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La personne

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... 3 l ments prioritaires Pr ciser la raison r elle de l'hospitalisation D pister et analyser la douleur Relever les ... une d ficience sensorielle, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La personne


1
La personne âgée malade
  • PARTICULARITES
  • SEMIOLOGIQUES,
  • PSYCHOLOGIQUES
  • et
  • THERAPEUTIQUES

Bloc C Mars 2009 R. Gonthier
2
INTRODUCTION
  • La Gériatrie est la spécialité qui prend en
    charge la personne âgée malade (gt 75, voire ? 80
    ans).
  • La démarche médicale traditionnelle centrée sur
    la maladie est insuffisante. Elle doit être
    complétée par une approche fonctionnelle qui
    intègre les notions d'adaptation fonctionnelle,
    de capacités restantes, de palliation et
    d'accompagnement.
  • L'étape thérapeutique doit aller au-delà du
    concept limité de la guérison pour déboucher vers
    une médecine adaptative.

3
INTRODUCTION
  • La prise en charge globale basée sur l'évaluation
    multicritère avec une mise en place d'un
    programme médicosocial personnalisé des soins, se
    traduit par une réduction de la mortalité, une
    amélioration de l'état fonctionnel et de la
    satisfaction des patients âgés.
  • Il existe une dimension éthique dans les soins en
    Gériatrie, résultat d'un compromis entre ce qui
    est souhaitable et ce qui est faisable (utilité,
    bénéfice réel en regard avec l'espérance de vie),
    entre ce qui est raisonnable et ce qui ne l'est
    plus (juste soin).

4
  • Modèle physiopathologique
  • Terrain spécifique chez le malade âgé
  • Particularités sémiologiques
  • Particularités de l'examen clinique
  • Evaluation spécifique complémentaire EGS
  • Particularités psychologiques
  • Particularités d'une prise en charge gériatrique
  • Particularités de la prescription médicamenteuse

5
MODELE PHYSIOPATHOLOGIQUEDES SYNDROMES
GERIATRIQUES
Linéaire
Facteur de risque
Maladie débutante
Maladie avérée
Phénotype clinique
JAGS 2007
6
MODELE PHYSIOPATHOLOGIQUEDES SYNDROMES
GERIATRIQUES
B Concentrique
Facteur de risque B
Facteur de risque A
Facteur de risque C
Facteur de risque D
JAGS 2007
Phénotype clinique
7
MODELE PHYSIOPATHOLOGIQUEDES SYNDROMES
GERIATRIQUES
C Interactif et Concentrique
Effet synergique
Facteur de risque C
Facteur de risque B
Facteur de risque A
Facteur de risque D
JAGS 2007
Phénotype clinique
8
  • Modèle physiopathologique
  • Terrain spécifique chez le malade âgé
  • Particularités sémiologiques
  • Particularités de l'examen clinique
  • Evaluation spécifique complémentaire EGS
  • Particularités psychologiques
  • Particularités d'une prise en charge gériatrique
  • Particularités de la prescription médicamenteuse

9
LA PERSONNE AGEE MALADE TERRAIN SPECIFIQUE
  • Effet du vieillissement physiologique
  • Diminution des réserves fonctionnelles ne
    conduisant pas à une situation d'insuffisance de
    l'organe
  • Réduction des capacités d'adaptation de
    l'individu âgé (sur le plan psychologique
    surtout)
  • Conséquence "palpable" du vieillissement
  • Modification du sommeil, réduction de la
    filtration glomérulaire, baisse des performances
    mnésiques

10
LA PERSONNE AGEE MALADE TERRAIN SPECIFIQUE
  • Effet de la polypathologie
  • La prévalence des maladies chroniques augmente
    avec l'âge
  • Par exposition plus longue à certains facteurs de
    risque
  • La conséquence est la polypathologie avec
  • Intrication des pathologies (priorité à avoir)
  • Fragilisation des grandes fonctions avec
    polysubcarences (ex Vit D)
  • Modulation provoquée par l'environnement
    isolement, manque de ressources
  • Implication psychique secondaire crise de la
    vieillesse, dépression

11
LA PERSONNE AGEE MALADE TERRAIN SPECIFIQUE
  • Effet de la polypathologie
  • Des pathologies très prévalentes sont souvent
    traitées par d'autres spécialités
  • Bronchopneumopathie, infarctus, ACIFA, arthrose,
    diabète
  • Inversement, des pathologies ne sont pas
    revendiquées
  • Etat grabataire, escarres, chutes à répétition,
    désorientation, cachexie, iatropathologie

12
LA PERSONNE AGEE MALADE TERRAIN SPECIFIQUE
  • Loi de la réduction des réserves fonctionnelles
  • 3 états fonctionnels schématiques
  • Sujet en forme (fit)
  • Sujet fragile (frail) avec baisse des réserves
    sous l'action du vieillissement et des maladies
    chroniques
  • Sujet malade (sick) en perte d'autonomie

13
3 ETATS FONCTIONNELS SCHEMATIQUES
14
LA PERSONNE AGEE MALADE TERRAIN SPECIFIQUE
  • Etat intermédiaire prémorbide la fragilité
  • En situation d'équilibre précaire face au stress
  • Susceptible de décompensation brutale souvent en
    cascade
  • Accessible à des actions de prévention (marche,
    nutrition)
  • Repérable par une évaluation (force musculaire,
    réserve nutritionnelle)

15
SCHEMA DE LA FRAGILITE SYSTEME MULTIPLE D'INTER
RELATION
  • Maladie chronique
    Vieillissement
  • Baisse
  • des réserves physiologiques
  • Facteurs Equilibre précaire
  • modulateurs
  • - Sociofamiliaux
  • - Economiques Maladie aiguë
  • - Habitudes de vie
  • Stress
  • Traumatisme
  • Décompensation
  • Handicap
  • Aggravation en cascade

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LIEN ENTRE FACTEURS DE RISQUESET SYNDROME
GERIATRIQUE
SHARED RISK FACTORS
GERIATRIC SYNDROMES Incontinence Falls Pressure
Ulcers Delirium Functional Decline
FRAILTY
POOR OUTCOMES Disability-Dependence Nursing
Home Death
17
LA PERSONNE AGEE MALADE TERRAIN SPECIFIQUE
  • L'impact des affections aiguës est particulier
  • Car risque permanent de rupture d'un équilibre
    fragile.
  • Le danger du phénomène dit "des cascades" défini
    comme le déséquilibre de déficiences latentes par
    réaction d'une fonction sur l'autre provoquant
    des aggravations mutuelles et des décompensations
    en série.
  • Certaines fonctions sont particulièrement
    impliquées la fonction corticale (confusion,
    dépression), sous-corticale (régression
    psychomotrice), la fonction cardiaque, la
    fonction rénale (déshydratation).
  • Le phénomène des cascades est grave et nécessite
    une attitude préventive permanente.

18
LA PERSONNE AGEE MALADE TERRAIN SPECIFIQUE
  • Facteurs impliqués dans la décompensation
  • (1 2 3 de J.P. Bouchon)
  • 1 Vieillissement proprement dit
  • 2 Affections chroniques surajoutées
  • 3 Facteurs précipitants aigus la plupart
    curables
  • Pathologie aiguë, iatrogénie, stress psychologique

19
LOI DE LA REDUCTION DES RESERVES FONCTIONNELLES
Décompensation 1 2 3 de J.P. Bouchon
20
PHENOMENE DES CASCADES
21
  • Modèle physiopathologique
  • Terrain spécifique chez le malade âgé
  • Particularités sémiologiques
  • Particularités de l'examen clinique
  • Evaluation spécifique complémentaire EGS
  • Particularités psychologiques
  • Particularités d'une prise en charge gériatrique
  • Particularités de la prescription médicamenteuse

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PARTICULARITES SEMIOLOGIQUES
  • La polypathologie complique la démarche
    diagnostique
  • Signes banaux et communs à plusieurs maladies
    (baisse EG, désorientation..)
  • Signes fonctionnels mal exprimés ou banalisés
  • Plainte parfois inexistante par tolérance et
    résignation du patient à la souffrance
  • Polyfactorialité des facteurs aigus décompensants
  • Ne pas s'arrêter à la découverte d'un diagnostic
    unique, car "un train en cache toujours au moins
    2 autres"

23
ENTITE
ETIOLOGIE
SYMPTOMES
PATHOGENIES
(Angor)
Maladie
Connue
Connue
Connue, mais variable dans la présentation
Syndrome 1
(Psoriasis)
Inconnue
Inconnue
Ensemble de signes caractéristiques
Syndrome 2
(SEP)
Connue
Inconnue
Ensemble de signes caractéristiques
Syndrome 3
(Confusion hypoth)
Inconnue
Connue
Ensemble de signes caractéristiques
Syndrome gériatrique
(Anorexie)
Expression unique
Multiple facteur étiologique
Interaction des mécanismes pathogéniques
JAGS 2007
24
EXEMPLES DE MALADIES COURANTESDONT LA
PRESENTATION PEUT ETRE MODIFIEE CHEZ LE SUJET AGE
Corpus de Gériatrie
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  • Modèle physiopathologique
  • Terrain spécifique chez le malade âgé
  • Particularités sémiologiques
  • Particularités de l'examen clinique
  • Evaluation spécifique complémentaire EGS
  • Particularités psychologiques
  • Particularités d'une prise en charge gériatrique
  • Particularités de la prescription médicamenteuse

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PARTICULARITES DE L'EXAMEN CLINIQUE
  • Abord de la personne âgée par le clinicien
  • L'acceptation de la lenteur du sujet âgé
  • Questions courtes, simples, bien articulées
  • Se placer bien en face
  • L'aspect général de la présentation
  • Valide Grabataire
  • Marche à petits pas, boiterie
  • Regard, faciès tristes
  • Le handicap pour le consultant
  • L'hypoacousie, la baisse de l'acuité visuelle
  • Les troubles cognitifs

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PARTICULARITES DE L'EXAMEN CLINIQUE
  • Abord de la personne âgée par le clinicien
  • La présence d'une personne de l'entourage est
    nécessaire pour compléter l'anamnèse
  • Distinguer l'aidant naturel d'un aidant
    professionnel (conjoint, fille)
  • Réserver un temps seul à seul avec la personne
    âgée
  • La personne de confiance (Loi du 4 mars 2002)
    peut assister aux entretiens médicaux pour
    l'aider dans ses décisions (désignation faite par
    écrit).
  • L'entourage peut interférer sur le soin
  • Par son impossibilité à reconnaître la maladie
    invalidante (démence)
  • Par un sentiment de culpabilité
  • Par un défaitisme

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PARTICULARITES DE L'EXAMEN CLINIQUE
  • Interrogatoire 3 éléments prioritaires
  • Préciser la raison réelle de l'hospitalisation
  • Dépister et analyser la douleur
  • Relever les médicaments réellement pris
  • Aspect extérieur et peau
  • Négligence vestimentaire, manque de propreté,
    cachexie
  • Examiner les points de pression (sacrum, talon)
  • Le pli cutané souvent synonyme d'atrophie des
    tissus sous-cutanés (et non de déshydratation)
  • A noter les taches rubis, les verrues
    séborrhéiques, le purpura, les pseudo cicatrices
    stellaires

29
PARTICULARITES DE L'EXAMEN CLINIQUE
  • Système cardiovasculaire
  • Souffle systolique éjectionnel par athérome
    sigmoïdien peu sténosant clangor de B2
  • Existence d'une IA -gt pathologique
  • Œdème tenir compte de l'atrophie de la peau, de
    la sédentarité, de vasodilatateurs
  • Pouls périphériques abolis 30 des cas par
    l'artériosclérose (index systolique gt 1 au
    doppler) le temps de recoloration du talon en
    décubitus doit être inférieur à 15 sec.
  • L'ECG trouble de conduction axe gauche avec
    hémibloc, HVG modérée, P amplitude réduite,
    extrasystolie auriculaire et ventriculaire

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PARTICULARITES DE L'EXAMEN CLINIQUE
  • Système pulmonaire
  • La cyphose dorsale réduit l'ampliation
    thoracique.
  • La fermeture précoce des bronchioles distales -gt
    baisse vésiculaire lors de l'expiration.
  • La présence des crépitants en fin d'inspiration
    au 1/3 inférieur pas forcément pathologique.
  • La radio pulmonaire est d'interprétation
    difficile.
  • La gazométrie discrète hypoxie PaO2 gt 70 mmHg,
    PaCO2 stable (38 à 42 mmHg)

31
PARTICULARITES DE L'EXAMEN CLINIQUE
  • Système digestif et génito-urinaire
  • L'édentation est fréquente atrophie gingivale,
    sécheresse par baisse du débit salivaire.
  • Le bord inférieur du foie difficile à palper en
    raison de la cyphose dorsale.
  • La paroi abdominale est distendue et atone
    (atrophie de la musculature).
  • L'aorte abdominale pulsative gt vérification
    échographique de l'absence d'anévrysme.
  • Le TR évalue le tonus sphinctérien et dépiste les
    lésions anorectales et le fécalome.
  • Le TV à un seul doigt quantifie l'atrophie
    vaginale et l'importance d'un prolapsus.
  • L'ASP et le bladder scan dépistent une rétention
    urinaire, un fécalome, une lithiase.

32
PARTICULARITES DE L'EXAMEN CLINIQUE
  • Système neurologique
  • La réduction de la force musculaire
  • Le tremblement fin prédominant aux extrémités
    lors du maintien d'attitude
  • Les réflexes ostéotendineux parfois vifs
  • L'hypertonie oppositionnelle lors de la
    mobilisation (anxiété post chute)
  • La réduction de la sensibilité au diapason, à la
    distalité des MI
  • Le nauséeux aboli

33
PARTICULARITES DE L'EXAMEN CLINIQUE
  • Appareil locomoteur et pieds
  • Réduction de la taille par affaissement des
    disques intervertébraux (camptocormie)
  • Réduction de la souplesse lombaire (? indice de
    Schober)
  • Limitation des amplitudes articulaires des
    membres par amyotrophie
  • Trouble de l'appui plantaire hallux valgus,
    orteils en griffes, pieds plats, zone de conflit
    avec la chaussure (hyperkératose, durillons)
  • Ongles épaissis, cassants, douloureux à la
    pression (incarnés)

34
  • Modèle physiopathologique
  • Terrain spécifique chez le malade âgé
  • Particularités sémiologiques
  • Particularités de l'examen clinique
  • Evaluation spécifique complémentaire EGS
  • Particularités psychologiques
  • Particularités d'une prise en charge gériatrique
  • Particularités de la prescription médicamenteuse

35
EVALUATION SPECIFIQUE COMPLEMENTAIRE
  • Elle complète l'examen clinique de base.
  • Elle vise à dépister une déficience associée
    (comorbidité) pour mettre en place des mesures de
    prévention.
  • Elle est souvent appelée "Evaluation Gériatrique
    Standardisée" (EGS) lors de l'utilisation
    d'outils spécifiques.
  • En plus d'une déficience sensorielle, elle évalue
    le maintien de l'équilibre, les fonctions
    supérieures, l'état thymique, l'équilibre
    nutritionnel, l'autonomie fonctionnelle,
    l'insertion sociale.

36
EVALUATION SPECIFIQUE COMPLEMENTAIRE
  • Analyse des déficiences auditives et visuelles
  • Presbyacousie de l'oreille interne dès 50 ans
  • Vérifier l'absence de bouchon de cérumen
  • Audiogramme nécessaire
  • Presbytie traduit un déficit d'accommodation pour
    la vision de près
  • Analyse de l'équilibre et de la marche
  • Test de la station unipodale
  • Le get-up and go test chronométré
  • Analyse des fonctions supérieures
  • Surtout si plainte mnésique
  • Le Mini Mental State Examination (MMS)

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EVALUATION SPECIFIQUE COMPLEMENTAIRE
  • Analyse de la thymie
  • Crise de la vieillesse provoquée par la retraite,
    le veuvage, la perte d'autonomie et l'approche de
    la mort
  • Ecoute de l'histoire familiale pour décoder les
    conflits familiaux
  • Recherche d'un état dépressif par échelle de
    dépression Geriatric Depression Scale (GDS)
  • Analyse de l'état nutritionnel
  • Le Mini Nutritional Assessment (MNA) est un outil
    de dépistage.
  • Les marqueurs cliniques calcul du Body Mass
    Index (BMI), la circonférence du mollet pour la
    masse maigre (N gt 30 cm), le pli tricipital (gt 6
    mm chez l'homme, gt 10 mm chez la femme), le
    dosage de l'albumine et de la préalbumine en
    l'absence de syndrome inflammatoire

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EVALUATION SPECIFIQUE COMPLEMENTAIRE
  • Analyse de l'autonomie fonctionnelle
  • ADL (Activity of Daily Living) appréciation de
    la capacité à réaliser les actes de base
  • IADL (Instrumental Activity of Daily Living)
    appréciation des 8 activités instrumentales
  • Analyse du statut social et de l'insertion
    familiale
  • Le degré d'isolement
  • L'autonomie financière
  • Le cadre de vie
  • L'opinion de l'entourage professionnel
  • Analyse de la continence urinaire
  • La dysurie difficulté d'émettre les urines
  • La pollakiurie miction anormalement fréquente
  • La miction impérieuse
  • Les fuites écoulement involontaire
  • L'existence d'un résidu post-mictionnel

39
EXAMENS BIOLOGIQUES ET RADIOLOGIQUES
  • Privilégier les examens peu invasifs et les moins
    contraignants possibles
  • Prendre en compte lors d'un bilan la lenteur de
    récupération et la fatigue
  • Eviter des prises de sang répétées par besoin de
    sécurité ou de curiosité scientifique (anémie par
    spoliation)
  • Savoir que la sensibilité de certains tests
    évolue avec l'âge
  • Tenir compte de l'excellente spécificité de
    certains tests (bandelette urinaire, VS basse,
    CRP basse, BNP basse...)

40
  • Modèle physiopathologique
  • Terrain spécifique chez le malade âgé
  • Particularités sémiologiques
  • Particularités de l'examen clinique
  • Evaluation spécifique complémentaire EGS
  • Particularités psychologiques
  • Particularités d'une prise en charge gériatrique
  • Particularités de la prescription médicamenteuse

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PARTICULARITES PSYCHOLOGIQUES
  • La maladie est souvent la prise de conscience du
    vieillissement ? Déni jusque là gt Crise.
  • L'événement déstabilise un équilibre précaire et
    crée une anxiété parfois intense par
  • Atteinte de l'image de soi blessure narcissique
  • Prise de conscience de finitude proximité de la
    mort
  • Le sujet âgé adopte des conduites réactionnelles
  • Le désinvestissement et la régression
  • La recherche de maternage et de sécurité
  • L'installation et le refuge dans la maladie

42
  • Modèle physiopathologique
  • Terrain spécifique chez le malade âgé
  • Particularités sémiologiques
  • Particularités de l'examen clinique
  • Evaluation spécifique complémentaire EGS
  • Particularités psychologiques
  • Particularités d'une prise en charge gériatrique
  • Particularités de la prescription médicamenteuse

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PARTICULARITES D'UNE PRISE EN CHARGE GERIATRIQUE
  • La prise en charge repose sur les principes d'une
    médecine adaptative où le maintien de l'autonomie
    fonctionnelle et la qualité de vie sont un
    objectif dominant.
  • La dimension relationnelle s'avère indispensable
  • Etat d'esprit qui consiste à mettre l'accent sur
    ce qui fonctionne (et non sur les déficits)
  • Capacité à renvoyer au sujet âgé une image
    positive de sa condition pour améliorer la
    perception de son image
  • La qualité de la relation dépend de l'image que
    le soignant a lui-même du vieillissement
  • Attitude négativiste expose à des comportements
    extrêmes, soit de rejet, soit de maternage
    excessif
  • Attitude positive permet de lutter contre le
    fatalisme

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PARTICULARITES D'UNE PRISE EN CHARGE GERIATRIQUE
  • L'application des recommandations (HAS,
    consensus) ne peut se faire qu'après un regard
    critique
  • Pas d'étude au delà de 80 ans
  • Comorbidités essentielles à connaître pour la
    démarche thérapeutique
  • L'approche sélective est nécessaire choix du
    traitement le plus efficace en graduant les
    priorités.
  • L'approche du soin qui tient compte de l'absence
    de guérison est capitale analgésie, soin de
    confort, accompagnement.

45
PARTICULARITES D'UNE PRISE EN CHARGE GERIATRIQUE
  • L'acceptation de l'inefficacité thérapeutique
    déprescription, pas d'acharnement thérapeutique,
    refus de soin.
  • L'apprentissage des posologies gériatriques.
  • La prescription doit obtenir l'adhérence du
    patient et de son entourage.
  • Le plan de soin va au delà des médicaments
    rééducation, mise en place des aides
    professionnelles.
  • La mise en place d'un calendrier de suivi
    réaliste (critères de suivi, vigilance vis-à-vis
    des manifestations nouvelles).

46
MODELE DE PREVENTIONDU SUJET AGE FRAGILE
  • Approche multifactorielle et intégrative
  • Composé de facteurs non indépendants
  • Choix de facteurs basé sur la notion de
    prévalence et de qualité de vie
  • Maintien de l'autonomie Ex Entretien de la
    marche
  • Maintien de bonnes relations avec autrui Ex
    Compensation des pertes sensorielles
  • Mesure d'hygiène Ex Pratique vaccinale, soin
    de bouche

47
PRATIQUES DE PREVENTION JUSTIFIEESd'après la
littérature scientifique
  • Les vaccinations
  • Vaccination antigrippale annuelle sans limite
    d'âge
  • Vaccination pneumococcique / 5 ans
  • Rappel tous les 10 ans contre le tétanos et la
    poliomyélite
  • Les chutes à adapter en fonction de l'état de
    santé
  • Amélioration de l'éclairage, de la sécurité et de
    l'environnement
  • Soins des pieds
  • Vérification des médicaments
  • Rééducation, aide à la marche

48
PRATIQUES DE PREVENTION JUSTIFIEES
  • La dénutrition
  • Surveillance régulière du poids élément
    fondamental
  • Si dénutrition à domicile favoriser
    l'implication des familles, lutte contre
    l'isolement, portage des repas, compléments
    alimentaires
  • Hygiène buccodentaire
  • La démence
  • Diagnostic précoce permettant une prise en charge
    adaptée au stade évolutif de la maladie
  • Mise en place des traitements symptomatiques et
    formation des familles et de l'aidant naturel

49
PRATIQUES DE PREVENTION JUSTIFIEES
  • Le repérage de la perte d'autonomie
  • Bienfait pleitrope de l'activité physique (même
    sur le cognitif)
  • Compensation des IADL dans la prévention de la
    iatrogénie (observance) et de la maltraitance
  • Stade tardif problématique des troubles de la
    déglutition
  • L'incontinence urinaire
  • Recherche d'un résidu et d'une infection
  • Calendrier mictionnel - rééducation
  • Se méfier des anticholinergiques et alphabloquants

50
  • Modèle physiopathologique
  • Terrain spécifique chez le malade âgé
  • Particularités sémiologiques
  • Particularités de l'examen clinique
  • Evaluation spécifique complémentaire EGS
  • Particularités psychologiques
  • Particularités d'une prise en charge gériatrique
  • Particularités de la prescription
    médicamenteuse

51
CONTEXTE DE PRESCRIPTION
  • Relation médecin / malade modifiée par
  • Augmentation du délai d'efficacité d'un
    traitement
  • Oublis bénins, non intentionnels
  • Pudeur à aborder les vrais problèmes
  • Hypochondrie fréquente (isolement)
  • Troubles visuels
  • Hypoacousie
  • Pathologie dégénérative cérébrale
  • Fausses croyances

52
RECOMMANDATIONS
  • 1 Connaître tous les médicaments prescrits
  • Notion de plusieurs prescripteurs
  • Rechercher l'automédication
  • Faire adhérer le patient à l'idée d'une
    coordination
  • Education, surtout si utilisation chronique de
    plus de 3 médicaments

53
RECOMMANDATIONS
  • 2 Connaître le poids du patient pour l'ajustement
    des posologies
  • 3 Connaître la fonction rénale par estimation
    selon la formule de Cockcroft
  • (140 - âge) X Poids kg
  • Cl créat (ml/min) X ?
  • Créatininémie (mcmol/l)
  • ? 1,23 pour l'homme
  • ? 1,04 pour la femme

54
RECOMMANDATIONS
  • 4 Rechercher une hypotension orthostatique
  • Prise de la tension et du pouls debout - couché
  • Tenir compte d'un élargissement important de la
    différentielle (trouble de la compliance
    exposant à l'ischémie coronaire)
  • 5 Evaluation de la capacité à prendre seul son
    traitement
  • Analyse IADL et niveau de compréhension
  • Utilisation d'un semainier - aide par une
    infirmière ou par un membre de l'entourage

55
RECOMMANDATIONS
  • 6 Eviter une interaction dangereuse
  • Connaître les médicaments inducteurs ou
    inhibiteurs enzymatiques grâce au Vidal
  • Ne pas prescrire 2 médicaments de la même classe
    (sauf cas particulier)
  • 2 BZD, 2 bêtabloquants, 2 thiazidiques, 2
    AINS...
  • Ne pas prescrire 2 médicaments avec effets
    pharmacosimilaires (sauf cas particulier)
  • IEC - Sartan, Aspirine - AINS

56
EX DE PRINCIPES ACTIFS A RISQUE
INTERACTIFADAPTATION VIDAL
57
RECOMMANDATIONS
  • 7 Précaution si index thérapeutique étroit
  • AVK, Digoxine, Théophylline, anticonvulsiva
    nts, sulfamides hypoglycémiants, Lithium
  • Dosage plasmatique parfois possible à 5 fois
    la 1/2 vie (c'est-à-dire à l'état
    d'équilibre)
  • Recherche surtout un surdosage - attention
    non valable si hypoalbuminémie

58
RECOMMANDATIONS
  • 8 Préférer les médicaments à demi-vie courte
    (sauf cas particulier)
  • BZD, IRS, Sulfamides hypoglycémiants
  • 9 Penser à des horaires faciles à mémoriser
  • Monoprise le matin
  • 10 Penser à la présentation éviter les
    gouttes, les médicaments inhalés, les
    suppositoires, les demi- comprimés

59
RECOMMANDATIONS
  • 11 Ne prescrire que des thérapeutiques validées
  • Eviter "proposé dans", "utilisé comme"
  • Viser l'amélioration de la qualité de vie en
    tenant compte de l'espérance de vie
  • Si polymédication, principe de hiérarchisation
    classer les médicaments du plus utile au
    moins utile

60
ELEMENTS POUR HIERARCHISERLES THERAPEUTIQUES
MEDICAMENTEUSES
Selon Belmin 2003
61
RECOMMANDATIONS
  • 12 Réévaluer régulièrement tous les
    traitements
  • Déprescrire rapidement si événement aigu
    d'évolution favorable
  • Rechercher les tableaux spécifiques
  • Baisse de la TA réduire antihypertenseurs,
    psychotropes, nitrés
  • Apparition d'une roue dentée arrêt
    neuroleptiques, sauf indication formelle
  • Apparition d'une incontinence arrêt
    alphabloquants, réduire diurétiques
  • Apparition d'une anémie ferriprive arrêt
    Aspirine et AINS, sauf indication formelle
  • Apparition d'une confusion arrêt
    anticholinergiques, sauf indication formelle

62
RECOMMANDATIONS
  • 13 Réévaluer régulièrement tous les traitements
  • Surveillance
  • ECG si antiarythmiques
  • K, créat, Na si diurétiques
  • Glycémie si hypoglycémiants
  • TSH si amiodarone
  • Créat, K si IEC, Sartan
  • NF, plaquettes si AVK, Aspirine, Héparine

63
CRITERES D'EVALUATION DE LA PRESCRIPTION
  • 1 Les antécédents du maladie sont notés dans le
    dossier médical.
  • 2 La présence de la maladie en cours figure dans
    le dossier médical.
  • 3 Les effets adverses des traitements antérieurs
    sont mentionnés dans le dossier médical.
  • 4 Les médicaments réellement consommés, y compris
    l'automédication, sont notés.

64
CRITERES D'EVALUATION DE LA PRESCRIPTION
  • 5 Le poids du malade est noté dans le dossier.
  • 6 L'état d'hydratation est noté dans le dossier.
  • 7 L'état de nutrition est noté dans le dossier.
  • 8 La fonction rénale est évaluée grâce à la
    clairance de la créatinine.

65
CRITERES D'EVALUATION DE LA PRESCRIPTION
  • 9 L'hypotension artérielle orthostatique est
    recherchée
  • Lorsque
  • 10 Les médicaments avec même principe actif, de
    même classe thérapeutique, ou avec propriétés
    pharmacologiques, sont néanmoins prescrits la
    raison en figure dans le dossier.
  • 11 Lorsqu'un médicament a priori contre-indiqué
    compte tenu de l'état clinique est néanmoins
    prescrit la raison en figure dans le dossier.
  • 12 Les médicaments dont l'efficacité reste à
    établir (propose dans, utilise dans ou comme)
    sont évités.
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