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Chapitre 5:

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Title: Chapitre 5:


1
PSYC 0030-1 Psychologie des émotions 2ième année
Baccalauréat
Chapitre 5 Émotion et expression non verbale
Blairy Sylvie, Faculté de Psychologie et des
Sciences de lEducation
2
  • Les expressions faciales des émotions

Le sourire de la joie - le froncement des
sourcils dans la colère les grimances du
dégoût.
contraction de nombreux muscles faciaux par des
nerfs moteurs
Le système moteur sous-cortical et le système
moteur cortical
Expression faciale volontaire expression
faciale spontanée
3
Les expressions faciales des émotions
  • Relation entre expression faciale et émotion
  • comportement participant au déclenchement du
    processus émotionnel
  • comportement servant à la communication des
    états émotionnels et des intentions

4
  • le rôle de lexpression faciale dans la genèse
    de lémotion

L hypothèse de la rétro-action faciale (facial
feedback)
5
Hypothèse de la rétroaction faciale
  • La double relation entre le visage et
    lexpérience
  • émotionnelle est bien connue
  • Hypothèse de la rétroaction faciale
  • Darwin (1872) James ( 1884)
  • Tomkins (1962, 1980) Izard (1971) Ekman (1973)
  • Rôle central du visage dans lexpérience
    émotionnelle
  • Hennenlotter (2009). Etude fMRI.
  • Hypothèse controversée.
  • Buck (1985)
  • Fridlund (1991)

6
Hypothèse de la rétroaction faciale
  • Définition de Lanzetta McHugo (1989)
  • Si le patron musculaire facial contribue
    causalement à lexpérience subjective dune
    émotion, alors la production dune expression
    faciale ou sa modulation influencera lexpérience
    subjective émotionnelle.
  • Trois hypothèses sur le rôle causal
    (spécifications différentes du rôle)
  • Hypothèse de la nécessité
  • Hypothèse de la suffisance
  • Hypothèse de la continuité

7
Hypothèse de la nécessité
  • Etude de Keillor, Banet, Crucian, Kortenkamp et
    Heilman (2002)
  • Femme avec une paralysie faciale totale exposée à
    42 diapositives de lIAPS (Lang, 1997).

8
Hypothèse de la continuité
  • Lanzetta, Cartwright-Smith et Kleck (1974)
  • Inhiber ou exagérer la réaction faciale
  • Anticipation et réception dun choc électrique
    qui varie en intensité
  • réduire expression de souffrance (juges ne
    puissent pas évaluer lintensité du choc)
  • exagérer lexpression de souffrance (juges
    puissent penser que le sujet souffre fortement)
  • VD
  • Mesure de lexpérience subjective
  • RED
  • Résultats en faveur de lhypothèse de la
    continuité

9
Hypothèse de la continuité
Ceschi et Scherrer (2001) Etude avec 64
enfants âgés de 7 à 10 ans Sketches joués par
un clown VD expression faciale codée avec le
FACS rapport verbal du sentiment
émotionnel ressenti
10
Hypothèse de la continuité
Strack, Martin et Stepper (1988)
  • Simulation dun sourire
  • Tenir un crayon dans la bouche, en le pinçant
    entre les dents et en évitant que les lèvres ne
    touchent le crayon.

11
Hypothèse de la continuité
Strack, Martin et Stepper (1988)
  • Inhibition du sourire
  • Tenir un crayon dans la bouche, entre les lèvres
    en évitant quil ne touche les dents.

12
Hypothèse de la continuité
Strack, Martin et Stepper (1988)
  • Information donnée aux sujets
  • Il sagit dune étude destinée à recueillir de
    linformation sur les difficultés rencontrées par
    les personnes handicapées
  • lorsquelles sont amenées à remplir un
    questionnaire.
  • Tâche à réaliser
  • Visionner et évaluer le côté amusant de 4 dessins
    animés
  • Évaluer leur propre état émotionnel subjectif
  • Résultats
  • Les sujets qui ont simulé un sourire
  • évaluent les dessins animés comme plus plaisants
    que ceux dont le sourire est inhibé
  • rapportent avoir des sentiments émotionnels plus
    forts

13
Hypothèse de la continuité
Soussignan (2002) Utilise la même méthode que
Strack et al. (1988) Utilise des clips positifs
et négatifs Leffet modulateur a été démontré
uniquement dans la condition positive.
14
Hypothèse de la continuité
Ito et al. (2006) Teste si lexpression
faciale peut moduler des biais raciaux
implicites Utilise la même méthode que Strack et
al (1988) Les participants visionnent des
visages dindividus blancs et dindividus
noirs. Mesure des biais raciaux via Implicit
Association Test (IAT) Résultats en faveur de
leffet de la rétroaction faciale
15
Hypothèse de la continuité/suffisance
Dimberg et al. (2011) La technique de
laction faciale volontaire (Dimberg,
2002) Expression naturelle contrairement à la
méthode utilisée par Strack et al. (1988) -
Laird (1974) Tourangeau et Ellsworth
(1979) Les sujets ne sont pas conscients du
véritable objectif de létude. Temps de
lexpression (critiques Laird, 1974). Phase 1
soulever les joues à chaque image Phase 2
froncer les sourcils à chaque image 12 images 4
joie 4 colère 4 neutre Evaluation de
laspect plaisant et déplaisant du stimulus
16
Hypothèse de la suffisance
  • Hess, Kappas, Mc Hugo, Lanzetta et Kleck (1992)
  • Différences individuelles dans lévaluation des
    stimuli inducteurs démotion
  • Teste en même temps lhypothèse de la suffisance
    et celle de la continuité
  • Joie-tristesse-colère et tranquillité
  • Technique dinduction démotion imagerie mentale
     se souvenir dun épisode de sa vie durant
    lequel il a éprouvé 

17
Hypothèse de la suffisance
  • Hess, Kappas, Mc Hugo, Lanzetta et Kleck (1992)
  • Le sujet doit réaliser 3 tâches différentes
  • Ressentir les 4 émotions
  • Exprimer les émotions en essayant de ne pas les
    ressentir
  • Exprimer clairement et ressentir et les 4
    émotions
  • Etat émotionnel demandé le sujet presse un
    bouton pour le signaler
  • Enregistrement du temps de latence
  • RED
  • RC
  • EMG de 4 sites faciaux
  • Expérience émotionnelle subjective

18
Hypothèse de la suffisance
  • Hess, Kappas, Mc Hugo, Lanzetta et Kleck (1992)
  • Temps de latence (TL) Comparaison des conditions
  • Hypothèse de la suffisance
  • Dans la condition exprimer en essayant de ne pas
    ressentir les sujets devraient quand même
    ressentir le sentiment émotionnel associé à
    lexpression

Résultat Dans la condition exprimer en essayant
de ne pas ressentir , les sujets ont rapporté
avoir ressenti le sentiment émotionnel associé à
lexpression. Résultat en faveur de lhypothèse
de la suffisance
19
Hypothèse de la suffisance
Dimberg et al. (2011) La technique de
laction faciale volontaire (Dimberg,
2002) Phase 1 soulever les joues à chaque
image Phase 2 froncer les sourcils à chaque
image 12 images 4 joie 4 colère 4
neutre Evaluation de laspect plaisant et
déplaisant du stimulus Visages neutres sourire
vs froncement des sourcils. Pas de
différences. Résultats pas en faveur de
lhypothèse de la suffisance.
20
Hypothèse de la rétroaction faciale
  • Confirmation de lhypothèse? Les avis sont
    mitigés
  • Rapports de méta-analyses sur la rétro-action
    faciale (Manstead, 1988 Matsumoto, 1987)
  • Bon support pour lhypothèse de la continuité
  • 11,76 le total de la variance de lexpérience
    émotionnelle rapportée qui peut être attribuée à
    lexpression faciale.

21
Les mécanismes de la rétroaction faciale
  • Quelle est la nature de linformation provenant
    du visage?
  • Comment cette information crée-t-elle
    lexpérience émotionnelle?
  • Deux mécanismes
  • Des processus cognitifs sont responsables de cet
    effet la perception de sa propre expression
    faciale génère lémotion (Bem, 1967, 1972 Laird,
    1974, 1984)
  • La médiation cognitive nest pas nécessaire, les
    mécanismes physiologiques sont suffisants pour
    générer les réactions affectives. La conscience
    de lexpression nest pas nécessaire (Ekman et
    al., 1983 Izard, 1977 Tomkins, 1962).
  • Toutefois, Il nexiste pas une zone unique du
    cerveau dédiée à des programmes affectifs innés

22
Les mécanismes de la rétroaction faciale
  • Quelle est la nature de linformation provenant
    du visage?
  • Comment cette information crée-t-elle
    lexpérience émotionnelle?
  • Expérience de Strack et al. (1988) les sujets
    nont pas conscience de la signification
    émotionnelle de leur expressions

23
Les mécanismes de la rétroaction faciale
Expérience de Strack et al. (1988)
  • Résultats en faveur de lhypothèse de la
    continuité.
  • Ils suggèrent que les processus cognitifs
    impliqués dans la reconnaissance de la
    signification émotionnelle dune expression
    faciale ne sont pas nécessaires pour influencer
    lexpérience émotionnelle subjective.
  • Dans cette étude, des mécanismes moteurs
    physiologiques semblent être responsables des
    effets de la rétroaction faciale

24
Les mécanismes de la rétroaction faciale
  • Application clinique de la perspective théorique
    de Bem
  • Expérience de chercheurs japonais avec des femmes
    souffrant
  • de dépression profonde (cf. Philippot, 2007)

Données en faveur de la théorie de
lauto-perception
25
  • Dautres phénomènes de rétro-action la
    rétroaction posturale et la rétro-action
    respiratoire

26
  • la rétro-action posturale
  • la rétro-action respiratoire

Recherches dans différents laboratoires et à
chaque fois des effets semblables aux effets de
rétro-action faciales ont été observés
Expérience de Stepper Strack (1993)
Expériences de Philippot, Chapelle Blairy (2002)
Expérience de Bourgeois, Couture, Herrera,
Blairy, Hess et Philippot (1995)
27
  • Lexpression vocale

28
  • Lexpression vocale des émotions
  • Darwin (1872)
  • Moins étudiée que les efe
  • mêmes sujets de recherche encodage et décodage
    de l émotion
  • difficultés dans la mesure des paramètres vocaux
  • difficultés d enregistrement des comportements
    vocaux dans des contextes naturels
  • La manipulation des composantes vocales pour
    confectionner et manipuler des stimuli vocaux est
    difficile (Kappas et al., 1991)

29
  • La rétroaction vocale
  • le comportement vocal contribue au déroulement de
    lémotion
  • (Hatfield, Cacioppo et Rapson, 1994)
  • Effet modulateur comparable à celui de la
    rétroaction faciale
  • donne du poids à l hypothèse de
    l intervention de l ensemble du système
    expressif émotionnel dans la mécanique de
    l émotion

30
  • L encodage des expressions vocales émotionnelles
  • Les états émotionnels affectent le système vocal
  • Les paramètres acoustiques utilisés Scherer
    (1989)
  • la force
  • la hauteur et ses variations
  • le tempo

31
Indicateurs vocaux des états émotionnels Daprès
Scherer (1989)
32
  • Le décodage des expressions vocales
  • La voix peut générer des informations concernant
    l état émotionnel.
  • Les stimuli utilisés varient
  • mots
  • syllabes sans significations
  • extraits de texte et même de conversations
    complètes
  • Notre acuité de reconnaissance de la catégorie
    émotionnelle peut aller jusqu à 60 (catégories
    usuelles en expressions faciales)
  • Les stimuli employés sont des simulations (sons
    synthétisés)
  • La validité écologique est sujette aux
    critiques

33
  • Étude de la voix en psychopathologie
  • Dépressions et schizophrénies
  • le niveau d intensité de la voix est réduit
  • monotonie de la voix (pas de chute en fin de
    phrase)
  • le tempo est lent dû à la lenteur d articulation
    et à la durée des pauses
  • Observations cliniques
  • caractéristiques trop vagues pour être utilisées
    comme critères diagnostiques

34
  • Lexpression faciale et la communication des
    émotions

35
Jespère que tout va bien pour toi
36
Jespère que tout va bien pour toi !
37
Les processus de communication non verbale
  • Les manifestations émotionnelles
  • reflet direct dun état émotionnel (expression
    spontanée)
  • est médiatisée par des règles de manifestation,
    règles d expressivité (display rules)-
    expression volontaire, contrôlée.
  • Les processus de décodage
  • est une appréhension directe de l état
    émotionnel de l autre
  • est médiatisé par des règles de décodage
    (connaissances du récepteur à propos de la
    situation de l émetteur). Les attentes.

38
  • Est ce que les expressions faciales émotionnelles
  • sont les mêmes pour tous les membres
  • de l espèce humaine ?
  • Darwin (1872)  The Expression of Emotions in Man
    and Animals 
  • Les problèmes méthodologiques des études de
    Darwin (la formulation des questions)
  • Les recherches en sciences sociales entre 1920 et
    1960
  • Les recherches dans les années 70. Ekman et
    Friesen (1971) Izard (1971).

39
  • Les méthodes utilisées
  • La méthode des composantes
  • Permet létude des composantes des expressions
    faciales émotionnelles.
  • Facial Action Coding System (FACS) Paul Ekman
  • La méthode des juges
  • Permet de déterminer si lexpression émotionnelle
    est universellement produite.

40
  • Ekman, Sorenson et Friesen (1969)
  • Photographies d efe à des étudiants américains,
    japonais, brésiliens, chiliens et argentins. 30
    photographies 14 personnes-6 émotions (joie,
    tristesse, colère, peur, surprise et dégoût)
  • Pour chaque photo, choisir le terme émotionnel
    qui convient le mieux à l expression faciale.
  • Izard (1968)
  • Sujets appartenant à 9 pays États-unis,
    Angleterre, Allemagne, Suède, France, Suisse,
    Grèce, Japon et divers nations d Afrique. Huit
    émotions (excitation, joie, surprise, angoisse,
    dégoût, colère, honte, peur)

41
  • Ekman et Friesen (1971)
  • Habitants de Nouvelle-Guinée (n189), aucun
    contact avec des missionnaires ou des
    commerçants, ne comprenant ni ne parlant
    langlais. Groupe découvert depuis 14 ans.
  • Méthode
  • Photographies de visages avec une efe
  • Histoires simples dont le contenu exprime une
    émotion
  • 3 photographies pour chaque histoire
  • Peu derreur dans les associations - Confusion
    peur - surprise
  • Filmés présentation de leurs visages à des
    sujets USA
  • Aucune difficulté à reconnaître les émotions -
    Confusion peur - surprise

42
  • Quelques conclusions
  • Les individus posent pour exprimer une émotion.
  • Comportements spontanés
  • La nature des mécanismes assurant cette
    universalité apparente reste toutefois à préciser
  • Ce qui peut varier en fonction des cultures se
    sont les règles dexpression
  • sexe, âge, rôle, contexte social

43
  • Les critiques émises par Russell (1994)
  • analyse la méthodologie des recherches
  • prétend quil faut nuancer très fortement la
    thèse de l universalité
  • l utilisation détudiants universitaires
  • la nature et le choix de ces stimuli
  • la méthode de présentation des stimuli faciaux
  • le jugement émotionnel d expression faciale
    dépend de la présentation préalable dautres
    expressions.
  • la procédure de collecte des réponses choix
    forcé à partir dune liste imposée et restreintes
    de termes indiquant des catégories émotionnelles
  • Boucher Carlson (1980)
  • Reconnaissance par chance la probabilité avec
    laquelle un terme émotionnel est sélectionné par
    chance dans une liste de 6 termes est de 16.6

44
  • Les réactions vigoureuses d Ekman (1994)
  • Les scores de reconnaissance à lintérieur et au
    travers des cultures sont supérieurs aux scores
     chance 
  • Les études de Frank et Stennett (2001) est-ce
    que la méthode du choix forcé crée
    artificiellement un accord entre les
    observateurs?
  • Terme correct inclus exclus  aucun terme 
  • 6 émotions de base et 4 autres termes plausibles
    (ex excitation)

45
  • Quelle est limportance de la culture dans la
    reconnaissance des expressions ?

Devons-nous conclure des études sur
luniversalité des expressions faciales
émotionnelles que toutes les expressions faciales
sont innées? NON
1. Le niveau dexactitude, même sil est
supérieur à la chance, varie avec la culture
Elfenbein Ambady (2002) Haidt Keltner (1999)
46
  • Importance de la culture

Données de Ekman (1973)
Les cultures occidentales 78-95 Les cultures
non-occidentales 63-90 Les cultures isolées
30-95
2. Le biais avantage in-group
3. Les display rules (3 règles fondamentales
selon Ekman)
47
Universalité versus relativisme culturel
Points de vue intégrés dans une perspective
interactioniste les déterminants biologiques et
sociaux/culturels sont pris en compte
Théorie neuroculturelle dEkman (1972, 1994)
place importante aux dimensions culturelles. Sa
position n est pas l universalisme extrême.
48
Quelle information est véhiculée par lexpression
faciale ? Emotion vs. Intentions et Motivations
sociales
1. Emotion expression view (Ekman, Manstead,
Cameras)
2. Behavioral Ecology view (Fridlund) la
fonction de communication sociale. Importance du
contexte social Hypothèse de travail Les EFE
sont plus souvent montrées dans des situations
interactives
Les études de Fridlund (1991, 1992)
49
Quelle information est véhiculée par lexpression
faciale ? Emotion vs. Intentions et motifs
sociaux
Limpact spécifique du contexte social peut être
modulé par différents facteurs et leurs
interactions
1. La familiarité entre celui qui exprime et
laudience 2. La valence de la situation
émotionnelle 3. Lintensité de lémotion induite
Les études de Jackobs et al., (1999, 2001) Hess
et al. (1995) Lee et Wagner (2002)
50
Quelle information détermine la reconnaissance de
lémotion ?
Le contexte de lémetteur Paradigme
personne-scénario Paradigme images
candides Paradigme de Goldberg (1951)
Le contexte du décodeur Létat émotionnel du
décodeur Les études de Schiffbauer (1974)
Leppänen Hietanen (2003)
51
Elle vient de trouver un rat mort dans la cuisine
52
Elle vient dapprendre quelle a gagné à la
loterie
53
Quelle information détermine la reconnaissance de
lémotion ?
  • la nature même de l émotion
  • Kirouac et Doré (1982)
  • taux de reconnaissance de 6 émotions (efe)
  • Importance de l observation des changements
    d apparence du visage, provoqués par la
    contraction de certains muscles faciaux.
  • Photographie pas de mouvements
  • Hypothèse cet élément de comparaison peut
    améliorer la performance de reconnaissance des
    sujets.
  • Différence de sexe ?

54
(No Transcript)
55
(No Transcript)
56
(No Transcript)
57
(No Transcript)
58
(No Transcript)
59
(No Transcript)
60

61
  • forts pourcentages de bonnes réponses
    possibilité d extraire de l information liée à
    l émotion sur la base du seul visage
  • pas de différences significatives pour le facteur
     sexe 
  • pas de différences significatives pour le facteur
     modalité de présentation  effet de
    plafonnement

62
(No Transcript)
63
  • La joie est plus facilement identifiée que les
    autres émotions (saillance du sourire)
  • existence de patrons de confusion peur-surprise
  • et dégoût-colère
  • les mécanismes sous-tendant la confusion restent
    à cerner
  • probablement une communauté d éléments
  • Colère Dégoût

64
  • Étude de Kirouac, Bernier et Doré (1986)
  • Quels sont les traits et les mouvements du visage
  • qui déterminent l interprétation de
    l expérience émotionnelle?
  • Reconnaissance de 6 émotions
  • joie, surprise, peur, dégoût, colère et tristesse
  • Selon la portion du visage
  • visage complet, trois quarts, moitié ou quart
  • Résultats
  • 1. Certaines régions faciales sont plus critiques
  • tristesse et peur la région des sourcils et du
    front
  • joie et dégoût la région buccale
  • 2. Performances très élevées même pour un quart
    du visage

65
  • La joie est plus facilement reconnue que
    d autres émotions comme la colère ou le dégoût.
  • Pour une reconnaissance correcte de chaque
    émotion, certains indices faciaux sont plus
    importants que d autres.

66
Résultats des recherches empiriquesAspects
développementaux de la reconnaissance des
expressions faciales émotionnelles
67
Aspects développementaux de la reconnaissance des
EFE
Les études sur les enfants dun an et moins
  • La discrimination des EFE apparaît très tôt au
    cours du développement (Haviland Lelwicka,
    1987  Nelson, 1987).
  • La technique de lhabituation
  • Présenter une expression à plusieurs reprises
    jusquà ce que la durée de fixation visuelle
    diminue de façon significative (50 de
    réduction).
  • Lorsque le critère dhabituation est atteint, une
    expression différente est présentée
  • On considère que le nourrisson discrimine les
    deux si on observe une augmentation soudaine du
    temps de fixation visuelle (Gosselin, 2005)

68
Aspects développementaux de la reconnaissance des
EFE
Les études sur les enfants dun an et moins
  • 3 mois Discrimination du visage humain parmi
    lensemble des stimuli auquel il a accès.
  • La discrimination saffine. Le visage devient une
    source dinformation sur létat émotionnel.
  • 4 mois reconnaissance des expressions de joie
    (Labarbera et al., 1976).
  • Entre 5 et 7 mois colère peur tristesse.
  • Surprise et dégoût ?

69
Aspects développementaux de la reconnaissance des
EFE
Les études sur les enfants de deux ans et demi et
plus
  • Description verbale (histoire) ou reconnaissance
  • A partir de 3 ans (Field Walden, 1982  Stifter
    Fox, 1986  Zuckerman Przewuzman, 1979)-
    lenfant est capable didentifier avec un bon
    niveau dexactitude létat émotionnel dautrui à
    partir de lexpression du visage.
  • Amélioration progressive5-6 ans lt 7-8 ans
  • Différences en fonction des émotions. Surprise
    moins bien reconnue chez les enfants de 5-6 ans.
  • Joie-colère-tristesse gt peur surprise -dégoût

70
Aspects développementaux de la reconnaissance des
EFE
Les études sur les enfants de deux ans et demi et
plus
  • Kirouac, Doré et Gosselin (1985)
  • En moyenne à 4 ans niveau avancé et à 6 ans la
    reconnaissance des EFE atteint un niveau élevé
    qui ne sera pas dépassé ultérieurement.
  • Exactitude 3- 7 ans et rapidité 7 10 ans. Vers
    10 ans compétences similaires à celles des
    adultes.
  • Aucune différence entre les filles et les garçons
    durant la période étudiée (4 à 9 ans)
  • Les émotions secondaires, plus complexes, telles
    que la honte, lembarras, la fierté, le mépris.
  • Les capacités continuent de se développer à
    ladolescence.
  • Cameras et Allison (1985) De Sonneville et al.,
    (2002), Goa et Maurer (2009)

71
Aspects développementaux de la reconnaissance des
EFE
Les études sur les enfants de deux ans et demi et
plus
  • Etude de Székely et al. (2011)
  • 808 enfants âgés de 3 ans (garçons et filles)
  • Joie tristesse colère et peur
  • Emotion-matching task emotion labeling task
  • Performances différentes en fonction du type de
    tâche ?
  • Différences de sexe ?
  • Confusion tristesse colère et peur ?

72
Emotion-matching task tâche non verbale
73
Emotion-labeling task tâche verbale
74
Aspects développementaux de la reconnaissance des
EFE
Etude de Székely et al. (2011) Les compétences
dépendent elles de la tâche ?
Mean Accuracies and Standard Deviations on the
Nonverbal (Emotion-Matching) and Verbal
(Emotion-Labeling) FER Tasks
Matching
Labeling
Happy 0.66 (0.29)
0.53 (0.34) Sad
0.59 (0.29)
0.51 (0.33) Angry
0.62 (0.29)
0.55 (0.36) Fearful 0.65
(0.29) 0.44
(0.33)
75
Aspects développementaux de la reconnaissance des
EFE
Etude de Székely et al. (2011) Y a t-il des
différences de sexe ?
76
Aspects développementaux de la reconnaissance des
EFE
Etude de Székely et al. (2011) Y a t-il des
confusions plus fréquentes que dautres ?
77
Etude de Székely et al. (2011)
Les confusions
Émotion cible Joie
78
Etude de Székely et al. (2011)
Les confusions
Émotion cible tristesse
79
Etude de Székely et al. (2011)
Les confusions
80
Etude de Székely et al. (2011)
Les confusions
81
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
  • lautisme (Celani, Battacchi, Arcidiacono,
    1999  Hobson, 1986  Hobson, Ouston, Lee,
    1989  Tantam, Monagham, Nicholson, Stirling,
    1989)
  • le déficit de lattention ou hyperactivité
    (Cadesky, Mota, Schachar, 2000)
  • les troubles de lapprentissage (Axelrod, 1982 
    Bachara, 1976  Badian, 1983  Holder
    Kirkpatrick, 1991)
  • les enfants maltraités ou négligés physiquement
    et/ou moralement (Camras, Ribordy, Hill, Martino,
    Sachs, Spaccarelli, Stefani, 1990  Pollak,
    Cicchetti, Hornung, Reed, 2000  Wismer, Fries
    Pollak, 2004).

82
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
  • Pollak, Cicchetti, Hornung, Reed, (2000)
  • Enfants victimes de maltraitance ou de négligence
  • Enfants négligés auraient moins dopportunités
    dinteragir avec des adultes et reçoivent moins
    de soutien dans lapprentissage du décodage des
    signaux émotionnels.
  • Enfants maltraités sont exposés à une hostilité
    importante et à la menace.
  • Méthode
  • Après avoir entendu différente histoire dans
    lesquelles le protagoniste ressentait de la joie,
    de la tristesse, du dégoût, de la peur ou de la
    colère, les enfants devaient choisir parmi 3
    photographies celle qui correspondait à lémotion
    évoquée.
  • Groupe denfants contrôles

83
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
  • Pollak, Cicchetti, Hornung, Reed, (2000)
  • Résultats
  • Les enfants négligés ont plus de difficultés que
    les autres à différencier les expressions
    émotionnelles. Enfants négligés ont plus souvent
    recours aux visages tristes.
  • Les enfants maltraités montrent plus de
    difficultés dans la reconnaissance des
    expressions de tristesse et de dégoût. Leur
    capacité à reconnaître la colère ne diffère pas
    de celle des enfants contrôles.
  • Enfants maltraités ont plus souvent recours aux
    visages en colère

84
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
  • Importance de lexpressivité familiale
  • une expressivité familiale négative forte rend
    difficile lacquisition de la compréhension des
    EFE déficits dans les aptitudes sociales
  • une expressivité familiale positive est associée
    à de meilleures compétences sociales et à des
    comportements pro-sociaux chez lenfant

85
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
  • Blair Reed (2000)
  • Adolescents (11-14 ans) présentant des problèmes
    affectifs et comportementaux.
  • Le PSD (Psychopathy Screening Device) évalue les
    perturbations affectives et interpersonnelles
    les problèmes de conduites ou de comportements
    impulsifs.
  • Au plus ils ont de problèmes comportementaux au
    plus ils ont des difficultés à reconnaître les
    expressions de tristesse et de peur.
  • La reconnaissance des expressions de surprise
    colère dégoût ne semble pas liée aux problèmes
    comportementaux.

86
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
  • Simonian et al., (2001)
  • Phobie sociale (9-15 ans) selon les critères DSM
  • Visages dadultes
  • Les phobiques sociaux commentent
    significativement plus derreur dans létiquetage
    des expressions, en particulier pour la joie, la
    tristesse et le dégoût.
  • Pas dinfluence du genre, ni de lâge.

87
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
  • Melfsen Florin (2002)
  • Enfants anxieux socialement
  • Visages dadultes et denfants (neutre, joie,
    colère, dégoût, tristesse)
  • Sujets anxieux sujets non anxieux.
  • Les sujets anxieux évaluent plus souvent que les
    non anxieux les expressions neutres comme étant
    positives ou négatives.

88
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
  • Battaglia et al., (2004)
  • Enfants  tout-venant  âge moyen 7,5 ans
  • Mesures dinhibition comportementale et danxiété
    sociale
  • Résultats
  • Un haut degré danxiété sociale est prédicteur
    dune capacité diminuée à classer les EFE

89
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
Études sur les populations adultes
  • lalexithymie (Taylor Bagby, 1988)
  • les phobiques sociaux (Winton, Clark Edelman,
    1995)
  • Les patients dépressifs (Bouhuys, 2003)
  • Syndrome du X fragile (Turk Cornish, 1998) ou
    la maladie d'Alzeihmer (Koff, Zaitchik, Montepare
    Albert, 1999)
  • Maladie d'Alzeihmer (Koff, Zaitchik, Montepare
    Albert, 1999)

90
Troubles associés aux déficits de la
reconnaissance des expressions faciales
émotionnelles
Études sur les populations adultes
  • Maladie de Parkinson (Dujardin, K., Blairy, S.,
    Defebvre, L., Duhem, S., Noël, Y., Hess, U.,
    Destée, A. (2004).
  • La schizophrénie (Archer, Hay Young, 1992 
    Kerr Neale, 1993  Kring Earnst, 2003)
  • La consommation chronique dalcool (Kornreich,
    C., Philippot, P., Foisy, M-L., Blairy,S.,
    Raynaud, E., Dan, B., Hess, U., Noël, X., Pelc,
    I., Verbanck, P. (2002)

91
La relation entre la capacité à décoder les EFE
et les compétences sociales pourrait être
bidirectionnelle
  • Les personnes présentant de très bonnes relations
    sociales plus dopportunités pour exercer leur
    lecture du comportement non verbal dautrui, ce
    qui, en retour, favoriserait de bonnes
    interactions interpersonnelles (Boyatzis
    Satyaprasad, 1994).
  • La relation serait bidirectionnelle
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