Title: COMMISSION DE TRAVAIL
1COMMISSION DE TRAVAIL LE RÊVE AFRICAIN
- Quels modèles de famille pour lAfrique ?
2Problématique, axes de réflexion
- La réussite affective, familiale et relationnelle
est un des éléments clés du rêve africain ,
mais le continent africain voit seffriter ses
modèles traditionnels alors que linsécurité
humaine (voir larticle sur ce thème) érode les
liens familiaux. - De nombreux chercheurs essaient de définir la
problématique des structures familiales et
sociales dans le développement dun pays.
31. UNE ETUDE DE CAS LA RÉUSSITE DE ABOU WORO
TRAORE
- Tradition familiale et mondialisation
4Né en 1972 à Sikasso, Abou Woro TRAORE est dune
famille où on est commerçant de père en fils. La
particularité de cette famille est son
attachement à la vente de cola.
En effet, de larrière grand père à Abou Woro en
passant par son père Yacouba Woro et à son grand
père, tous ont été commerçants de cola.
La cola, cette noix mystique dont lorigine
remonte aux temps immémoriaux, symbole de
solidarité, de fraternité, damour, de paix et de
réconciliation dans nombre de sociétés
traditionnelles africaines, est présente à tous
les événements significatifs de notre vie sociale.
5Létonnant parcours de Abou Woro TRAORE
Lhistoire de sa famille est intimement liée à la
cola. Pourquoi ? parti de son village natal de
Woloni dans le cercle de San, dans les années
1950, le père Yacouba Woro décide de sinstaller
à Sikasso, capitale du Kénédougou. La position
stratégique de cette ville cosmopolite y est
sûrement pour quelque chose. Car, frontalière
avec la Côte dIvoire appelée à lépoque pays
de la cola , ce choix du vieux Yacouba TRAORE
alias Yacou Woro va donner une impulsion
nouvelle au commerce de la famille TRAORE, qui,
de la cola, élargira ses activités à dautres
domaines, notamment la vente de pagnes et
limportation de diverses autres marchandises.
6Entre temps, malgré ses études coraniques dans
une médersa de la place, le jeune Abou assistera
son père dans la vente de cola au grand marché de
Sikasso. Mais poussé par le vent de la réussite,
il sexpatrie quelques années. Ainsi, il mènera
des petits travaux de manœuvre un peu partout en
Afrique, singulièrement au Nigeria, avant de
revenir au pays. A partir de ce moment, Abou Woro
va exceller dans le commerce dimport. Hong Kong,
Japon, Dubaï, Malaisie, entre autres pays, nont
aucun secret pour lui. Malgré, Abou ne semble
toujours pas satisfait. Cest ainsi quil va se
lancer dans la transformation de produits locaux,
notamment la graine de coton dont notre pays est
lun des plus importants producteurs en Afrique.
LHuilerie Abou Woro Yacouba TRAORE voit ainsi le
jour. Cette unité, dune capacité de traitement
de 300 tonnes de graines de coton par jour,
emploie dans les conditions normales quelques 550
travailleurs permanents. Abou Woro est aussi
promoteur de plusieurs autres entreprises dans
les domaines aussi variés que le transport, le
transit, le commerce général et les BTP. En plus
de tout ça, il demeure viscéralement attaché à
lagriculture
7La noix de Kola
- A ce sujet il possède 5 000 ha aménagés à Ké
Macina en Zone Office du Niger destinés à la
culture du blé, du riz et de la tomate. Par
ailleurs, dici 2008 lusine de production de
biocarburant, à partir de la graine de coton et
du Jatropha, communément appelé bagani en
bambara, sera opérationnelle et permettra la
création denviron 1 000 emplois nouveaux. Abou
Woro nourrit de grands projets, notamment dans le
domaine de la transformation de nos produits
locaux en vue de réduire considérablement notre
dépendance vis-à-vis de lextérieur par rapport à
certains produits et donner de lemploi au
maximum de compatriotes en général et des jeunes
en particulier. Marié et père de 4 enfants, Abou
Woro est un féru de linformatique. Ses temps
libres, il les consacre à Internet et aux
voyages.
82. ANALYSES DE JEAN-PIERRE DOZON
- Mutations des structures familiales en Afrique
9- Lanthropologue Jean-Pierre Dozon est lAfrique
Noire et Directeur d'études à lécole des hautes
études en sciences sociales. Certaines analyses
qui suivent sont extraites de son article En
Afrique, la famille à la croisée des chemins
dans - Histoire de la Famille, Volume 2, ARMAND COLIN,
1988, pp. 301-337
Jean-Pierre Dozon dozon_at_ehess.fr.
Anthropologue, à l'EHESS, Directeur de
recherche à l'IRD Anthropologie historique des
relations franco-africaines. Étude des liens
entre mouvements religieux et pouvoirs dEtat en
Afrique. Étude de lévolution politique de la
Côte dIvoire.
10Singularité de lAfrique (Dozon p.301)
En mal de développement au plan économique Recèle un trésor anthropologique et culturel
Le développement bute en Afrique sur des
invariants. Faut-il éradiquer ces archaïsmes ou
alors voir dans le continent africain une
alternative aux logiques marchandes ? LOccident
doute de ses valeurs et de son modèle, son
intérêt pour lAfrique traduit un malaise.
Comprendre les sociétés africaines requiert
den viser le cœur, à savoir les institutions
familiales. (Radcliffe Brown)
11SYSTÈMES FAMILIAUX ET MAL-DÉVELOPPEMENT
- Si lAfrique se présente comme un continent qui
évolue lentement, où persistent en maints
endroits, des modes de vie et de pensée
traditionnels, cest quau cœur des sociétés les
systèmes familiaux, avec ce quils impliquent de
droits, obligations et représentations, continue,
semble-t-il, à baliser et contrôler les destins
individuels et collectifs. - On favorisa les ruptures avec la société
traditionnelle et lon suscita lémergence de
comportements modernes. Pour développer
lAfrique, il fallait libérer lindividualisme,
rompre avec lordre ancien traditionnel. Lordre
traditionnel est dominé par des structures
familiales réputées conformistes, avec des
schémas de pensée hostiles à linnovation. Or
ce type de développement a échoué et on pense
quil est plus utile de sappuyer sur les
traditions propres à lAfrique. Le destin de
lAfrique, ses capacités de développement
semblent se jouer non point autour
dÉtats-nations problématiques, dopérations
coûteuses et finalement peu efficaces, mais
autour de ses multiples microsociétés qui
détiennent encore trésors et savoirs dont les
systèmes familiaux sont à la fois le paradigme et
la courroie de transmission. (p. 307).
12Le Familisme africain comme idéologie
- Le socialisme africain est profondément inscrit
dans les structures familiales, pensent Nkrumah,
Nyerere, Senghor. Le fondement et le but du
socialisme africain est la famille étendue. (J.
Nyerere). Lujamaa de Nyerere signifie à la fois
famille étendue , entraide ,
communauté . - Nkrumah communalisme africain
JULIUS NYERERE
Kwame Nkrumah
13Société traditionnelle en Afrique
- Société traditionnelle ou lignagère, organisée
autour de clans (hérédité commune, même ancêtre)
et de tribus (espace) - La polygynie est très répandue dans toute
lAfrique précoloniale, la multiplication des
épouses et des descendants étant perçue comme
source de richesse et signe de pouvoir. - Le mariage est dabord une union de deux
lignages, avec une forte dimension collective. - Sociétés africaines très hiérarchisées autour des
aînés, et très inégalitaires pour les cadets.
14Traits de lafricanité (Encyclopedia Universalis
- Importance capitale de la parenté
- Compensation matrimoniale
- Polygamie
- Pouvoir monarchique et héréditaire
- Principe dunanimité dans les délibérations des
assemblées - Valeur accordée à lharmonie dans les relations
sociales - Éducation visant des individus intégrés plutôt
quoriginaux. - Sens de la vie cherché en elle-même et non dans
un au-delà.
15réflexion de Jacques Binet
En Afrique le système de la famille étendue est le plus fréquent, dans les conditions de lhabitat traditionnel, et le repli de la famille élémentaire nest pas encouragé par les usages anciens. La famille assure à lindividu une sécurité totale- trop peut-être puisquil est ainsi à labri de toutes sortes de risques qui pourraient affermir son caractère, exercer son énergie, enrichir son intelligence. Le développement de la personnalité nest pas favorisé par un cadre trop protecteur. Refuge permanent et éternel, la famille est toujours présente. Loin de chez eux, les migrants se regroupent autour dun aîné qui joue le rôle darbitre, dorganisateur qui appartient au père. Le monothéisme du christianisme ou de l'islam souligne le caractère intérieur et individuel des croyances et des pratiques de chacun. La famille africaine reste plus marquée, dans ses idéaux tout au moins, par les aspects communautaires.
NATURE ET LIMITES DE LA FAMILLE EN AFRIQUE
NOIRE Jacques BINET - Directeur de recherches
ORSTOM http//horizon.documentation.ird.fr/exl-doc
/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_04-05/03802.p
df
16Par respect pour la tradition, les jeunes intellectuels refusent de convenir que lhospitalité traditionnelle est pesante. Mais chacun sait que, pour fuir cette pression de la parenté, les fonctionnaires cherchent a se faire affecter hors de leur pays dorigine. Les femmes dailleurs, sur qui retombe la charge, expriment parfois leur lassitude, surtout lorsquil sagit de parents du mari. Certaines, plus conscientes, disent que toute intimité conjugale est ainsi rendue impossible. La famille au sens africain, la famille étendue, impose donc à lindividu certaines contraintes. La famille au sens africain, la famille étendue, impose donc à lindividu certaines contraintes. La solidarité est excellente, car elle permet dassurer à tous, y compris les malades, les impotents, les vieillards lassistance indispensable. En outre et cest peut-être plus important, elle garantit à chacun la sécurité présente et future dont il a soif. Mais ces avantages sont payés par des tutelles et contraintes qui ne favorisent pas lindividu épris de progrès et dinitiative.
17Système familial et sorcellerie
- Si lAfrique se laisse aisément représenter par
ses institutions familiales, la magie et la
sorcellerie lui confèrent un autre visage tout
aussi répandu. Or ces deux autres ordres de
phénomènes sont étroitement liés. Cest en effet
au cœur même des institutions familiales, et en
particulier au sein des groupes de filiation, que
les pratiques et le langage de la sorcellerie
cest-à-dire les accusations de meurtre en
double, les manipulations dobjets de protection,
les ordalies sont les plus intenses. Cest
entre parents proches en termes de filiation que
les méfiances et les défiances sont les plus
manifestes, que la maladie et la mort prennent
immédiatement sens dans le langage de la
sorcellerie. (Dozon, p. 316)
18LA COLONISATION A RENFORCÉ LES INÉGALITÉS
- Dans les sociétés africaines lignagères, le
colonisateur a eu tendance à pratiquer
ladministration directe, en sappuyant sur les
structures traditionnelles. Dun côté, on
envoyait les cadets loin de leur milieu
dorigine, pour les intégrer à léconomie
marchande, mais parce quon ne touchait pas à
lordre familial et social, celui-ci était
renforcé, voire caricaturé. - Les aînés, qui gardent le contrôle des alliances
matrimoniales, sont réputés se servir de la magie
pour influencer à distance les cadets et
décourager la volonté démancipation de ceux-ci.
Ces derniers donnent de largent aux aînés, qui
renforcent leur polygynie.
19- Au sein des sociétés patrilinéaires, les aînés
continuent à faire monter le prix de la
fiancée et contraignent ainsi captifs et cadets
à travailler pour eux contre la promesse du
paiement de la dot. Au total, les aînés sont
bénéficiaires largent quils manipulent par le
truchement des compensations matrimoniales, les
prestations de travail quils exigent leur
permettent, à titre purement individuel, de se
tailler des plantations plus grandes que celles
de leurs dépendants. (324)
20Après les indépendances
- Evolution du rôle des femmes les filles
quittent le milieu traditionnel et vont en ville
pour être scolarisées. Il y a de vraies réussites
(Mama Benz) - Lautonomie féminine est à double tranchant
plus de liberté qui peut aussi engendrer de
nouvelles servitudes et exploitations. On observe
un accroissement des divorces, une fragilisation
des mariages, la multiplication des unions
éphémères.
Kadidiat-Koubarat Osseni, une commerçante douée,
béninoise et yoruba.
21- La Scolarisation renforce le rôle de lEtat,
lexode rural. Des individus se sont libérés du
joug traditionnel mais renforcent désormais leur
nouvelle positions dirigeantes et bloquent
lascension des nouveaux venus. Parfois, le
système lignager se renforce encore la famille
envoie et place lun de ses enfants parmi les
élites. La scolarisation souligne les
stratégies dautonomisation des familles, mais le
milieu lignager au sein duquel celles-ci
continuent à évoluer les compromet en
investissant lécole de son idéologie et de ses
interprétations. - Urbanisation elle tend dans un premier temps à
détruire lordre traditionnel. En réalité, le
citadin reste très profondément lié à son milieu
traditionnel. Il va interpréter ses déboires et
errances en termes de magie et sorcellerie, et
aura tendance à rester très soucieux des
obligations de la coutume. La famille urbaine
africaine est hybride, avec plusieurs familles
plus ou moins nucléaires sous un même toit, ou
bien une famille nucléaire et une constellation
de protégés . Vue la précarité générale, la
famille assume une fonction de sécurité sociale.
On voit apparaître de nouveaux types de systèmes
familiaux à géométrie variable (p. 331)
22Destins de la famille
- En milieu rural se perpétue un système lignager
qui assure une certaine stabilité sociale et
sécurité, mais maintient un ordre rigide - En milieu urbain, forme hybride, mélange de
tradition et de modernité, marqué par une grande
précarité, et une expérience assez amère de la
liberté. Doù un retour à la ruralité chez les
sans-famille et les marginalisés. - Une élite tend vers le modèle occidental et se
coupe de la masse. Son haut degré de
développement ne profite pas vraiment au reste
du pays, et reste un rêve inaccessible pour
les masses africaines.
23Évolution du droit
- Les Etats essaient détablir des codes de la
famille de type occidental pour valoriser un
certain type de modèle familial nucléaire tourné
vers la réussite sociale. Ce modèle attire et
fait rêver, mais la pratique se heurte à la
précarité de lexistence. Beaucoup dAfricains ne
voient la possibilité de vivre leur rêve
familial quen émigrant vers des pays plus
riches.
24LE FAMILISME AFRICAIN
- Socialisme, communalisme africain
- Les dirigeants sils tendent à éviter pour
eux-mêmes les contraintes de la famille élargie,
nen sont pas moins à la recherche de légitimité
et de bases sociales. Les stratégies de pouvoir
et les luttes dinfluence passent par les chemins
de la tradition. On ne saurait durablement être
un personnage important sans occuper une place
dans son lignage, son clan, sa tribu, sans faire
valoir ses nobles ou dignes origines, quitte à
manipuler les généalogies. - Le dirigeant africain, en labsence dune
symbolique républicaine encore artificielle, doit
presque puiser dans la tradition les symboles de
son pouvoir, de son autorité. Le pouvoir est
encore conçu sous ce triple aspect de la
puissance, de larbitrage et du sacré.
25Les sociétés africaines se trouvent affrontées à la nécessité de s'adapter rapidement. Les leaders expriment le désir de négritude, d'authenticité, ou d'africanité. II leur faut définir ce qu'ils veulent mettre sous ces mots. Car l'édifice s'effrite. Bâti sur l'autorité et l'intérêt collectif, il supporte mal l'irruption de forces nouvelles, des prises de conscience individuelles. I I faudrait que l'autorité des patriarches reste acceptée, que le respect se teinte d'affection, que l'obéissance n'empêche pas la libre initiative, que le sens communautaire s'accorde avec le respect et la mise en valeur de la personnalité. (Jacques Binet)
263. Le point de vue de la fedération pour la paix
universelle sur la famille
- Les trois dimensions de la cellule familiale
27- La famille inscrit lêtre humain dans un ordre
biologique, lui permettant de sassurer une
descendance. Elle linscrit aussi dans un ordre
social, et représente la plus importante
institution humaine dans toutes les sociétés. - Mais elle inscrit surtout lêtre humain dans un
ordre spirituel et culturel où chaque être humain
est appelé à définir son identité et son destin
unique, grâce à la stimulation des liens
affectifs. - La famille ne doit pas étouffer mais être une
école de lamour et des vertus qui permettent à
lêtre humain de trouver sa place en société
(voir nos analyses sur le développement humain) - Linteraction entre le groupe familial et la
créativité humaine personnelle est une des clés
du développement
28CHANGEMENTS CULTURELS EN AFRIQUE
- Attirés par une vie meilleure, plus intéressante
et plus libre, les nouvelles générations se
détachent des modèles traditionnels et
ancestraux. - Mais les grandes villes africaines sont souvent
des lieux de solitude, de précarité, de danger,
dexploitation. Lindividu fragilisé et sans
repères, perd sa sécurité, sa protection, la
force des liens qui lunissaient à un groupe. - On assiste en Afrique à une atomisation des
individus, chacun essayant de tenter sa chance et
de trouver sa destinée à tout prix. Léclatement
de la famille est donc un problème grave pour de
nombreux pays africains. - La FPU met laccent sur la quête dun véritable
sens de la vie, dune recherche des valeurs et de
lamour vrai.
29- Que faut-il pour trouver lamour vrai ?
- Les responsables spirituels, les travailleurs
sociaux, les éducateurs, doivent proposer aux
nouvelles générations africaines une vision de la
vie sur le long terme, afin daider chacun à se
projeter dans lavenir. Pour trouver lamour
vrai, chaque être humain doit dabord trouver la
plénitude, unir son esprit et son corps, devenir
mûr et responsable. Dautre part, les rapports
entre hommes et femmes doivent être remplis de
respect et dune vision commune pour léducation
des enfants. Le schéma suivant montre
linteraction entre lamour, la conscience, la
vie et le lignage.
30- Être Absolu
- Esprit
Esprit - Homme
Femme - Parfait
Parfaite - Corps
Corps -
Enfant
Vrai amour
Vraie Conscience
Vraie Vie
Vrai Lignage
31TROUVER LEQUILIBRE ENTRE LORDRE VERTICAL,
LORDRE HORIZONTAL ET LORDRE INDIVIDUEL
- Dans lunivers régi par la physique naturelle,
les êtres sinscrivent dans des hiérarchies
verticales tout en ayant aussi des relations
horizontales avec leur milieu. Enfin, chaque
entité a son autonomie. - Lécologie humaine néchappe pas à la règle.
Alors que le monde occidental privilégie surtout
lautonomie et les rapports horizontaux, les
sociétés traditionnelles restent très verticales
avec une grande influence des ancêtres, dans
anciens, des aînés. Il sagit de trouver
léquilibre.
32Ordre Vertical
ordre individuel
Ordre Horizontal
33Grand-Père
Ordre Vertical
ordre individuel
F/S
Ordre Horizontal