion du cône médullaire (S1-S5)
  • Érection psychogène
  • Émission psychogène  baveuse  et précoce
    (pensées, désir émission)
  • Très peu ou pas de sensations sexuelles (vécu
    dincontinence)
  • Lésion de la queue de cheval (QC)
  • Très variable selon létendue de la lésion,
    souvent dysf érectile sévère
  • Émission psych baveuse (? or EEJ ?)
  • Sens très variables selon létendue de la lésion
    (contr musc senties ? sensations dincontinence ?)

CM
QC
12
ÉVALUATION DE LA FONCTION ÉRECTILE POST
LÉSIONNELLE
  • Encourager les auto-explorations
  • Évaluer capacité naturelle selon niveau lésion,
    si possible en milieu hospitalier
  • Stimulation réflexe (génitale)
  • masturbation
  • Stimulation psychogène
  • Film, audio, désir, fantasmes
  • Enregistrement des réponses
  • Jauge pénienne
  • Pléthysmographie diurne avec des jauges au
    mercure ou Rigiscan

13
LE PLÉTHYSMOGRAPHE RIGISCAN
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TRAITEMENTS DES DYSFONCTIONS ÉRECTILES
  • (1) Rééducation du muscle bulbocaverneux
  • Pression gland, contraction muscle bulbospongieux
  • Senti par palpation, miroir ou biofeedback
  • (2) Inhibiteurs de la phosphodiesterase (IPDE5)
  • Viagra (sildenafil), Cialis (tadalafil),
    Levitra (vardenafil)
  • Si fonction résiduelle présente (ex. érection
    réflexe, mais instable chez tétraplégique ou
    paragique haut)
  • (3) Injections intracaverneuses (IIC)
  • Caverject (alprostadil), papavérine ou Trimix
    (papavérine, prostaglandines, phentolamine)
  • Surtout pour les dysfonctions sévères (ex.
    lésions CM, QC)
  • (4) Dispositifs intraurétraux
  • Muse (alprostadil)
  • Très peu efficace chez lhomme blessé médullaire

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RÉÉDUCATION DU MUSCLE BULBO-CAVERNEUX
  • Apprentissage du réflexe bulbocaverneux
  • Biofeedback pour optimiser la technique
  • Pratique 100 réflexes/jour

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INHIBITEURS PHOSPHODIESTÉRASE (IPDE5)
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Injections Intracaverneuses (IIC)
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TRAITEMENTS DES DYSFONCTIONS ÉRECTILES
  • (5a) Anneaux péniens
  • Seul ou avec dautres traitements (IPDE5, IIC)
  • Maintient lérection, favorise la rigidité
  • (5b) Vacuum (Erect Aid)
  • Dysfonctions sévères
  • Par préférence, certains patiens craignant les
    aiguilles ou étant réticents aux médicaments
  • (6) Prosthèses
  • Dysfonctions sévères, échecs des autres
    traitements
  • Chirurgie, destruction des corps caverneux
  • Érosion possible pour les prothèses semi-rigides
  • Dextérité requise pour les prothèses gonflables

19
GARROTS PÉNIENS
20
VACUUM
21
TRAITEMENTS DES DYSFONCTIONS ÉJACULATOIRES
  • Cheminement progressif qui débute avec
  • Stimulation naturelle (masturbation et/ou film)
  • Si négatif
  • Vibromasseur (Ferticare)
  • Si négatif
  • Vibromasseur médicaments (midodrine, IPDE5,
    IIC)
  • Si négatif
  • Électrostimulation ( médicaments)
  • En dernière instance
  • Si sensibilité périnéale absente
  • Exclus à domicile
  • Nuit à lautonomie
  • Ne favorise pas explorations personnelles
  • Spermogramme, recherche spermatozoïdes dans urines

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VIBRATEUR FERTICARE PERSONEL
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TRAITEMENT DES DYSFONCTIONS ÉJACULATOIRES
  • (1) Vibrostimulation
  • Ferticare plus efficace que vibromasseurs
    commerciaux
  • 110Hz et 3.5mm, sur le gland ou froenulum
  • 3 min stim/1min repos, maximum 6 à 8 essais
  • Vidange vésicale
  • avant le test pour réduire risques HRA sévères
  • après le test pour vérifier si éjaculation
    rétrograde (recherche spz dans urines)
  • Surveillance de la tension artérielle
  • Si HRA sévère (gt180mmHg, gt10min)
  • Adalat(Nifédipine) Nitrol(pâte nitroglycérine)
    Cataprès (clonidine -préventif), Captopril
  • Surveiller hypotension orthostatique retour au
    fauteuil

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TRAITEMENT DES DYSFONCTIONS ÉJACULATOIRES
  • (2) Midodrine oral (Amatine)
  • Débuté à 5 mg
  • Augmenté par paliers de 5 mg
  • Jusquà 25-30 mg
  • 30 à 45 min avant vibrostimulation
  • Alpha stimulant
  • Surveiller risques dhypertension (HRA)
  • Peut avoir des effets négatifs sur lérection
  • Associer IIC pour améliorer lérection avant
    léjaculation
  • Associer à des IPDE5, vasodilateurs qui réduisent
    la tension artérielle (et peut être lHRA)

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ELECTROSTIMULATEUR PAR SONDE RECTALE LIFESTIM
26
TRAITEMENT DES DYSFONCTIONS ÉJACULATOIRES
  • (3) ÉlectroÉjaculation (EEJ) (fertilité
    uniquement)
  • Sonde rectale Lifestim
  • 5-10mv, 0.1-0.4 ampl, 3-4 séries de 20 impulsions
  • Avec ou sans midodrine (5mg à 25mg)
  • Absence de sensation anale (ou sous anesthésie)
  • Surveillance de la tension artérielle
  • Traiter si HRA sévère (gt180mmHg, gt10min)
  • (4) Si lésion suggère potentiel psychogène,
    envisager tests avec stimulation naturelle en
    milieu hospitalier
  • Laisser patient en salle dexamen muni contenant
    pour recueil de sperme
  • Masturbation 15 min, film 15 min, mast film
    15min
  • Tension artérielle avant/après chaque condition

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LORSQUE LE MODE DE STIMULATION APPROPRIÉ EST
UTILISÉ, 95 HOMMES BM ONT DES ÉJACULATIONS
28
VARIATIONS DE LA TENSION ARTÉRIELLE CONFORME AU
MODÈLE HRA
  • Éjaculation associées ?TAS(SBP) gt20mmHg
  • Conforme à lhyperreflexie autonome (HRA)
  • Tests négatifs tension artérielle stable

Ejac
No-Ejac
29
LES DONNÉES BM SONT SIMILAIRES À CELLES CHEZ
LHOMME NON-BM (Pollack, 1995) (HRA avec
TASgt20mmHg)
30
(No Transcript)
31
TYPES DÉJACULATION
  • Si 95 hommes BM peuvent éjaculer quand
    stimulation appropriée pour la lésion
  • Léjaculation nest pas toujours antérograde
  • Antérograde sphincter urinaire relâché, col
    vésical fermé, éjaculation vers lavant
  • Rétrograde spasmes du sphincter urinaire
    (dyssynergie vésico-sphinctérienne) provoquent un
    reflux dans la vessie
  • Partiellement antérograde - partiellement
    rétrograde flot initial suivi dun spasme avec
    reflux partiel dans la vessie

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SPERMOGRAMMES
  • Spermogrammes et analyses urines effectués en
    routine
  • Études suggèrent
  • Meilleur volume par EEJ
  • Meilleure qualité par vibrostimulation ( spz
    motiles)
  • Meilleur décompte, motilité, morphologie lors
    démission baveuse par stimulation psychogène
    (i.e. lésions CM, QC) que vibromasseur
  • Fertilité
  • Insémination à domicile recueil dans contenant,
    et/ou transféré dans seringue 60cc puis injecté
    intravaginal (avec cathéter au besoin)
  • Éjaculation rétrograde traitée par alcalinisation
    des urines
  • Si négatif, PMA ou ICSI

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PMA PROCÉDURES MÉDICALEMENT ASSISTÉES
  • Éjaculation antérograde mais sperme de mauvaise
    qualité (numération pauvre, mobilité vitalité
    réduites, infections)
  • Éjaculation rétrograde
  • Sperme traité
  • Alcalinisation des urines possible
  • Sperme (urine) centrigugé, surnage éliminé
  • Culot injecté intra-utérin
  • Congélation suggérée si éjaculation possible
    (pour éviter échec jour du test en PMA)
  • Sperme donneur possible (également échantillons
    multiples par banque de sperme si plusieurs
    grossesses génétiquement reliées sont désirées)

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FIV FÉCONDATION IN VITRO
  • FIV conventionnelle
  • Sperme mauvaise qualité (lt1 million spz)
  • Sperme et ovules dans pétri
  • Incubation 3 à 7 jours
  • Injection intra-utérine
  • FIV par microinjection (ICSI)
  • Sperme très mauvaise qualité
  • Prélèvement épididymaire (PESA)
  • Biopsie testiculaire (TESA)
  • Microinjection spz-ovule
  • Incubation 3 à 7 jours
  • Injection intra-utérine

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ÉVALUATION DE LA CAPACITÉ ORGASMIQUE
  • Lorsque léjaculation est retrouvée, le trouble
    de lorgasme devient la priorité
  • En termes cliniques, revient à
  • Rechercher HRA légère à modérée
  • Hausse de la tension artérielle systolique
    gt20mmHg
  • Signes dexcitabilité autonome
  • Contractions musculaires, spasmes
  • Amener le patient à
  • Identifier ces sensations
  • Recadrer ces sensations en expérience orgasmique
  • Évaluation en laboratoire dexploration
    fonctionnelle
  • Questionnaire des sensations associées à
    léjaculation (Courtois et al, 2007 2008)

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QUESTIONNAIRES DES SENSATIONS ASSOCIÉES À
LÉJACULATION
37
QUESTIONNAIRES DES SENSATIONS ASSOCIÉES À
LÉJACULATION (courtois et al, 2007 2008)
  • RÉPONSES CARDIOVASCULAIRES
  • Sent montée tension, cœur accélère, bat plus
    fort, respiration accélérée etc.
  • CONTRACTIONS MUSCULAIRES
  • Sent contractions anus, urètre, testicules, m.
    pénis, abdomen, sent spasticité augmentée, etc.
  • EXCITABILITÉ AUTONOME (POSITIVE)
  • sent bouffée chaleur, frissons/chair de poule,
    peau chaude, plaques rouges, fourmillements/picote
    ments, transpiration etc
  • HRA (NÉGATIVE)
  • Nausée, céphalée, oppression, mal à respirer, nez
    bouché, vue embrouillée, goût métal, malaise
    général, anxiété etc

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PLUS DE SENSATIONS LORS DE LÉJACULATION (V/VM)
QUE LORS DE LA STIMULATION SEXUELLE (Nat)
39
AUSSI VRAI LORSQUE LÉJACULATION EST OBTENUE PAR
VIBROMASSAGE (V)
40
QUE LORSQUE LE VIBROMASSAGE (V) EST ASSOCIÉ AU
MIDODRINE (VM)
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ÉVALUATION DE LA FONCTION SEXUELLE POST
LÉSIONNELLE DE LA FEMME BM
  • Encourager les auto-explorations
  • Évaluer sensibilité périnéale
  • Vérifier connaissances anatomiques
  • Évaluer capacité naturelle selon niveau de
    lésion, si possible en milieu hospitalier
  • Lubrification vaginale
  • Érection du clitoris
  • Engorgement de la vulve
  • Enregistrement des réponses
  • Photopléthysmographie (feedback)
  • Pince labiale, sonde vaginale
  • Miroir incliné

42
Thaler, L. Licence (dir. Binik, Y). Départ
Psychologie, Université McGill. 2003
Monofilaments Semmes-Weinstein (poils de Von Frey)
43
  • Évaluation de la sensibilité périnéale
  • Clitoris
  • Petites lèvres
  • Marge vaginale
  • Marge anale
  • Aux diverses modalités sensorielles
  • Toucher léger
  • Pression
  • Vibration
  • Piquer
  • Résultats avec miroir incliné

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Photopléthysmographie Sonde endovaginale et
pince labiale
Thaler, L. Licence. (Dir. Binik, Y). Dépt
psychologie. Université McGill.
45
ÉVALUATION DE LA FONCTION POST LÉSIONNELLE DE LA
FEMME BM
  • Évaluer la capacité naturelle par
  • Stimulation réflexe génitale (masturbation)
  • Stimulation psychogène (films, audio, désir,
    fantasmes)
  • Traitements mécaniques et pharmacologique
  • Vibromasseur, Vacuum
  • IPDE5, midodrine
  • Recadrage cognitif
  • Questionnaires (sensations physiques et
    subjectives)
  • Recadrage cognitif
  • Recherche zones érogènes secondaires

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FEMMES TÉTRAPLÉGIQUES (Sipski et al., 1997)
Stimulation auditive clitoris, sensibilité au
piquer, sonde vaginale, tension artérielle,
fréquence cardiaque
  • Tétra avec sensation piquer en TL
  • lubrification sign à la stim audiovisuelle
  • Meilleure lubrification à laudiov mast
  • Tétra sans sensation piquer en TL
  • pas lubrification sign à laudiov
  • pas Lubrification additionnelle avec la mast

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ÉVALUATION DE LA FONCTION ORGASMIQUE
  • Rechercher lorgasme demande didentifier
  • Contractions musculaires périnéales utérines,
    urétrales, anales (pulsations plateforme
    orgasmique) circonvaginales
  • Spasmes
  • Réactions autonomes (frissons, bouffée chaleur,
    sudation)
  • Divers types dorgasme (simple ou mixte)
  • Clitorido-vulvaire
  • stimulation du clitoris
  • (contractions plate-forme orgasmique et muscles
    périnéaux)
  • Vaginal ou utérin
  • stimulation du point G ou du col utérin
  • (contractions utérines, déplacement utérus,
    apnée, gémissement)

48
  • Études de Sipski et al (199519972001) chez la
    femme BM
  • Stimulation clitoris (manuelle ou par vibreur)
  • Enregistrement tension artérielle, fréquence
    cardiaque, sonde vaginale
  • Études de Whipple et al (1996 1997 2004)
  • Stimulation du col cervical
  • Enregistrements cardiovasculaires
  • Étude de résonance magnétique (et études
    animales)
  • Plus de 50 femmes BM mentionnent lorgasme
  • Réactions cardiovasculaires confirment
    changements significatifs
  • Résonance magnétique confirme lésion complète

49
TRAITEMENTS DES DYSFONCTIONS SEXUELLES
  • Palliatifs mécaniques
  • Vibromassage Ferticare
  • Vacuum Eros ctd (pré-vibromassage ?)
  • Palliatifs pharmacologiques
  • Intérêt du Viagra, Cialis, Lévitra (IPDE5)
  • Intérêt du midodrine ?
  • Recadrage cognitif
  • Questionnaire sur les sensations perçues

50
VACUUM - EROS ctd
51
  • Préoccupations additionnelles
  • Peur des incontinences
  • urinaire et anale (relation orale)
  • Craintes des odeurs (pertes et menstruations)
  • Limites dextérité et positionnement
  • Douleurs, fatigue
  • Modifications corporelles
  • Perte/gain de poids, atrophie ou relachement
    musculaire, cicatrices, sondeaspect médicalisé
  • Image corporelle diminuée, pouvoir de séduction,
    estime de soi
  • Identité et rôle de genre

52
DISCUSSION
  • Encourager lauto-exploration qui permettent
    lautonomie
  • Connaître son corps et son potentiel naturel post
    lésionnel
  • Potentiel sexuel post-lésionnel
  • Saider du modèle neurophysiologique
  • Rechercher mode de stimulation efficace pour la
    lésion
  • Encourager les explorations
  • Favoriser retour sur les explorations
  • Encourager les essais de palliatifs
  • Mécaniques garrot, Vibromasseur, Vacuum
  • Pharmacologiques IPDE5, IIC, midodrine

53
  • Répéter essais dans un cadre hospitalier si
    possible
  • Associer palliatifs mécaniques et/ou
    pharmacologiques
  • Considérer la chirurgie (prothèses péniennes)
    comme dernière option viable
  • Favoriser recadrage cognitif
  • Rechercher sensations (questionnaires)
  • Rechercher zones érogènes secondaires
  • Recadrer en sensations de plaisir ou paroxysme
    sexuel
  • Stimuler HRA légère à modérée
  • Réduire HRA sévère
  • Sinformer, séduquer, expérimenter permet
    recadrage comme être sexué

54
CAS CLINIQUE 1
  • Homme tétraplégique C7 ASIA A, érections
    réflexes, plusieurs épisodes de DA
  • Motif de consultation
  • Érection instable durant les rapports avec
    pénétration
  • Veut connaître son potentiel éjaculatoire
    (anéjaculation depuis la lésion)

55
CAS CLINIQUE 1 Tétra, érection réflexe,
épisodes HRA
  • Érection instable IPDE5 devraient être
    efficaces
  • Éjaculation
  • Possibe avec un vibromasseur commercial
  • Si négatif, Ferticare
  • Surveiller TAS pour HRA (IPDE5 pourrait aider)
  • Sensations orgasmiques à léjaculation (mais peut
    être aversives si HRA sévère)
  • Insémination possible à domicile si HRA modérée
  • Prescription Ferticare couverte par assurances
    (SAAQ, CSST)

56
CAS CLINIQUE 2
  • Homme paraplégique T11 ASIA C, pas de problème
    dérection, pas de DA, peu de spasmes
  • Motif de consultation
  • Anéjaculation et anorgasmie
  • Veut connaître son potentiel pour la fertilité

57
CAS CLINIQUE 2 Paraplégique T11 ASIA C, pas HRA,
peu spasmes
  • Vibrateur commercial inefficace
  • Ferticare probablement avec midodrine, avec
    probablement dose importante
  • Peut nécessiter IPDE5 ou IIC pour favoriser
    lérection précédant léjaculation
  • EEJ exclus sensations anales
  • Sensations de plaisir possibles mais non
    orgasmiques
  • Programme dinsémination à domicile
  • Prescription Ferticare

58
CAS CLINIQUE 3
  • Homme paraplégique CM ASIA A
  • Motif de consultation
  • Pas dérection
  • Pas déjaculation, mais se plaint dune sorte
    dincontinence visqueuse et collante
    (sous-vêtements mouillés collants)
  • Pas de sensation de plaisir sexuel

59
CAS CLINIQUE 3 lésion CM ASIA A
  • Érection psychogène possible
  • Associée à émission baveuse (sous-vêtements
    collants)
  • IPDE5 probablement insuffisants
  • IIC avec Trimix et peut être anneau pénien
  • Prosthèses restent une option
  • Éjaculation prescriptions antidépresseurs pour
    retarder léjaculation (effet 2y connu)
  • Orgasme possible avec midodrine et stim
    psychogène (?)
  • Fertilité recueil de sperme avec stimulation
    naturelle

60
  • Merci
  • courtois.frederique_at_uqam.ca
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