Title:
1Évaluation et traitement de la douleur
postopératoire chez lenfant
- Olivier Gall
- Service dAnesthésie-réanimation
2Préalables
- évaluation systématique de la DPO
- prises médicamenteuses à heure fixe
- association de plusieurs molécules
3Menu antalgique
agents à visée anti-hyperalgésique
4Préalables
- évaluation systématique de la DPO
- prises médicamenteuses à heure fixe
- association de plusieurs molécules
- personnel formé à lutilisation des techniques
danalgésie puissantes et éprouvées
5Techniques danalgésie éprouvées
- Dolin et al. Br J Anaesth 200289409-23
échecs danalgésie (EVA gt 30mm)
6Difficultés spécifiques à la pédiatrie
- 1. évaluation de la DPO
- expression de la douleur dépend de lâge de
lenfant - expression comportementale (cris, pleurs,
activité faciale, mouvements corporels) exclusive
chez le tout-petit - expression verbale, à partir de 2-3 ans
- autoévaluation difficile avant lâge de 5 ou 6
ans
7Evaluation de la douleur
- il faut privilégier lautoévaluation
- à cause des biais de lhétéro-évaluation
8La douleur aux urgences à lhôpital de Poissy
Carbajal et al. IX Journée de l UNESCO 2001
- Urgences médecine 874
- 1258 enfants
- Urgences chirurgie 384
- douleur initiale importante (EVA gt 50 mm)
- - selon les soignants 7.8
- - selon les parents 42.2
- - selon les enfants eux-mêmes 58.9
(n 428)
9Auto-évaluation échelle visuelle analogique
- définition des seules extrémités (face patient)
- monochrome
- présentation verticale vs horizontale
10Auto-évaluation simplifiée
Échelle de visages (McGrath 1985 Bieri 1990)
Jetons (Hester 1979, 1990)
Échelle verbale simple
- Est-ce que tu as mal 1. un peu
- 2. beaucoup
- 3. énormément
- (ou 0. pas du tout) ?
0. Douleur absente 1. Douleur modérée 2. Douleur
intense 3. Douleur très intense
traduction
11Difficultés de lauto évaluation chez lenfant de
moins de 6 ans
groupe contrôle groupe EMLA
10
10
8
8
6
6
Nombre
Nombre
4
4
2
2
0
0
0 -20
20-40
40-60
60-80
80-100
0 -20
20-40
40-60
60-80
80-100
Enfants de 3 à 5 ans
Enfants de 6 ans et plus
Gall et al. Paediatr Anaesth 1999 9 305-10
12Échelles de visage
0 1 2 3 4
0 1 2 3 4
Chambers et al. Pain 19987827-37
13Évaluation de la douleur postopératoire
- EVA possible à partir de 5 ou 6 ans
- échelles simplifiées à partir de 3 ou 4 ans (?)
- dans le doute 2 instruments différents
- (recommandations HAS Mars 2000)
14Évaluation de la douleur chez les très jeunes
enfant
- aucune possibilité d auto-évaluation
- indicateurs physiologiques
- indicateurs comportementaux (vocalisations,
expression faciale, mouvements, ...)
15Activité faciale et douleur
Craig et al. Pain 199352 287-99
Enfant
froncement des sourcils, épaississement de la
racine du nez. plissement des
paupières soulèvement et accentuation du sillon
nasolabial ouverture de la commissure labiale
4 principaux items du NFCS
Prkachin Pain 199251 297-306
Adulte
16Acitivité faciale et douleur
Grunau et al. Pain 199876 277-86
Nouveau-nés de 32 semaines PC. Prélèvements à la
lancette .
Activité faciale
Fréquence cardiaque
17Indicateurs comportementaux
- activité faciale
- pleurs (caractéristiques acoustiques associées à
lintensité de la douleur provoquée chez le
nouveau-né à terme) - mouvements du tronc et des membres (réponses plus
faibles chez les prématurés par comparaison à des
nouveau-nés à terme) - association de plusieurs signes
18McGrath et al. NewYork, Raven Press, 1985 Fradet
et al. Pain 199040 53-60
Échelle CHEOPS (4 - 13)
19Échelle OPS (0-10)
Hannalah et al Anesthesiology 198766832-834 Bro
adman et al. Anesthesiology 198869A770 Norden
et al. Anesthesiology 199175A934
20EDIN (0-15)
Debillon et al. Arch Dis Child 200185 F36-41
21Qualité intrinsèque des échelles
- 1. fiabilité (erreur de mesure)
- plusieurs observateurs au même moment (fiabilité
inter-observateur) - un seul observateur à des moments différents
(fiabilité intra-observateur) - 2. validité (capacité à mesurer la douleur)
- comparaison avant et après traitement antalgique
- comparaison à un groupe contrôle d enfants non
-douloureux - comparaison à une mesure de référence
22Validation des échelles comportementales
23Validation des échelles comportementales
24Propriétés des échelles comportementales
- fiabilité
- validité
- simplicité dutilisation
- utilité clinique
- seuil dintervention thérapeutique (CHEOPS 6,
OPS 3, EDIN 5, assez mal documenté) - plus petite diminution cliniquement significative
de la mesure
25Plus petite différence cliniquement significative
Bulloch et al. Acad Emerg Med 20029 199-202
- 121 enfants admis aux urgences
- douleur évaluée avant et après intervention
thérapeutique - un peu moins mal delta EVA 20 (10-30)
- delta FPS 1 (1-2) visages
- beaucoup moins mal delta EVA 40 (20-50)
- delta FPS 2 (2-3) visages
26Limites des échelles comportementales
- douleur prolongée atonie ou, plus souvent,
inertie psychomotrice (aucune activité faciale,
désintérêt pour le monde extérieur, lenteur des
mouvements, attitude antalgique) - Gauvain-Piquard et al. Pain 1987 31 177-188
- pas de différence entre les modifications
induites par la douleur et modifications induites
par la peur, lanxiété, la fatigue ou la faim - ? répéter lobservation après mise en œuvre de
moyens de soulagement adaptés
27Difficultés spécifiques à la pédiatrie
- 1. évaluation de la DPO
- privilégier lauto-évaluation chez les plus
grands - échelles comportementales pour les nourrissons et
les enfants dâge préscolaire - performances dépendent plus de la qualité des
mesures (répétition ) que des propriétés
intrinsèques des échelles
28Difficultés spécifiques à la pédiatrie
- évaluation de la DPO
- ALR pharmacologie particulière chez le jeune
nourrisson, matériel (et techniques) spécifiques - morphine pharmacologie particulière chez le
jeune nourrisson, PCA impossible avant lâge de 5
ou 6 ans - adjuvants pas dinjections SC ou IM, éventail
de spécialités limité par rapport à ladulte
(AMM)
29Extension dAMM en pédiatrie
nné______________________________________________
_____ paracétamol nné____________________________
_______________________ morphine 6
mois_________________________________________
ibuprofène acide
niflumique ketoprofene 12
mois_______________________________
codéine 18 mois_______________________
nalbuphine 4 ans_________________ tramadol
Évaluation et prise en charge de la douleur aiguë
en ambulatoire chez lenfant de 1 mois à 15 ans.
HAS Mars 2000
30Choix du traitement
- chirurgie induisant DPO mineure
- chirurgie induisant DPO intermédiaire
- chirurgie induisant DPO majeure avec rééducation
intensive postopératoire
intervention chirurgicale
niveau de surveillance postopératoire
soins intensifs salle de chirurgie chirurgie
ambulatoire
patient
expériences antérieures morphinique au long
cours préférences
31Chirurgie mineure
- ex adénoidectomie, cure de hernie inguinale,
exérèse de naevus, circoncision, - ALR en injection unique (caudale, bloc
ilioinguinal, bloc pénien) - relais antalgique par paracétamol, AINS ou les
deux - prises répétées pendant au moins 48 h
(recommandations HAS) - antalgique de secours
32ALR seule en chirurgie mineure ?
- 200 enfants (9 mois, 6 ans)
- chirurgie ambulatoire cure de hernie inguinale,
circoncisions, exérèse de lésions cutanées
échecs d analgésie (FPS gt2 ou EVS gt2)
Kokinsky et al. Paediatr Anaesth 19999243-251
33Palier I en chirurgie mineure
Paracétamol AINS
efficacité limitée à la posologie de 15 mg/kg x 4 efficacité supérieure (?)
parfaite innocuité effets secondaires gastrointestinaux, hémostase primaire
34Paracétamol en chirurgie mineure
R. Korpela et al, Anesthesiology 1999
35Palier I en chirurgie mineure
- pose ATT
- paracétamol oral 20 mg/kg placebo (Bennie et al
1997) - chirurgie ophtalmologique (cure de strabisme)
- paracétamol 15 mg/kg gt placebo, moins de douleur
et de recours antalgique 30 vs 65 (Padda et
al 1997) - kétoprofène 2 mg/kg gt placebo, moins de douleur
et de recours antalgique, moins de
vomissements. (Kokki et al 1999) - adenoidectomie
- combinaison paracétamol ibuprofène gt
paracétamol ou ibuprofène seul (Viitanen et 2003)
36En résumé
- ALR à chaque fois que possible
- AINS seul ou AINS paracétamol avant la levée du
bloc - prises répétées pendant au moins 48 h
(recommandations HAS) - antalgique de secours
37Chirurgie intermédiaire
- ex correction PBVE, malformations urogénitales,
amygdalectomie, . - ALR en injection unique, cathéters (blocs
périphériques) - Si ALR impossible morphine ou agoniste faible ?
- cas particulier de lamygdalectomie
38Malformations orthopédiques - PBVE
- plus fréquente des malformation du pied 1/500
naissances - urgence fonctionnelle
- chirurgie corrective à lâge de 1 à 2 ans -
premiers pas - caudale injection unique naméliore pas les
scores de douleur et ne diminue pas la
consommation dopiacé sur les 8 premières heures
postopératoires (Black et al Am J Orthop 2003) - bloc sciatique poplité analgésie gt 8 h en
injection unique (Tobias et al J Pediatr Orthop
1999) - cathéter sciatique poplité (Dadure et al Anesth
Analg 2003)
39Chirurgie urologique basse
- caudale clonidine ou fentanyl prolongent la
durée du bloc jusquà 150 min, mais recours
antalgique avant la 2 heure postopératoire chez
90 des patients (Constant et al. 1998) - cathéter épidural analgésie d excellente
qualité pendant 48 h, douleur absente à modérée
chez 76 à 85 des patients (Lejus et al 2001,
Jilly et al 2002) - analgésie systémique morphine gt tramadol sur
les 6 premières heures postopératoires (Habre
et al, dossier AMM)
40Tramadol vs morphine après chir abdominale ou
urologique
Habre et al. Congrès de lIASP 2002
- 150 enfants âgés de 2 à 9 ans
- tramadol injectable dose titrée 1 à 2 mg/kg vs
morphine titrée 0,1 à 0,2 mg/kg
Re-médication 39 , médiane 75 min 37 , médiane
87 min
Groupe tramadol Groupe morphine
heures postop
41Amygdalectomie
- DPO très intense pendant 48 h, diminue ensuite
lentement sur 8 - 10 jours - spasme musculaire
- douleurs référées (otalgie, douleurs cervicales)
- forte composante dynamique de douleur à la
déglutition - retentissement majeur sur lhydratation et
lalimentation postopératoire - infiltration AL danger
- AINS majorent le saignement et le risque de
reprise chirurgicale (Marret et al.
Anesthesiology 2003)
42Efficacité limitée des protocoles antalgiques
habituels
- essai randomisé,
- 80 enfants (6-15 ans) opérés en ambulatoire
- paracétamol - codéine oral
- à la demande
- systématique
- systématique suivi infirmier
- observation 3 jours postopératoires
ENS gt 3 45-76 nausées 35-48 vomissements
12-22
Sutters K et al. Pain 2004 110 49-55.
43Amygdalectomie agoniste faible ou morphine ?
- morphine 0,2 mg/kg IM nalbuphine 0,3 mg/kg IM.
scores de douleur et agitation similaires sur
les 2 premières heures postopératoires (Krishnan
et al 1985) - nalbuphine 0.3 mg/kg gt tramadol 3 mg/kg gt
placebo. scores de douleur plus faibles et
moindre consommation antalgique de secours sur
les 2 premières heures postopératoires (Van den
Berg et al 1997) - tramadol oral (2 mg/kg x 3 après dose iv) gt
paracétamol oral (15 mg/kg x 4 après dose iv)
scores de douleur plus faibles,
antalgiques de secours 25 vs 60 (Pendeville et
al 2000)
44AINS sélectifs cox 2
Joshi et al. Anesth Analg 2003 essai randomisé,
66 enfants (3-11 ans) rofecoxib oral 1 mg/kg
préop ou placebo dexamethasone 2 mg/kgrescue
fentanyl en SSPI puis paracétamol codeine au
domicile
45Alerte Afssaps février 2005
- Les études APPROVe¹ et APC² montrent une
augmentation du risque d'effets indésirables
cardiovasculaires, qui peut être considérée comme
un effet de classe des coxibs. En conséquence, de
nouvelles contre-indications, mises en garde et
précautions d'emploi sont ajoutées aux résumés
des caractéristiques produit (RCP) et aux notices
de tous les coxibs, sachant que seuls sont
commercialisés en France le célécoxib (Celebrex)
et le parécoxib (Dynastat). - Dorénavant, les coxibs sont contre-indiqués chez
les patients présentant une maladie cardiaque
(telle qu'une angine de poitrine, un infarctus du
myocarde ou une insuffisance cardiaque) ou une
maladie cérébro-vasculaire (antécédent d'accident
vasculaire cérébral ou d'accident ischémique
transitoire). - En outre, les coxibs doivent être utilisés avec
prudence par les patients présentant des facteurs
de risque cardiovasculaire, tels qu'une
hypertension, un taux de cholestérol élevé, un
diabète ou un tabagisme. - Enfin, en cas de traitement antiagrégant par
l'aspirine, celui-ci ne doit pas être interrompu
toutefois, il faut prendre en compte le risque
d'une augmentation des effets indésirables
gastro-intestinaux, lors de la prescription
associée à un coxib. - Dans ces deux dernières situations, l'intérêt de
poursuivre un traitement par coxib plutôt que par
anti-inflammatoire non stéroïdien conventionnel
(AINS) doit être réévalué par le médecin
prescripteur, au regard du bénéfice attendu et
des caractéristiques individuelles du patient
cette réévaluation du traitement ne nécessite
cependant pas d'être réalisée en urgence. - Le rapport bénéfice/risque de ses produits reste
favorable sous réserve du respect de ces
nouvelles conditions d'emploi.
46Kétamine après amygdalectomie
- Elhakim et al. Acta Anaesthesiol Scand 2003
- essai randomisé, 50 enfants (5-13 ans)
- kétamine prémédication IM (!) 0.1 mg/kg ou
placebo - fentanyl peropératoirediclofenac 2
mg/kgparacétamol rescue morphine - bénéfices
- douleurs à la déglutition (0 - 24 h)
- douleur au repos
- n recours morphine (12 vs 36 )
- délai reprise des boissons et quantité des
apports - résultat isolé
47Kétamine après amygdalectomie
O Flaherty et al. Paediatr Anaesth 2003
essai randomisé, 80 enfants (3-12 ans) kétamine
iv 0.15 mg/kg à linduction, Mg, kétamineMg ou
placebo fentanyl peropératoiredexamethasone 2
mg/kgrescue fentanyl en SSPI
48En résumé
- Chirurgie intermédiaire
- blocs périphériques avec cathéter en orthopédie,
ALR en injection unique ou pas dALR en chirurgie
urologique - place des agonistes faibles ? niveau de
surveillance insuffisant - amygdalectomie ? protocole actuel
dexaméthasone paracétamol morphine
postopératoire
49Chirurgie majeure
- ex thoracotomie, chirurgie digestive haute,
chirurgie orthopédique lourde ... - ALR avec cathéter de réinjection
- morphine intrathécale
- morphine systémique PCA ou NCA
- adjuvants AINS seul ou AINS paracétamol
(Sutters et al. Am J Orthop 1999)
50Pharmacocinetique des AL chez le nouveau-né et le
jeune nourrisson
- diminution physiologique de l AAG chez le
nouveau-né et le jeune nourrisson ? augmentation
de la fraction libre des AL - métabolisme bupivacaine 1/3 adulte à 1 mois,
2/3 adulte à 6 mois, comparable adulte à partir
de 1 an (CYP3A4) - métabolisme ropivacaine comparable à l adulte à
partir de 3 ans (CYP1A2)
Mazoit Dalens Clin Pharmacokinet 2004 4317-32
51Analgésie continue par cathéter épidural
- AL de longue durée daction bupivacaine ou
ropivacaine (hors AMM) - faible concentration 0.1
-
- perfusion continue 0.2 mg(ml)/kg/h bolus
patient 0.1 mg(ml)/kg (PR 30 min) - ne pas dépasser 0.4 mg/kg/h ne pas dépasser
0.25 mg/kg/h avant lâge de 1 an - adjuvants
- sufentanil 0.5 µg/ml
- morphine 10-20 µg/ml
- clonidine 0.5-1 µg/ml
52Surveillance cathéter épidural
- personnel formé (soins intensifs ?)
- médecin joignable à toute heure
- paramètres vitaux
- bloc moteur
- point dentrée du cathéter
- zones dappui (occiput, sacrum, talons)
- apparition/majoration dun bloc moteur doit faire
évoquer - hématome ou abcès compressif
- migration cathéter
- surdosage
53Bonnes pratiques cliniques
- adhésion du patient et de la famille (meilleure
analgésie et rééducation plus active, riques
encourrus) - fixation soigneuse
- validation du bon positionnement/fonctionnement
avant la sortie de SSPI - respect des doses maximales
- bloc moteur tolérance 0
- douleurs en dehors du territoire du bloc
- défaut danalgésie nest pas nécessairement
synonyme de défaut dextension du bloc
54Expériences pédiatriques publiées
- Jylli et al Acta Anesthesiol Scand 200246654-9
- n 518 (5 jours, 18 ans)
- bupivacaine 0.125, pas dopioide en 1 intention
- douleur absente ou modérée 76
- fuites et problèmes de cathéters 41/95
interventions de léquipe DPO, aucune
complication sévère - Lejus et al. Paediatr Anaesth 200131327-32
- n 348 (2 jours, 18 ans)
- bupivacaine 0.1 à 0.2 , fentanyl 0.2 µg/kg/h
- douleur absente ou modérée 86
- fuites et problèmes de cathéters 4 , aucune
complication sévère
55Morphine intrathécale en chirurgie rachidienne
Dalens et Tanguy. Spine 1988
56Morphine intrathécale en chirurgie rachidienne
- analgésie puissante
- pas dautre morphinique postop
- facilitation de la rééducation (Dalens et al.
Spine 1988) - meilleure qualité danalgésie que dans le groupe
morphine systémique - pas dinterférence avec le recueil des PES
- 2 enfants sur 40 ont nécessité une ventilation
postop prolongée (Goodarzi et al. Paediatr
Anaesth 1998)
25 µg/kg
20 µg/kg
57Morphine intrathécale en chirurgie rachidienne
- but examiner les effets de 2 faibles doses de
morphine intrathécale pour lanalgésie
postopératoire après arthrodèse vertébrale
postérieure - 30 enfants, majoritairement scolioses
idiopathiques - 3 groupes saline morphine it 2
µg/kg morphine it 5 µg/kg - injection intrathécale à linduction
- propofol, sufentanil, tracrium, monitorage des
PES - analgésie postopératoire par PCA morphine et
paracétamol i.v. dans les 3 groupes
Gall et al. Anesthesiology 2001
58Niveaux de douleur postopératoire
Gall et al. Anesthesiology 2001
59Consommation cumulée PCA
Gall et al. Anesthesiology 2001
60Première demande antalgique
9.0 4.6 h post-extubation
0.2 0.1 h post-extubation
4.0 1.3 h post-extubation
Gall et al. Anesthesiology 2001
61Morphine intrathécale
- 5 à 10 µg/kg
- chirurgie cardiaque, thoracique ou orthopédique
majeure de durée supérieure à 2 heures - âge gt 5-6 ans pour relais optimal PCA
- SSPI ou USI pendant les 24 premières heures
62Morphine systémique
- métabolisme hépatique activité UDP glucuronyl
transferase comparable à ladulte à partir de
lâge de 3 mois. (Olkkola KT, et al. Clin
Pharmacokinet 1995) - perfusion continue 20 µg/kg/h bolus
infirmier 20 µg/kg, PR 30 min - 1/2 dose avant 3 mois
- PCA chez lenfant de plus de 6 ans (bolus 20
- 40 µg/kg, PR 6 min)
63Surveillance morphine systémique
- personnel formé (soins intensifs sauf PCA)
- médecin joignable à toute heure
- paramètres vitaux
- échelle de sédation
- FR et signes dobstruction des voies aériennes
sup - somnolence excessive est le premier signe de
surdosage
64Morphine PCA
- information et préparation du patient dès la
consultation pré-anesthésique - seul lenfant à le droit dactionner le
bouton-poussoir - traitement morphinique antérieur perfusion
continue (conversion oral/iv 3/1) - protocoles de traitement des effets secondaires
65Traitement des effets secondaires
Lloyd Thomas et al. Paediatr Anaesth 1995
66Conclusion
- Optimisation de lanalgésie postopératoire
- protocoles de traitement adaptés au niveau local
de surveillance - prise en charge proactive et multimodale
associant antalgiques classiques et
antihyperalgésiques - évaluation systématique de la DPO et
implémentation immédiate du traitement en cas
daccès douloureux - effort continu dorganisation et de formation des
équipes de soins
67(No Transcript)
68(No Transcript)
69(No Transcript)
70Prévention des NV induits par la morphine
systémique
- droperidol bolus 1.25 mg (20µg/kg) puis 2.5 mg
pour 50 mg de morphine PCA Sharma et al. Br J
Anaesth 199371435-6 - ondansetron (hors AMM) bolus 4 mg puis 8 mg
dans la seringue de PCA Alexander et al.
Anaesthesia 1995501086-8 - scopolamine (patch) Doyle et al. Br J
Anaesth 19947272-76 - naloxone
- analgésie multimodale avec un AINS
71NVPO et dose de morphine
Marret et al. Anesthesiology 2005 102 1249-60