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Imagerie de la Scl

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xi me reunion de l association franco-tunisienne de radiologie a.berrich, h. zaghouani s, k. hmida, t. rziga, s.majdoub, h. amara, d. bekir, c. kraiem – PowerPoint PPT presentation

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Title: Imagerie de la Scl


1
Imagerie de la Sclérose Tubéreuse de Bourneville
XIème REUNION DE LASSOCIATION
FRANCO-TUNISIENNE DE RADIOLOGIE
  • A.BERRICH, H. ZAGHOUANI S, K. HMIDA, T. RZIGA,
    S.MAJDOUB, H. AMARA, D. BEKIR, C. KRAIEM
  • Service dimagerie médicale CHU Farhat Hached

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Introduction
  • La sclérose tubéreuse de Bourneville (STB)
    appartient au groupe des phacomatoses, maladies
    caractérisées par des atteintes neurologiques et
    cutanées.
  • Incidence entre 1/6000 et 1/10000,deuxième rang
    derrière la neurofibromatose
  • Maladie polysystémique caractérisée par des
    dysplasies, hamartomes et néoplasies dans
    différents tissus (peau, cerveau, rétine, reins,
    cœur, poumons).
  • Latteinte cérébrale est prédominante, avec des
    lésions caractéristiques (tubers corticaux et
    sous-épendymaires, astrocytomes à cellules
    géantes).
  • Manifestations cliniques les plus fréquentes
    (triade de Vogt) épilepsie, retard mental,
    lésions cutanées caractéristiques (triade
    complète dans 30 , absente dans 6 des cas).

3
Génétique
  • Transmission autosomique dominante, mais avec un
    taux de néomutations important (70 ).
  • Pénétrance forte (peu de porteurs sains), mais
    expressivité clinique (phénotype) variable, y
    compris dans une même famille (formes frustres
    courantes).
  • La STB résulte de la mutation de lun des deux
    gènes responsables identifiés récemment TSC1
    (chromosome 9) et TSC2 (chromosome 16).
  • Ce sont des anti-oncogènes codant pour des
    protéines, respectivement la tubérine et l
    hamartine, jouant un rôle synergique dans la
    régulation de la croissance et de la
    différentiation cellulaire. Elles sont présentes
    en grande quantité au niveau du cerveau, des
    reins, du cœur, de la peau, et des yeux leur
    absence est à lorigine du développement d
    hamartomes et de tumeurs au sein de ces tissus.

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Manifestations cliniques
  • Atteintes cutanées et neurologiques
  • Linstallation des lésions varie avec lâge.
  • Cutanées
  • Taches hypomélaniques 90 , avant 2 ans
  • Angiofibromes faciaux 85 , après 4 ans,
    pathognomoniques
  • Fibromes unguéaux (20), peau de chagrin (25)
  • Neurologiques
  • Épilepsie 80 à 96, avant 1 an, souvent
    réfractaire aux antiépileptiques syndrôme de
    West (spasmes infantiles) évoluant souvent vers
    une épilepsie partielle ou complexe.
  • Retard mental inconstant (50 à 85)
  • Troubles psychiatriques autisme dans 25 à 50 ,
    hyperactivité, troubles du sommeil.
  • Oculaires
  • Hamartomes rétiniens bilatéraux (50 à 87 )
    pouvant évoluer vers des astrocytomes à cellules
    géantes.

5
Manifestations cliniques
  • Cardiaques
  • Rhabdomyome 30 à 50 , tumeur bénigne
    intraventriculaire.
  • Rénales
  • Angiomyolipomes 65, puberté
  • Kystes rénaux 20 , multiples
  • Carcinome rénal à cellules claires 2
  • Pulmonaires
  • Lymphangioléiomyomatose kystes pulmonaires
    rare.
  • Osseuse
  • Pseudokystes métacarpiens, métatarsiens,
    phalanges
  • Sclérose voûte crânienne, bassin, rachis (40 )

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Diagnostic
  • Il repose sur des critères majeurs et mineurs
    revisités en 1998 par la US National Tuberous
    Sclerosis Association
  • Critères diagnostiques de la STB

Critères mineurs -Géodes multiples dans lémail
dentaire -Polypes rectaux hamartomateux -Kystes
osseux -Lignes de migration radiaire dans la
substance blanche -Fibromes gingivaux -Hamartome
non rénal -Tache rétinienne achromique -Kystes
rénaux multiples
Critères majeurs -Angiofibromes de la
face -Fibromes unguéaux -Taches hypomélaniques gt
3 -Peau de chagrin -Hamartomes nodulaires
rétiniens -Tubers corticaux -Nodules
sous-épendymaires -Astrocytomes à cellules
géantes -Rhabdomyome cardiaque -Lymphangiomyomatos
e pulm -Angiomyolipome rénal
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Critères diagnostiques de la STB
  • Le diagnostic est basé sur la clinique mais
    également sur les éléments paracliniques, très
    utiles car le diagnostic clinique de STB est plus
    difficile chez lenfant de moins de 2 ans.
  • Les critères majeurs sont plus spécifiques que
    les critères mineurs.
  • 2 critères majeurs ou 2 mineurs et 1 majeur
    diagnostic sûr
  • 1 majeur et 1 mineur diagnostic probable
  • 1 majeur ou 1 ou plusieurs mineurs diagnostic
    possible

8
Imagerie cérébrale de la STB
  • Rôle capital dans le diagnostic de limagerie
    cérébrale car les critères cliniques ne sont pas
    toujours présents, ou apparaissent tardivement.
  • Met en évidence les lésions cérébrales
    caractéristiques de la STB
  • les tubers corticaux
  • les nodules sous-épendymaires
  • les tumeurs à cellules géantes
  • les anomalies de la substance blanche

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Tubers
  • Pathognomoniques, présents dans 90 des cas
  • Leur nombre, taille et localisation déterminent
    le pronostic neurologique (retard mental et
    surtout épilepsie lui sont directement liés).
  • localisation nodule triangulaire cortico-sous
    cortical à base périphérique, sus-tentoriel (88
    ), le plus souvent frontal puis pariétal,
    temporal, cérébelleux (8 à 15, peu
    symptomatique).
  • taille quelques millimètres à plusieurs
    centimètres.
  • nombre
  • marqueur de la sévérité de la dysfonction
    cérébrale
  • unique dans 3 à 5 jusquà 60 tubers.
  • distribution asymétrique
  • évolution
  • le nombre de tuber serait déterminé très
    précocement dans la période embryonnaire avant la
    fin de la gestation, sans modification
    significative après la naissance
  • calcification dystrophique centrale, parfois
    gyriforme (54 ) dégénérescence kystique central

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Tubers
  • Scanner
  • sensibilité de 70
  • hypodensités corticales ou sous-corticales
    parfois calcifiées
  • pas de prise de contraste

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Tubers
  • IRM
  • plus sensible que le scanner (95)
  • signal anormal au sein dune circonvolution
    cérébrale élargie, à surface plane ou
    ombiliquée, à cortex épaissi, et limite substance
    grise(SG)/substance blanche(SB) floue
  • SG périphérique isosignal T1, T2
  • SB sous-jacente hyposignal T1, hypersignal T2 et
    Flair
  • hyposignalT1/T2 si calcification, signal
    liquidien si dégénérescence kystique
  • pas de prise de contraste (pdc).
  • Diagnostic différentiel Dysplasie corticale
    focale en cas de lésion unique

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Nodules sous-épendymaires
  • Fréquence 89 à 96
  • Aspect nodule faisant saillie dans les
    ventricules
  • latéraux
  • Localisation au niveau des ventricules latéraux,
    rarement au niveau du V4, du V3 et de laqueduc
    de Sylvius distribution bilatérale asymétrique
  • Taille moins de 12 mm
  • Nombre variable (une dizaine en général)

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Nodules sous-épendymaires
  • Évolution
  • -présents tôt dans lenfance (avant 1 an),
    augmentent progressivement en nombre avec lâge
    surtout vers les cornes frontales, jusquà 10
    ans.
  • -ceux qui ne sont pas proche des trous de Monroe
    ne grossissent pas ou très peu et prennent très
    peu le contraste.
  • les calcifications augmentent avec lâge (après
    1an à 20 ans, tous sont calcifiés).

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Nodules sous-épendymaires
  • Scanner
  • -nodule iso ou hyperdense
  • selon le degré de calcification
  • -pas de prise de contraste habituellement

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Nodules sous-épendymaires
  • IRM
  • -le signal dépend du degré de calcification
  • -le plus souvent
  • hyper, iso T1
  • iso, hyper T2/Flair
  • isosignal Inversion
    Récupération
  • -si calcification hypo T1, T2, T2
  • -prise de contraste nodulaire ou annulaire dans
    30 à 80 des cas

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Nodules sous-épendymaires
  • Diagnostique différentiel
  • -subépendymome tumeur bénigne sous-épendymaire,
    très rare chez lenfant.
  • -hétérotopie de SG même signal que la SG, pas
    de pdc ni de calcification, ne fait pas saillie
    dans le ventricule
  • -infection à cmv, toxoplasmose si calcification
  • -hémorragie au niveau de la matrice germinative
    le
  • problème ne se pose que pour les prématurés car
    la matrice germinative n est présente que
    jusquà 32 semaines d aménorrhée

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Astrocytome à cellules géantes
  • Tumeur bénigne sous-épendymaire localisée à
    proximité des trous de Monro (rarement au
    niveau du V3).
  • A lorigine de la morbi-mortalité de la STB,
    décès rapide possible par hydrocéphalie
    obstructive ou hémorragie intra-tumorale.
  • Fréquence dans 6 à 15 des cas de STB, mais
    existe aussi indépendamment.
  • Age de 0 à 20 ans (parfois en anténatal)
    mais surtout après 10 ans (âge moyen au moment du
    diagnostic de 13 ans)
  • Évolution mode de croissance imprévisible,
    mais lent devient symptomatique après 10 ans.

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Astrocytome à cellules géantes
  • IRM
  • -nodule proche des trous de Monro gt10-12 mm
  • -iso-hyposignal T1, hypersignal T2/ Flair
  • -parfois signal hétérogène zones de vide de
    signal serpigineuses (vaisseaux), zones
    kystiques, calcifications
  • -prise de contraste intense
  • -hydrocéphalie obstructive homo ou bilatérale.

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Astrocytome à cellules géantes
  • Scanner
  • -lésion partiellement calcifiée
  • Diagnostic différentiel
  • nodule sous-épendymaire (taillelt 12 mm)
  • Il existerait un continuum entre ces deux
    lésions, lhistologie étant
  • similaire lACG correspondrait à un NSE ayant
    une capacité à croître
  • et à devenir symptomatique.
  • Critères prédictifs dévolution dun NSE en ACG
    lors de la surveillance dune STB
  • -nodule proche des trous de Monro
  • - gt 5mm, croissance lors de la surveillance (en
    moyenne 3mm par an)
  • -incomplètement calcifié
  • -prise de contratste forte
  • -STB familiale

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Imagerie cérébrale de la STB
  • Imagerie fonctionnelle
  • Limagerie fonctionnelle permet également de
    mieux comprendre la
  • physiopathologie des lésions
  • SPECTRO-IRM
  • NAA/créatine au niveau des tubers, traduisant la
    pauvreté neuronale au niveau des lésions.
  • Mi/cr le myoinositol, marqueur métabolique des
    cellules gliales, est
  • élevé dans la démyélinisation active de la SEP,
    suggère une
  • prolifération gliale, une gliose et une
    démyélinisation dans la STB.
  • Ces 2 rapports sinversent avec lâge, signifiant
    que la gliose active
  • et la démyélinisation deviennent moins évolutifs
    avec lâge.
  • IRM de diffusion
  • l ADC est augmenté au niveau des tubers mais
    aussi au niveau de la substance blanche normale
    en IRM, traduisant probablement une perte de l
    organisation tissulaire ou une diminution de la
    myélinisation non détectable par les séquences
    classiques.

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Pronostic neurologique
  • Lié à la présence dune épilepsie et dun retard
    mental.
  • Difficile à établir précocement, dépendrait de
    plusieurs facteurs
  • (nombre de nodules sous épendymaire, de
    tubers, spasmes infantiles).
  • Lépilepsie est inconstante, sévère,
    pharmaco-résistante.
  • Les spasmes infantiles (forme rare dépilepsie
    apparaissant dans la
  • première année de vie, dont la STB représente
    10 à 25 des étiologies) sont liés au nombre de
    tubers, et présagent un mauvais développement
    neurologique ils évoluent souvent vers une
    épilepsie partielle ou complexe.
  • Le retard mental, inconstant, serait correlé à
    linstallation précoce des crises d épilepsie,
    et à la présence de plus de 7 tubers, surtout de
    localisation frontale.
  • -troubles des apprentissages 50
  • -autisme 60
  • -intelligence normale 45

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Surveillance
  • Dès le diagnostic établi
  • IRM cérébrale systématique avant 2 ans avec tout
    le reste du bilan (clinique, ophtalmo.,
    cardio.,dermato., rénal), puis tous les ans (ou
    tous les 3 à 6 mois) si risque de développer un
    ACG, jusquà 21 ans (pas de tumeur décrite après)
    sinon tous les 1 à 3 ans jusquà ladolescence,
    moins fréquemment à lâge adulte.

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Dépistage
  • Après le diagnostique et le bilan lésionnel,
    nécessité dun dépistage familial de la STB
    (parents, enfants, frères et sœurs dun individu
    atteint).
  • Daprès la Conférence de Consensus de la NIH
    de1998, seront prescrits un examen clinique
    cutané, un fond dœil, une échographie rénale, et
    une imagerie cérébrale
  • personne asymptomatique Scanner cérébral
  • cas suspecté IRM cérébrale

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Conclusion
  • Le diagnostic clinique de STB est parfois
    difficile.
  • LIRM cérébrale joue un rôle capital dans le
    diagnostic en mettant en évidence les 4 lésions
    cérébrales caractéristiques que sont les tubers,
    les nodules sous épendymaires, les astrocytomes à
    cellules géantes et les anomalies de la substance
    blanche.
  • LIRM intervient également dans la surveillance
    afin de déceler précocément les ACG, et dans le
    dépistage familial.
  • De nouvelles voies de recherche sont ouvertes
    grâce à limagerie fonctionnelle, permettant une
    meilleure compréhension de la physiopathologie de
    la STB, et une localisation plus précise des
    lésions épileptogènes avant une intervention
    chirurgicale.
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