Title: Mise en
1Mise en œuvre et évaluation des piliers 6 et 7
du socle commun de connaissances et de compétences
2- POURQUOI METTRE EN PLACE UN SOCLE COMMUN
DE CONNAISSANCES ET DE COMPETENCES ?
31LETAT DES LIEUX DU SYSTÈME EDUCATIF FRANCAIS
-
- Forces et faiblesses du système éducatif
français 50 des élèves en réussite 15 des
élèves en échec 35 des élèves ayant connu des
difficultés et ayant redoublé pendant la
scolarité obligatoire, ce qui entraîne souvent
des souffrances
4LES ELEVES EN DIFFICULTE EN PRIMAIRE ET EN
COLLEGE DES GARCONS PLUS QUE DES FILLES
- Garçons Filles
- Lecteurs très efficaces 59
70 - Très faibles capacités 8,9
4,9 - Difficultés sévères 6,1
3,6 - Les garçons sont plus souvent en difficulté
dans 15 des cas contre 8,5 pour les filles. Ils
réussissent moins bien les épreuves de
compréhension et sont plus nombreux que les
filles dans les profils les plus faibles. Ils
présentent aussi plus de déficits dans les
mécanismes de base de traitement du langage. - Les filles réalisent à lécole et au collège de
meilleurs parcours scolaires que les garçons. - A 14 ans, les filles sont pour plus des
deux-tiers en troisième contre la moitié des
garçons qui, à cet âge, sont environ un tiers à
être encore en quatrième contre un quart des
filles.
52LES EVALUATIONS INTERNATIONALES
- Que nous apprennent les évaluations PISA
?Lélève français maîtrise mieux les
connaissances que les compétences.De plus, il
nose pas répondre à certaines questions ouvertes
par peur de lerreur trop stigmatisée dans notre
système éducatifLélève français na pas
confiance en lui
6- Dans la catégorie des connaissances à propos
de la science , les scores placent la France
significativement au-dessus de la moyenne de
lOCDEDans la compétence vérifiant la capacité
à utiliser les connaissances qui conviennent dans
une situation donnée, les résultats des élèves
français se situent significativement en dessous
de la moyenne de lOCDELes élèves français sont
compétents lorsquil sagit dune restitution
directe de connaissances, mais ils ont des
difficultés à les mobiliser pour expliquer des
phénomènes de manière scientifique dans des
situations de la vie courante non évoquées en
classe.. ( Note dinformation DEP/MEN n07.42 .
Décembre 2007 )
7(No Transcript)
8(No Transcript)
93Les enjeux de la continuité pédagogique
- LES BESOINS DE LECONOMIE FRANCAISE IMPOSENT LA
NECESSITE DUNE VERITABLE CONTINUITE PEDAGOGIQUE
DE LECOLE AU LYCEE
104Lenjeu de lévaluation par compétences
- UNE SEPARATION DE PLUS EN PLUS FAIBLE ENTRE
DISCIPLINES GENERALES ET DISCIPLINES
PROFESSIONNELLES Des compétences transversales
comme lesprit dinitiative, lautonomie, la
créativité sont des compétences
professionnalisantes comme lest, quel que soit
le métier visé, la maîtrise de la langue écrite
et orale
11- LE SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCES NEST PAS UN
SIMPLE PLANCHER , MAIS UNE PLANCHE DAPPEL, UN
TREMPLIN
12Au collège, maîtriser les connaissances et les
compétences du socle commun
Définition du socle commun Ce quaucun élève ne
doit ignorer à la fin de la scolarité obligatoire
et qui est indispensable, selon la loi, pour
accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa
formation, construire son avenir personnel et
professionnel et réussir sa vie en société
Maîtrise des Techniques dInformation et de
Communication (TIC)
Culture humaniste et scientifique permettant le
libre exercice de la citoyenneté
Maîtrise des principaux éléments de mathématiques
Pratique dau moins une langue étrangère
Maîtrise de la langue française
13Le socle commun sorganise en sept piliers
Ne font pas encore lobjet dune attention
suffisante au sein de linstitution scolaire
Font déjà lobjet, à un titre ou à un autre, des
actuels programmes denseignement
1 - Maîtrise de la langue française 2 -
Pratique dune langue vivante étrangère 3 -
Compétences de base en mathématiques, culture
scientifique et technologique 4 - Maîtrise des
TIC 5 - Culture humaniste
6 Compétences sociales et civiques 7
Autonomie et initiative des élèves
Les pratiques scolaires artistiques, culturelles
et sportives
contribuent à lacquisition du socle commun
14les connaissances
- cest-à-dire les informations, les notions, les
procédures acquises mémorisées et reproductibles
par un individu dans un contexte donné
15les capacités
- cest-à-dire les opérations mentales, les
mécanismes de la pensée que lindividu met en
œuvre quand il exerce son intelligence
16les attitudes
- cest-à-dire les comportements sociaux ou
affectifs acquis par lindividu et mobilisables
dans des domaines de la vie domestique, scolaire
ou professionnelle
17Des connaissances, des capacités et des attitudes
Le HCE, suivi en cela par le ministère, a choisi
de prendre comme définition de compétences
celle utilisée par les instances européennes,
dans leur rapport sur les compétences clés. Une
compétence est conçue comme une combinaison de
connaissances fondamentales pour notre temps, de
capacités à les mettre en œuvre dans des
situations variées, mais aussi dattitudes
indispensables tout au long de la vie, .
18 EVALUER UNE COMPETENCE ? Dans une situation
nouvelle, lélève doit être capable de mobiliser
des savoirs, savoir faire et savoir être
antérieurement acquisLes connaissances ont un
rôle essentiel à jouer en tant quoutils à
mobiliser.Inciter les élèves à utiliser leurs
savoirs pour réagir efficacement aux
situations.Lobjectif de tout enseignement est
de faire vivre la pensée des élèves.
196 Les compétences sociales et civiques
Mettre en place un parcours civique de lélève,
favoriser une participation efficace et
constructive à la vie sociale et professionnelle
A) Vivre en société
Connaître les règles de vie collective, codes de
conduite, code dusage, interdits/permis,
éducation à la sexualité, à la santé et à la
sécurité, connaître les gestes de premiers secours
Connaissances
Respecter les règles, communiquer et travailler
en équipe, évaluer et assumer les conséquences de
ses actes, respecter les règles de sécurité
Capacités
Respect de soi et respect des autres, respect de
lautre sexe, respect de la vie privée, gestion
des conflits, prendre conscience que nul ne peut
exister sans lautre, avoir le sens de la
responsabilité
Attitudes
20B) Se préparer à sa vie de citoyen
Déclaration des droits de lhomme, Convention
internationale des droits de lenfant, symboles
de la République et leur signification, règles
fondamentales de la vie démocratique, valeurs qui
fondent la République
Connaissances
Savoir évaluer la part dobjectivité et de
partialité dans un discours Avoir conscience de
la place et de limportance des médias Savoir
construire une opinion personnelle
Capacités
Avoir la conscience de ses droits et devoirs,
prendre conscience de limportance de lexercice
du droit de vote, avoir la volonté de participer
à des activités civiques
Attitudes
21(No Transcript)
227 Lautonomie et linitiative
- Lautonomie
- Le socle commun établit la possibilité
déchanger, dagir et de choisir en connaissance
de cause, en développant la capacité de juger par
soi-même
Connaître les processus dapprentissage, ses
propres points forts et points faibles Connaître
lenvironnement économique, lentreprise
Connaissances
Etre capable de raisonner avec logique et
rigueur Savoir sauto-évaluer Développer sa
persévérance, avoir la maîtrise de son corps
Capacités
Motivation, confiance en soi, désir de réussir Se
prendre en charge personnellement Rechercher les
occasions dapprendre
Attitudes
23(No Transcript)
24(No Transcript)
25B) Lesprit dinitiative Concevoir, mettre en
œuvre et réaliser des projets individuels ou
collectifs
Connaissances
Toutes les connaissances acquises pour les autres
compétences peuvent être utiles
Avoir une démarche adaptée au projet Prendre des
décisions Prendre des risques
Capacités
Attitudes
Curiosité et créativité Motivation et
détermination
26(No Transcript)
27LES 7 ENJEUX DU SOCLE COMMUN
- Marier excellence et démocratisation pour tous
- Mieux gérer la continuité pédagogique
- Favoriser les approches interdisciplinaires
- Renouveler les approches de lévaluation
- Reconnaître la diversité des formes de réussite
- Remettre en cause la hiérarchie des disciplines,
remettre à leur place les éducation à - Permettre den finir avec les redoublements sous
leur forme actuelle lenjeu des PPRE.
28CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE DU SOCLE
29- La validation des acquisitions privilègie une
démarche collégiale, selon des modalités propres
à chaque catégorie d'enseignement. - École élémentaire enseignants du cycle réunis
en conseil des maîtres de cycle. - Collège et lycée professionnel professeur
principal, après consultation de l'équipe
pédagogique de la classe. ( à partir de la
rentrée 2009 dès la classe de 4e B.O. du 29
octobre 2009) - Sections d'enseignement général et professionnel
adapté (SEGPA) enseignant de référence de
chaque division.
30- Lorsque les évaluations conduites dans les
différents enseignements montrent que lélève
maîtrise une compétence, la décision de la
valider est prise collégialement par les membres
de léquipe pédagogique concernés. Les
compétences validées sont renseignées par le
professeur principal dans les attestations de
palier 3. Les attestations du palier 3, les
grilles de référence qui précisent les exigences
pour chaque compétence, ainsi que les outils
daide à lévaluation sont mis à la disposition
des équipes sur Eduscol . - ( Circulaire de rentrée 2010)
31- 2009-2010 1er DEGRE
- Des fiches d'attestation précisant les
connaissances et compétences à évaluer en
référence aux programmes en fin de CE1(pour la
maîtrise de la langue française, les principaux
éléments de mathématiques, les compétences
sociales et civiques) et en fin de CM2 (pour
chacune des sept grandes compétences du socle
commun) doivent être remises aux familles
(Circulaire du 24 novembre 2008 - BO n45 du 27
novembre 2008 )
32En college
- Année scolaire 2009-2010Généralisation à tous
les établissements de l'expérimentation de la
validation des compétences acquises testée dans
certains collèges en 2007-2008 et en 2008-2009. (
B.0. 29 Octobre 2009) - Session 2010 du DNBSeules compétences
exigibles - maîtrise des techniques usuelles de l'information
et de la communication - à travers le brevet
informatique et internet (B2i), - pratique d'une langue vivante étrangère - avec le
niveau A2 en langue vivante. - Session 2011 Prise en compte de l'acquisition de
toutes les compétences du socle commun.
33- Après plusieurs versions, la
- VERSION DEFINITIVE
- de lATTESTATION DE MAITRISE DES CONNAISSANCES
ET COMPETENCES DU SOCLE COMMUN AU PALIER 3 ( Fin
du collège) - est parue dans le B.O. n45 du 3 décembre 2009
34- Jusquà la fin de la scolarité obligatoire, le
livret personnel de compétences qui rassemble les
attestations de chacun des paliers dans les sept
grandes compétences du socle permet de suivre les
acquisitions de chaque élève . Pour la validation
de chacun des trois paliers du socle, les équipes
pédagogiques sappuient sur des ressources en
ligne comme les grilles de référence.
Lutilisation du livret personnel de compétences
par lensemble des enseignants en collège est
lune des toutes premières priorités de lannée
scolaire à venir - ( Circulaire de rentrée 2010)
35- Au collège, le conseil pédagogique est le lieu
où est menée la réflexion pédagogique induite par
lévaluation des connaissances et des compétences
du socle commun. () - Les attestations de maîtrise des connaissances et
des compétences du socle commun renseignées au
palier 1 et au palier 2 sont des supports
structurants pour la liaison école collège. Elles
apportent des éléments dinformation essentiels
pour la mise en place, sans délai, de laide et
de laccompagnement au travail nécessaires aux
élèves en difficulté scolaire.. - ( Circulaire de rentrée 2010)
36(No Transcript)
37- TOUTES LES DISCIPLINES PEUVENT CONTRIBUER A
LACQUISITION DE CERTAINES COMPETENCES
38- Tous les enseignements, toutes les
disciplines ont un rôle à jouer dans
lacquisition des compétences du socle commun, et
donc dans leur évaluation - ( Circulaire de rentrée 2010)
39Comment toutes les disciplines peuvent contribuer
à construire une capacité
Une capacité savoir adapter sa prise de parole
(attitude et niveau de langue) à la situation de
communication (lieu, destinataire, effet
recherché). Pilier 1
40- On retrouve cette compétence du pilier évoquée
dans les indications pour lévaluation dans la
grille de référence du pilier pour - Respecter les principes de civilité
- Savoir débattre face à un cas de non-respect du
règlement concernant un camarade ou soi-même - Respecter les différences , en particulier les
personnes de lautre sexe dans ses mots comme
dans ses actes.
41- Le CPE a donc son mot à dire dans lévaluation de
cette capacité qui est une des six de
Sexprimer à loral dans le livret
dattestation de maîtrise des connaissances et
compétences du socle commun.
42- Lévaluation des piliers 6 et 7 pose bien la
question des connaissances, capacités, attitudes. - Il y a la connaissance des principes de la
citoyenneté, de la laïcité. - Il y a les pratiques de citoyenneté, de laïcité
qui recouvrent les capacités et les attitudes.
43Le rôle du CPE dans lévaluation des piliers 6 et
7
- Ce rôle sarticule avec les missions du CPE
- Conseiller dans le domaine de la politique
éducative le chef détablissement et lensemble
de la communauté éducative y compris les parents. - Assurer avec les autres personnels le respect des
règles de vie et du droit dans létablissement. - Contribuer à la continuité , à la cohérence et la
pertinences éducatives au sein de létablissement.
44- LE CPE DOIT DONC ASSUMER UN ROLE DE GOUVERNANCE
EDUCATIVE AFIN DE METTRE FIN A LA JUXTAPOSITION
DES ACTIONS ET DES PROJETS DANS LETABLISSEMENT.
45- LE CPE DOIT APPORTER DE LA COHERENCE, DE LUNITE
EN HARMONISANT, PAR EXEMPLE, LACCOMPAGNEMENT
EDUCATIF, LE TRAITEMENT DES SANCTIONS, LA PRISE
EN CHARGE DES DECROCHEURS
46LACCOMPAGNEMENT EDUCATIFIl est important den
mesurer les effets sur la réussite scolaire et de
les articuler avec certaines compétences des
piliers 6 et 7
- CE QUI SE FAIT DANS LACADEMIE DAIX MARSEILLE
- Le chargé de mission Accompagnement éducatif
de cette académie indique fin janvier 2010 que
les établissements concernés - Organisent des réunions trimestrielles entre les
professeurs principaux et les intervenants en
charge de laccompagnement éducatif pour débattre
des élèves - Développent une implication des CPE pour mesurer
les évolutions éventuelles du comportement et de
lattitude en classe et dans létablissement des
élèves bénéficiant de ce dispositif - BILAN Les élèves sont plus assidus, plus
attentifs en classe. Il y a moins de problèmes
dincivilité.
47 Létablissement scolaire, espace laïque de
savoir et de citoyenneté , doit développer des
pratiques de citoyenneté , des initiatives
citoyennes, créer des espaces de médiation,
découte et de dialogue avec les jeunes et les
familles. Le lien social, déchiré par les
inégalités et la crise, se reconstitue aussi dans
la solidarité et par lengagement, que le civisme
nest pas une règle froide et abstraite, mais un
apprentissage collectif permanent. La
cohérence de laction des adultes de
létablissement( Personnels de direction,
déducation, enseignants, administratifs,
ouvriers, sociaux.) est une nécessité. Faire
que tous les adultes de létablissement aient un
discours cohérent est un enjeu important pour
toute la communauté éducative.
48- Faire que tous les adultes de létablissement
aient un discours cohérent est un enjeu important
pour toute la communauté éducative. - Cela implique que chacun, de laide éducateur à
lenseignant, du personnel administratif à
léquipe de direction, soit conscient qu - il faut une cohérence entre le dire des discours
et le faire du travail quotidien - il est nécessaire que chacun dans ses activités
applique les mêmes règles que lautre, ait le
même seuil de tolérance concernant ce qui est
inacceptable, non négociable. - Il est fondamental que lélève ressente que tout
létablissement, toutes les heures de cours
fonctionnent selon les mêmes règles. Les règles
fonctionnant dans lécole nétant déjà pas les
mêmes que celles fonctionnant dans la rue, dans
la cité ou évoquées dans les médias, il est
difficile de pour les élèves de se les
approprier, sils ressentent que, concernant par
exemple les retards , le rendu des devoirs, les
injures, il y a une règle en français, une en
mathématiques, une en EPS, etc - Cela ne peut que déstabiliser les jeunes et
rendre plus difficile lexercice du métier
enseignant. Cette caractéristique des
établissement français où la règle varie souvent
selon les enseignants apparaît dans les enquêtes
internationales comparatives.
49- La construction dun seuil de lintolérable
commun à toute léquipe éducative implique la
construction dun compromis entre tous les
personnels où chacun apporte sa vision mais
accepte de pratiquer, dans sa classe, dans son
atelier, la loi commune. Il faut se garder de
penser quun simple consensus sans réflexion de
toute léquipe de létablissement puisse y
suffire. - Le développement dune véritable communauté
éducative regroupant tous les acteurs dun
établissement , quelles que soient leurs
origines, leurs philosophies, leurs croyances est
le meilleur antidote contre les replis
communautaires.
50Redonner sens au collectif
- Face à une telle situation, il est important que
la société sinterroge sur ce qui peut redonner
sens à du collectif. - Navons-nous pas trop rapidement abandonner des
rites collectifs ? La construction de la
personnalité, le sentiment dappartenance à un
groupe, à un établissement , à une nation passe
par des rites. - Sil ny a plus aucun rite organisé par la
société, ceux-ci passeront par dautres la
bande, les groupes ethniques ou religieux. - Lappartenance à un collectif est un élément
important du Vivre ensemble. Pour dépasser les
tensions communautaires, il faut proposer des
éléments dune appartenance collective. - Donner le sentiment quon appartient à un
collectif doit être au cœur des projets
détablissements ..
51- Létablissement scolaire public doit se concevoir
comme porteur dun projet collectif approprié par
tous, élément dun projet national collectif. - Le défi de lécole inclusive nest donc pas
dopposer des cultures , des traditions, mais en
partant du principe que chaque culture porte une
part duniversel , de donner sans attitude
paternaliste ou néo-colonialiste des
connaissances à la fois sur lhistoire, la
culture des pays dorigine et sur le patrimoine
national français et européen afin de forger un
sentiment commun dappartenance qui ne nie pas la
diversité des identités .
52DONNER DE LA COHERENCE AUX DIFFERENTS DOMAINES
DACTIVITES DE LA VIE SCOLAIRE
- Accueil-intégration, hébergement, restauration
- Contrôle de lassiduité et lutte contre
labsentéisme - Elaboration, diffusion et application des règles
- Animation en milieu scolaire
- Développement de la vie civique scolaire
- Orientation et insertion professionnelle
- Suivi pédagogique, psychologique et social des
élèves - Prévention des conduites dangereuses
53PILIER 6COMPETENCES SOCIALES ET CIVIQUES
- Tous les lieux et moments de la vie scolaire
permettent la mise en place de moments
dacquisition de ces compétences, notamment dans
le cadre de la participation à des projets (de
classe, clubs, association sportive, formation
des délégués..) en sinvestissant au CDI, dans le
cadre du CESC, en s impliquant dans la passation
d examen (ASR). Tous ces vécus sont autant de
situations qui participent à lacquisition et à
lévaluation de ces compétences. - On peut en outre utiliser pour lévaluation des
études de cas , notamment pour la compétence
Avoir un comportement responsable et des
grilles dauto-évaluation
54PILIER 7LAUTONOMIE ET LINITIATIVE
- Lesprit dinitiative est développé par la mise
en œuvre dactivités dans la classe et de projets
denvergures très différents engageant activement
les élèves de la réalisation dun exposé à la
recherche dun stage jusquaux projets collectifs
impliquant lensemble de létablissement. - La démarche mobilisée dans ces actions implique
d anticiper, dorganiser, de planifier. Par
cette pratique, lélève apprend à travailler en
équipe, à communiquer, à trouver des solutions,
cest-à-dire à passer de la réflexion à laction. - Si lesprit dinitiative est nécessaire pour
sinvestir dans des actions et projets
individuels ou collectifs, lautonomie est
indispensable pour les réaliser.
55- LAUTO EVALUATION, PRATIQUE FORMATRICE FAVORISANT
LAUTONOMIE, EST PROPOSE COMME OUTIL POUVANT
CONTRIBUER A LA VALIDATION DE CE PILIER. - LELEVE EN REFLECHISSANT A CE QUIL SAIT ET NE
SAIT PAS FAIRE, A CE QUIL FAIT ET NE FAIT PAS,
PREND CONSCIENCE DE SES PROCESSUS
DAPPRENTISSAGE, DE SES PROPRES METHODES DE
TRAVAIL, DE SES POINTS FORTS, DE SES POINTS
FAIBLES.
56LENJEU DU TRAVAIL AVEC LES FAMILLES
- Faire adhérer la famille à la dynamique du socle
est indispensable - Lexpérience du Québec et de la Suisse montre
quon échoue si le travail avec les familles
nest pas mené - Il est déterminant de faire comprendre aux
parents lintérêt des ruptures proposées en leur
montrant dans quelle logique, quelle continuité
ces évolutions sinscrivent ( Rapport IGEN
septembre 2007)
57IL EST DONC NECESSAIRE DE PRESENTER SIMPLEMENT
AUX FAMILLESPourquoi avoir défini un socle de
connaissances et de compétences?Quest-ce qui
différencie une connaissance et une
compétence?et de montrer quil ny a pas
opposition , mais meilleure efficacité à acquérir
des connaissances et développer des compétences
58LES OUTILS
- Professionnels
- Programmes
- Le socle
- Les grilles de références
- Les outils déquipe écriture de parcours
- outils dévaluation dossier pédagogique de
suivi - Elèves et familles
- Les bulletins qui doivent être revus
- Les livrets de compétences
- Les portfolio
59Ces documents de fin de cycle-
complètent-éclairentles évaluations
trimestriellesILS NE SY OPPOSENT PAS
60- La pédagogie différenciée devient loutil majeur
pour aider chaque élève à construire son parcours - Les mots clés
- DIAGNOSTIQUER
- DIVERSIFIER
- EVALUER
- VALIDER DES COMPETENCES TOUT AU LONG DU PARCOURS
SCOLAIRE
61Bien gérer lévaluation
- Lévaluation est un instrument de pilotage
pédagogique . - Elle doit garder sa JUSTE PLACE
- Il faut éviter de consacrer plus de temps à la
vérification des acquis quaux apprentissages
eux-mêmes -