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QUASAR 95

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QUASAR 95 Club d astronomie de Frouville - 95960 CE QUE NOUS ALLONS ETUDIER CE SOIR LES OCULAIRES QUELLE DIFFERENCE ENTRE OBJECTIF ET OCULAIRE ? – PowerPoint PPT presentation

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Title: QUASAR 95


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QUASAR 95 Club dastronomie de
Frouville - 95960 CE QUE NOUS ALLONS
ETUDIER CE SOIR
  • LES OCULAIRES

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QUELLE DIFFERENCE ENTRE OBJECTIF ET OCULAIRE ?
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OBJECTIF ET OCULAIRE
  • Lobjectif de nos appareils dobservation
    est composé de lentilles pour une lunette ou de
    miroirs pour un télescope ou dune combinaison
    des deux pour les instruments catadioptriques.
    Cest donc lobjectif de nos appareils qui
    détermine les caractéristiques fondamentales de
    linstrument, par son diamètre et son principe
    optique résolution, magnitude limite, champ,
    etc...

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  • Mais lobjectif ne donne pas dimage
    directement exploitable par lœil, cest là
    quintervient le deuxième élément de tout
    instrument loculaire, qui n'est qu'une simple
    loupe permettant de grossir l'image donnée par
    l'objectif afin den rendre l'examen plus
    confortable.
  • L'oculaire étant fondamentalement une
    lentille, est soumis aux même aberrations
    optiques quun objectif. Mais la différence
    majeure entre un objectif et un oculaire est
    langle de champ de limage quil doit couvrir.
  • Par comparaison, un objectif ne dépasse que
    rarement un angle de champ de 2. Langle de
    champ dun oculaire peut dépasser 80. Par
    conséquent, pour un oculaire, la correction des
    aberrations hors-axe devient prépondérante. En
    particulier, l'aberration chromatique, qui doit
    être corrigée par l'emploi de plusieurs verres.

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LANATOMIE DUN OCULAIRE
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ANATOMIE DUN OCULAIRE (1)
  • Un oculaire est constitué dune partie
    métallique lisse appelée  coulant , qui vient
    se placer dans le porte-oculaire. Il est utilisé
    3 diamètres de coulant
  • Le standard japonais 0,9683 ou 24,5 mm,
  • Le standard américain 1,25ou 31,75 mm, qui est
    le plus courant,
  • Le standard américain 2 ou 50,8 mm, qui est
    moins répandu et est utilisé pour des oculaires
    haut de gamme, de longue focale et de grand champ
    apparent.

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ANATOMIE DUN OCULAIRE (2)
  • Sur le coulant à lentrée de loculaire, on
    trouve un filetage permettant de visser des
    filtres.
  • Le diaphragme est un trou qui limite
    volontairement la portion de limage observée,
    car plus on sécarte de laxe de loculaire, plus
    limage se dégrade. Il délimite donc le champ
    apparent de loculaire.
  • Ce diaphragme se situe généralement dans le
    coulant, mais il peut- être aussi à lintérieur
    de loculaire entre deux lentilles, cela dépend
    de la formule optique de loculaire.

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ANATOMIE DUN OCULAIRE (3)
  • Puis vient le système optique, destiné à
    agrandir limage donnée par lobjectif. La
    lentille de champ est la première lentille
    traversée par la lumière tandis que la lentille
    dœil est la dernière lentille traversée par la
    lumière.
  • La pupille de sortie est lendroit où lon
    doit placer lœil afin dobserver dans les
    meilleures conditions de confort.
  • Le relief dÅ“il ou relief doculaire est la
    distance qui sépare la dernière lentille de
    loculaire, de la pupille de sortie. Cette
    distance est importante pour les porteurs de
    lunettes qui ont besoin dun relief dœil
    important.

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LES PARAMETRES GEOMETRIQUES DUN OCULAIRE
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PARAMETRES GEOMETRIQUES DUN OCULAIRE (1)
  • Chaque oculaire se caractérise par sa focale
    f, son champ apparent Ca et son relief dœil Ro.
  • La focale dun oculaire f est la distance
    qui sépare le centre optique de la lentille à son
    foyer, situé sur le plan focal de limage.
  • Les focales disponibles sur le marché
    courant vont de 3 à 50 mm.
  • Le champ apparent Ca est langle du champ
    de loculaire. Un angle de champ de 40 et en
    dessous donne limpression désagréable de
    regarder dans un tuyau. Un angle de champ
    apparent de 65 et plus est très agréable, on ny
    voit que le ciel et le bord noir de lentrée de
    loculaire nest quasiment pas visible.

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PARAMETRES GEOMETRIQUES DUN OCULAIRE (2)
  • Le relief dÅ“il Ro est la distance à
    laquelle il faut tenir son œil derrière la
    lentille de sortie pour obtenir une bonne image.
    Il est important davoir un relief dœil de plus
    de 15 mm pour les porteurs de lunettes et de plus
    de 10mm pour le confort dobservation
  • Le grossissement fournit par linstrument et
    son oculaire est égal au rapport de la focale de
    linstrument divisé par la focale de loculaire
  • G F / f.

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PARAMETRES GEOMETRIQUES DUN OCULAIRE (3)
  • Le champ réel Cr observé est la portion du
    ciel que lon voit au travers de loculaire. Il
    est égal au champ apparent de loculaire divisé
    par le grossissement Cr Ca / G.
  • La pupille de sortie Ps est le diamètre du
    champ lumineux parallèle à la sortie de
    loculaire. Elle est égale au diamètre de
    lobjectif divisé par le grossissement Ps D /
    G. Si la pupille de sortie venait à être plus
    grande que le diamètre maximum de la pupille de
    lœil de lobservateur, cela équivaudrait à
    diaphragmer linstrument.

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LE GROSSISSEMENT DUN OCULAIRE
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LE GROSSISSEMENT DUN OCULAIRE (1)
  • Le grossissement est le rapport entre la focale
    de l'objectif (F) par la focale de l'oculaire
    (f). Il est donné par G F/ f. Par exemple,
    pour une lunette de 60/800 mm nous avons un
    grossissement de 40 fois avec un oculaire de 20
    mm (800 / 20), de 64 fois avec un oculaire de
    12,5 mm (800 / 12,5) et un grossissement de 133
    fois avec un oculaire de 6 mm (800 / 6).
  • La luminosité diminuant avec le grossissement, il
    n'est pas utile de grossir plus de 2,5 fois le
    diamètre de l'objectif, c'est-à-dire que pour la
    lunette de 60 mm d'ouverture le grossissement
    maximum utilisable est de 60 x 2,5 150 fois
  • Le grossissement équipupillaire, appelé
    grossissement minimum d'un instrument, est égal
    au diamètre de l'instrument divisé par le
    diamètre de la pupille de l'œil humain la nuit
    qui est voisin de 6 mm. Pour un 114 mm, le
    grossissement minimum sera donc de 19 fois.
  • Le grossissement utile, ou résolvant, est celui
    qui permet de voir à travers l'oculaire les plus
    fins détails que l'instrument est capable de
    restituer. Il est égal à trois fois le
    grossissement équipupillaire. Pour un télescope
    114mm, le grossissement résolvant sera donc de 57
    fois.

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POUVOIR SEPARATEUR ET OCULAIRE
  • Le pouvoir séparateur c'est la
    capacité de l'instrument à séparer deux points
    rapprochés. Plus le diamètre de l'objectif sera
    grand, meilleur sera son pouvoir séparateur. Le
    pouvoir séparateur se calcule en divisant 120"
    par le diamètre de l'instrument exprimé en
    millimètres. Pour un télescope de 114 mm le
    pouvoir séparateur sera donc de 120" / 114
    1,05". On s'aperçoit ainsi qu'à grossissement
    égal entre une lunette de 60 mm et un télescope
    de 114 mm, l'image dans le télescope sera presque
    deux fois plus détaillée.

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LES PRINCIPALES FORMULES OPTIQUES DES OCULAIRES
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LES PRINCIPALES FORMULES OPTIQUES DES OCULAIRES
(1)
  • Ces deux oculaires ont tous les deux 20 mm
    de focale. Ils donnent donc le même
    grossissement.
  • Le plus petit est un Huygens, avec un champ
    apparent de 35. Il ne comporte que 2 lentilles
    et coûte environ 40.
  • Lautre est un Nagler type II, avec un champ
    apparent de 82. Il comporte 8 lentilles et coûte
    près de 400.
  • Le type dun oculaire est donc un critère de
    choix important. Chaque fabricant possède son
    type doculaire et il est bien difficile de sy
    retrouver. Mais tous dérivent des formules dont
    nous allons maintenant examiner les
    caractéristiques.

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LES PRINCIPALES FORMULES OPTIQUES DES OCULAIRES
(2)
  • Historiquement les premiers oculaires
    étaient composés dune seule lentille.
  • Le premier réel développement de loculaire
    date de 1703 avec la création du premier oculaire
    à deux lentilles qui porte encore aujourdhui le
    nom de son concepteur Huygens.
  • Des évolutions de cet oculaire sont ensuite
    apparues notamment les Ramsden et les
    Huygens-Mittenzwey. Ces oculaires simples sont
    encore aujourdhui construits soit pour les
    instruments dinitiations avec bien souvent des
    qualités médiocres, soit pour des instruments
    professionnels avec des focales inhabituellement
    longues.

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LES PRINCIPALES FORMULES OPTIQUES DES OCULAIRES
(3)
  • Mais contrairement à nos idées reçues, le
    Huygens avec ses 2 lentilles reste un des
    oculaires les mieux corrigé de laberration
    chromatique latérale !
  • Ajoutons une lentille en plus dans le
    Huygens, et lon obtient le Kellner, qui est
    loculaire des jumelles à prisme bon marché.
  • Si lon met des doublets au lieu de
    lentilles simples dans le Ramsden, on obtient le
    Plössl.
  • Et si lon met un triplet plus une lentille
    simple, on obtient quoi? Lorthoscopique !
  • Et si lon ajoute encore quelques lentilles
    bien tassées, on obtient lErflé à grand champ
    pour les militaires !
  • Tous ces oculaires sont bien adaptés pour
    nos télescopes damateurs et sont bien corrigés.
    Faits de lentilles peu nombreuses et minces, ils
    transmettent bien la lumière, ne faussent pas les
    teintes et produisent peu de reflets.
  • Mais aux courtes focales, la pupille de
    sortie est tout contre loculaire et les rend
    impropres aux grands champs et malcommodes
    dutilisation aux porteurs de lunettes.

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LES PRINCIPALES FORMULES OPTIQUES DES OCULAIRES
(4)
  • Aussi depuis les vingt dernières années, un
    marché lucratif sest créé autour des oculaires à
    grand champ apparent. Ils sont utilisables par
    les porteurs de lunettes, qui généralement ne
    sont plus tout jeunes et présentent lavantage
    pour les fabricants davoir les moyens de se les
    payer !
  • Ils sont en général au coulant de 2 pouces
    soit 50,8 mm.
  • Schéma optique de loculaire Nagler type II à 8
    lentilles. Les oculaires à courte focale et grand
  • dégagement sont tous conçus avec un système
    optique divergent placé loin en amont des
    éléments
  • convergents. On reconnaît le groupe divergent
    (improprement appelé Barlow) intégré à gauche.


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LES DOUBLETS OPTIQUES (1)
  • Un doublet est un système centré constitué de
    deux lentilles minces sur un même axe optique,
    dont les centres optiques sont séparés par une
    distance e. Tout doublet peut être symbolisé par
    trois nombres entiers (m, n, p) tels que
  • f e f
  • m n p
  • Ces chiffres représentent respectivement la
    proportion entre la distance focale de la
    lentille d'Å“il, la distance entre les deux
    lentilles et la distance focale de la lentille de
    champ. Ainsi, pour un oculaire (2,3,4), si on
    prend une lentille d'Å“il de 1cm de focale, on
    devra prendre une lentille de champ de 2cm de
    focale et on devra laisser entre elles une
    distance de 1,5cm.

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LES DOUBLETS OPTIQUES (2)
  • Par convention, n est toujours positif, mais
    m ou p peuvent être positifs ou négatifs.
  • Les deux oculaires en doublet, les plus
    souvent utilisés sont
  • loculaire de Huygens ou doublet (2, 3, 4) ,
  • loculaire de Ramsden ou doublet (3, 2, 3) .
  • Les doublets optiques permettent
  • Lamélioration du champ,
  • La compensation des aberrations chromatiques,
  • La diminution considérable de lastigmatisme et
    la courbure de champ par un choix convenable des
    courbures des faces des lentilles.

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LOCULAIRE DE HUYGENS (1)
Loculaire de Huygens est une loupe composée
de deux lentilles plan-convexes, avec les
convexités tournées vers lobjet. Limage est
examinée par la plus petite des lentilles située
près de lœil. Le premier verre, appelé verre
champ collecte les rayons issus de lobjectif et
les rabat sur le verre Å“il. Le champ est
ordinairement de 30 à 40. Ce type
doculaire est très utilisé dans les observations
qualitatives du fait de son caractère
achromatique. Cest un oculaire très employé pour
les longues-vues et les lunettes astronomiques.
Son usage convient mieux aux instruments ayant un
rapport d'ouverture élevé (supérieur à F/D de 6
ou 8).
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LOCULAIRE DE HUYGENS (2)
  • Cet oculaire est dit négatif, car son
    foyer objet (A) est situé en arrière de la
    lentille de champ. Le foyer objet se trouve entre
    la lentille de champ et la lentille dœil. Le
    foyer objet de loculaire est virtuel. Limage
    finale est donc à linfini. Comme langle
    dobservation final est indépendant de la couleur
    de la lumière incidente, cet oculaire na pas
    dachromatisme apparent. Par contre, il ne permet
    pas lutilisation dun réticule.

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LOCULAIRE DE RAMSDEN (1)
  • Loculaire de Ramsden est une variante de
    loculaire de Huygens. Cest une loupe composée
    de deux lentilles plan-convexes non accolées,
    disposées de façon à ce que les convexités se
    regardent. Dans laquelle f f 2 e (f est la
    focale du premier verre, f celle du second, et e
    la distance qui les sépare). Si le doublet est
    symétrique (3, 2, 3, par exemple), il sera donc
    équipé de deux lentilles minces identiques. Cette
    condition évite les aberrations de chromatisme de
    grandeur susceptible d'affecter les oculaires.

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LOCULAIRE DE RAMSDEN (2)
  • Cet oculaire est dit  positif , car son
    foyer objet (A) est situé en arrière de la
    lentille Å“il. Le foyer objet de loculaire est
    dans un espace réel.
  • Le champ est ordinairement de 20 à 30.
  • Loculaire de RAMSDEN est souvent utilisé
    pour observer en même temps que lobjet, un
    réticule (traits fins gravés sur une lame de
    verre, par exemple).

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LOCULAIRE DE KELLNER
  • Loculaire de Ramsden a été amélioré par
    Kellner en remplaçant la lentille dœil par un
    système à deux lentilles. La lentille de champ
    est une lentille plan-convexe en crown (type de
    verre peu dispersif). La lentille Å“il est
    constituée par deux lentilles accolées, la
    première est biconvexe, en crown et la seconde
    est plan-concave en flint (type de verre très
    dispersif), la lumière sort par la surface plane.
    On peut ainsi rendre loculaire achromatique.

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LOCULAIRE ORTHOSCOPIQUE (1)
  • Les oculaires de type Huygens,
    Ramsden ou Kellner ne sont pas exempts
    d'aberrations chromatiques (image irisée, non
    ponctuelle, etc..) ou de distorsions, en
    particulier près des bords où l'image est
    courbée. Pour éviter ces défauts M. Abbe (Zeiss)
    créa les oculaires orthoscopiques (OR), composé
    de quatre lentilles.
  • Dans ce type doculaire, la lentille dÅ“il
    est plan-convexe, face plane vers lœil. La
    lentille de champ se compose de deux lentilles
    biconvexes collées de part et dautre dune
    lentille biconcave

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LOCULAIRE ORTHOSCOPIQUE (2)
  • Le champ dun oculaire orthoscopique est
    relativement modeste (40 à 45), mais donne des
    images parfaitement nettes jusquau bord de
    celui-ci. Sa distorsion est extrêmement faible.
    Un autre avantage de cet oculaire est sa très
    faible sensibilité aux reflets internes.
    Caractéristique qui était très appréciée avant la
    généralisation des traitements antireflets. Par
    contre le collage du triplet demande un centrage
    très soigneux et est dautant plus difficile à
    réaliser que la focale est courte.
  • Ces oculaires sont universels, excellent
    aussi bien pour les lunettes que pour les
    télescopes.

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LOCULAIRE DE PLÖSSL
  • Il se compose de deux groupes de lentilles
    plan-concave et biconvexe se faisant face. Le
    champ varie entre 48 et 50.
  • La possibilité de le décliner sur toutes les
    focales et une relative facilité de fabrication
    (en évitant le délicat collage du triplet de
    lorthoscopique), font que le Plössl est devenu
    loculaire le plus populaire des dix dernières
    années.
  • Les meilleurs oculaires disposent de formule
    non symétrique entre les deux doublets qui le
    composent alors que les plus simples ont des
    formules symétriques qui permettent dabaisser
    significativement les coûts de fabrication.
  • Les oculaires Plössl sont utilisables avec
    tous types d'instruments, y compris ceux à bas
    rapport F/D.

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LES OCULAIRES GRAND CHAMP (1)
  • Le premier oculaire à très grands champs (65
    à 70) fut inventé par Erflé en 1917. Cette
    formule est restée quelque temps secret
    militaire. Certes, son champ est étendu, mais les
    aberrations restent assez élevées, cest pourquoi
    il nexiste quasiment quen longue focale.
  • En 1982, Al Nagler révolutionne le marché
    des oculaires en créant un oculaire avec un champ
    apparent de 82, alors quun simple Plössl de
    base ne couvre que 50. Tous les fabricants
    sengouffrent alors dans ce créneau de marché
    fort lucratif.
  • En effet, pour un télescope de 1000 mm de
    focale muni d'un oculaire de 26 mm de focale, on
    aura un grossissement de 38 fois. Avec notre
    oculaire Plössl de 50 degrés divisé par 38 fois,
    on obtient un champ réel de 1,3 degrés. Si on
    remplace notre oculaire de base par un Nagler, on
    obtiendra un champ de 2,1 degrés.

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LES OCULAIRES GRAND CHAMP (2)
  • Mais on calcule facilement qu'il est
    possible d'obtenir le même champ de 1,3 degrés
    avec un oculaire Nagler de 16mm grossissant 63
    fois ! (1000mm divisé par 16mm égal environ 63
    fois, 82 degrés divisé par 63 égal environ 1,3
    degrés ).

La formule dun oculaire de type Nagler
inclue un doublet négatif dentrée qui joue le
rôle dune lentille de Barlow, lui permet à la
fois de rester performant avec de faible rapport
F/D et de compenser la courbure de champs sans
augmentation notable de lastigmatisme. Par
contre, cet oculaire présente une forte
aberration de sphéricité de la pupille de sortie
induisant des effets dombres volantes en
observation diurne. Ce phénomène qui nest
sensible quà partir des focales moyennes, a été
réduit sur les dernières versions
33
LES OCULAIRES GRAND CHAMP (3)
  • Les oculaires Lanthanum ne
    constituent pas à proprement parler un type
    doculaire. Il sagit en fait dun Plössl sur
    lequel a été incorporé une mini lentille de
    Barlow spécifique à chaque focale de la gamme (un
    peu comme sur les Nagler). Ce qui permet de
    garder lavantage dun bon rejet de la pupille de
    sortie sur toute la gamme de focale. Le verre au
    lanthane est un verre a fort indice de
    réfraction, souvent utilisé sur les courtes
    focales afin déviter de polir avec des courbures
    excessives. Ce verre est utilisé en optique
    depuis quelques dizaines dannées.
  • Lutilisation doculaire grand champ apporte
    certes un grand confort dutilisation, mais
    est-elle indispensable pour nos activités
    dobservation? Rien nest moins sûr, car il est
    démontré que l'œil humain voit moins les détails
    lorsqu'il reçoit trop d'informations visuelles.
    Ainsi, un observateur de planètes ou d'étoiles
    doubles aura raison de préférer un oculaire
    orthoscopique ou un Plössl de 30 ou 40 degrés de
    champ, qui cadrera ses objets préférés sans le
    distraire.

34
LES PRINCIPALES ABERRATIONS OPTIQUES DES OCULAIRES
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Les principales aberrations Laberration
chromatique latérale
  • Laberration chromatique latérale ou
    aberration chromatique de grandeur, fait
    apparaître des bandes colorées autour des objets
    et dautant plus que lon séloigne de laxe
    optique.
  • Pour un rayon lumineux poly-chromatique,
    lépaisseur de la lentille traversée se comporte
    comme un prisme MMS. Or lindice du prisme
    variant avec la longueur donde, la composante
    bleu du rayon est plus déviée vers la base que la
    composante rouge.

36
Les principales aberrations Laberration de coma
  • Laberration de coma est une distorsion dans
    laquelle l'image d'une étoile n'est pas un point,
    mais prend la forme d'une comète, d'où son nom.
  • Le schéma de gauche montre la coma dune
    lentille pour un objet situé hors axe optique.
    Les rayons parallèles qui ne sont pas dans l'axe
    optique de la lentille ne convergent pas tous en
    un même point sur le plan focal. Les rayons qui
    passent sur les bords de la lentille peuvent être
    focalisés plus loin ou plus près de l'axe optique
    que ceux passant au centre de la lentille. On
    parle respectivement de coma positive et de coma
    négative.
  • Limage de droite montre la forme en Vé
    caractéristique de cette aberration optique.

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Les principales aberrations Laberration de
sphéricité (1)
  • Laberration de sphéricité provient du fait
    que les rayons lumineux provenant du bord et du
    centre dune lentille, ne se focalisent plus au
    même endroit sur le plan focal. L'image d'un
    point devient donc une tache floue.
  • Les lentilles sont souvent taillées par les
    fabricants avec des formes sphériques, qui sont
    les plus simples à tailler et à polir. Mais cette
    forme n'est pas la forme idéale pour réaliser une
    lentille.
  • Laberration sphérique de la pupille de
    sortie entraine un glissement de position de la
    pupille de sortie au fur et à mesure que le champ
    apparent sélargit.

38
Les principales aberrations Laberration de
sphéricité (2)
  • Ce phénomène deviendra dautant plus
    sensible que le champ apparent sélargira et que
    la focale sera élevée.
  • Comment se manifeste cette aberration ?
    Lobservateur aura des difficultés à positionner
    son Å“il pour englober tout le champ et pourra
    sétonner de voir des zones sombres mobiles
    lorsque le regard se promènera sur le champ
    apparent ! Ce phénomène est appelé ombres
    volantes . Il est particulièrement visible en
    observation diurne du fait de la diminution du
    diamètre de la pupille de lœil qui ne permettra
    plus d intercepter lintégralité de la pupille
    de sortie.
  • Cette aberration peut être minimisée en
    utilisant des lentilles asphériques paraboloïdes,
    qui font converger par définition des rayons
    parallèles en un point focal.

39
Les principales aberrationsLastigmatisme
  • Dans la pratique, la symétrie axiale
    (horizontale et verticale) dune lentille optique
    nest pas parfaite. Si la distance focale dune
    lentille dépend de son indice de réfraction, elle
    dépend également de son rayon de courbure. Sil
    nest pas parfaitement homogène, la focale ne le
    sera pas non plus.
  • Les images situées en dehors de l'axe de
    l'objectif traversent la/les lentilles et forment
    deux images, une sagittale (S1) et lautre
    tangentielle (T2). L'astigmatisme correspond à la
    distance séparant ces deux nappes de points.
    L'image la moins floue est située entre ces deux
    nappes de points. L'astigmatisme détériore les
    points images loin de l'axe. C'est l'aberration
    ennemie des grands angulaires. Mais nos oculaires
    modernes sont calculés et fabriqués selon des
    procédés de haute précision (laser) et sont
    quasiment exempts d'astigmatisme.

40
Les principales aberrationsLa courbure de champ
(1)
  • La forme naturelle d'une image produite par
    une lentille est courbe, comme la surface de la
    lentille est elle-même courbe. On parle
    daberration de courbure de champ. Cette
    aberration fait que si une image au milieu est
    nette, ses bords seront flous. Si lon fait la
  • mise au point pour avoir des bords nets, ce
    sera le centre de limage qui sera flou.
  • Les aberrations dastigmatisme et de
    courbure de champ sont généralement inversement
    liées. La plupart des constructeurs préfèrent un
    champ plan mais acceptent par conséquent un léger
    astigmatisme résiduel.
  • Cependant, il faut savoir quune légère
    aberration de courbure de champ sera compensée
    par laccommodation oculaire de lobservateur (la
    puissance nécessaire de laccommodation sera
    inversement proportionnelle à la longueur focale
    de loculaire, ce qui signifie que plus la
    longueur focale de loculaire sera grande, moins
    lœil aura à faire deffort daccommodation pour
    une courbure de champs donnée).

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Les principales aberrationsLa distorsion
  • La distorsion correspond à une déformation
    géométrique de limage. Par exemple limage dun
    carré sera incurvée (distorsion en barillet) ou
    bombé (distorsion en coussinet). La distorsion
    peut être gênante lors de la présence de lignes
    droites (cas de la photographie darchitecture)
    où la moindre déformation saute aux yeux. Mais
    elle devient très peu visible dans le cas de
    lobservation astronomique. Par contre, si des
    mesures de position (astrométrie) sont
    nécessaires, une bonne correction de la
    distorsion devient impérative afin de ne pas
    fausser ces mesures.

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LES OCULAIRES SPECIAUX
43
LA LENTILLE DE BARLOW (1)
  • La lentille de Barlow est un dispositif
    optique divergent imaginé par le physicien
    anglais Peter Barlow, qui allonge la distance
    focale dun objectif. En fait, elle est
    couramment composée par un doublet (2 lentilles)
    et parfois par un groupe de 3 lentilles (Barlow
    apochromatique).
  • Elle est principalement caractérisée par sa
    distance focale qui est négative et par le
    grandissement pour lequel elle a été conçue. On
    dégrade la qualité des images si on l'emploie
    pour un grandissement différent (voir calcul,
    ci-après).

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LA LENTILLE DE BARLOW (2)
  • Quant on met une Barlow (B) à un distance Z
    du foyer (F) celui-ci se déplace à F', si le
    coefficient est de 2 x la focale est doublée.
  • F focale de la Barlow
  • C coefficient multiplicateur
  • L distance lentille foyer résultant (F')
  • Z distance lentille foyer de l'instrument (F)
  • Calcul du coefficient multiplicateur C (L/F)
    1
  • La longueur L F x (C-1)
  • La longueur Z F x (C-1) / C

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LA LENTILLE DE BARLOW EXEMPLE PRATIQUE
  • Ma lentille de Barlow a une focale de 113,4 mm
    et un grossissement de 2 fois. L est égal à 113,4
    mm.
  • Je veux avoir un coefficient de 2,5.
  • Pour connaître le tirage T supplémentaire à
    appliquer je fais le calcul suivant
  • T F x (C-1) - F ou en clair 113.4 x
    (2,5 -1) 113,4 56,7 mm.
  • Donc il faut mettre un tube allonge de 56,7
    mm en plus pour avoir un coefficient de 2,5.

46
LES REDUCTEURS DE FOCALE
  • Tout comme la lentille de Barlow, cest
    accessoire permet de modifier la longueur focale
    de votre tube optique, et donc le rapport F/D (ou
    rapport douverture) de votre télescope.
  • Cette fois-ci, à linverse de la Barlow qui
    sert à grossir limage au détriment de la
    luminosité, le réducteur de focale permet de
    réduire la focale de votre télescope, donc den
    ouvrir le champ et den accroître sa luminosité.

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LES OCULAIRES A FOCALE VARIABLE
  • Les oculaires à focale variable ou zoom nont pas
    une très bonne réputation sur leur qualité
    optique. Le défaut le plus rédhibitoire est
    certainement la variation du champ apparent au
    cours du zooming celui-ci est minimal à la plus
    longue focale (environ 35) pour sélargir à une
    valeur plus raisonnable à la plus courte focale
    (45-50). Mais linverse serait plus tolérable
    avec un grand champ au faible grossissement.
    Seuls les oculaires de ce type se détachent du
    lot le Vario-ocular de Zeiss ou le Nagler zoom
    de Tele Vue par exemple, qui possèdent un champ
    constant de 50 et une excellente qualité. Dans
    ces conditions, quel confort de pouvoir adapter
    son grossissement instantanément !

48
LES CORRECTEURSDASTIGMATISME
  • Pour terminer cette description des
    oculaires spéciaux, étant moi-même porteur de
    lunettes, il me faut mentionner un accessoire
    doculaire assez original, inventé par Al Nagler.
    Le correcteur dastigmatisme est une lentille
    additionnelle qui corrige cette déformation de la
    cornée et nous permet de réaliser les
    observations à lœil nu. Cette lentille
    correctrice est intégrée dans un support pouvant
    être mis en rotation après fixation sur les
    oculaires.

49
LES CRITERES DE CHOIX DUN OCULAIRE
50
CRITERES DE CHOIX DUN OCULAIRE
  • Le choix dun oculaire dépend de plusieurs
    critères qui sont par ordre dimportance
  • Ladéquation entre le prix de loculaire et le
    budget de lamateur,
  • La conception optique de loculaire,
  • La qualité optique du verre utilisé (dont
    dépendent les aberrations résiduelles),
  • La distance focale, qui découle du grossissement
    recherché,
  • Lencombrement et le poids de loculaire.

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CHOISIR SES OCULAIRES
  • Dans un article pour Astrosurf, Patrick
    Sogorb (créateur et président dhonneur de notre
    club QUASAR 95) nous donnait les conseils
    suivants sur le nombre doculaire que nous
    devions avoir
  • Un premier donnant un grossissement proche du
    grossissement minimum, pour lobservation du ciel
    profond, soit f oculaire 5 à fois F/D.
  • Un second permettant lobservation planétaire. Il
    aura une focale oculaire proche de f F/D.
  • Il peut être ensuite, utile de compléter ces deux
    oculaires par un troisième donnant un
    grossissement encore supérieur, à ne sortir pour
    lobservation planétaire, que lorsque la
    turbulence est particulièrement faible. Il aura
    une focale oculaire f 0,7 fois F/D.
  • On pourra compléter cette gamme par un oculaire
    donnant un grossissement double du grossissement
    minimum pour lobservation du ciel profond sur
    des objets de petites tailles et plus brillants
    (galaxies vues par la tranche, amas globulaire ou
    nébuleuses planétaires). Il aura une focale
    oculaire f 2,5 fois F/D.
  • Il faut savoir que ces valeurs de focales
    sont indicatives et peuvent être retouchées à
    quelque chose près selon les oculaires existants.
    Par exemple si vous avez calculé que vous
    voudriez un oculaire de 20 mm mais que seuls des
    oculaires de 22 mm sont disponibles, le résultat
    sera très proche.
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