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PROGRAMME RURALSTRUCT

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PROGRAMME RURALSTRUCT Les implications structurelles de la lib ralisation sur l agriculture et le d veloppement rural au S n gal Situation de l quipe ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: PROGRAMME RURALSTRUCT


1
PROGRAMME RURALSTRUCT
  • Les implications structurelles de la
    libéralisation sur lagriculture et le
    développement rural au Sénégal

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Situation de léquipe Sénégal
  • Rappel du montage IPAR (CNCR, ISRA, DAPS, ENDA)
  • Débat CNCR avec le MAHSA
  • Présentation initiative à latelier de lOCDE
    3-4 octobre 2006 sur  Promouvoir lappropriation
    des politiques agricoles et de développement
    rural par les pays bénéficiaires 
  • Compilation des données dans le cadre activités
    IPAR (conférences publiques, débat à loccasion
    des élections)

3
Quelques caractéristiques de la population
sénégalaise
  • Population totale de 11. 197.100 habitants en
    2005
  • Avec plus de 6 millions de personnes, la
    population rurale reste encore majoritaire (58,5
    de la population totale)
  • Pauvreté
  • 57 de la population vivent en dessous du seuil
    de pauvreté.
  • 75 des ménages pauvres résident en milieu rural
  • Deux types dagriculture
  • Agriculture familiale 95 des agriculteurs du
    pays.
  • Agro-business Ces exploitations sont
    essentiellement présentes dans les zones
    périurbaines et les zones irriguées à maîtrise
    deau, elles emploient 1 de la population active
    et contrôlent 5 des terres agricoles 
  • Léconomie rurale demeure, pour lessentiel,
    agraire 70 de la population rurale tire ses
    revenus de lagriculture, un secteur à
    productivité stagnante dominé par de petits
    exploitants agricoles qui pratiquent
    principalement la culture non irriguée et
    lélevage.

4
1. Les déterminants des changements structurels
de lagriculture
  • les dynamiques démographiques constituent les
    tendances lourdes sur le long terme

5
Une population en forte croissance mais qui
amorce sa transition démographique(Source DPRH,
1997)
6
Une forte croissance de la population
  • 2 millions dhabitants en 1950 et 11.197.100
    habitants en 2005
  • Une transition démographique amorcée
  • Taux de croissance qui décroît 2,9 entre
    1965-1980, 3 entre 1980-1989 et seulement 2,3 en
    2005
  • Baisse fécondité femmes et ralentissement
    mortalité infanto-juvénile (287 à 139o entre
    1963 et 1997)
  • Lindice synthétique de fécondité au niveau
    national passe de 7,1 enfants en 1978 à 6,6 en
    1986 et 5,2 en 1998

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Une urbanisation rapide
  • Doublement de la population urbaine sous leffet
    de
  • Exode rural
  • Reclassement de certaines localités
  • Taux de croissance de la population urbaine élevé
  • 4,5 par an entre 1960 et 1976 à 3,8 entre 1976
    et 1988
  • Macrocéphalie de Dakar qui concentre la moitié de
    la population urbaine du pays (43 en 1955 et 55
    en 2000) et le quart de la pop du Sénégal (11 en
    1955 et 24 en 2000) pour 0,3 superficie du pays
  • Une reconfiguration spatiale au détriment des
    villes secondaires essentiellement alimentée par
    léconomie de traite

8
Une population agricole qui reste importante
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Une population active qui augmente
  • Une population totale potentiellement active ou
    en âge de travailler 6.694.260, soit 53
  • En milieu rural (3.590.575), un taux dactivité
    de 70, avec une dominance de femmes
  • Pop active croît de 3,5 par an, avec 4 en
    milieu rural contre 3,4 dans les autres villes et
    seulement 1,6 pour Dakar
  • Plus du 1/3 des occupés sont des ruraux (70,5)

10
Un secteur formel (privé et public) qui offre
très peu demploi
  • Secteur agricole constitue le principal
    pourvoyeur 61,7, soit 6 actifs sur 10
  • Le secteur secondaire occupe 8,5 des actifs,
    soit moins de 1 occupé sur 10
  • Le secteur tertiaire, (29,8), soit 3 occupés sur
    10.

11
Un marché de lemploi dominé par linformel 
12
Une forte demande demplois pour des jeunes
agricultures et ruraux sans formation
13
Une agriculture en déclin
14
Un commerce extérieur essentiellement orienté
vers lUE
  • Exportations Produits de mer, Poissons frais,
    Phosphates..., Produits agricoles
  • Importations Pétrole et dérivés, Équipements
    agricoles et industriels, Produits
    pharmaceutiques
  • une faiblesse de la part des flux déchanges
    intra-communautaires.
  • Près de 70 des importations, (468 milliards de
    FCFA à fin juin 1998, proviennent des pays de
    lOCDE contre moins de 14 pour les pays de
    lUEMOA.
  • Pour des recettes dexportations dune valeur de
    146 milliards de FCFA au premier semestre 1998,
    la part relative de la zone UEMOA nest que de 22
    et lun des principaux clients est le Mali (8,5
    ).
  • Les exportations près de 575,7 milliards ( 5,8
    ), connaissent une croissance moins forte que
    les importations autour de 743,4 milliards ( 6,5
    ).

15
Des importations alimentaires en hausse
16
Des exportations agricoles en baisse
17
  • Secteur primaire représente 20 de la production
    économique
  • Part de lagriculture 10
  • Les produits agricoles représentent 20 des
    exportations totales, alors que les importations
    alimentaires absorbent 29 des recettes totales
    en devises étrangères
  • Les exportations agricoles sont dominées (à
    hauteur de 50) par les produits dérivés de
    larachide, suivi par le coton, les fruits et
    légumes et les cuirs et les peaux
  • Dépendance pour ses approvisionnements en vivre
    du marché mondial, notamment le riz (75) de
    toutes les importations totales de céréales

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Une économie de traite qui a atteint ses limites
  • Des exploitations agricoles familiales de plus en
    plus petites (moins d1 ha, proportion de 20,9
    et celles de moins de 3 ha, pour une proportion
    de 50,7 )
  • des ressources naturelles qui sépuisent (des
    paysans qui nont pas de droit sur leurs terres
    droit daffectation)
  • des revenus en baisse (filières qui procuraient
    aux paysans lessentiel de leurs revenus en crise)

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Une agriculture erratique et une faible
exploitation du potentiel hydro-agricole
  • Les cultures pluviales dominent avec 94,6 des
    ménages ruraux agricoles, cultures irriguées
    (18,63 ), des cultures de décrue (9,20 ) et
    cultures de bas fonds (7,6 ).
  • Sur un potentiel de terres irrigables de 350 000
    ha, le Sénégal nexploite que 105 000 ha.
  • La mise en culture de ces superficies reste
    faible (environ 64 000 ha, soit 64). Exceptée la
    zone des Niayes où elle frise les 100.

20
(No Transcript)
21
Une pauvreté endémique particulièrement en milieu
rural
22
Une pauvreté rurale
  • La majorité des ruraux sont pauvres ( de 80)
  • agriculteurs survivent grâce aux cultures
    vivrières et à l'élevage, sur des parcelles si
    petites qu'elles ne suffisent souvent pas à
    couvrir les besoins.
  • Les zones les plus touchées se situent au centre,
    au sud et au nord-est du pays, où la production
    est essentiellement agricole et moins
    diversifiée.
  • Ceci s'explique par les difficultés liées au
    climat et à la dégradation des termes de
    l'échange, mais aussi par une répartition inégale
    des investissements publics.

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Une démocratie encore jeune et une
décentralisation inachevée
  • La stabilité politique
  • La question de la légitimité des élus par rapport
    aux élites, autorités religieuses et
    traditionnelles
  • Linsuffisance des ressources humaines et
    financières

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Le Sénégal est entré dans lajustement à reculons
  • Temps long pris par les mesures de désengagement
    et de privatisation 1979 démarrage PAS, mais NPA
    et NPI seulement en 1984 dont les objectifs
    étaient
  • NPA un développement par produit et par filière
    en vue d'assurer leur équilibre financier par un
    désengagement de l'État (notamment suppression
    PA)
  • Ceux de la NPI visaient le démantèlement de
    toutes les protections dont, bénéficiaient les
    entreprises, la mise en concurrence de celles-ci
    avec l'extérieur et un accroissement de la valeur
    ajoutée des produits manufacturés.
  • PASA en 1994, dévaluation du franc CFA

25
2. Analyse de linfluence de ces déterminants sur
les processus de segmentation et de concentration
  • Processus de différenciation et segmentation des
    exploitations agricoles et des filières ayant
    conduit à une dualité agir fam et agro-business
  • Ces processus sont différents suivant les régions
    de culture pluviale (vieux bassin arachidier
    centre et nord), la zone péri-urbaine et le delta
    du fleuve Sénégal et la moyenne et la haute
    vallée et le Sud et le cas spécifiques des
    marabouts
  • Ils sont essentiellement des processus de
    régression dans les régions arachidières, en
    raison de la baisse de la compétitivité de
    larachide, dune concurrence des céréales
    locales par le riz et le blé importés.

26
  • Cest dans les Niayes que les processus de
    différenciation sont les plus anciens et les plus
    avancés. Développement dune agriculture tournée
    vers lexportation et les classes aisées
    dakaroises notamment.
  • Les petites exploitations familiales maraîchères,
    orientées vers les marchés urbains, avec une
    certaine intensification (apparition du métayage,
    salariat agricole).
  • Le delta et le lac de Guiers préfigurent la
    situation dans les Niayes
  • Le sud/zone cotonnière où les disponibilités
    foncières restent bonnes aussi bien pour les
    cultures que pour les pâturages. En dépit des
    potentialités, il ne se développe pas encore des
    productions céréalières destinées au marché (en
    raison de lenclavement et de léloignement des
    marchés urbains).

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  • La Basse et moyenne casamance, en raison de la
    rébellion et les problèmes denclavement,
    certaines dynamiques dadaptation semblent
    bloquées/impasses 
  • Développement des cultures exondées au détriment
    de la riziculture de mangrove
  • Développement de lhorticulture
  • Développement de la pêche et produits de
    cueillette
  • Le tourisme intégré qui aurait pu constituer un
    débouché pour lagriculture casamançaise stagne à
    cause de linsécurité

28
Faiblesse du marché des facteurs
  • Avec la suppression du PA en 1979, on assiste à
    une baisse de la production et de la productivité
    qui sexplique par
  • La faible utilisation des intrants (semences de
    qualité, fertilisants) 61,63 des superficies
    cultivés nutilise aucun fertilisant seuls
    15,51 ont recours aux engrais chimiques
  • Statut foncier qui interdit la vente/achat
    (0,89) pour moderniser lexploitation
  • Difficulté daccès au crédit (effacement de la
    dette obère les tentatives du bon remboursement)

29
Trois grandes périodes ont eu des influences
déterminantes dans la structuration des marchés
des produits et des facteurs de production
30
Période coloniale
  • objectifs de faire des colonies des viviers de la
    métropole.
  • Pays subdivisé en plusieurs zones de production
    avec la spécialisation du centre pour la
    production de larachide, le nord pour la gomme
    arabique et les produits délevage.
  • les structures de marché mis en place reposaient
    sur une stratégie mixte avec
  • la gestion des facteurs de production par lEtat
    colonial marquée par des investissements dans le
    domaine des services à la production (recherche,
    infrastructures,) à travers le Fonds
    dInvestissement pour le Développement Economique
    et Social (FIDES) 
  • le contrôle des fonctions de commercialisation
    par des structures privées (réseaux de commerce
    gérés par des compagnies de négoce aux mains de
    libano-syriens, avec limplication dautochtones
    jouant un rôle déterminant dans le marché des
    produits agricoles et agro-alimentaires).

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ladministration des marchés et des filières
  • développement des marchés de monopole et le
    contrôle des filières par lEtat
  • loctroi du crédit, des semences, des engrais et
    du matériel agricole (culture attelée) à travers
    le Programme agricole mise en place à partir de
    1958
  • Commercialisation avec la fixation des prix au
    producteur et le contrôle des prix à la
    consommation
  • Lintervention de lEtat a atteint son paroxysme
    avec les stratégies dintégration verticale des
    filières par la mise en place de différentes
    structures industrielles SONACOS à partir de
    1975 pour la transformation de larachide en
    huile et la SONAGRAINES pour la
    commercialisation.

32
Les réformes structurelles et la libéralisation
des marchés
  • La libéralisation a surtout concerné les filières
    et marchés des produits et facteurs dont les prix
    étaient administrés comme larachide dans le
    cadre du monopsone étatique et ceux faisant
    lobjet de régulation comme le riz.
  • Cependant, les questions de régulation des
    filières et marchés agricoles se sont de plus en
    plus posées avec le riz mais également dautres
    produits comme la viande avicole, loignon, la
    pomme de terre.
  • Doù la mise en place en 2002 de structures
    darbitrage (ARM) pour assurer le suivi du
    fonctionnement et lorganisation des marchés.

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Processus de segmentation des filières
  • Avec le désengagement de lEtat, le foisonnement
    des marchés locaux et urbains (diaobé) et
    épiceries et super marché
  • Développement de la restauration (avec la journée
    continue) qui tirent tout un artisanat de
    transformation (thiacri, niébé)
  • Diversification des filières
  • Segmentation de larachide avec CAIT, SONACOS,
    NOVASEN, bana bana transformation artisanale de
    lhuile

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Fonctionnement des principales filières filière
arachide
  • Evolution de la filière arachide
  • 800 000 tonnes en 1960 et 250 000 tonnes en
    2004-2005
  • Le développement de la filière arachide est
    fortement lié aux politiques de prix (régime de
    traitement spécial 1930-1967)
  • La suppression définitive des traitements
    préférentiels en 1976 est à lorigine dune chute
    importante de la production qui sest répercutée
    sur le PIB avec une régression de 1,3.
  • La libéralisation de la filière arachide
    (1979-1994) 2001, suppression Sonagraines et
    privatisation SONACOS en 2005
  • La situation actuelle  limpasse des réformes ou
    la fin de la filière arachide ?
  • La privatisation marque ainsi la fin des
    processus dintégration horizontale et verticale
    ainsi que les systèmes de contrat de fourniture
    de facteurs de production et dapprovisionnement
    initiés lors de léconomie de traite avec les SIP
    et avec le monopole étatique.

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Les filières horticoles  une réponse à la
demande des marchés dexportation
  • Un secteur dynamique, avec une croissance
    annuelle de 4 par an entre 1992 et 2003.
  • Les productions horticoles sont passées de
    255 000 tonnes en 1991 à 602 447 tonnes en 2003
  • Dans le cas de la tomate industrielle par
    exemple, les rendements ont varié de 5 tonnes à
    lhectare à 63 tonnes à lhectare avec une
    moyenne de 24.3 t/ha en 1999, 36.9 t/ha en 2000
    et 46 t/ha en 2001
  • Le cas de la banane production est passée de 92
    tonnes en 1967 à 8800 tonnes en 1997 et 16 000
    tonnes en 2001
  • Les exportations de fruits et légumes sont
    passées de 6 175 tonnes en 1995 à 14131 tonnes en
    2003. Ces exportations sont dominées par le
    haricot vert, la tomate cerise et la mangue et
    représentaient 2.3 de la production en 2003.

36
La filière lait le déséquilibre structurel et
le dynamisme des bassins locaux
  • La production laitière locale est estimée à 118
    000 tonnes métriques en 2002 et elle repose en
    majorité sur lélevage de races locales bovines
    représentant un cheptel de 3 millions de têtes
  • Les marchés laitiers locaux au Sénégal sont
    structurés autour des pôles urbains et ruraux
    approvisionnés par les systèmes pastoraux et
    agropastoraux selon trois circuits 
  • un circuit court de vente directe avec les
    femmes,
  • un circuit long avec des colporteurs-collecteurs,
  • un circuit court avec limplication de laiteries.
  • Labsence dintégration du secteur de la
    transformation à la production est cependant la
    grande faiblesse de la filière laitière locale.
    Lindustrie laitière utilise essentiellement la
    poudre de lait importée. La firme Nestlé Sénégal
    (1991 à 2003) avec une très forte variabilité
    annuelle et interannuelle de la collecte, sest
    retirée du lait condensé (délocalisation au
    Ghana) .
  • Lapprovisionnement des marchés urbains constitue
    un défi important pour les filières laitières
    locales au Sénégal, en raison de la croissance
    démographique et lurbanisation.

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Aujourdhui, on assiste à
  • une évolution/dégradation des systèmes de
    production en zone dagriculture pluviale, avec
    un accent plus prononcé de la pauvreté et la
    nécessité pour le ménage de développer des
    stratégies non agricoles  doù notion dunités
    de survie, dattache
  • Des processus de différenciation plus dynamique
    là où existe des marchés de proximité et
    conditions agro-climatiques favorables (Niayes
    par rapport à Dakar), avec développement dune
    agriculture dentreprise qui co-existe avec une
    petite agriculture familiale
  • Forte concurrence des importations des produits
    alimentaires (TEC UEMOA)
  • Des régions à fort potentiel agricole (vallée du
    fleuve, Sud Sénégal) sont peu dynamiques à cause
    des politiques agricole passées essentiellement
    dirigés sur larachide et le bassin arachidier
    (Sénégal utile), à cause de la faiblesse des
    investissements publics dans ces zones 
    infrastructures de transport, eau, électricité,
    santé, éducation

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3. Impasses ou risques de blocages de transition
  • Les politiques sous-régionales (UEMOA, CEDEAO)
    privilégient les consommateurs urbains au
    détriment des produits agricoles locaux
  • Les investissements publics faibles et peu
    efficaces de lEtat ne permettent de rentabiliser
    les investissements privés. La réforme foncière
    est différée
  • Dakar accueille ¼ de la population sur une
    superficie de 0,3 du territoire national
  • Des économies urbaines dominées par linformel et
    incapables dabsorber le surplus de populations
    rurales
  • Une politique de plus en plus interventionniste
    avec loption de développer le modèle
    dagriculture dentreprise, alors quelle
    constitue moins de 5 de la production agricole
    du pays (Programmes spéciaux, Plan REVA)

39
  • Pression démographique en terme demploi et de
    menaces socio-politiques
  • Morcellement du foncier qui empêche la
    modernisation de lagriculture familiale
  • Les exploitations de moins de 1 ha représentent
    30 et celles de moins de 3 ha 50,7
  • Celles comprise entre 10 et 20 ha ne représentent
    que 8
  • Celles de plus de 20 ha seulement 1,4
  • Taille moyenne des exploitation est de 4,3 ha de
    superficie cultivée

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Une agriculture qui régresse en termes de
  • Production et de productivité,
  • revenus pour les ruraux,
  • compétitivité sur le marché local et
    international Concurrence produits importés
    (fortement subventionnés), notamment oignon,
    tomate, lait, cuisse de poulet
  • surexploitation et de dégradation des ressources
    naturelles (forêt, pêche, pâturage)

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De limpossibilité de sortir de léconomie de
traite arachidière
  • 1950-1957 relance de larachide et le
    développement de lindustrie agro-alimentaire
  • 1957-1962 Léchec de la tentative de sortie de
    léconomie de traite
  • 1962-1979 Productivisme agricole
  • 1978-2000 Les ajustements du secteur agricole
  • 2000-2006 La tentation de lagriculture
    dentreprise tournée vers lexportation (Sénégal
    agricole, SCA, programmes spéciaux, REVA)

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Ajustements et options de sortie dimpasses
  • Une politique sous-régionale plus favorable aux
    productions locales et à leur transformation 
  • Des montants et une plus grande efficacité des
    investissements publics pour attirer les
    investissements privés (investissements dans
    lirrigation, routes, marchés, éducation,
    formation)
  • Réforme de la législation foncière, en octroyant
    des droits fonciers réels aux agriculteurs

43
  • Politiques daménagement du territoire plus
    favorable qui intègre mieux les régions
    périphériques et le Sénégal dans la sous région
  • Associer les populations et leurs collectivités
    locales dans la gestion des ressources naturelles
  • Développement des activités rurales et des
    revenus non agricoles (exode/migration, des
    unités familiales dispersées, éclatées,
    pluriactif, multilocal)
  • Toutefois, quelques dynamiques positives en
    matière délevage (embouche ovine, bovine, lait).
    Le maintien dune relative suffisance céréalière.
  • Diversification et transformation des produits
    agricoles en milieux rural et urbain
  • Migration importante et variée. Le Sénégal a
    bénéficié des rapatriements de salaires les plus
    importants en Afr subsaharienne 511 millions de
    dollars, représentant 6,7 du PIB, mais risques
    mig clandestine et brain-drainTableau envoi
    migration.doc

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Conclusion
  • Une absence de politique de développement
    cohérente, intégrant suffisamment le monde rural
    et la dimension familiale de lagriculture (DSRP,
    PDMAS, PNDL)
  • Une influence forte des BF
  • Une agriculture qui régresse par rapport à ces
    cinq fonctions essentielles
  • Nourrir les populations recours aux
    importations pour nourrir les populations (riz,
    huile végétale, lait, sucre, volaille, bétail,
    blé, farine)
  • Assurer les revenus des revenus agricoles en
    baisse, à cause de la crise filière arachidière.
  • Créer des emplois emplois créés ne permettent
    pas dabsorber le nombre de ruraux arrivant
    annuellement sur le marché de lemploi

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Conclusion première partie (suite)
  • Fournir des devises baisse des exportations
    agricoles (arachide qui contribuait dans les
    années 1960 à 60 du PIB agricole et 80 des
    recettes dexportation, coton, stagnation des
    produits halieutiques et reprise exportations
    horticoles relativement faible)
  • Gérer durablement les ressources naturelles une
    agriculture extensive sans engrais,
    surexploitation des ressources forestières et
    halieutiques
  • Les trois rentes permettant au Sénégal de tenir
    encore le coup sont-elles pérennes
  • La rente de laide publique au développement en
    négociant une rente géopolitique, le contrat
    social sénégalais a permis au Sénégal dobtenir
    une prime
  • La rente foncière
  • La rente des émigrés

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Merci de votre aimable attention
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