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AUSCHWITZ

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auschwitz un travail de memoire classe de t bc/bs 2005-2006 voyage d etude a auschwitz 23 fevrier 2006 un travail de memoire classe de terminale bac professionnel ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: AUSCHWITZ


1
  • AUSCHWITZ
  • UN TRAVAIL DE MEMOIRE

CLASSE DE T BC/BS 2005-2006
2
VOYAGE DETUDE A AUSCHWITZ23 FEVRIER 2006UN
TRAVAIL DE MEMOIRE
  • CLASSE DE TERMINALE BAC PROFESSIONNEL
  • COMPTABILITE SECRETARIAT
  • Catarina Katya Alvarez Maïté
  • Courtois Cyrielle Cassou Elodie
  • Delhoume Julien Dalouche Marie
  • Gilles Marine De Oliveira Joanna
  • Jean Marjorie Engelbert Aurélie
  • Kudla Lucie Guedj Déborah
  • Leflot Sophie Laroulandie Julie
  • Levergeois Elodie Marolleau Laetitia
  • Lucet Audrey Poutou Magali
  • Martin Olivier Proux Stéphanie
  • Mikolayczak Anne-Claire Ulker Eminé
  • ENSEIGNANTS

3
  • Objectifs pédagogiques et culturels
  • Ce voyage détude permet de compléter et de
    donner une valeur ancrée dans la réalité à un
    travail sur quatre années (cycle du BEP  étude
    des  Droits de lHomme bafoués , et cycle du
    Baccalauréat Professionnel  étude des  Régimes
    totalitaires  ) effectué en interdisciplinarité
    (Français, Histoire-géographie, Art, Education
    civique juridique et sociale).
  • Nous souhaitons quil aboutisse à une prise de
    conscience durable de ce que fut la Shoah  une
    rupture dans lhistoire de lhumanité. En ce
    sens, nous entendons également quil contribue à
    développer un esprit de tolérance, de solidarité,
    quil participe au devenir de citoyens ouverts et
    critiques autant que vigilants.
  • Ce voyage est également une opportunité de
    dépasser le cadre habituel dune salle de cours
    et les outils utilisés à cet effet (livres,
    films, images), dapprofondir létude du
    génocide des juifs et du système
    concentrationnaire nazi. Ce contact  physique 
    avec lantre de linhumanité peut (et devrait)
    oeuvrer à façonner lhumanité de chacun.
  • Il apparaît alors, de plus en plus clairement,
    que celui à qui lon a expliqué, peut tenter de
    mieux comprendre pour devenir à son tour un
     témoin . Telle est une de nos convictions
    quun voyage de cet ordre renforce  le temps a
    passé, les survivants des camps sont moins
    nombreux  les jeunes sérieusement éduqués et
    informés - sont alors des relais pour lavenir,
    ceux à qui lon a transmis et qui devront
    transmettre à leur tour.
  • Notre tâche denseignants ne peut trouver
    meilleur  support  dans létude de la Shoah que
    ce voyage détude afin dapprofondir ce travail
    de mémoire, nécessaire indispensable - pour le
    devoir de mémoire. Il ne sagit nullement de
    clore un chapitre de lHistoire par la visite
    dun musée, mais bien au contraire la farouche
    volonté et lespérance profonde douvrir et
    dinciter les esprits à la connaissance, seule
    pouvant lutter contre tout révisionnisme et
    négationnisme, contre toute banalisation du mal.
  • Les professeurs.

4
  • Au début, je navais pas envie de mintéresser
    à ce sujet pour moi cétait du passé tout ça,
    Auschwitz , les camps de concentration ,
    les Juifs et puis quand jen ai parlé à mes
    parents quon préparait un voyage en Pologne, à
    Auschwitz, mon père ma dit que javais une
    chance formidable, car peu de gens pouvaient
    aller voir ce camp. Plusieurs centaines de
    milliers de personnes sont mortes là-bas ()
  • Et puis jai appris que mon grand-père maternel
    était juif, et quune famille allemande lavait
    caché dans leur cave, et que cest grâce à elle
    que nous, fils, filles, petits-fils,
    petites-filles, nous sommes là. Je me suis dit
    que cette famille a risqué sa vie pour sauver mon
    grand-père. Alors maintenant je veux savoir ce
    quil aurait pu vivre.
  • Lucie.

5
Si cest un homme
  • Vous qui vivez en toute quiétude
  • Bien au chaud dans vos maisons,
  • Vous qui trouvez le soir en rentrant
  • La table mise et des visages amis,
  • Considérez si cest un homme
  • Que celui qui peine dans la boue,
  • Qui ne connaît pas de repos,
  • Qui se bat pour un quignon de pain,
  • Qui meurt pour un oui ou pour un non.
  • Considérez si cest une femme
  • Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
  • Et jusquà la force de se souvenir,
  • Les yeux vides et le sein froid
  • Comme une grenouille en hiver.
  • Noubliez pas que cela fut,
  • Non, ne loubliez pas
  • Gravez ces mots dans votre cœur.

6
(No Transcript)
7
  • Les routes vers Auschwitz

8
(No Transcript)
9
  • Le site d'Auschwitz-Birkenau, qui s'étend sur
    près de 40 km2, est composé de trois camps
    principaux et d'une quarantaine de camps annexes
    extérieurs (Kommandos). Cet ensemble, rappelle
    l'historienne Annette Wieviorka, associe camp de
    concentration, camps de travail et centre de mise
    à mort.
  • Auschwitz I est dès le printemps 1940 un camp de
    concentration où étaient internés en grande
    majorité des Polonais. Selon l'historien
    Franciszek Piper,ils auraient été entre 130.000
    et 140.0000. Environ 70.000 d'entre eux auraient
    trouvé la mort dans ce camp.
  • Auschwitz II - Birkenau est le plus grand centre
    de mise à mort pour les juifs et les tsiganes.
    C'est là qu'ont été installées les immenses
    chambres à gaz-crématoires. Annette Wieviorka
    indique que les premiers convois de juifs
    provenant de Haute-Silésie et de Slovaquie
    arrivent en février et mars 1942. "Le choix
    d'Auschwitz, souligne-t-elle, s'explique tout à
    la fois par l'excellente desserte ferroviaire,
    qui permet d'y acheminer des trains de toute
    l'Europe, et par son isolement".
  • Les six derniers mois de 1942, 175000 juifs y
    seront déportés, originaires de France, de
    Belgique, des Pays-Bas, d'Allemagne et de
    diverses régions de Pologne.
  • De nouvelles installations couplant crématoires
    et chambres à gaz sont commandées au cours de
    l'été 1942. En 1943, ajoute Annettte Wieviorka,
    Auschwitz-Birkenau "a pris sa vraie dimension
    comme lieu principal de la destruction des juifs
    d'Europe, une dimension inouïe comme l'était déjà
    celle de Treblinka et de Belzec par l'énormité
    des masses à traiter".
  • En mai 1944, au moment de la déportation des
    juifs hongrois, la voie ferrée est prolongée
    jusqu'à la zone des chambres à gaz-crématoires.
    Au moins un juif assassiné sur trois à Auschwitz
    est hongrois.
  • Birkenau était aussi un camp de concentration
    le camp de femmes (résistantes, droits commun,
    otages), ouvert à Auschwitz en mars 1942, y est
    transféré en août 1942.
  • Monowitz, où est construite dès le printemps 1941
    l'usine IG Farben, est dénommée Auschwitz III.
    Les détenus y sont notamment employés à la
    fabrication du caoutchouc synthétique.
  • Sources Revue L'HISTOIRE, n 294, janvier 2005
    / "Auschwitz, 60 ans après", par Annette
    Wieviorka

10
(No Transcript)
11
  • La gare nest pas une gare. Cest la fin dun
    rail.
  • Ils regardent et ils sont éprouvés par la
    désolation autour deux.
  • Le matin la brume leur cache les marais.
  • Le soir les réflecteurs éclairent les barbelés
    blancs dans une netteté de photographie astrale.
    Ils croient que cest là quon les mène et ils
    sont effrayés.
  • La nuit ils attendent le jour avec les enfants
    qui pèsent aux bras des mères. Ils attendent et
    ils se demandent. Le jour ils nattendent pas.
  • Les rangs se mettent en marche tout de suite.
  • Les femmes avec les enfants dabord, ce sont les
    plus las.
  • Les hommes ensuite. Ils sont aussi las mais ils
    sont soulagés quon fasse passer en premier leurs
    femmes et leurs enfants. Car on fait passer en
    premier les femmes et les enfants.
  • Lhiver ils sont saisis de froid.
  • Surtout ceux qui viennent de Candie la neige est
    nouvelle.
  • Lété le soleil les aveugle au sortir des
    fourgons obscurs quon a verrouillé au départ.
  • Au départ de France dUkraine dAlbanie de
    Belgique de Slovaquie dItalie de Hongrie du
    Péloponnèse de Hollande dAutriche dHerzégovine
    des bords de la mer Noire et des bords de la
    Baltique des bords de la Méditerranée et des
    bords de la Vistule.
  • Ils voudraient savoir où ils sont. Ils ne savent
    pas que cest ici le centre de lEurope. Ils
    cherchent la plaque de la gare.
  • Cest une gare qui na pas de nom.
  • Une gare qui pour eux naura jamais de nom.
  • Charlotte Delbo, Aucun de nous ne reviendra,
    1970.

12
(No Transcript)
13
  • Le portail original du camp, avec son inscription
    "Arbeit macht Frei" (Le travail rend libre).
    Chaque jour, des milliers de prisonniers étaient
    conduits à travers cette porte pour travailler
    comme des esclaves des heures durant. Et tous les
    soirs, des files d'hommes et de femmes épuisés
    revenaient au camp, portant les cadavres de ceux
    qui n'avaient pu endurer le travail forcé et les
    traitements inhumains.
  • La classe à lentrée du camp avec la guide
    polonaise et Yvette Lévy, survivante du camp.
  • Alignement des blocs dans lesquels  vivaient 
    les détenus (vue prise depuis la porte dentrée
    du camp).

14
  • Barbelés entourant les baraquements du camp
    principal, Auschwitz I (chemin de ronde).

15
Alignement des blocs dans lesquels  vivaient 
les détenus (vue prise depuis la porte dentrée
du camp).
16
  • Chaque bloc avait son chef de bloc . Ils
    pouvaient vous mener à la baguette comme bon leur
    semblait, et cétaient eux qui allaient chercher
    aux cuisines la ration de pain pour tout le bloc
    et qui la distribuaient.
  • Les miches étaient coupées en quatre parts, et
    quy avait-il de plus facile que de faire des
    parts un peu plus petites afin de garder le reste
    pour soi ? Cétait de là que venait largent du
    camp .
  • Le camp était presque entièrement gouverné par
    une hiérarchie très développée. Être kapo ou chef
    de bloc signifiait appartenir à laristocratie.
  • Anita Lasker-Wallfisch, témoignage.
  • http//60ansapres.free.fr/52.htm

17
Auschwitz I comprend aujourdhui le musée
  • Lunettes prises sur les déportés, triées au
     Kanada .

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Auschwitz I comprend aujourdhui le musée
  • Lunettes prises sur les déportés, triées au
     Kanada .
  • Prothèses de toutes sortes prises sur les
    déportés.

19
Auschwitz I comprend aujourdhui le musée
  • Lunettes prises sur les déportés, triées au
     Kanada .
  • Prothèses de toutes sortes prises sur les
    déportés.
  • Valises récupérées et triées au "Kanada" les
    déportés laissaient leurs bagages dans les wagons
    ou sur le "quai" au moment de la sélection.

20
Chaussures  la diversité montre les différentes
époques d'arrivée. Le musée ne renfermerait ici
quenviron 5 des chaussures prises sur
lensemble des déportés.
  • Cheveux Après chaque gazage, les hommes du
    Sonderkommando devaient couper les cheveux des
    femmes exterminées. Ils étaient ensuite vendus à
    lindustrie textile 50 Pfennigs le kilo.

21
Le bloc 10  les expériences médicales
Dr Josef Mengele (médecin SS)
  • Dr Karl Clauberg (médecin SS)

22
  • Je me rappelle la petite Dagmar. Elle était née à
    Auschwitz en 1944 de mère autrichienne et javais
    aidé à la mettre au monde.
  • Elle est morte après que Mengele(1) lui eut fait
    des injections dans les yeux pour essayer den
    changer la couleur.
  • La petite Dagmar devait avoir les yeux bleus.
  • Ella Ligens,
  • infirmière polonaise déportée à Auschwitz.
  • (1) médecin-chef de Birkenau à partir de mai 1943.

23
  • Femme juive hongroise inspectée médicalement
    après la libération du camp. Son état nétait pas
    inhabituel. Les horribles conditions hygiéniques
    et sanitaires dans le camp accéléraient la
    propagation de la maladie. (Photo  S. Luczko,
    1945)

Enfants tsiganes ayant subi des mutilations.
24
  • Les expériences médicales nazies.
  • Pendant la seconde Guerre Mondiale, des médecins
    allemands menèrent des expériences médicales sur
    des milliers de détenus des camps de
    concentration, sans leur consentement.
  • Les expériences menées au mépris de toute
    déontologie médicale peuvent être classées en
    trois catégories.
  • La première consiste en expériences visant à
    faciliter la survie du personnel militaire des
    forces de lAxe. À Dachau, des médecins de
    larmée de lair allemande et de lInstitut
    expérimental pour laviation menèrent des
    expériences sur la haute altitude, en utilisant
    une chambre à basse pression, en vue de
    déterminer laltitude maximale à laquelle les
    équipages des avions endommagés pouvaient se
    parachuter. Dautres chercheurs menèrent des
    expériences dites de congélation en vue de
    trouver un traitement contre lhypothermie. Ils
    utilisèrent aussi des détenus pour tester
    différentes méthodes pour rendre leau de mer
    potable.
  • La deuxième catégorie dexpériences visait à
    mettre au point et à tester des médicaments et
    des méthodes de traitement des blessures et des
    maladies que les soldats allemands pouvaient
    subir au combat. Dans les camps de concentration
    de Sachsenhausen, Dachau, Struthof-Natzweiler,
    Buchenwald et Neuengamme, des chercheurs
    testèrent des composés et des sérums pour la
    prévention et le traitement des maladies
    contagieuses telles que le paludisme, le typhus,
    la tuberculose, la fièvre typhoïde, la fièvre
    jaune et lhépatite. Au camp de Ravensbrück
    furent pratiquées des greffes dos et des
    expériences en vue de tester lefficacité de
    certains médicaments. Au Struthof et à
    Sachsenhausen, les prisonniers furent soumis aux
    effets de gaz toxiques pour tester des antidotes
    possibles.
  • La troisième catégorie dexpériences médicales
    visait à confirmer lidéologie raciste nazie. Les
    plus cruelles furent celles que Joseph Mengele
    mena à Auschwitz sur des jumeaux. Avec Werner
    Fischer à Sachsenhausen, ils dirigèrent des
    expériences médicales sur des tsiganes, en vue de
    déterminer comment les différentes races
    résistaient aux maladies contagieuses. Les
    recherches menées sur des squelettes et des
    tissus par August Hirt à luniversité de
    Strasbourg, visaient à établir linfériorité
    raciale des Juifs et une classification des
    groupes humains.

25
Le bloc 11  la  prison  (torture,
condamnation, exécution), le Mur de la mort.
  • Sous-sol du bloc 11 utilisé par la Gestapo du
    camp en tant que prison notamment pour les
    membres du mouvement de résistance du camp. Au
    fond, la cellule du père Maximilien Kolbe.

Arrêté en 1940 par la Gestapo, le père Maximilien
Kolbe est emprisonné au camp d'Auschwitz. Il
organise des prières quotidiennes. Lorsquune
douzaine de détenus sont condamnés à mourir de
faim et de soif dans un bunker souterrain,
Maximilien Kolbe prend volontairement la place
d'un père de famille et accompagne jusqu'au
dernier moment le martyre de tous ses compagnons.
Achevé par une injection d'acide à l'âge de 47
ans, son corps sera brûlé le lendemain, le 15
août 1941. Mort à Auschwitz, le 14 Août 1941 
Béatifié par Paul VI le 17 octobre 1971 
Canonisé par Jean-Paul II le 10 octobre 1982.
26
  • Cellule dans laquelle des détenus, prisonniers
    dans le bloc 11, étaient placés en position
    debout, serrés les uns contre les autres.
    Certains mouraient dépuisement.

27
  • La prison est installée dans le bloc 11, baptisé
    le bloc de la mort .
  • Ses fenêtres ont été masquées par des lattes. Au
    premier et au second étage du bloc plus de cent
    personnes étaient souvent entassées dans de
    grandes cellules.
  • Dans la cave, de petites cellules sans lumière,
    si basses que dans certaines lon ne peut sy
    tenir debout, donnent sur un étroit couloir.
  • Chaque samedi matin, on nettoyait ou
    vidangeait les bunkers, ces cellules-prison
    installées dans les caves du bloc 11.
  • Après une brève conférence pour examiner les
    rapports sur les détenus, la commission conduite
    par le chef du camp dAuschwitz, composée dun
    médecin et de chefs de blocs, descend dans les
    caves. En sont extraits les détenus condamnés à
    mort. Il sont conduits dans une salle de lavabos,
    située au rez-de-chaussée du bâtiment, où ils se
    déshabillent. Sur le torse nu, un interné inscrit
    au crayon à encre, en très gros, le numéro
    dimmatriculation afin de faciliter par la suite
    lenregistrement du cadavre (1).
  • Puis on conduit les détenus devant le mur en
    brique qui sépare le bloc 11 du bloc 10 et sur
    lequel un écran noir a été adossé.
  • Ils sont exécutés dune balle dans la nuque, le
    visage tourné vers lécran noir.
  • Annette Wieviorka, Auschwitz, la mémoire dun
    lieu, 2005.
  • (1) Ce nest quaprès mars 1942 que les
    matricules seront tatoués dans la chair des
    internés.

28

Wladyslaw Siwek. Une exécution au Mur de la mort.
(Réalisé après la guerre).
29
Les détenus ayant reçu leur jugement sortaient du
bloc 11 pour se diriger vers le mur dexécution

Wladyslaw Siwek. Une exécution au Mur de la mort.
(Réalisé après la guerre).
30
Mur de la mort  les  prisonniers , après leur
 jugement  sont conduits nus au mur pour être
exécutés dune balle dans la tête. Environ 50 000
personnes y furent tuées
Les détenus ayant reçu leur jugement sortaient du
bloc 11 pour se diriger vers le mur dexécution
Wladyslaw Siwek. Une exécution au Mur de la mort.
(Réalisé après la guerre).
31
Mur de la mort  les  prisonniers , après leur
 jugement  sont conduits nus au mur pour être
exécutés dune balle dans la tête. Environ 50 000
personnes y furent tuées
Les détenus ayant reçu leur jugement sortaient du
bloc 11 pour se diriger vers le mur dexécution
Des détenus emportent vers les crématoires les
corps des exécutés.
Wladyslaw Siwek. Une exécution au Mur de la mort.
(Réalisé après la guerre).
32
Mur de la mort  les  prisonniers , après leur
 jugement  sont conduits nus au mur pour être
exécutés dune balle dans la tête. Environ 50 000
personnes y furent tuées
Les détenus ayant reçu leur jugement sortaient du
bloc 11 pour se diriger vers le mur dexécution
Des détenus emportent vers les crématoires les
corps des exécutés.
Le bloc 10, celui des expériences médicales.
Wladyslaw Siwek. Une exécution au Mur de la mort.
(Réalisé après la guerre).
33
Le Crématoire I
  • Auschwitz I La morgue du Krematorium I a été
    utilisée comme chambre à gaz provisoire avant le
    transfert des opérations de gazage à Birkenau au
    cours de lannée 1942.

Des élèves avec G. Debars, Yvette Lévy et la
guide polonaise devant les fours du crématoire I.
34
  • On sort par la cheminée .
  • Cest de cette manière quon avertit souvent les
    nouveaux arrivants dans tous les camps de
    concentration du destin qui les attend.
  • En général cest la mort naturelle , si lon
    peut appeler mort naturelle , laffamement,
    les mauvais traitements, le travail forcé dêtres
    exténués.
  • Annette Wieviorka, Auschwitz, la mémoire dun
    lieu, 2005.

35
  • Double porte dentrée du four crématoire I. A
    noter les rails qui permettaient de bouger plus
    facilement les chariots.

Glissoire en métal pour introduire les corps dans
le four.
36
Lorchestre
  • A lentrée dAuschwitz I, lorchestre (composé de
    détenus) jouait des musiques militaires qui
    devaient rythmer la marche des détenus partant et
    revenant du travail.

Orchestre de prisonniers durant un concert du
dimanche pour les SS (1941) . Photo credit Main
Commission for the Investigation of Nazi War
Crimes, USHMM Photo Archives
37
Auschwitz Birkenau
38
  • On nous fit mettre en ligne, puis monter dans un
    wagon à bestiaux, tassés comme des sardines. Au
    cours du voyage, il commença à faire très chaud.
    Nous étions si serrés que nous ne pouvions pas
    nous asseoir et nous mourions de faim. Une
    vieille femme sévanouit quelques minutes plus
    tard, elle était morte. Quand enfin nous pûmes
    sortir, nous vîmes un long quai en béton menant
    de la gare au camp, et où marchait une file
    interminable de gens. En approchant, je vis
    quils divisaient les gens en deux files. Celle
    de gauche était composée denfants et de
    vieillards, et je compris que je devais à tout
    prix éviter de me trouver de ce côté-là.
  • Arek Hersh, témoignage.
  • http//60ansapres.free.fr/52.htm

39
La Sélection  les deux voies
Vue extérieure du camp  entrée principale de
Birkenau. Le bâtiment de la garde SS avec la voie
ferrée transportant les trains de déportés. Ces
derniers sont entrés ici après mai 1944 sur des
rails qui pénétraient jusque dans le camp. Avant,
les trains s'arrêtaient en dehors du camp sur la
Judenrampe.
40
 Le complexe dAuschwitz  (Serge Klarsfeld), in
LAlbum d Auschwitz, Ed. Al Dante/Fondation pour
la Mémoire de la Shoah, 2005.
41
Les voies ferrées à lintérieur du camp. Ici
sopérait la sélection.
Arrivée dun train de déportés. Lentrée
principale est visible au fond.
42
(No Transcript)
43
La file immense qui marche vers la chambre à gaz.
Il y a surtout des femmes accompagnées d'enfants
et des vieillards. A gauche, les SS armés
surveillent.
44
La file immense qui marche vers la chambre à gaz.
Il y a surtout des femmes accompagnées d'enfants
et des vieillards. A gauche, les SS armés
surveillent.
Les femmes sélectionnées pour le travail
forcé. Elles ont été rasées et ont revêtu leur
tenue. Ce sera la même en hiver.
45
  • Quand on arrivait, ils ninterrogeaient pas tout
    le monde, seulement une poignée dentre nous. Et,
    en fonction des réponses, ils indiquaient deux
    directions différentes.
  • Quelquun osa réclamer ses bagages ils lui
    répondirent Les bagages, après . Quelquun
    dautre ne voulait pas quitter sa femme ils lui
    dirent Vous vous retrouverez après . Les
    mères ne voulaient pas quitter leurs enfants
    alors ils leur disaient Très bien, restez avec
    votre enfant .
  • Ils étaient très calmes, comme des gens qui
    effectuent un travail normal. En moins de dix
    minutes, tous les hommes en bonne santé avaient
    été sélectionnés. Dans notre convoi, 96 hommes et
    29 femmes entrèrent dans les camps dAuschwitz I
    et II. Sur les plus de 500 autres, aucun nétait
    en vie deux jours plus tard.
  • Primo Lévi, Si cest un homme,1947.

46
Le Zyklon B est un acide prussique considéré
comme insecticide. Il était utilisé en Allemagne
avant et pendant la guerre pour désinfecter les
navires, les bâtiments et les machines. A
Auschwitz également, il était utilisé
exclusivement jusquà lété 1941 comme
désinfectant. A partir de la fin août 1941, le
zyklon fut utilisé dans le camp,
expérimentalement, puis de manière habituelle
comme arme de destruction massive. Le Zyklon B
était fabriqué par une entreprise allemande de
Francfort, membre de IG Farben.
47
Lextermination
La plupart des archives du camp ont été brûlées
par les SS avant la fin de la guerre. Parmi les
documents qui purent être sauvés on trouve
quelques photos des crématoires II et III en
construction pendant lhiver 1942-1943. Quatre
grands crématoires étaient achevés à lété 1943.
Quand les transports provenant de Hongrie
arrivèrent en été 1944, leur capacité journalière
de 8000 personnes tuées fut accrue en brûlant les
corps à lextérieur.
Construction du Krematorium IV
Crématoire III
48
Crématoire II. Dynamité par les SS avant
lévacuation du camp.
Notre guide français du Mémorial de la Shoah,
expliquant le fonctionnement dune chambre à gaz,
lorsque les déportés sy présentent après la
sélection. Ici les marches descendaient vers le
vestiaire où les déportés devaient se
déshabiller, croyant à une véritable
douche. Crématoire III.
49
David Olère, Plan de coupe du Krematorium III, in
Lœil du témoin.
Ils nous ont emmenés prendre une douche. Ils nous
ont ordonnés d'attacher nos chaussures avec nos
lacets et d'ôter nos vêtements. Mais la douche
était en réalité du gaz. Je sais seulement qu'il
faisait noir, que les Allemands étaient
terriblement nerveux et que lorsque ça n'a pas
marché et qu'on est ressortis, ils étaient
furieux, ils criaient. Ce n'était encore jamais
arrivé ! Le chef de bloc nous a regardés et il
s'est mis a hurler Comment est-ce possible !
Pourquoi êtes-vous ressortis ! Vous n'êtes pas
censés ressortir. Je crois que ce fut la seule
fois à Auschwitz où la chambre a gaz ne
fonctionna pas. Alice LOK http//60ans
apres.free.fr/52.htm
50
Dessins de David Olère après la guerre.
51
Photo prise clandestinement par un déporté,
membre du Sonderkommando depuis le Crématoire V
et transmise à la résistance polonaise.
52
Modèle du Crématoire II (Musée dAuschwitz)
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Modèle du Crématoire II (Musée dAuschwitz)
1. Les déportés pénètrent dans un vestiaire pour
se déshabiller
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Modèle du Crématoire II (Musée dAuschwitz)
1. Les déportés pénètrent dans un vestiaire pour
se déshabiller
2. Puis ils pénètrent dans la chambre à gaz où
ils sont asphyxiés au zyklon B
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Modèle du Crématoire II (Musée dAuschwitz)
3. Les corps sont transportés par un monte-charge
1. Les déportés pénètrent dans un vestiaire pour
se déshabiller
2. Puis ils pénètrent dans la chambre à gaz où
ils sont asphyxiés au zyklon B
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Modèle du Crématoire II (Musée dAuschwitz)
3. Les corps sont transportés par un monte-charge
4. Puis ils sont brûlés dans les fours
1. Les déportés pénètrent dans un vestiaire pour
se déshabiller
2. Puis ils pénètrent dans la chambre à gaz où
ils sont asphyxiés au zyklon B
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Le  Canada 
En 1942, Canada I nétait plus à même depuis
longtemps deffectuer son travail habituel de tri
ininterrompu. Malgré les nouvelles remises et les
nouvelles baraques que nous ne cessions
dajouter, le travail de jour et de nuit des
détenus chargés du tri, le renforcement continuel
de ces commandos, les bagages non triés
sentassaient toujours, alors que pourtant, tous
les jours, plusieurs wagons, quelquefois jusquà
vingt, étaient chargés avec du matériel trié. En
1942, on a commencé à construire le Dépôt
deffets Canada II, jouxtant à louest la section
de bâtiments II de Birkenau. () A peine les
trente baraques avaient-elles été édifiées,
quelles étaient déjà pleines. Des montagnes de
bagages non triés samoncelaient entre les
hangars. Le commandant dAuschwitz, Rudolf
Hoess, Cracovie 1946
58
Travailler au Canada était la fonction la
plus prisée car cet endroit regorgeait de choses
précieuses et utiles. Cétait le lieu rêvé pour
dénicher des objets de toutes sortes. Dénormes
richesses saccumulaient sur ces quelques
hectares. Lorsque quelquun frappe à votre porte
et vous dit, vous prenez tout ce qui vous semble
utile des vêtements chauds, vos bijoux et les
objets auxquels vous êtes le plus attaché et qui
ont quelque valeur. Ainsi, des milliers, non, des
millions de personnes ont convergé sur ce petit
arpent de terre, emportant avec leurs biens les
plus précieux, et on leur a tout volé. Anita
Lasker-Wallfisch
59
Les douches le Zentralsauna
Dans ce bâtiment, construit à la fin de 1943,
les prisonniers nouvellement arrivés, désignés
après la sélection par les SS pour le travail
forcé étaient enregistrés et désinfectés.
Dorénavant ils étaient seulement connus par un
numéro de prisonnier tatoué sur lavant-bras.
Dici, ils sortaient avec un uniforme rayé, la
tête et le corps rasés. Les SS y faisaient
également dautres  sélections , envoyant les
femmes enceintes pour être assassinées dans les
chambres à gaz. Le faible état d'hygiène dans le
camp de concentration, et les hordes dinsectes,
apportaient la maladie et les épidémies qui
menaçaient le fonctionnement efficace du camp. Ce
bâtiment a donc été utilisé dans des campagnes
périodiques pour la désinfection des prisonniers
et de leurs vêtements.
60
  • Le tatouage, une trace indélébile.
  • À partir de 1942, à Auschwitz et dans les camps
    qui en dépendaient (une quarantaine en 1944), le
    numéro matricule des détenus ne fut plus
    seulement cousu sur les vêtements, mais tatoué
    sur lavant-bras gauche.
  • Seuls les prisonniers allemands non juifs
    échappaient à cette règle.
  • Lopération étaient exécutée avec méthode et
    rapidité par des Schreiber (1) spécialisés au
    moment de limmatriculation des nouveaux
    arrivants, venant soit de la liberté, soit
    dautres camps ou des ghettos.
  • Conformément au talent typique des Allemands pour
    les classifications, un véritable code se dessina
    vite les hommes devaient être tatoués sur la
    face externe du bras et les femmes, à
    lintérieur le numéro des Gitans devait être
    précédé dun Z, celui des Juifs, à partir de mai
    1944 (cest-à-dire de larrivée massive des Juifs
    hongrois), dun A, qui fut peu après remplacé par
    un B. Jusquen septembre 1944 il ny avait pas de
    jeunes enfants à Auschwitz ils étaient tous tués
    par le gaz à leur arrivée. Après cette date, des
    familles entières de Polonais, arrêtés au hasard
    pendant linsurrection de Varsovie, commencèrent
    à arriver ils furent tous tatoués, y compris les
    nouveau-nés.
  • Lopération nétait pas douloureuse et ne durait
    pas plus dune minute, mais elle était
    traumatisante. Sa signification symbolique était
    évidente pour tous cest un signe indélébile,
    vous ne sortirez plus dici cest la marque
    quon imprime sur les esclaves et les bestiaux
    destinés à labattoir, et cest ce que vous êtes
    devenus. Vous navez plus de nom ceci est votre
    nouveau nom. La violence du tatouage était
    gratuite, une fin en soi, une pure offense les
    trois numéros de toile cousue sur le pantalon,
    sur la veste et sur le manteau dhiver
    nétaient-ils pas suffisants ? Non, ils ne
    létaient pas il en fallait un de plus, un
    message non verbal, pour que linnocent sente sa
    condamnation écrite dans sa chair.
  • Primo Lévi, Les Naufragés et les Rescapés,
    1989.
  • (1) secrétaires

61
(No Transcript)
62
Les conditions de vie
Camp des femmes vu de lextérieur
63
Entrée du camp des femmes
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Intérieur d'une baraque alignement de  lits 
(à peine recouverts de paille) où l'on pouvait
dormir de 4/5 à 8/10, sur 3 niveaux. Les baraques
étaient peu voire pas du tout chauffées, les
fenêtres étaient fixes le lieu n'avait pas de
toilettes ni d'eau.
65
Baraque pour faire la toilette (BIA). Il peut ne
pas y avoir d'eau lorsque le gel est important en
hiver.
Les latrines (BIA) un alignement de trous dans
une planche de béton au-dessus de tinettes. Quels
que soient les besoins, les détenus ne disposent
que de peu de temps (quelques secondes).
66
Quon imagine un homme privé non seulement des
êtres quil aime, mais de sa maison, de ses
habitudes, de ses vêtements, de tout enfin,
littéralement de tout ce quil possède ce sera
un homme vide, réduit à la souffrance et au
besoin, dénué de tout discernement, oublieux de
toute dignité car il nest pas rare, quand on a
tout perdu, de se perdre soi-même ce sera un
homme dont on pourra décider de la vie ou de la
mort le cœur léger, sans aucune considération
dordre humain, si ce nest, tout au plus, le
critère dutilité. Primo Lévi, Si cest un
homme, 1947
67
(No Transcript)
68
Monowitz  Juillet 1942  Himmler visite le camp
de travail d'Auschwitz III. (Photo
Scrapbookpages.com)
Buna Werke. Un des sites de lindustrie chimique
IG Farben implanté à Auschwitz pendant la guerre.
Sa construction coûta la vie à des dizaines de
milliers de prisonniers du camp de concentration.
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Les travaux forcés lesclavage des prisonniers
  • "(...) Les traverses sont encastrées dans le sol
    et pèsent quatre-vingt kilos, ce qui représente à
    peu près la limite de nos forces. Les plus
    robustes d'entre nous, en s'y mettant à deux
    pourront transporter des traverses pendant
    plusieurs heures pour moi, c'est une torture, le
    poids me scie en deux la clavicule au bout du
    premier voyage je suis sourd et presque aveugle
    tant l'effort est violent, et je serai prêt aux
    pires bassesses pour échapper au second".Primo
    Levi n 174 517Auschwitz III Buna Monowitz
  • "J'ai appris qu'il existait un travail mécanique,
    inintelligent et monotone, conçu pour des
    automates vivant de leur propre rythme. Peu à
    peu, ce travail a agi sur moi à la manière d'un
    stupéfiant, mon cerveau s'est vidé de toute
    pensée. J'ai oublié même ma fatigue qui faisait
    de moi une bête de somme. Peu à peu, je me sentis
    devenir une machine (...) Dans le camp comme dans
    les colonies, les esclaves remplacent les chevaux
    et les camions (...) Ils sont la lie de la
    terre".Léon E. Halkin n 82 134Gross Rosen

70
  • Ils nous emmenaient à lextérieur pour déplacer
    dénormes blocs de pierre.
  • Un jour il fallait transporter ces blocs dun
    côté. Le lendemain on nous ramenait devant ces
    pierres et il fallait les remettre de lautre
    côté.
  • Nous étions tous sous-alimentés et très faibles.
    Lorsquils nous ramenaient aux baraquements, la
    nuit, nous pouvions à peine nous traîner. Mais il
    fallait montrer que nous étions capables de
    marcher, que nous avions assez de force pour
    survivre un autre jour.
  • Fritzie Fritshall
  • http//60ansapres.free.fr/52.htm

71
Prisonnières de Birkenau marchant pour les
travaux forcés vers lusine chimique IG Farben,
1944 .
Travail forcé pour la construction dune usine
Krupp à Auschwitz. (Source  www.zwoje.scrolles.co
m/shoah/)
72
Ce que lhomme, à Auschwitz, a pu faire dun
autre homme.
  • Peut-être pourrions-nous survivre aux maladies et
    échapper aux sélections, peut-être même résister
    au travail et à la faim qui nous consument ?
  • Nous avons voyagé jusquici dans des wagons
    plombés, nous avons vu nos femmes et nos enfants
    partir pour le néant et nous, devenus esclaves,
    nous avons fait cent fois le parcours monotone de
    la bête au travail, morts à nous-mêmes avant de
    mourir à la vie, anonymement.
  • Nous ne reviendrons pas. Personne ne sortira
    dici, qui pourrait porter au monde, avec le
    signe imprimé dans sa chair, la sinistre nouvelle
    de ce que lhomme, à Auschwitz, a pu faire dun
    autre homme.
  • Primo Lévi, Si cest un homme, 1947.

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CEUX QUI IGNORENT LE PASSE SONT CONDAMNES A LE
REVIVREGeorges SANTAYANA
74
Le Mémorial à Birkenau
75
  • Remerciements
  • À la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et au
    Mémorial de la Shoah.
  • À Madame Yvette Lévy, qui nous a accompagnés le
    23 février 2006 en Pologne, dans la visite des
    camps dAuschwitz où elle fut déportée.
  • À tous ceux qui nous ont aidés dans la
    réalisation de lexposition faite au sein de
    létablissement.
  • Aux élèves de Terminale Comptabilité Secrétariat,
    qui ont travaillé avec sérieux et pris la mesure
    de lévénement quils étudiaient pour devenir à
    leur tour des témoins auprès de leurs camarades
    et de leurs proches.
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