Institute for Environmental and Legal Studies - PowerPoint PPT Presentation

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Institute for Environmental and Legal Studies

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Institute for Environmental and Legal Studies Notre civilisation durant le 21 me si cle: Quelles Perspectives? Notre civilisation Un syst me d accummulation de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Institute for Environmental and Legal Studies


1
Institute for Environmental and Legal Studies
  • Notre civilisation durant le 21ème siècle
    Quelles Perspectives?

2
Notre civilisation
  • Un système daccummulation de richesses et de
    capital grâce à lindustrie et au commerce
  • Le capital peut être financier, foncier, appareil
    productif, humains, etc

3
Le PIB
  • Laccummulation de richesses
  • Cest léchange de biens et de services
  • Cela génère le P.I.B. (Produit Intérieur Brut)

4
Notre Exigence!!!
  • Toujours plus de biens matériels
  • Toujours plus de services
  • Donc un PIB toujours plus important qui doit
    croître
  • IL EST EXPANSIONISTE

5
La Croissance!!!
  • La croissance économique cest la croissance du
    PIB.
  • Et cela pour toujours car nous exigeons toujours
    plus.
  • Cette Croissance est éternelle

6
Le programme social
  • Buy Spend Consume
  • Buy Spend Consume
  • Buy Spend Consume
  • Buy Spend Consume
  • Buy Spend Consume
  • Buy Spend Consume
  • Buy Spend Consume
  • Buy Spend Consume

7
Tout le monde est daccord
  • TOUT le monde est daccord
  • Il faut un minimum de 5 de croissance économique
    par an

8
La croissance de 5 par an
  • Le PIB double tout les 15 ans!!!
  • En 100 ans le PIB serait 130 fois plus important
    quaujourdhui

9
Les conséquences de la croissance
  • Imaginez Maurice suite à 5 de croissance
    économique pendant 100 ans
  • Le PIB serait 130 fois plus important que
    maintenant,
  • On aurait besoin de 130 fois plus dénergie, de
    ressources naturelles,
  • On génèrerait 130 fois plus de pollution, de
    déchets.

10
Les conséquences de la croissance éternelle
  • Dans 100 ans, on aurait 130 fois plus de
    véhicules, de touristes, dusines, de magasins,
    de Mare Chicose, dincinérateurs!!!
  • Ceci est TOTALEMENT absurde.

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Le discours dominant
  • Pourtant la croissance éternelle EST le discours
    dominant.
  • Ce discours est absurde
  • Notre système économique
  • éternellement expansioniste, basé sur la
    croissance pour toujours, est TOTALEMENT
    ABSURDE!!!

12
Notre système économique
  • Eternellement Expansioniste
  • ne connaît aucune limite
  • Donc TOUTE la nature doit y passer
  • Alors pourquoi sétonner quon veut TOUT
    privatiser,îlots, lagons, forêts, pour créer des
    richesses?

13
Les Limites
  • Pourtant cette expansion va se heurter aux
    limites physiques de la Terre.
  • Limites énergetiques, de ressources naturelles et
    de capacité dabsorption de pollution.

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Quelles sont les limites?
  • Certaines limites sont maintenant bien en vues
  • Pétrole, terres fertiles, eaux

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Le pétrole et les transports
  • Irremplacable pour les transports modernes.
  • 70 du pétrole est utilisé dans 95 des systèmes
    de transports modernes.

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Le pétrole et lagriculture
  • Lagriculture moderne totalement dépendante sur
    le pétrole
  • Fertilisants pesticides
  • machines agricoles
  • Champs cultivés Fermes Usines Supermarchés
    - Consommateurs

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Le Pétrole
  • Dorigine fossile non renouvelable stocks
    décroissants
  • La production va atteindre un maximum (2005
    2015) pour ensuite décliner

18
Le Déclin du Petrole
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Les conséquences du declin
  • Réduction dans les transports modernes
  • Donc impacts économiques importants
  • Systèmes agricoles industriels moins performants
  • Donc sécurite alimentaire inexistante

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Les réponses
  • Une décroissance économique conviviale réduction
    de la consommation !!!
  • Une économie non-expansioniste basée sur
  • Lagriculture organique / biologique
  • Les énergies renouvelables
  • Le recyclage

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  • VERS UNE SECURITE
  • ALIMENTAIRE

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  • Nous vivons dans un modèle économique basé sur la
    croissance.
  • On nous dit que le moteur de cette croissance est
    la consommation.
  • En vérité le moteur est la surconsommation et le
    gaspillage.
  • Pour pouvoir répondre a cette surconsommation il
    faut une production industrielle des produits
    alimentaire. Ce qui a pour conséquences
  • 1. Un asservissement à un modèle technologique
    spécifique.
  • 2. Une utilisation intensive des ressources
    naturelles et une dégradation accrue de
    lenvironnement.
  • 3.Une pollution au moins égale à cette
    surconsommation et au gaspillage.
  • 4.Une perversion des moyens de production par des
    inventions pour rendre la production plus
    efficiente les insecticides, pesticides,
    fongicides et les antibiotiques et autres
    hormones de croissance. Noublions pas les OGM.

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  • Résultat de ces perversions La maladie de la
    vache folle, de la langue bleue, la fièvre
    aphteuse etc.
  • Autre conséquence Une confiscation de nos
    libertés et des moyens de production
    traditionnels par le biais de la technologie
    invention des semences OGM et de type F1 (
    hybride). Une dépendance totale aux hydrocarbures
    et autres intrants chimiques.
  • Une dégradation et un appauvrissement des sols
    qui ne peuvent plus produire que par des
    injections massives dengrais chimiques et une
    irrigation intensive. Ce qui emmène vers une
    salinisation et une désertification progressive
    des sols.
  • Une délocalisation des lieux de production,
    cest-à-dire que nos aliments doivent voyager
    plus pour arriver dans nos assiettes. Augmentant
    ainsi notre dépendance sur le pétrole.
  • Un idéal de vie qui isole de plus en plus les
    humains de la terre nourricière et accroît leur
    dépendance de la production industrielle.
  • Une modification de nos habitudes alimentaires
    Vers le fast/ junk food.

24
  • COMMENT
  • VIVRE AUTREMENT ?

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  • Avoir une alimentation saine sans gaspillage.
  • Une réduction de notre dépendance en alignant
    notre consommation sur notre production.
  • Une alimentation saine veut surtout dire le
    recyclage de nos déchets et le compostage.
  • Eviter les intrants chimiques et une irrigation
    massive par le biais, notamment, du compost.
  • Une production de proximité.
  • Une pratique semencière saine en allant vers les
    semences reproductibles et rustiques.
  • Un réalignement de nos goûts alimentaires par
    rapport à nos possibilités de production.
  • Une pratique déchange de produits et de
    semences.
  • Vers une dépendance zéro de la machine (pétrole).
  • Une pratique communautaire de lagriculture
    Solidarité échange regroupement.

26
SURVIVRE AU DEVELOPPEMENTPAR LA DECROISSANCE
ECONOMIQUE _____________________________________
  • Ce que lon désire maintenant, ce que le monde
    entier recherche, cest laisance, le confort qui
    apporte la satisfaction de tous les sens. Par
    conséquent, le monde va au devant dun esclavage
    spirituel tel quil nen a encore jamais connu.
  • Friedrich Nietzsche
  • (1844-1900)

27
  • La Faune de lîle Rodrigues décrite par
  • François LEGUAT
  • en 1690
  • Il y a dans cette île une si grande abondance de
    tortues que lon en voit
  • quelques fois des troupes de deux ou trois mille
    de sorte que lon peut faire
  • plus de deux cents pas sur leur dos ou sur leur
    carapace pour parler
  • proprement, sans mettre le pied à terre. Elles se
    rassemblent vers le soir dans
  • les lieux frais et se mettent si près lune de
    lautre quil semble que la place en
  • soit pavée.
  • Le Lamantin, que dautres nations appellent
    manati pour dire ayant des mains,
  • se trouve aussi en grande quantité dans les mers
    de cette île, et paraît par
  • troupes nombreuses. Nous prenions ce poisson
    fort facilement. Ils
  • paissaient par troupeaux comme des moutons, à
    trois ou quatre pieds deau
  • seulement , et quand nous entrions au milieu
    deux, ils ne fuyaient point,
  • tellement que nous pouvions choisir celui que
    nous voulions, le tirer à bout
  • touchant avec un fusil, si bon nous semblait, ou
    nous jeter sur lui à deux ou trois, sans
  • armes, et le traîner à force de bras sur le
    rivage. Nous en trouvions quelquefois trois ou

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  • Des hommes avides et ignorants, ne pensant
    que pour eux-mêmes, ont ravagé lîle, en
    détruisant les bois par le feu, empressés de
    faire, aux dépens de la colonie, une fortune
    rapide, ils nont laissé à leurs successeurs que
    des terres arides abandonnées par les pluies et
    exposées sans abri aux orages et à un soleil
    brûlant.
  • La nature a tout fait pour lIsle de France
    les hommes y ont tout détruit. Les forêts
    magnifiques qui couvraient le sol, ébranlaient
    autrefois, par leur mouvements, les nuages
    passagers, et les déterminaient à se résoudre en
    une pluie féconde. Les terres qui sont encore en
    friche, nont pas cessé déprouver les mêmes
    faveurs de la nature mais les plaines qui
    furent les premières défrichées, et qui le furent
    par le feu, sans aucune réserve de bois pour
    conserver au moins de labri aux récoltes, et une
    communication avec les forêts, sont aujourdhui
    dune aridité surprenante, et par conséquent
    beaucoup moins fertiles les rivières mêmes,
    considérablement diminuées, ne suffisent pas
    toute lannée à abruever leurs rives altérées
    le ciel, en leur refusant les pluies abondantes
    ailleurs, semble y venger les outrages faits à la
    nature et à la raison.
  • Presque toutes les terres de cette île sont
    concédées, sans économie, sans discernement, sans
    principes mais enfin elles sont concédées, et
    toutes les terres peuvent à peine nourrir leurs
    habitants.
  • Encore quelques années de destruction, et
    lIsle de France se sera plus habitable il
    faudra labandonner.
  • Discours prononcé en 1767 par Pierre POIVRE, à
    son arrivée à lIsle de France, aux habitants de
    la Colonie assemblés au Gouvernement.

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  • Contrairement à la légende et aux dépliants
    touristiques, Maurice et Rodrigues sont donc des
    îles extrêmement dévastées et dégradées
    écologiquement, et ce, depuis plus de 250 ans !
  • Pourquoi en est-on arrivé là ???
  • Parce que le pillage des ressources naturelles
    a toujours été considéré, par les hommes de
    pouvoir, comme NECESSAIRE à leur survie et à leur
    enrichissement. Grâce à une subtile propagande,
    la grande majorité des hommes contemporains a
    fini par accepter de vivre dans un monde dévasté
    et dêtre ainsi dépossédés des beautés et
    richesses du monde.

30
  • Lhumanité sest laissée convaincre que ces
    dévastations nen étaient pas réellement.
  • Ces bouleversements environnementaux étaient
     nécessaires  au mieux-être matériel et à
    lenrichissement des populations, a-t-on
    prétendu.
  • La justification idéologique actuelle de ces
    dévastations écologiques a pour noms
  •  Croissance économique 
  •  Progrès social 
  •  Productivisme 
  •  DEVELOPPEMENT 

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  • Aujourdhui, To develop an area signifie
    détruire radicalement toute végétation naturelle
    dans la zone en question, recouvrir le terrain
    ainsi dégagé de béton ou, dans le meilleur des
    cas, de gazon pour parc à voitures, si par hasard
    il restait un morceau de place, le consolider par
    un mur de béton, régulariser les petits cours
    deau par des barrages ou, si possible, les
    canaliser, infester le tout de pesticides et le
    vendre ensuite le plus cher possible à quelque
    consommateur urbanisé et abruti.
  • Konrad LORENZ
  • LHomme en péril , Paris, Flammarion, 1975

32
  • Notre imaginaire est aujourdhui totalement
    colonisé par lidéologie du développement
    économique.
  • Il est quasiment impossible de débattre de la
    pertinence à long terme du développement et de
    la croissance.
  • Les élites intellectuelles ont démissionné.
  • La pensée unique empêche la société
    daccéder à des idées et des projets sociaux
    opposé à lidéologie de la croissance.
  •  

33
  • Pourtant léquation physique suivante devrait
    nous faire réfléchir.
  • Un enfant de 5 ans peut la comprendre
  • Comment une planète aux ressources naturelles
    FINIES et LIMITEES pourrait-elle suffire à la
    démesure productiviste et aux prétentions
    INFINIES de lidéologie économique de la
    croissance ?

34
  • Au train où elle va, la consommation mondiale
    aurait besoin de trente planètes Terre à
    lhorizon 2030

35
  • Pour contourner la conclusion évidente de
    cette équation, les idéologues de la croissance
    vont tenter par des ILLUSIONS et des MENSONGES de
    rassurer le grand public. Devant lampleur des
    catastrophes qui se profilent à lhorizon,ils
    prétendent que
  • - la SCIENCE apportera des SOLUTIONS
  • - on pourra à la fois protéger
    lenvironnement et continuer à fonctionner dans
    un système économique croissanciste.
  • - si tout va mal cest parce que nous ne
    sommes pas encore assez croissanciste. Il
    faudrait encore et toujours augmenter notre
    productivité et notre compétitivité pour
    améliorer la qualité de notre environnement.

36
  • PETITE PARENTHESE IMPORTANTE
  • Tout manuel déconomie commence par affirmer que
    pour produire il faut associer deux facteurs
    principaux de production que sont le capital et
    le travail. Cest sur cette évidence apparente
    que libéralisme et marxisme ont construit lidée
    dune infrastructure économique déterminante.
  • Pourtant , il y a, non pas deux facteurs
    principaux de production, mais TROIS la nature,
    le travail et le capital. La nature occupant
    dailleurs la première place dans ces trois
    facteurs.
  • Il nous faut absolument remettre en question le
    postulat libéral et marxiste et considérer
    labsolue nécessité de prendre en compte la
    nature comme troisième et plus important facteur
    de production de richesse, et donc considérer
    aussi labsolue nécessité de préserver
  • 1/ les ressources écologiques alors quelles sont
    considérées actuellement comme sans valeur
    économique,
  • 2/ labondance, que cette nature a toujours
    prodigué aux êtres vivants.

37
  • Présenté comme la solution aux problèmes du
    Sud, le développement n'est souvent qu'un autre
    visage de l'occidentalisation du monde.
  • Pour tenter d'en conjurer magiquement les
    effets négatifs, on est entré dans l'ère des
    développements à particule. On a vu des
    développements auto-centrés, endogènes,
    participatifs, communautaires, intégrés,
    authentiques, autonomes et populaires,
    équitables sans parler du développement local,
    du micro-développement, de l'endo-développement
    et même de l'ethno-développement ! Les humanistes
    canalisent ainsi les aspirations des victimes. Le
    développement durable est la plus belle réussite
    dans cet art du rajeunissement des vieilles
    lunes. Il constitue un bricolage conceptuel,
    visant à changer les mots à défaut de changer les
    choses, une monstruosité verbale par son
    antinomie mystificatrice. Le durable est alors
    ce qui permet au concept de survivre.
  • Qu'il soit  durable ,  soutenable  ou
     endogène , il s'inscrit toujours, de manière
    plus ou moins violente, dans la logique
    destructrice de l'accumulation capitaliste. Il
    signifie inégalités, destruction de
    l'environnement et des cultures. Pourtant, des
    solutions peuvent être imaginées, qui prennent en
    compte la diversité du monde et s'appuient sur
    les expériences, menées ici ou là, d'économie non
    marchande.

38
  • Tous les développements à loccidentale
    sont liés à des  valeurs  qui sont le progrès,
    l'universalisme, la maîtrise de la nature, la
    rationalité quantifiante. Ces valeurs, et tout
    particulièrement le progrès, ne correspondent pas
    du tout à des aspirations universelles profondes.
    Elles sont liées à l'histoire de l'Occident et
    recueillent peu d'écho dans les autres sociétés.
    Les sociétés animistes, par exemple, ne partagent
    pas la croyance dans la maîtrise de la nature.
    L'idée de développement est totalement dépourvue
    de sens et les pratiques qui l'accompagnent sont
    rigoureusement impossibles à penser et à mettre
    en oeuvre parce qu'impensables et interdites. Ces
    valeurs occidentales sont précisément celles
    qu'il faut remettre en question pour trouver une
    solution aux problèmes du monde contemporain et
    éviter les catastrophes vers lesquelles
    l'économie mondiale nous entraîne.

39
  • Si nous voulons que la dévastation écologique
    de la planète ainsi que la désagrégation des
    sociétés humaines cessent, nous devons donc
    absolument remettre en question le modèle
    économique dans lequel nous fonctionnons.
  • On ne peut pas se prétendre écologiste ou
    défenseur de la nature et du patrimoine, sans
    remettre en question le système économique
    dominant de croissance infinie.
  • Sans changement fondamental de nos habitudes
    prédatrices et gaspilleuses des ressources de la
    planète, nous allons à la catastrophe planétaire.

40
  • Une AUTRE forme de vie en société, un autre
    modèle économique qui permette de refonder le
    droit des peuples à disposer deux-mêmes, doit
    remplacer le plus vite possible celui dans lequel
    nous vivons aujourdhui.
  • La crise énergétique pétrolière est plutôt une
    bonne nouvelle puisquelle va nous obliger à
    vivre AUTREMENT.

41
  • Décroissance
  • Distributisme
  • Abondancisme
  • ne sont que des potentialités, des pistes de
    réflexion, des propositions dinnovation sociale,
    des  mots  pour essayer de sortir de la pensée
    unique économisciste et utilitariste

42
  • La "décroissance" sous-entend un changement de
    culture. Il s'agit en effet de passer d'une
    société aux besoins infinis, disproportionnés par
    rapport aux ressources et injustement répartis, à
    une société dont les besoins seraient "justes" au
    double sens de justice sociale et d'adéquation au
    capital planétaire disponible.

43
  • LA DECROISSANCE ECONOMIQUE
  • Quest-ce que cela pourraît être, mais pas
    seulement ?
  • 1/ la fin du gaspillage des ressources
    planétaires
  • 2/ la fin de la répartition inégalitaire des
    richesses et la fin des profits monétaires nous
    obligeant à toujours plus de productivité
  • 3/ la valorisation dun mode de vie basé sur la
    sobriété ludique et festive ainsi que sur le
    raffinement culturel
  • 4/ le respect de la Nature parce que NOUS SOMMES
    CETTE NATURE
  • 5/ la prise en compte réelle de lavenir des
    générations futures

44
  • LE DISTRIBUTISME
  • Un système déchange monétaire basé sur les réels
    besoin des sociétés humaines et détaché du
    système financier international actuel.
  • Les profits monétaires y seraient impossibles.
  • La monnaie serait en partie fondante,
    cest-à-dire impossible à accumuler puisque
    perdant de sa valeur dans le temps.
  • Les banques nauraient plus le privilège
    démettre de la monnaie avec intérêt. En créant
    de largent sans intérêt, les banquiers nen
    feraient que mieux leur métier, et pour un profit
    humain et planétaire sans commune mesure avec ce
    qui se passe aujourdhui.

45
  • A mesure que la grande industrie se
    développe, la création de la richesse vraie
    dépend moins du temps et de la quantité de
    travail employés que de laction des facteurs mis
    en mouvement au cours du travail, dont la
    puissante efficacité est sans commune mesure avec
    le temps de travail immédiat que coûte la
    production elle dépend plutôt de létat général
    de la science et du progrès technologique,
    application de cette science à la production...
    Lorsque, dans sa forme immédiate, le travail
    humainaura cessé dêtre la grande source de la
    richesse, le temps de travail cessera et devra
    cesser dêtre la mesure du travailLa
    distribution des moyens de paiement dont les
    revenus des particuliers font partie devra
    correspondre au volume de richesses socialement
    produites et non au volume de travail fourni.
  • Karl Marx,
    extrait des Grundrisse 1850
  • Il faudra donc chiffrer les richesses et
    distribuer la contrepartie monétaire aux usagers,
    comme le proposent les distributistes depuis
    Bellamy (1888).

46
  • Le seul objectif politiquement et écologiquement
    sérieux
  • - Créer des richesses sans en attendre de
    profits monétaires et distribuer les moyens
    déchange proportionnels.
  • - Inventer un Marché qui serait un lieu de
    comparaisons libres entre de multiples
    expériences.
  • (Le Marché, sous sa forme actuelle,
    nautorise ces expériences et ne juge leur
    intérêt quen fonction des profits monétaires
    quelles peuvent engendrer. Leur intérêt sur
    dautres aspects social entre autres
    nintéresse pas le Marché tel quil fonctionne
    aujourdhui.

47
  • Si le Thermomètre est mauvais,
  • mieux vaut en changer !

48
  • TRAVAILLER MOINS
  • POUR
  • COMPRENDRE PLUS

49
  • BUY SMALL
  • THINK BIG

50
  • Quelques adresses Internet
  • www.decroissance.org
  • www.lalignedhorizon.org
  • http//economiedistributive.free.fr
  • http//1libertaire.free.fr/SLatouche41.html

51
  • - Quelques titres de livres
  • Le Pari de la Décroissance - Serge Latouche -
    Fayard
  • Survivre au développement - Serge Latouche
    Mille et une nuits
  • La Fin du Développement - François Partant -
    Actes Sud-Babel poche
  • Que la Crise saggrave ! - François Partant -
    Parangon
  • Fragilité de la Puissance - Alain Gras - Fayard
  • Quand le développement crée la pauvreté - Héléna
    Norberg-Hodge - Fayard
  • Le Bluff Technologique - Jacques Ellul Hachette
    Poche
  • - Emissions radio disponibles sur CD
  • - Films disponibles sur DVD
  • Contact Yves PICTHEN
  • a.j.y.pitchen_at_intnet.mu
  • Tél 454.23.72
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