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1.

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R union pr par e avec Mireille Keller et Marie-France Palazy. 1. tymologie / D finitions 2. Notions / Concepts : La souffrance selon les coles philosophiques. – PowerPoint PPT presentation

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Title: 1.


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1. Étymologie / Définitions2. Notions /
Concepts La souffrance selon les écoles
philosophiques. 3. Questions / Discussion 3
questions, 20 mn environ par question.4. En
guise de conclusion
Souffrance
Réunion préparée avec Mireille Keller et
Marie-France Palazy.
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Étymologie et définitions
  • Étymologie
  • Souffrance vient du latin sufferentia, action de
    supporter.
  • Létymologie explique le sens de complaisance
    excessive, de tolérance que le mot avait
  • à lépoque classique et qui est à lorigine du
    sens juridique actuel
  • Définitions
  • Le Robert
  • Fait de souffrir  douleur physique ou morale.
  • En souffrance  se dit de marchandises qui nont
    pas été retirées ou dune affaire qui reste en
    suspens.
  • Dictionnaire de philosophie Godin
  • Douleur physique ou morale particulièrement
    durable et intense. Certains distinguent un peu
    arbitrairement (car lexpression de douleur
    morale est dusage courant) douleur physique et
    souffrance morale.
  • Au sens juridique, tolérance quon a pour un fait
    que lon pourrait empêcher.

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La souffrance selon quelques écoles
philosophiques.
  1. L'hédonisme affirme que le bon et le mauvais
    résident en définitive dans le plaisir (le
    souverain bien) et la souffrance (le mal absolu).
  2. Lépicurisme qui est un eudémonisme (le bonheur
    est le souverain bien) met l'accent sur la
    prévention de la souffrance plus que sur la
    poursuite du plaisir. Le bonheur consiste plutôt
    en un état de tranquillité (ataraxie) à l'abri
    des souffrances qu'entraîne la poursuite
    excessive du plaisir.
  3. Pour le stoïcisme, le plus grand bien réside dans
    la raison et la vertu, mais un tel idéal
    s'atteint à travers une sorte d'indifférence au
    plaisir et à la souffrance (apathie). C'est
    pourquoi cette doctrine est devenue synonyme de
    maîtrise de soi devant même les pires douleurs.
  4. Pour Spinoza  Il faut désirer ce qui est (ce
    nest plus espérance mais amour) ou ce que lon
    fait (ce nest plus espérance mais volonté). Le
    bonheur spinoziste est un bonheur désespéré, non
    pas triste mais qui nespère pas. Le réel suffit.
    Ne pas souffrir suffit au bonheur.
  5. Le pessimisme, ainsi que l'a professé Arthur
    Schopenhauer, considère ce monde comme rempli de
    souffrances qui empirent toujours et que nul ne
    peut arrêter. Schopenhauer recommande de trouver
    refuge dans l'art, la philosophie, la perte de la
    volonté de vivre et la tolérance envers ses
    compagnons de souffrance.
  6. Friedrich Nietzsche, d'abord influencé par
    Schopenhauer, a développé par la suite une tout
    autre attitude, exaltant la volonté de puissance,
    méprisant la faiblesse de la compassion ou de la
    pitié et recommandant d'embrasser volontairement
    "l'éternel retour" des plus grandes souffrances.

Quil sagisse de léviter ou de la surmonter, la
souffrance est souvent au coeur de la
problématique des principales écoles
philosophiques.
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QUESTIONS
  • La souffrance est-elle de lordre des valeurs ou
    de la vérité ?
  • Souffrir peut-il être utile ?
  • Faut-il avoir souffert pour être heureux ?

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  • La souffrance est-elle de lordre des valeurs ou
    de la vérité ?

Animation Mireille Keller Valeurs / Vérité
? Esprit / Matière ? Souffrance morale /
Souffrance physique ?
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1. La souffrance est-elle de lordre des valeurs
ou de la vérité ?
  • Valeurs et vérité ?
  • Vérité
  • La vérité cest ce qui est vrai ou le fait de
    lêtre.
  •  La vérité est lêtre ou ladéquation à lêtre 
    dit ACS. La vérité cest ce qui est.
  • La vérité est lobjet au moins possible dune
    connaissance.
  • La vérité na pas besoin dêtre connue pour être
    vraie. Toute vérité est absolue.
  • Lordre de la vérité permet de comprendre.
  • Valeurs
  • Une valeur cest ce qui vaut.
  • Toute valeur est relative, puisquelle ne vaut
    que pour autant quon la désire.
  • Une valeur est lobjet au moins imaginaire dun
    désir.
  • Aucune valeur nexisterait si personne nen
    voulait.
  • Lordre des valeurs permet de juger.

Toute valeur est subjective aucune vérité ne
lest. Les valeurs dépendent de nous la vérité
non, cest nous qui en dépendons
  • Souffrance physique et souffrance morale ?
  • Souffrance physique
  • Provoquée directement par l'excitation d'une
    terminaison nerveuse, ou par l'excitation
    excessive d'une terminaison sensorielle, elle est
    de lordre des sensations.
  • Plus matérielle que spirituelle, plus objective
    que subjective, la souffrance physique nest-elle
    pas plutôt de lordre de la vérité, de la matière
    ?
  • Souffrance morale
  • Affectant le domaine des représentations,
    autrement dit la conscience quon prend de
    quelque chose qui se passe, elle est de lordre
    des sentiments.
  • Plus spirituelle que matérielle (lesprit
    ressent, le corps sent), plus subjective
    quobjective, la souffrance morale nest-elle pas
    plutôt de lordre des valeurs, de lesprit ?

Par suite de réaction constante du physique sur
le moral, et du moral sur le physique, douleur
physique et douleur morale se compénètrent et
s'enchevêtrent de telle sorte qu'il est parfois
difficile de distinguer la part de l'une et la
part de l'autre dans les états que nous
éprouvons. Serait-ce à dire que la dialectique
valeur et vérité chère à ACS sexercerait encore
ici ?
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  • Souffrir peut-il être utile ?

Cette question peut paraître choquante car de
lutilité à la nécessité il ny a quun pas que
précisément on ne franchira pas.
Animation Marie-France Palazy Utile ? A quoi
? Sans souffrance le bonheur aurait-il un sens
? Le désir manque nest-il pas une souffrance ?
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2. Souffrir peut-il être utile ?
  • Utile ?
  • Est utile ce qui sert à quelque chose, à
    condition que ce quelque chose soit bon ou jugé
    tel.
  • Lutilité est relative ce qui est utile aux uns
    peut être nuisible aux autres.
  • Il ny a pas dutilité absolue.
  • Lutilité de la souffrance ne se révèle-t-elle
    pas qua posteriori. ?

Est utile ce qui, au moins a posteriori, est jugé
bon.
  • De lutilité de la souffrance?
  • La douleur physique ne constitue-t-elle pas une
    alerte qui appelle à se soigner ?
  • Ne faut-il pas connaître la souffrance pour
    reconnaître l'absence de souffrance ?
  • La souffrance ne permet-elle pas de prendre
    conscience du bonheur de ne pas souffrir ?
  • Si comme le pense Platon , le désir est manque,
    la souffrance nest-elle pas à la fois la
    condition et la conséquence du désir ?
  • Nest-ce pas cette alternance de souffrance et de
    plaisir qui donne un sens à l'existence et qui
    plus encore, nous donne la conscience d'exister ?
  • Celui qui souffre se préparerait-il à mieux
    comprendre les autres ? A les aimer ?
  • Si la souffrance est un séprouver soi-même ne
    nous met-elle pas en contact avec le soi ?

Quelle utilité les valeurs morales
pourraient-elles avoir si nous étions à labri
des souffrances ? La souffrance ne
préparerait-elle pas une certaine maturité ?
Ce nest pas parce que la souffrance nest pas
souhaitable quelle ne sert à rien.
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  • Faut-il avoir souffert pour être heureux ?

Heureux ? Etre heureux souffrir sentiment ou
réalité ?
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3. Faut-il avoir souffert pour être heureux ?
  • Etre heureux ?
  • Etymologiquement, cest avoir de la chance.
  • La chance de quoi ? De ne pas souffrir ?
  • Etre heureux, cest aussi avoir le sentiment de
    lêtre
  • Saurais-je éprouver ce sentiment de bien-être si
    jétais dans lincapacité déprouver le mal-être,
    la souffrance ? Sans contraste, pourrais-je voir
    ?
  • Dun autre côté, cela ne laisse-t-il pas une
    marge dévaluation, au travail sur soi, à la
    philosophie ?

Si souffrance et bonheur paraissent
incompatibles, il nest pas impossible que la
souffrance et le bonheur soient deux étapes
successives ayant des liens de causalité
intriquée.
  • Les écoles philosophiques du bonheur ne le
    sont-elles pas autant de la souffrance ?
  • Lépicurisme qui est un eudémonisme (le bonheur
    est le souverain bien) ne met-il pas l'accent sur
    la prévention de la souffrance plus que sur la
    poursuite du plaisir ?
  • Le stoïcisme, pour qui le plus grand bien réside
    dans la raison et la vertu, ne met-il pas
    laccent sur le courage qui permet de supporter
    la souffrance ?
  • Le spinozisme pour qui le bonheur est désespéré,
    non pas triste mais qui nespère rien il faut
    désirer ce qui est (ce nest plus espérance mais
    amour) ou ce que lon fait (ce nest plus
    espérance mais volonté), nest-il pas comme une
    acceptation de la souffrance pour soi ?

Quil sagisse de léviter, de la surmonter ou de
laccepter, la souffrance est au coeur de la
problématique du bonheur des principales écoles
philosophiques.
Sil faut avoir souffert pour savoir ce que
cest que le bonheur, cela ne devrait-il pas nous
enseigner que pour être heureux nous devrions
nous contenter de nêtre pas malheureux ?
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En guise de conclusion
Quand Dostoïevski sinterroge Que doit-on
préférer un bonheur facile ou des souffrances
élevées ? Fournier ne lui répond-il pas
lorsquil dit Il faut accepter l'amour avec
tout son cortège de souffrances, parce que
l'amour ne vient pas sans souffrance, et c'est
par là qu'il est grand !  
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Prochaines réunions
  • Maison des Savoirs dAgde de 18h30 à 20h
  • mardi 8 décembre  Espérance 
  • mardi 12 janvier  Désir 
  • mardi 9 février  Jugement  et choix des
    sujets du 2em trimestre.
  • mardi 9 mars  Orgueil 
  • Médiathèque André Malraux de Béziers mardi 17
    novembre à 19h
  • En quoi lavenir de la planète
    engage-t-il notre responsabilité ?

Toutes les informations et documents sont
disponibles sur http//www.cafe-philo.eu/
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