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3) L apport de la psychologie sociale du langage et la th orie des partitions LES PARTITIONS DISCRIMINANTES DANS LA NEGOCIATION DU CONTRAT DE COMMUNICATION CADRE ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: 3) L


1
3) Lapport de la psychologie sociale du langage
et la théorie des partitions
2
  • LES PARTITIONS DISCRIMINANTES DANS LA NEGOCIATION
    DU CONTRAT DE COMMUNICATION

3
CADRE THEORIQUE 1
  • Tajfel et ses collaborateurs (Tajfel Wilkes,
    1963  Tajfel, Sheikh Gardner, 1964) ont montré
    que le simple fait détablir une partition entre
    des humains induisait une perception accrue des
    différences entre les membres des deux groupes et
    une augmentation des ressemblances entre les
    membres dun même groupe.

4
CADRE THEORIQUE 2
  • Ils ont également mis en évidence lexistence de
    discriminations au niveau comportemental avec une
    tendance à favoriser son propre groupe au
    détriment de lautre groupe (Tajfel, Billig,
    Bundy Flament, 1971).

5
CADRE THEORIQUE 3
  • Les lois de la catégorisation sociale appliquée
    au champ de linterculture amènent à prédire que,
    dans une interaction, les deux sujets en présence
    ne seront pas seulement perçus comme des humains
    différents ou à lautre extrême des personnalités
    particulières mais comme les membres de
    catégories différentes et comme représentants de
    ces catégories.

6
CADRE THEORIQUE 4
  • En conséquence, létranger sera perçu à travers
    les stéréotypes caractérisant son groupe, le
    fossé perçu entre lui et nous sera plus grand
    quil ne lest objectivement, ce qui entraînera
    des phénomènes de discrimination pouvant aller
    jusquà ne pas se favoriser soi-même pour faire
    perdre le plus possible à lautre.

7
CADRE THEORIQUE 5
  • Ces effets, très souvent retrouvés par les
    chercheurs contemporains (Sachdev Bourhis,
    1987), semblent cependant se moduler selon le
    type de partition (Castel Lacassagne, 2004
    Lacassagne, Imbernon, Jebrane Castel, 2003
    Gies-Imbernon, 2001).

8
CADRE THEORIQUE 6
  • Plus précisément, alors que classiquement les
    biais de catégorisation résultent de mécanismes
    automatiques mis en œuvre par le sujet quelle que
    soit la partition sur laquelle ils sexercent,
    ils résulteraient dune interaction entre les
    partenaires.

9
CADRE THEORIQUE 7
  • Schématiquement, pour reprendre une notion
    récurrente chez Ghiglione (Ghiglione Blanchet,
    1991  Ghiglione, Matalon Bacri, 1985 
    Ghiglione Trognon, 1993), la catégorisation
    serait une  co-construction . En dautre terme,
    la cible, par limage quelle renvoie, jouerait
    un rôle dans le phénomène de catégorisation.

10
CADRE THEORIQUE 8
  • Ghiglione (1988), à partir dune relecture des
    travaux dHintikka (1973), a postulé lexistence
    de  programmes cognitivo-discursifs  distincts
    (Ghiglione, 1988  Ghiglione Bromberg, 1990)
    qui sactiveraient selon le type dinsertion du
    sujet (Castel, Lacassagne Landré, 1997  Castel
    Landré, 1998).

11
CADRE THEORIQUE 9
  • Un sujet qui envisagerait le monde tel quil est
    ne réagirait pas de la même façon quun sujet qui
    envisagerait plusieurs mondes possibles ou encore
    quun autre sujet qui postulerait un monde idéal.

12
CADRE THEORIQUE 10
  • Partageant ce type de raisonnement (Castel
    Lacassagne, 1991), nous postulons que, dans le
    contact interculturel, une partition fondée sur
    le pouvoir nentraîne pas les mêmes effets quune
    partition fondée sur la saillance ou quune
    partition fondée sur la référence à un caractère
    minoritaire.

13
CADRE THEORIQUE 11
  • Les oppositions dominant / dominé, typique /
    atypique, majoritaire / minoritaire instituent
    chez les interactants des rapports au monde
    différents.

14
CADRE THEORIQUE 12
  • En effet, la confrontation entre dominants et
    dominés, qui, dans le monde du travail, renvoie
    aux relations hiérarchiques, sinscrit dans  la
    réalité telle quelle se présente . Lécart
    statutaire induit un rapport demprise (Pagès,
    1985) envers le statut bas cest-à-dire institue
    une relation agentique (Beauvois, 1994)
    caractérisée par la possibilité dexercer un
    pouvoir effectif.

15
CADRE THEORIQUE 13
  • Pour sa part, latypicalité portée par un
    caractère saillant évoque deux groupes opposés et
    de ce fait pousse le locuteur à prendre parti,
    cest-à-dire à se positionner dans  des mondes
    alternatifs .

16
CADRE THEORIQUE 14
  • Enfin, la stabilité et le caractère autodéclaré
    de lexogroupe minoritaire conduit à définir
    lendo-groupe par la non-appartenance à la
    minorité et, en ce sens, à se référer à  un
    univers et un seul . Le fait de poser quil
    existe une référence unique institue une
    partition binaire et exclusive et ne peut que
    produire des phénomènes dexclusion ou de
    conversion (Moscovici, 1979  Moscovici
    Personnaz, 1991).

17
CADRE THEORIQUE 15
  • En résumé, linterlocuteur, par les paramètres
    catégoriels dont il est porteur (dominé,
    atypique, minoritaire), induit chez le locuteur
    un rapport au monde particulier (dans  la
    réalité telle quelle se présente ,  des mondes
    alternatifs ,  un univers et un seul ).

18
CADRE THEORIQUE 16
  • Ce rapport au monde provoque des fonctionnements
    différents qui infléchissent lexercice des
    forces liées à la catégorisation sociale.

19
OPÉRATIONNALISATION 1
  • Nous avons choisi dopérationnaliser les types de
    partitions à travers des groupes cibles de
    discrimination.

20
OPÉRATIONNALISATION 2
  • Plus précisément, la partition Immigré / Natif a
    été sélectionnée pour mettre en scène la
    partition statutaire. En effet, dans la
    représentation sociale, limmigré est associé à
    un travailleur de bas statut (Doraï, 1989 
    Rouquette, 1997).

21
OPÉRATIONNALISATION 3
  • Ainsi, la catégorisation Immigré / Natif devrait
    affecter aux protagonistes un niveau particulier
    dans la réalité sociale.

22
OPÉRATIONNALISATION 4
  • La partition saillante a été opérationnialisée
    par la confrontation Noir / Blanc dans la mesure
    où les représentants de chaque groupe sont très
    contrastés. Ainsi, lexposition (y compris
    subliminaire dans les effets damorçage) à un
    Noir conduit les sujets (blancs) à mobiliser le
    versant négatif de leur affectivité (Devine,
    1989  Fazzio, Jackson, Dunton Williams, 1995 
    Judd, Wittenbrink Park, 1999).

23
OPÉRATIONNALISATION 5
  • La catégorisation Noir / Blanc devrait donc
    amener à comparer les mondes respectifs et à
    défendre le sien contre lautre.

24
OPÉRATIONNALISATION 6
  • Enfin, la partition minoritaire / majoritaire a
    été opérationnalisée par la partition Juif / non
    Juif. De fait, les non Juifs recouvrent des
    réalités extrêmement disparates nayant en commun
    que leur non-appartenance à la communauté juive.

25
OPÉRATIONNALISATION 7
  • Ainsi, la catégorisation Juif / non Juif situe, à
    partir dun seul point de référence, les deux
    protagonistes dans un même univers à rejeter ou à
    adopter.

26
OPÉRATIONNALISATION 8
  • Pour valider nos attentes, nous avons mené une
    expérimentation auprès détudiants (N100) en
    Gestion des Entreprises et des Administrations,
    aucun dentre eux nappartenant à lun des trois
    exo-groupes utilisés.

27
OPÉRATIONNALISATION 9
  • Pour étudier plus précisément les stratégies
    manageriales, on leur demandait décrire une
    lettre à un collègue de même niveau hiérarchique
    pour lui demander de soutenir une proposition de
    changement dans lorganisation du travail (le cas
    proposé est la reprise du sixième scénario du
    questionnaire  valeurs culturelles et stratégies
    manageriales  de Fu et Yulk (2000), cf annexe).

28
OPÉRATIONNALISATION 10
  • La variable indépendante est le type de
    partition. Elle comprend quatre modalités
    absence de catégorisation / catégorisation
    Immigré-Natif / catégorisation Noir-Blanc /
    catégorisation Juif-non Juif.

29
OPÉRATIONNALISATION 11
  • Ces modalités sont opérationnalisées par le nom
    de linterlocuteur Jacques Moreau / José
    Almeida / Désiré MBodo / David Rosenblum.

30
OPÉRATIONNALISATION 12
  • Le corpus des lettres constitue le support de la
    variable dépendante.

31
OPÉRATIONNALISATION 13
  • La lettre demandée peut être considérée comme la
    première intervention dun échange discursif
    entre le sujet (locuteur) et son collègue
    (interlocuteur). Dans un modèle dialogique,
    linterlocuteur, même sil nest pas présent,
    participe à lélaboration du message.

32
OPÉRATIONNALISATION 14
  • En ce sens, les règles de la co-construction
    discursive sappliquent. Ainsi, la lettre sera
    porteuse à la fois dinformations relatives au
     contrat de communication , cest-à-dire aux
    places que chaque interlocuteur entend occuper
    dans léchange, et dinformations renvoyant au
     contenu référentiel  à négocier, cest-à-dire
    à lobjet de débat.

33
OPÉRATIONNALISATION 15
  • Plus précisément, lentête mentionne les
    paramètres de la situation (identité des
    participants, cadre et but) qui peut être alors
    qualifiée de potentiellement communicative.

34
OPÉRATIONNALISATION 16
  • Linterpellation et la signature constituent la
    négociation du contrat proprement dite en
    proposant les places respectives des
    communicants.

35
OPÉRATIONNALISATION 17
  • Enfin, le corps de la lettre contient la
    référence soumise à négociation et actualise les
    places respectives.

36
OPÉRATIONNALISATION 18
  • Nous proposons de nous centrer sur les composants
    du contrat de communication dans ces trois
    parties.

37
OPÉRATIONNALISATION 19
  • Si la catégorisation introduit une dissymétrie,
    on devrait trouver cette dissymétrie sous forme
    de déséquilibre entre locuteur et interlocuteur
    aux trois niveaux  entête, interpellation et
    signature, corps de la lettre.

38
OPÉRATIONNALISATION 20
  • Sil existe plusieurs types de partitions, on
    devrait observer des déséquilibres différents.

39
OPÉRATIONNALISATION 21
  • Si les types de partitions mobilisés
    correspondent aux insertions différentes, chaque
    déséquilibre devrait être la trace dune
    insertion particulière.

40
RÉSULTATS lentête 1
  • Leffet de catégorisation sociale
  • Si lon considère la situation potentiellement
    communicative, cest-à-dire la façon dont est
    présentée la situation dinteraction avant que se
    mette en place la stratégie dinfluence, il
    apparaît un effet général de catégorisation
    sociale.

41
RÉSULTATS lentête 2Tableau 1  extension de
lentête
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
19,71 15,69 9,42 14,46
42
RÉSULTATS lentête 3
  • F(3, 96) 9,11  p. lt .001
  • Moreau / Almeida  F(1, 96) 4,24  p. lt .05
  • Moreau / MBodo  F(1, 96) 26,79  p. lt .001
  • Moreau / Rosenblum  F(1, 96) 7,24  p. lt .01
  • Moreau / Almeida, MBodo, Rosenblum   F(1, 96)
    16,33  p. lt .001

43
RÉSULTATS lentête 4
  • Lextension de lentête, cest-à-dire le nombre
    de mots utilisés pour présenter lémetteur, le
    destinataire, la date, le lieu et lobjet, est
    plus importante lorsque le destinataire
    appartient à lendo-groupe (Moreau) que lorsquil
    appartient à nimporte lequel des exogroupes
    (Almeida, MBodo, Rosenblum).

44
RÉSULTATS lentête 5
  • Ainsi, face à un autrui identifié comme
    nappartenant pas à son propre groupe,
    lexpression des paramètres de la situation de
    communication semble perturbée.

45
RÉSULTATS lentête 6
  • Les effets spécifiques
  • Cette perturbation varie de façon différente
    selon le type de partition.

46
RÉSULTATS lentête 7 Les effets de
latypicalité Tableau 2  répartition des
désignations
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
23 (/24) 23 (/26) 12 (/24) 24 (/26)
47
RÉSULTATS lentête 8
  • MBodo / Moreau p. .00035 selon les
    probabilités exactes de Fisher
  • MBodo / Almeida  ?² 8,79 p. lt .005
  • MBodo / Rosenblum  ?² 11,08 p. .001
  • MBodo / Moreau, Almeida, Rosenblum ?²
    21,91 p. lt .001

48
RÉSULTATS lentête 9
  • Lorsque le sujet est confronté à latypicalité de
    lautre, cest-à-dire lorsquil doit écrire à
    Désiré MBodo, il produit une entête beaucoup
    plus courte que pour nimporte quel autre
    interlocuteur (tableau 1), et leffet est
    essentiellement dû aux sujets (la moitié de
    leffectif) qui ne mentionnent ni lémetteur ni
    le récepteur.

49
RÉSULTATS lentête 10
  • En dautres termes, il y a effacement des
    protagonistes de léchange.

50
RÉSULTATS lentête 11Tableau 3  déséquilibre
des nominations
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
2 (/23) 9 (/23) 7 (/12) 5 (/24)
Nombre de sujets ayant désigné lautre par son
seul nom et ne layant pas fait pour
lui-même  exemple    M. le responsable
marketing à Désiré MBodo 
51
RÉSULTATS lentête 12
  • MBodo / Moreau  ?²cor 10,73  p. lt .001
  • Almeida / Moreau  ?² 5,85  p. lt .02
  • MBodo / Moreau, Almeida, Rosenblum ?²
    6,03  p. .02
  • Almeida / Moreau, MBodo, Rosenblum ?²
    1,70 NS

52
RÉSULTATS lentête 13
  • Le comportement qui consiste à indiquer le nom de
    lautre sans donner le sien apparaît plus souvent
    parmi les sujets confrontés à MBodo (qui
    désignent au moins un protagoniste dans lentête)
    que parmi les autres. Cet effet se retrouve aussi
    chez Almeida. Cependant MBodo est
    significativement différent de tous les autres
    groupes confondus alors quAlmeida ne lest pas.

53
RÉSULTATS lentête 14
  • Ainsi, dans lentête, ce qui caractérise la
    confrontation atypique, cest leffacement de
    soi, quand ce nest pas leffacement de tous les
    protagonistes.

54
RÉSULTATS lentête 15Les effets de la faiblesse
du statutTableau 4  déséquilibre des fonctions
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
1 (/24) 10 (/26) 8 (/24) 6 (/26)
Nombre de sujets ne se désignant que par leur
fonction et ne le faisant pas pour
lautre  exemple   Le responsable
marketing à M. J. Almeida 
55
RÉSULTATS lentête 16
  • Almeida / Moreau  p. lt .0036 selon les
    probabilités exactes de Fisher
  • MBodo / Moreau  p. .0113 selon les
    probabilités exactes de Fisher
  • Rosenblum / Moreau  p. lt .0619 selon les
    probabilités exactes de Fisher

56
RÉSULTATS lentête 17
  • Lorsque le sujet est confronté à linfériorité
    supposée de lautre (et donc selon nous inséré
    dans la réalité telle quelle se présente),
    cest-à-dire lorsquil doit écrire à José
    Almeida, il met plus en avant sa fonction que
    lorsque le destinataire appartient à
    lendo-groupe  cet effet se retrouve, dans une
    moindre mesure, pour les autres exogroupes.

57
RÉSULTATS lentête 18Les effets de
lappartenance à une minoritéTableau 5 
déséquilibre des titres
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
4 (/24) 2 (/26) 2 (/24) 9 (/26)
Nombre de sujets sétant donné le titre de
 Monsieur  et ne layant pas fait pour
lautre  exemple   M. Pierre
Dupont à David Rosenblum 
58
RÉSULTATS lentête 19
  • Rosenblum / Moreau, Almeida, MBodo  ?²cor
    8,35  p. lt .005
  • Almeida / Moreau, MBodo, Rosenblum  ?²cor
    1,97 NS
  • MBodo / Moreau, Almeida, Rosenblum  ?²cor
    1,50 NS

59
RÉSULTATS lentête 20
  • Enfin, lorsque le sujet est confronté au
    caractère minoritaire de lautre (et donc selon
    nous inséré dans un univers et un seul),
    cest-à-dire lorsquil doit écrire à David
    Rosenblum, il a plus tendance à se donner le
    titre de  Monsieur  sans lavoir donné à lautre

60
RÉSULTATS lentête 21
  • Interprétation
  • En ce qui concerne lentête, son extension montre
    que les exogroupes font lobjet, conformément aux
    lois de la catégorisation sociale, dun
    traitement différencié de celui de lendo-groupe.

61
RÉSULTATS lentête 22
  • Le cadre de la négociation à venir est minoré
    pour chacun des exogroupes. Il semblerait donc
    que la variable indépendante catégorisation vs
    non-catégorisation soit validée.

62
RÉSULTATS lentête 23
  • Plus précisément, chacune des modalités
    dexogroupes déclenche des effets relevant de la
    catégorisation sociale. En effet, ne pas
    souscrire au rituel de lentête, cest, en
    quelque sorte, sinon léviter, du moins prendre
    ses distances par rapport à la scène proposée,
    comportement qui napparaît pas lorsque le
    partenaire potentiel est un membre de
    lendo-groupe.

63
RÉSULTATS lentête 24
  • Cependant, au-delà de la sensibilité des
    interlocuteurs au mécanisme général de
    catégorisation, on se rend compte quil existe
    des spécificités dans le traitement de la
    différence  lexplicitation de la situation
    potentiellement communicative face à un membre
    dun exo-groupe, moins riche que celle évoquée
    pour un membre de lendo-groupe, se caractérise
    par des omissions sélectives.

64
RÉSULTATS lentête 25
  • Les interlocuteurs de MBodo semblent
    généralement davantage perturbés que les
    interlocuteurs des autres exogroupes. Ils
    mentionnent peu les participants et, lorsquils
    le font, ils seffacent en ne disant pas leur
    nom.

65
RÉSULTATS lentête 26
  • Les interlocuteurs dAlmeida pour leur part, même
    si leffet nest pas exclusif, préfèrent mettre
    en avant leur fonction dans lentreprise et, en
    cela, affaiblir le statut de lautre.

66
RÉSULTATS lentête 27
  • Quant à ceux de Rosenblum, ils se différencient
    en sauto-attribuant le titre de  Monsieur 
    indiquant quils sont membres à part entière de
    la société et introduisant donc un doute quant à
    lappartenance de lautre.

67
RÉSULTATS linterpellation-signature 1
  • La négociation du contrat
  • Linterpellation et la signature constituent les
    deux moments forts pour que lémetteur fasse une
    première proposition dinstitutionnalisation des
    places interlocutoires.

68
RÉSULTATS linterpellation-signature 2
  • Linterpellation est dévolue à lassignation dun
    statut à linterlocuteur et la signature à la
    source. Les intra-locuteurs de la phase
    précédente acquièrent le statut dinterlocuteurs.

69
RÉSULTATS linterpellation-signature 3
  • Leffet de catégorisation sociale
  • Comme pour la phase précédente, les résultats
    font apparaître un effet global de
    catégorisation.

70
RÉSULTATS linterpellation-signature 4
Tableau 6  établissement du contrat de
communication
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
12 (/24) 0 (/26) 4 (/24) 4 (/26)
Nombre de sujets respectant la norme pour
létablissement du contrat de communication
 Monsieur, Dupont 
71
RÉSULTATS linterpellation-signature 5
  • Moreau / Almeida, MBodo, Rosenblum  ?²cor
    18,62  p. lt .001
  • Moreau / Almeida  p. lt .00002 selon les
    probabilités exactes de Fisher
  • Moreau / MBodo  ?² 6,00  p. lt .02
  • Moreau / Rosenblum  ?² 6,87  p. lt .01

72
RÉSULTATS linterpellation-signature 6
  • Dans cette scène, la forme rituelle de
    linterpellation est  Monsieur,  ce quatteste
    son utilisation majoritaire chez Moreau (16/24).
    Quant à la signature, cest le paraphe seul qui
    est majoritaire (13/24).

73
RÉSULTATS linterpellation-signature 7
  • Si lon recense les mentions simultanées de ces
    deux éléments, il apparaît une différence marquée
    entre linterlocuteur de lendo-groupe et les
    autres interlocuteurs. La moitié des sujets
    respectent cette façon de faire dans le premier
    cas alors quils sont au plus un sixième à le
    faire dans les autres cas.

74
RÉSULTATS linterpellation-signature 8Les
effets de latypicalité Tableau 7  lengagement
personnel
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
17 (/24) 14 (/26) 2 (/24) 17 (/26)
Nombre de sujets ayant apposé leur signature au
bas de la lettre   Dupont 
75
RÉSULTATS linterpellation-signature 9
  • MBodo / Moreau ?² 19,60 p. lt .0001
  • MBodo / Almeida  ?² 11,88 p. lt .001
  • MBodo / Rosenblum  ?² 17,24 p.
    .0001
  • MBodo / Moreau, Almeida, Rosenblum ?² 21,93
    . p. lt .0001

76
RÉSULTATS linterpellation-signature 10
  • Le phénomène décart à la norme prend la forme
    particulière de labsence de paraphe chez les
    sujets sadressant à quelquun de saillant. Alors
    que 17 sujets signent de façon personnalisée face
    à Moreau et que les nombres sont comparables face
    à Almeida et face à Rosenblum, seuls 2 sujets le
    font face à MBodo.

77
RÉSULTATS linterpellation-signature 11
  • Cette éviction de soi dans la prise en charge
    rejoint un effet que nous avions déjà trouvé dans
    un autre contexte (Castel Lacassagne, 1995).
    Des sujets (blancs) qui devaient écrire une
    lettre pour refuser la candidature dun musicien
    Blanc vs Noir avaient là aussi oublié de signer
    lorsque leur interlocuteur était Noir.

78
RÉSULTATS linterpellation-signature 12
  • Ce qui ressort essentiellement de cette analyse,
    cest quil existe un déséquilibre entre la
    source et le destinataire au détriment de la
    source lorsque le destinataire est saillant. En
    négligeant de signer, le sujet se comporte, comme
    dans la phase précédente, en seffaçant presque
    totalement.

79
RÉSULTATS linterpellation-signature 13Les
effets de la faiblesse du statut. Tableau 9 
utilisation des nominations dans la proposition
de contrat de communication
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
0 (/23) 5 (/26) 3 (/22) 1 (/25)
Nombre de sujets mentionnant le prénom dans
linterpellation  exemple   Monsieur José
Almeida, 
80
RÉSULTATS linterpellation-signature 14
  • Almeida / Moreau  p. .031 selon les
    probabilités exactes de Fisher
  • Almeida / Moreau, MBodo, Rosenblum ?²cor
    5,31  p. lt .03

81
RÉSULTATS linterpellation-signature 15
  • Les sujets sadressant à Almeida se comportent de
    façon spécifique. Ils interpellent leur
    interlocuteur à laide de la formule  M. José
    Almeida .
  • Cette forme démarque significativement Almeida
    des représentants dautres exogroupes.

82
RÉSULTATS linterpellation-signature 16
  • Autrement dit, alors que, quand ils signent, ils
    le font majoritairement (13/21) par leur fonction
    ( Le Responsable Marketing ), ils appellent
    lautre par son prénom ( José ). La relation
    ainsi établie, entre un cadre de lentreprise et
    une personne privée (presque infantilisée), est
    pour le moins dissymétrique.

83
RÉSULTATS linterpellation-signature 17Les
effets de lappartenance à une minoritéTableau
10  utilisation des marques de parité dans la
proposition de contrat de communication
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
1 (/23) 2 (/26) 1 (/22) 5 (/25)
Nombre de sujets faisant état dune parité dans
linterpellation  exemple    Cher ami, 
84
RÉSULTATS linterpellation-signature 18
  • Rosenblum / Moreau, Almeida, MBodo  ?²cor
    5,31  p. lt .022
  • Ce qui différencie les sujets face à Rosenblum de
    ceux qui sont face à dautres interlocuteurs (et
    en particulier à Moreau) tient au fait quils
    sont plus nombreux à utiliser des interpellations
    instituant des relations paritaires, dépassant
    les statuts (cher).

85
RÉSULTATS linterpellation-signature 19
  • Cet effet semble inscrire les protagonistes dans
    une relation paritaire dépassant les positions
    hiérarchiques quils occupent effectivement dans
    lentreprise et donc les inscrivant plus
    largement dans la société.

86
RÉSULTATS linterpellation-signature 20
  • Du point de vue de la négociation du contrat, les
    sujets face à Rosenblum, lorsquils se
    différencient de la norme, le font en
    rétablissant la parité relevant de linsertion
    sociale générale.

87
RÉSULTATS linterpellation-signature 21
  • Interprétation
  • Les trois exogroupes diffèrent de la norme
    dégagée de lendo-groupe, lécart étant en
    général plus fort pour MBodo. De plus, la façon
    dont ils diffèrent de cette norme les
    différencient entre eux.

88
RÉSULTATS linterpellation-signature 22
  • Pour NBodo, labsence de signature traduit
    léviction des relations personnalisées. Pour
    Almeida, il y a un rappel des rôles
    professionnels et une façon de sadresser à lui
    qui renvoie, dans la culture française, aux
    rapports professeur-élève. Pour Rosenblum,
    enfin, linterpellation semble correspondre à un
    échange de civilités.

89
RÉSULTATS le corps de la lettre 23
  • La mise en acte du contrat 
  • Les effets de la catégorisation sociale
  • Cest dans le corps de la lettre que le sujet va
    tenter de convaincre lautre. Comme précédemment,
    on pourrait sattendre à un effet de
    catégorisation globale avec un moindre
    investissement pour les exogroupes. En fait, ce
    phénomène qui apparaît souvent dans la
    littérature ne se manifeste pas.

90
RÉSULTATS le corps de la lettre 24
  • La longueur des lettres est comparable, tout
    comme le nombre de séquences. Par contre, il
    apparaît des effets spécifiques des exogroupes
    dans la façon de positionner les protagonistes.

91
RÉSULTATS le corps de la lettre 25
  • Autrement dit, les occurrences des
    Référents-Noyaux  destinataire  (termes
    désignant linterlocuteur   vous ,
     Monsieur ,  Jacques Moreau ) et
     locuteur  ( je ,  moi ,  le directeur
    marketing ) sont différemment réparties.

92
RÉSULTATS le corps de la lettre 26Les effets de
latypicalité Tableau 11  les références au
destinataire dans la négociation de la référence
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
6,08 7,15 4,83 6,84
Nombre de RN  destinataire   exemples   je
vous propose de ,  vous pourrez ainsi 
93
RÉSULTATS le corps de la lettre 27
  • F(3, 96) 3,62  p. lt .02
  • MBodo / Moreau, Almeida, Rosenblum  F(1, 96)
    8,64  p. lt .005
  • MBodo / Moreau  F(1, 96) 2,56  p.
    lt .11

94
RÉSULTATS le corps de la lettre 28
  • Les sujets, face à un destinataire  saillant ,
    évitent de le mentionner. Ils sarrangent en
    quelque sorte pour ne pas le mettre en scène.

95
RÉSULTATS le corps de la lettre 29Tableau 12 
les auto-références dans la négociation de la
référence
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
6,83 6,61 5,25 7,53
Nombre de RN  locuteur   exemples   je ,
 mon service 
96
RÉSULTATS le corps de la lettre 30
  • F(3, 96) 3,82  p. lt .02
  • MBodo / Moreau, Almeida, Rosenblum  F(1, 96)
    9,38  p. lt .005
  • MBodo / Moreau  F(1, 96) 5,08  p. lt
    .05

97
RÉSULTATS le corps de la lettre 31
  • Face à MBodo, les sujets se citent moins,
    parlent moins deux-mêmes, continuent à seffacer
    comme ils le faisaient dans lentête.

98
RÉSULTATS le corps de la lettre 32Tableau 13 
la place du locuteur dans la négociation de la
référence
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
0,42 0,46 0,57 0,46
Fréquences des RN  locuteur  en position de
sujet exemple   je vous propose de me
soutenir 
99
RÉSULTATS le corps de la lettre 33
  • F(3, 96) 2,57  p. lt .06
  • MBodo / Moreau, Almeida, Rosenblum  F(1, 96)
    7,04  p. lt .01
  • MBodo / Moreau  F(1, 96) 7,03  p. lt .01

100
RÉSULTATS le corps de la lettre 34
  • Par contre, on constate quils se mettent plus
    souvent en position de sujet (grammatical)
    cest-à-dire que leur degré dactancité est plus
    élevé.

101
RÉSULTATS le corps de la lettre 35
  • Il y a bien effacement des personnes et en
    particulier du locuteur  mais, quand il se
    mentionne, il se donne le  bon  rôle, il se met
    en position dominante.

102
RÉSULTATS le corps de la lettre 36
  • Alors que face à un membre de lendo-groupe, il
    est moins dune fois sur deux en premier plan
    (42), face à quelquun datypique, il sattribue
    majoritairement ce rôle (57).

103
RÉSULTATS le corps de la lettre 37Les effets de
la faiblesse du statut. Tableau 14  les
références collectives dans la négociation de la
référence
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
1,58 2,88 2,08 2,04
Nombre de RN à la première personne du pluriel
exemples   avec la direction, nous avons
décidé de changer ,  nos clients  
104
RÉSULTATS le corps de la lettre 38
  • F(3, 96) 1,51  NS
  • Almeida / Moreau, MBodo, Rosenblum  F(1, 96)
    3,80  p. lt .06
  • Almeida / Moreau  F(1, 96) 4,32  p. lt .05

105
RÉSULTATS le corps de la lettre 39
  • Conformément aux résultats apparus dans les
    autres parties de la lettre, le lien à Almeida
    reste centré sur le domaine du travail. Les
    référents noyaux à la première personne du
    pluriel  nous  sont plus fréquents lorsquil
    est le destinataire de la lettre.

106
RÉSULTATS le corps de la lettre 40
  • A travers ces pronoms, les sujets mobilisent
    beaucoup plus fréquemment lentité  entreprise 
    face à Almeida que face à tout autre
    interlocuteur. En particulier, il y a une
    augmentation de 50 par rapport à Moreau.

107
RÉSULTATS le corps de la lettre 41Les effets de
lappartenance à une minoritéTableau 15  la
place du destinataire dans la négociation de la
référence
Moreau Almeida MBodo Rosenblum
8 (/24) 9 (/26) 5 (/24) 14 (/26)
Nombre de sujets plaçant au moins un RN
destinataire en position de sujet exemple 
 vous pourrez ainsi 
108
RÉSULTATS le corps de la lettre 42
  • Rosenblum / Moreau, MBodo, Almeida  ?² 4,86
    p. lt .03
  • En ce qui concerne la mention des protagonistes,
    les sujets face à Rosenblum utilisent le pronom
     vous  de façon spécifique.

109
RÉSULTATS le corps de la lettre 43
  • En effet, ils sont plus de la moitié à placer
    linterlocuteur en position de sujet du verbe
    alors que les sujets des autres conditions sont
    au plus un tiers à le faire. Autrement dit, ils
    acceptent plus facilement de lui laisser le
    premier rôle, ce qui va dans le sens de la parité.

110
RÉSULTATS le corps de la lettre 44
  • Interprétation
  • Dans cette dernière phase, où la demande de
    service est mise en discours, le rapport effectif
    se réalise. Les sujets face à MBodo évitent de
    mentionner les protagonistes en présence. Face à
    Ameida, ils se retranchent derrière lautorité
    que leur confère lentreprise ils parlent au
    nom de cette entreprise et rappellent de ce fait
    à lautre sa dépendance. Enfin, face à Rosenblum,
    ils le mettent en valeur en lui accordant de
    limportance dans la gestion des événements.

111
Conclusion 1
  • La catégorisation sous-jacente à léchange entre
    le sujet et le destinataire de la lettre produit
    comme attendu un déséquilibre dans le traitement
    des cibles. Alors que le cadre à qui les sujets
    doivent sadresser est de même niveau
    hiérarchique queux, le fait quil porte un nom
    renvoyant à une catégorie différente de la leur
    produit des effets discriminants.

112
Conclusion 2
  • De plus, ces effets ne sont pas de même nature
    selon le type de partition mobilisé.
  • La confrontation à un personnage saillant produit
    une aliénation du locuteur, qui évite de se
    manifester personnellement et évite de mettre en
    scène lautre.

113
Conclusion 3
  • La confrontation à un personnage considéré comme
    démuni de pouvoir entraîne un renforcement du jeu
    sur les positions hiérarchiques, de manière à
    souligner que la sienne est supérieure.

114
Conclusion 4
  • Enfin, la confrontation à un minoritaire entraîne
    un déplacement des relations de travail à des
    relations plus civiles, assorties dune
    soumission respectueuse.

115
Conclusion 5
  • Les résultats obtenus nous montrent que, dans la
    situation dinteraction, la façon de traiter
    autrui est soumise à des phénomènes de
    catégorisation variant selon la représentation
    que le locuteur se fait dautrui.

116
Conclusion 6
  • Sil le perçoit comme atypique, il va manifester
    une déroutinisation de sa conduite habituelle,
    sil le perçoit comme inférieur, il va tenter de
    renforcer son pouvoir, enfin sil le perçoit
    comme minoritaire, il va sortir du cadre des
    relations de travail.

117
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    British Journal of Psychology, 54, 101-114.

122
Scénario 6 de Fu et Yulk
  • Le responsable marketing dune grande entreprise
    veut introduire un changement majeur dans la
    procédure denregistrement des commandes pour
    réduire substantiellement le temps passé par les
    clients. Lintroduction de ce changement
    impliquerait que le département comptable change
    sa façon de traiter les commandes. Sans
    lassentiment du chef comptable, il serait plus
    difficile dobtenir lapprobation du changement
    par la direction. Dans cette entreprise, le
    responsable marketing na pas dautorité directe
    sur le chef comptable.
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