Title: De la th
1De la théorie à la pratique
- Diagnostic en kinésithérapie
- Et proposition de Mise en situation
Hôpital de BELLEVILLE service de kinésithérapie
2Constitution du cours
- Généralité sur linterrogatoire,
- Linspection de la chambre,
- Le patient
- La toux,
- Bilan respiratoire,
- Bilan cardiaque,
- Bilan osseux,
- Bilan musculaire,
- Bilan auscultatoire,
- Bilan radio,
- Bilan fonctionnel,
3Avant daller voir le malade
- Lecture du dossier médical Allez tout de suite
dans les courriers des médecins. Ils résument
pratiquement toujours la situation de façon
simple. - Dans lanamnèse, noubliez pas les loisirs, les
antécédents familiaux, les premiers signes de sa
maladie actuelle, la profession
4Examen clinique du malade
5Vous entrez dans la chambre
- Allez du global pour vous recentrer sur le
patient. - Restez méthodique
6Regardez la feuille de température !
- Si de la fièvre est présente et que les
secrétions sont de couleurs, pensez à vous
protéger avec un masque. Vous êtes exposés !!!
température
7Regardez la position de la têtière du lit
le lit
- Le malade peut être en position assise pour
privilégier les sommets. Le malade respire plus
facilement. On parle dorthopnée.
8Les sécrétions !
- Elles peuvent être mousseuses, filantes,
épaisses, odorantes, de couleurs (vertes, jaunes,
blanches)
secrétions
9Regardez si le patient boit
- Le verre est généralement retourné sur la carafe
deau !! - Un apport hydrique suffisant peut améliorer
laspect des secrétions.
10Regardez si une canne est présente
- Dans la chambre ainsi que des chaussons
(périmètre de marche en chambre ou couloir) ou
des chaussures (périmètre de marche extérieur)
11Regardez si un manomètre
- Vide ou/et oxygène est présent. Noter le débit
doxygène sur votre bilan.
12SI DES INSTUMENTS SONT PRESENTS DANS LA CHAMBRE
DU MALADE, CEST QUILS SONT NECESSAIRES !!!!
13Le patient
- Recentrons nous sur lHomme
14BILAN RESPIRATOIRE
- Prenez la saturation au repos. Notez si présence
doxygène, - Regardez les extrémités (nez, oreilles, doigts)
sont cyanosées, - Notez si une dyspnée est présente. Sachant quil
y a toujours des problèmes de classification de
SEDOUL, je vous propose
15La toux
- Toux sèche signe dirritations inflammation au
début des voies aériennes respiratoires. Aussi
irritation de la plèvre, - Toux spasmodique (jour ou nuit) phénomène
allergique ou irritation de larbre aérien, Toux
augmentant lors dun bronchospasme (resserrement
des bronches par contraction des muscles
bronchiques) ou dun collapsus (affaissement de
la lumière du tube), - Toux grasses et productive augmenter ou
déclencher par une polypnée. La déglutition peut
la stopper chez certains.
16DYSPNEE
- Le malade parle normalement et respire uniquement
de façon nasale, - Le malade parle normalement mais la respiration
se fait de façon naso-buccale, - Le Malade parle plus difficilement mais toujours
avec le même type de respiration, - Le malade ne parle plus et respire uniquement de
façon buccale.
17La dyspnée chez sedoul !
- Stade 1 dyspnée pour des efforts importants ou
au delà du 2em étage, - Stade 2 dyspnée à la marche ou en pente légère,
- Stade 3 dyspnée à la marche lente
- Stade 4 dyspnée au moindre effort
18Paramètres respiratoires
- Notez si le malade est suant une augmentation
anormale de la Pco2 (hypercapnie) peut entraîner
des sueurs, - Notez si des muscles accessoires sont en actions
SCM, scalène, pectorale
19Bilan cardiaque
- Prenez le pou, la TA, et regardez lhippocratisme
digital. - Si votre malade est atteint par un problème
cardiaque, noubliez jamais quune AFE est
épuisante pour le malade.
20Bilan osseux
- Notez louverture de GANBEL qui permet
dapprécier un thorax en position haute donc en
position inspiratoire (emphysème, peut être), - Langle de Louis qui signe une déformation antéro
postérieur du thorax (emphysème), - Langle xiphoïdien a partir de 110, il note
une non mobilité des basses côtes doù une
inversion du diaphragme Il nest plus efficace
dans son action inspiratoire.
21Bilan de la douleur
- Localisation de la douleur,
- Quantifier la douleur par EVA,
- Nocturne, diurne,
- Type de douleur,
- Influence sur la rééducation respiratoire,
- Comment cède t elle ?
22Bilan musculaire
- Sniff test on évalue laction du diaphragme en
demandant plusieurs inspirations saccadées
successives (4 ou 5 minimum), - Toux abdos on apprécie lefficacité de la toux
en la demandant volontairement au patient. Si
ptose abdominale alors distension abdominale
23L auscultation
- Lair pénètre dans larbre trachéo bronchique.
Dans la trachée et les grosses bronches, le flux
d'air est turbulent, et de ce fait bruyant. En
passant dans les bronches de plus petite taille,
le flux d'air se ralentit jusqu'à devenir
laminaire à l'entrée des alvéoles
24Lauscultation pulmonaire face antérieure
25Lauscultation face postérieure
26lauscultation pulmonaire face latérale
27Les bruits normaux
- Bruits trachéo bronchiques entendus sur les
grandes voies aériennes, - Écoute sur la région sus sternale et diminue
quand le stéthoscope se déplace plus sur la face
antérieur du sternum. Bruit râpeux, bruyant,
continu, à linspiration et à lexpiration.
28Bruits normaux
- Bruits vésiculaires entendus en périphérie
cest le murmure vésiculaire. Bruit doux,
amplifié par le stéthoscope, audible pendant
linspiration et au début de lexpiration. Il est
de faible intensité. Il peut être diminué dans
certains états pathologiques.
29Les bruits respiratoires modifiés
- Abolition du murmure sur toute la surface
pulmonaire pneumothorax, pleurésie, - Disparition du murmure localisée à une région si
atélectasie (affaissement a l v é o l a i r e
entrainant une diminution des échanges gazeux)
30(suite)
- Diminution du murmure obésité, emphysème.
31Les bruits surajoutés
- Ils peuvent continus ou discontinus
- Les sifflements audibles à loreille,
- si on lentend à linspiration de même tonalité
et localisé il sgit dune obstruction partielle
dune grosse bronche ou de la trachée (tumeur ou
corps étranger). Cest le weezing, - Si on lentend en fin dexpiration, diffus,
bilatéraux cest un bronchospasme donc asthme
bronchique. Peut se rencontrer dans la bronchite
avec les bronches qui se collabent au cours de
lexpiration (bronchomalacie).
32(suite des bruits surajoutés)
- Ronchi ou ronchus bronchique chronique
productive et expectorante. Les secrétions
adhérentes vibrent sur les parois des bronches. - Dautres bruits existent le plus souvent
discontinus mais ils ont peu dimportance dans
notre exercice.
33Bilan auscultatoire
- Auscultez si possible votre patient debout. Vous
ne jouez pas au docteur mais vous cherchez à
savoir où sont les endroits à désencombrer.
Tableau des bruits pulmonaires
34(No Transcript)
35Bilan radio
- Soyez simple et restez prudent sans son analyse.
Elle ne vous aidera qua définir ou confirmer
lauscultation. Une radio pulmonaire se fait en
inspiration (on compte le nombre de cotes (7)), - On regarde si une cardiomégalie est présente, une
aorte déroulée, des bases encombrées, une image
floconneuse,
36Bilan fonctionnel
- Après une infection bronchique ou dans le cadre
dun emphysème, le réentrainement à leffort ou
remise à la marche est une finalité pour le
kinésithérapeute. Demandez ou observez si le
patient est mis au fauteuil, sil se lève seul,
se lave seul, mange seul
37Bilan psychologique
- Etat de stress du patient dans sa vie
professionnelle et dans sa vie privée, - Sommeil du patient,
38Conclusion
- Vous devez faire une conclusion après vos bilans.
Il est conseillé de faire des sous conclusions
dans chacun de vos bilans.
Conclusion puis objectifs, puis moyens, puis
évaluation
39Les techniques en kinésithérapie
- Les techniques de désencombrement pulmonaire,
- Les techniques dexpectoration,
- Les techniques de gain damplitude pulmonaire
(ventilation dirigée)
40Les techniques en kinésithérapie
- Les techniques de désencombrement respiratoire
- Augmentation du Flux expiratoire (décubitus ou
assis), - Expiration lente et profonde à glotte ouverte.
(Expiration Lente Totale Glotte Ouverte en Latéro
cubitus)
41Les variations de pression avec les AFE
- Bouche ouverte les pressions sont faibles, les
débits sont plus ou moins importants avec
laugmentation du cycle respiratoire et de la
vitesse de ventilation du patient. Lencombrement
est haut
42(suite)
- Bouche à lèvres pincées les pressions sont
importantes, le débit dair lest moins. On
incite le patient à aller chercher loin dans
le VRE. La toux doit être évitée (car toux non
productive mais irritative). Laugmentation du
cycle respiratoire et donc du débit nest pas
forcement intéressante ici
43- Les techniques dexpectoration pendant la phase
dexacerbation - La toux,
- La toux provoquée par un happage ou par réflexe,
- Lhydratation,
- Les aspirations (en conformité et avec les
limites des textes en vigueur)
44Pour gagner sur les volumes
- On va généralement gagner sur le volume
expiratoire avec les techniques de - VENTILATION DIRIGEE
- en décubitus, en latéro cubitus, à quatre
pattes essentiellement - TECHNIQUE DU BULLER
- Jouer sur le temps, la résistance, la
coordination de la respiration.
45Pour gagner sur lautonomie
- Lobjectif final du kinésithérapeute,
- La marche avec le test à leffort,
- La marche quantifiée et surveillée (en conformité
avec les textes en vigueur de la nomenclature), - Le vélo contrôlé,
- Le rameur contrôlé,
- La marche puis la course sur tapis de marche
46Pour gagner sur léducation du patient
- Expliquer le pourquoi du comment !
- Être clair et faire répéter,
- Quantifier les progrès (surtout sur le traitement
des asthmes), - rassurer et accompagner,
- responsabiliser le patient à son retour à
domicile, - Préparer sa phase de reprise dAVQ
47Institut de formation en Masso kinésithérapie de
villeurbanne Réalisation février 2002 -
2007 Rédacteur BINDER Ludovic toute
reproduction interdite sans autorisation