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L Anorexie, perspective clinique et psychopathologie 2 me ann e - IFSI de Bon Secours-* * * * * * * * * * I. Clinique du syndrome anorexique 1) Description du ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: L


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LAnorexie, perspective clinique et
psychopathologie
  • 2ème année - IFSI de Bon Secours-

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I. Clinique du syndrome anorexique
  • 1) Description du trouble
  • Historique
  • Appréhendé dabord par la Religion, avant dêtre
    abordé par la Médecine la pratique du Jeun
    renvoyait à une forte dévotion, la restriction
    alimentaire était une pratique qui concernait la
    Vie Sainte.
  • ? ex Sainte Catherine de Sienne
  • Au 19è s., Gull (68) et Lasègue (73) se
    disputent la paternité pour la découverte de
    lanorexie mentale clinique
  • Entre dans le DSM en 1980  lAnorexie mentale à
    une structure spécialisée  le conflit
    essentielle ne se joue pas au niveau alimentaire
    mais au niveau du corps. Elle résulte dune
    incapacité à accepter les transformations liées à
    la puberté.

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B) Epidémiologie
  • En évolution constante en France, au EU, Canada
    et Australie 1 à 2 des ado.
  • Le nombre de nouveaux cas par an est de 15 pour
    100.000 pour les femmes et 2 pour 100.000 pour
    les hommes (USA).
  • NB de plus en plus jeunes, une perte de poids
    importante, corollaire important de 5 à 7 de
    décès.

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C) Sexe ratio
  • La prévalence des femmes est écrasante elles
    sont majoritaires à 90
  • NB lanorexie chez lhomme est plus difficile à
    traiter, le symptôme renvoie à des perturbations
    psychiques plus marquantes.

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D) Niveau SCE
  • Profil général  Classe moyenne, aisée, famille
    de façade, cad reposant sur un équilibre de
    surface, une sur-représentation de la normalité.
  • En contraste, lobésité touche davantage les
    classes populaires
  • Divorces et séparations parentales ne sont pas
    fréquentes.
  • Certains milieux socio-professionnels ou
    culturels semblent  à risque   danseuses,
    mannequin.
  • ? Le lien entre le facteur socio- économique et
    la TCA nest pas explicatif à lui seul.

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(No Transcript)
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E) Age
  • Lâge de survenue connaît deux pics  vers 15/16
    ans et 18/19 ans
  • Mais la prévalence reste difficile à évaluer

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2) Etiologie
  • La triade symbolique
  • A) Lamaigrissement  plus de 10 du poids par
    rapport au poids initial, voire jusquà 25.
  • La jeune fille a un corps très efflanqué et
    osseux, les réserves graisseuses ont disparu, les
    joues sont creuses, les yeux sont enfoncés dans
    les orbites, il y a aussi une fonte musculaire,
    les membres ont l'aspect de baguettes de tambour,
    on peut retrouver des œdèmes de carence, les
    cheveux sont secs et ternes, les extrémités sont
    pales, cyanosées, froides, moites, la tension
    artérielle est basse, le pouls est ralenti,
    hypertrichose les poils du corps ont beaucoup
    poussé, constipation fréquente, altération de la
    peau et des phanères

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(No Transcript)
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  • B) Lanorexie mentale  une restriction
    alimentaire volontaire. On est pas dans une perte
    passive mais une lutte active contre la faim, se
    rapprochant de lascétisme
  • Désir de manger à tout prix, associé au déni de
    la maigreur
  • Utilisation fréquentes de techniques
    dépuration  laxatif, lavement, coupe-faim,
    potomanie, vomissement
  • Comportement ritualisé, pratiqué de manière
    isolé, à labri des regard de lentourage, avec
    en // un intérêt passionné, une obsession pour la
    nourriture,
  • ? lanorexie nest pas celle qui na plus faim,
    elle souffre de ne penser quà ça
  • Kestemberg parlait dOrgasme de la faim 
    jouissance dans la privation de ce dont elle a le
    plus envie.

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(No Transcript)
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  • C) Aménorrhée  pendant plus de 6 mois, témoigne
    dune mise au repos de lHypophyse, que lon
    rapproche dune mise entre parenthèse de la
    sexualité, perte du plaisir libidinal, le corps
    exprime son désengagement relationnel
    directement.

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(No Transcript)
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A ces trois signes dautres sajoutent
(variabilité ) 
  • Perturbation des relations avec lentourage
  • Désintérêt de toutes formes de
  • sexualité
  • Hyperactivité intellectuelle et
  • motrice 
  • Hyperconformisme

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3) Contexte dinscription du trouble
  • Phase 1  Lévénement déclenchant
  • Deuil, perte, trauma, agression, déception
    marquante gt signe dune vulnérabilité
    narcissique renvoyant à la solidité de lIdéal du
    Moi
  • Phase 2  Jouissance
  • Réussite de la perte de poids  jouissance de la
    maîtrise. Lentourage fait pression, suppliques
    multiples renforcent sa détermination, ce qui est
    source de satisfaction cest le contrôle du
    corps, correspond à un défi procurant une
    euphorie
  • Phase 3  Rechute
  • Retour à langoisse, à la dépression larvées.
  • Appauvrissement des intérêts, activités stériles
    et stéréotypes, anhédonie, isolation marquée.
  • Apparition du couplage anorexie-boulimie

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4) Les formes danorexie
  • Les Formes mineurs sont à 70, vers 13-14 ans,
    chez les jeunes filles uniquement, surviennent
    après 1 épisode anorectique et se résorbe
    spontanément.
  • Il subsiste sur le plan psychique avec le
    processus de déplacement tq plaintes
    somatiques, une tonalité dépressive sous-jacente,
    des bizarreries alimentaires
  • Formes graves, cachéctisante. Renvoient à ces
    adolescentes qui arrivent en urgence dans les
    services hospitaliers (réanimation). Mortalité
    est x 5 à 7. Peuvent subsister des séquelles
    irréversibles car les problèmes de dénutrition
    ont des retentissements sur le plan biologique,
    dentaires, osseux, la fécondité.
  • Formes intermédiaires ponctuent ladolescence,
    cad anorexie - entrecoupée de reprise transitoire
    de poids, soit de crise de boulimie, soit des
    hospitalisations.
  • NB Quelque soit la forme clinique, on est dans
    lambivalence  revendication de son autonomie
    dautant plus quelle se sent dépendante. Cette
    ambivalence alimente la conflictualité 
    tyrannise lentourage. Episode dépressif dès lors
    que ses objets de contrôle échappe à son emprise,
    et la confronte à son impuissance  on est dans
    la perte objectale vécue comme une blessure
    narcissique.

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(No Transcript)
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5) Evolution
  • Concernant la guérison  difficile à affirmer.
    Processus très long, rarement inférieur à 4 ans.
  • Attention à ne pas seulement considérer la
    triade anorexique mais il faut aussi considérer
    aussi le fonctionnement mental de l'anorexique
  • La mort est estimée entre 6 et 10 de décès,
    généralement dû à la dénutrition, à un suicide
  • Les Rechutes sont très fréquentes (supérieur à 50
    des cas), beaucoup se chronicise, la vie
    affective, relationnelle, professionnelle
    sappauvrit, souvent il y a des épisodes
    dépressifs qui apparaissent, parfois il y a des
    phobies

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6) Les facteurs de risques
  • Age dapparition quand lanorexie survient au
    début de la puberté le pronostic est favorable,
    si lapparition est plus tardive, cest un
    facteur défavorable (remaniement psychique
    installé)
  • Couplage anorexie et boulimie
  • Perte de poids sévère
  • Relations familiales conflictuelles
  • Personne pas coopérative au soin, pas compliante,
    faille de lalliance thérapeutique
  • Pathologie présente chez lun des parents
  • Délai trop important entre le trouble et la prise
    de soin 
  • Banalisation des signes, déni entretenu dans la
    famille.

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II. Psychopathologie de lanorexie
  • Lanorexie et sa famille
  • Bruch (1970) relie lAnorexie aux premières
    expériences de nourrissage un mauvais décryptage
    dans la demande de lenfant, la mère manque de
    sajuster en anticipant de manière erronée les
    besoins de lenfant.
  • CSQ Lenfant va mal intégrer ses propres
    sensations, les répercussions sobservent au
    niveau des paramètres physiologiques ?
    perturbation de sa conscience intéroceptive, dans
    son rapport à la nourriture le sujet exprime des
    attitudes ambivalentes, perception déformée du
    corps et de son image de soi.
  • Le fonctionnement familial un manque déchange
    affectif, des comportements alimentaire
    automatisés, un évitement des conflit 
  • Dans ce contexte, Ne pas manger constitue une
    demande et un refus, Demande dattention et
    damour et en même temps, refus de cette
    dépendance objectale.

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(No Transcript)
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2) Lanorexique et son corps
  • Hantise de grossir avec un déni de la faim la
    minceur est recherchée comme valeur absolue
  • Cet ascétisme poursuivit activement incarne bien
    cette négation des besoins, de son enveloppe
    charnelle, de son désir.
  • Ses critères idéaux sont focalisés sur le corps
    le corps idéal, désincarné, épuré sur lequel se
    concentre son emprise. Cette prise de contrôle
    lui donne un sentiment dinvulnérabilité, une
    omnipotence qui laisse entrevoir une jouissance
    pervertie puisque la satisfaction vient du refus
    de manger cest une satisfaction dans la non
    satisfaction du besoin  la privation devient
    source de plaisir, on est dans le registre du
    fonctionnement masochiste.
  • Ses centres dintérêts sont investis de manière
    régressive cette centration sur la nourriture
    et assortit dun repli sur soi. Ce mouvement
    régressif représente une fuite par rapport au
    corps changeant, par rapport à la sexualité.
  • Cest un défi lancé à elle-même et à son
    entourage  lentourage est spectateur passif et
    impuissant, à noter que la fonction maternelle
    est fortement atteinte (au niveau symbolique dans
    sa fonction nourricière).

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(No Transcript)
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III. Aspects thérapeutiques
  • 1er volet de la PEC  hospitalisationle contrat
    de poids
  • Replacer lusage de la sonde par rapport au
    contrat de poids. De cette sorte, on répond à la
    violence du refus alimentaire par un contrat,
    liant, qui la rend active  par ce contrat, on
    tente de faire  contre-poids  dans la réalité
    externe à cette réalité interne de ladolescente.
    Cest un cadre qui pose les limites, se
    substituant symboliquement à cette confusion
    dedans/dehors, qui à terme savère structurant.
    Dautre part, cette limite est dautant plus
    symbolique quelle provient du corps médical. 
  •  
  • 2nd volet  la thérapie
  • Les modalités de la psychothérapie sont adaptées
    soit de manière individuelle, soit groupale
    (psychodrame) TCC et Psychanalyse.
  • 3ème volet le travail avec la famille
  • Tout on long de lhospitalisation, les parents
    sont invités à participer à des entretiens
    individuels ou de type thérapie familiale ou
    encore réunion de parent. Il sagit de faire
    circuler la parole entre les parents avec laide
    dun médiateur  on vise à déculpabiliser les
    parents face à cette pathologie qui les
    dépassent, et qui fait vaciller leur fonction
    parentale.
  • Ce dispositif auprès des parents vise à
    construire une alliance thérapeutique
    indispensable au déroulement du traitement.
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