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M-REAL ALIZAY

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Deux biocarburants sont aujourd hui produits dans le monde : le diester partir d huiles v g tales (huile de colza, huile de palme) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: M-REAL ALIZAY


1
M-REAL ALIZAY
Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris To
ulouse
  • Projets de diversifications de lactivité pâtes
  • Présentation 29 avril 2010

2
Introduction
  • Le marché de la pâte à papier est caractérisé par
    plusieurs phénomènes
  • Crise économique conjoncturelle qui réduit la
    demande de papiers, particulièrement en Europe et
    Amérique du Nord,
  • Crise plus structurelle issue des mutations
    technologiques qui privilégient progressivement
    les moyens électroniques de communication au
    détriment du papier,
  • Concurrence aigue de la part des producteurs sud
    américains,
  • Montée en puissance de la demande de papiers à
    base de recyclé.
  • La remontée actuelle des prix des pâtes
    marchandes pourrait, à elle seule, justifier la
    remise en marche de l'usine Soulignons que le
    prix actuellement bas du prix du bois permet lui
    aussi de meilleures conditions économiques. Mais
    les menaces structurelles sur les usines de pâtes
    à papier françaises citées plus haut et la
    concurrence du bois-énergie (qui surenchérit le
    coût de la matière première), méritent d'explorer
    des pistes de diversifications pour pérenniser
    les installations.

3
Introduction
  • Après prise de connaissance des solutions déjà
    explorées par la Direction de M-real Alizay en
    2009 et réflexion avec les partenaires sociaux,
    nous avons retenus trois axes de travail pour
    notre étude
  • Possibilités de réduire les coûts de fabrication
    des pâtes, notamment sur les plans de la cuisson
    et du blanchiment
  • Prise en considération de la montée en puissance
    de la demande de biocarburants autres que ceux
    issus de produits agricoles c'est la piste du
    bioéthanol deuxième génération,
  • Faisabilité de productions de pâtes à usages
    chimiques pâtes à dissoudre et segments à plus
    forte valeur ajoutée .
  • Ces deux pistes de diversifications ne sont pas
    exclusives d'autres possibilités
  • on re-découvre finalement les champs des
    possibles de la cellulose !

4
Avertissements
  • Les premières propositions relatives à la
    réduction des coûts, relèvent de la marche
    normale d'une usine.
  • Les deux autres champs de l'étude relèvent de
    choix stratégiques et/ou de l'implication des
    pouvoirs publics.
  • Nous avons travaillé avec les principaux acteurs
    (Wedeco, Air Liquide, Andritz, Novo, Maguin
    Interis, Pagora ...) de ces développements et
    nous avons eu accès à des offres pour des usines
    similaires. Nos chiffres sont proches de la
    réalité, voire conservateurs quand il y avait un
    doute technique. Les temps de retour sont donnés
    à titre indicatif pour des hypothèses bien
    précises et peuvent être aisément recalculés pour
    des hypothèses différentes.
  • Ainsi, la plupart du temps nous avons basées nos
    hypothèses sur une capacité de 300 000t,
    c'est-à-dire 7 au dessus de ce qui a été produit
    en 2005 (281kt).

5
  • Projet 1 Réduction du coût de revient de la
    pâte kraft dAlizay
  • 1.1 La situation actuelle semble plus favorable

6
Un gros enjeux le coût du bois.
  • Lusine a été pénalisée par un prix du bois élevé
    le poste 53M en 2008.
  • Une diminution du prix du bois de 10 équivaut
    donc à 5 M gt aux économies potentielles sur
    l'amélioration du procédé.
  • Le coût du bois à la tonne de pâte inscrit au
    budget 2010, est plus conforme à ce que l'on peut
    connaître par ailleurs.
  • Sur la base du volume Budgetisé (207,5KT),
    léconomie vs 2008 serait de 10M.

7
Et le marché de la pâte redevient porteur
  • Le prix mondial de la pâte connaît une forte
    remontée depuis le 2nd semestre 2009 du fait
  • de la robustesse de la croissance chinoise (10
    de croissance du PIB),
  • de la fermeture de capacités (définitives ou
    temporaires),
  • du tremblement de terre au Chili (momentanément),
  • Du différé d'investissements latino-américains
    significatifs.

8
  • Projet 1 Réduction du coût de revient de la
    pâte kraft dAlizay
  • 1.2 Deux axes damélioration du coût

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1.2.1 Lamélioration de la cuisson
  • laddition danthraquinone.
  • laddition de 0.05 danthraquinone par rapport
    au bois, accroît le rendement en pâte de 1.5.
  • Cet apport représenterait, à capacité de
    production constante, une économie de bois de
    l'ordre de 3, soit près de 2M/an.
  • Avec un prix danthraquinone de 3/kg, le coût de
    lanthraquinone à la tonne de bois serait donc de
    1.5 soit au global de 0.9M.
  • Economie potentielle 1M/an.

10
1.2.2 Lamélioration du blanchiment, 2nd poste
des coûts variables
  • Selon les usines, le coût du blanchiment est
    compris entre 25 et 45 /ADT. Celui-ci dépend
    surtout de lessence (résineux, feuillus) et de
    la séquence utilisée.
  • A plus de 40/ADT, le coût du blanchiment à
    Alizay se situe donc dans le haut de la
    fourchette du fait absence de traitement à
    loxygène et peut-être aussi par la mauvaise
    performance des laveurs par diffusion.
  • Compte tenu de ces éléments et de la séquence
    utilisée, il apparaît que les performances
    actuelles du blanchiment nont rien danormal. La
    seule solution pour réduire les coûts est alors
    de modifier la séquence de blanchiment.
  • Lutilisation de lozone représente une voie a
    priori intéressante. Le pouvoir très oxydant de
    lozone permet denvisager le remplacement
    partiel du dioxyde de chlore dans des conditions
    économiques avantageuses.
  • Il en résulte également une baisse de la
    formation de composés organo-chlorés (AOX)

11
Hypothèses technico économiques des séquences
proposées
  • Les investissements nécessaires à lintroduction
    dozone dans la séquence
  • un générateur dozone,
  • un refroidisseur,
  • un compresseur (lozone est ajoutée sous
    pression),
  • et un destructeur dozone. Linvestissement
    dépendra de la charge dozone appliquée.
  • Le stade Z nécessiterait les équipements
    suivants 
  • un mixeur MC pour 2kg/t dozone ajouté (2 pour
    4kg et 5.4kg et 3 pour 6kg),
  • une pompe MC en amont de chaque stade Z,
  • un tube upflow de dégazage et un tube downflow de
    rétention après chaque stade Z
  • Les économies réalisées (hors réutilisation de
    loxygène) en dioxyde de chlore
  • Les frais variables occasionnés
  • loxygène servant à la synthèse de lozone,
  • lénergie pour la synthèse de lozone à partir
    doxygène,
  • lénergie de refroidissement de lozoneur,
  • lénergie pour la compression de lozone,
  • lénergie consommée par les mixeurs et les pompes
    MC.

12
Bilan économique de lintroduction de lozone
dans la séquence de blanchiment (0.055/kwh)
  • Hypothèses 
  • production de 300 000t/an
  • aucune utilisation de loxygène fatal
  • 0.055/kwh
  • ClO2 1.4/kg
  • Sources
  • WEDECO
  • ANDRITZ

13
1.2.3 Lutilisation doxygène comme autre piste
de réduction supplémentaire de coûts
  • Dans les calculs précédents, aucune valorisation
    de loxygène ayant servi à la synthèse de lozone
    na été considérée.
  • A partir de l'oxygène disponible, deux
    utilisations permettent de réduire les
    consommations de peroxyde dhydrogène et du gaz
    destiné au four à chaux
  • Le peroxyde dydrogène
  • Une partie de loxygène peut être introduite
    dans le stade EP pour donner EOP. Il en résultera
    une économie de 2.5kg de peroxyde
    dhydrogène/ADT. La quantité doxygène consommée
    sera de 2 à 3t/j. Léconomie réalisée sur le
    peroxyde dhydrogène (hypothèse 0.5/kg) est de
    lordre de 350 000 euros/an.
  • Gaz du four à chaux
  • Une partie importante de loxygène peut être
    injectée au four à chaux en remplacement partiel
    de lair. Il en résulte une plus grande
    efficacité dans le transfert thermique vers
    Ca(OH)2, en raison de la baisse du volume gazeux
    (diminution de la quantité dazote). Certaines
    usines le font couramment. Lexpérience d'Air
    Liquide indique quavec une addition de 10t/j
    doxygène, la consommation de gaz sera réduite de
    10 environ. La coût du gaz du four à chaux a été
    de 20.7/ADT pour Alizay en 2008 ainsi le coût
    du gaz serait diminué denviron 600 000 euros/an.

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Lutilisation de loxygène réduit le  pay back 
des séquences ozone
  • Linvestissement correspondant à lensemble des
    équipements nécessaires pour la réutilisation de
    loxygène à la fois au blanchiment EP et au four
    à chaux est estimé à 1M.
  • La partie restante peut être envoyée à la station
    dépuration. Les gains étant plus difficiles à
    chiffrer, cette option na pas été retenue.

Malgré linvestissement de 1M nécessaire à
loptimisation du peroxyde dhydrogène, les pays
back liés à linvestissement dozone sont
diminués de 5 à 2 mois suivant le type de
séquençage ozone. Des investissements
industriels avec des  pay back  inférieurs à 3
ans sont habituellement considérés comme
intéressants.
15
Deuxième étape évolution du blanchiment dans le
cadre de la suppression de létape D0
  • Linstallation dune mini délignification à
    loxygène en tête de séquence réduirait le coût
    du blanchiment de 25, ce qui représenterait une
    économie supplémentaire de lordre de 2 millions
    d par an.
  • La charge organique de leffluent de blanchiment
    sera réduite de 25 (en renvoyant leffluent de O
    au lavage de la pâte écrue).
  • Celle-ci pourrait encore être réduite en
    renvoyant également leffluent après EO au lavage
    de la pâte écrue. Les AOX formés seront réduits
    de plus de 80. Lutilisation doxygène dans la
    délignification à loxygène serait de lordre de
    10t/jour.
  • La quantité doxygène fatal est suffisante pour
    alimenter à la fois cette mini délignification à
    loxygène, le four à chaux et le EP.
  • Linvestissement comprendrait un réacteur
    pressurisé et un mixeur MC, soit 1.5M installés.
  • Le temps de retour serait de lordre de 9 mois.

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Réduction des coûts de revient ce qu'il faut
retenir
  • Le marché de la pâte
  • Le marché de la pâte redevient actuellement
    porteur, le prix de la Mixed Hardwood se
    négociant actuellement autour de 800 contre 530
    en moyenne en 2009,
  • Le prix du bois
  • Ramené à la tonne de pâte produite, le prix du
    bois affiché dans le budget 2010 est plus
    conforme à ce qui existe par ailleurs.
    Auparavant, le coût du bois avait sérieusement
    augmenté entre 2005 et 2007 du fait de
    l'introduction d'eucalyptus d'importation.
  • Reste que le subventionnement du bois-énergie
    est une menace sur les coûts des papeteries.
  • Les économies en cuisson
  • L'introduction d'anthraquinone permettrait
    d'économiser de l'ordre de 1M/an
  • Les économies au blanchiment
  • Lutilisation de lozone permettrait
    déconomiser annuellement de 2,2M à 3,7M pour
    un investissement de 5,5M à 7,1M. Economie et
    investissement variant en fonction de la quantité
    dozone utilisée 4kg 5,4kg 6kg.
  • L'utilisation de loxygène induit par
    lintroduction dozone, permettrait 1M/an
    supplémentaires pour un investissement de 1M.

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  • Projet 2 Bioéthanol cellulosique

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2.1 Contexte des bio carburants
  • Les biocarburants représentent une voie pour
    accroître lindépendance énergétique de la France
    vis-à-vis du pétrole et pour réduire les
    émissions de gaz à effet de serre.
  • Deux biocarburants sont aujourdhui produits dans
    le monde 
  • le diester à partir dhuiles végétales (huile de
    colza, huile de palme)
  • le bioéthanol dit de première génération produit
    à partir de saccharose (sucre de canne et sucre
    de betterave) ou damidon (maïs, blé)
  • Le diester est un substitut du diésel et le
    bioéthanol un substitut de lessence
  • En 2009 la production française de bioéthanol a
    été de 1 400 millions de litres (810 Ml en 2006),
    principalement obtenus à partir de sucre de
    betterave et minoritairement à partir de
    céréales. Les principaux producteurs sont les
    Etats-Unis (principalement à partir de maïs) et
    le Brésil (essentiellement à partir de sucre de
    canne), avec pour chacun une production de
    lordre de 25 milliards de litres.
  • A titre de comparaison la consommation de
    pétrole, sous forme de carburant, dépasse les 2
    000 milliards de litres les biocarburants ont
    donc un large espace de croissance.

19
Les bio carburants utilisant des matières
premières agricoles sont de plus en plus contestés
  • De nombreuses critiques naissent de lutilisation
    de terres agricoles pour les deux filières
    (huile, sucre) augmentation du prix des terres,
    hausse des cours des produits alimentaires de
    base (maïs, sucre, lait, viande), risques de
    famines
  • Exemple du Brésil environ la moitié des champs
    de cannes à sucre est consacrée à la production
    de biocarburant et cette importance a conduit à
    une très forte hausse du prix des terres
    agricoles au cours de 2007.
  • Ainsi même si le concept de bio carburant est
    séduisant en terme écologique et économique, la
    pression démographique est telle que cette
    solution est peu viable à long terme pour les
    filières  sucre  et  huile .
  • Ainsi les voies actuelles de production des
    biocarburants sont fortement contestées 
  • Bilan carbone peu différent de celui de
    lutilisation de pétrole (utilisation massive
    dengrais et consommation de carburants fossiles
    pour assurer la production des matières
    premières),
  • Lorigine alimentaire de ce bioéthanol pose un
    problème éthique sérieux,
  • Les plantations de canne à sucre et de palmiers à
    huile se font au détriment de la forêt primaire
    ou dautres cultures.

20
Les attentes vis-à-vis des biocarburants de 2nde
génération
  • Laugmentation de la production de biocarburants
    ne pourra se faire que par lutilisation de
    matières lignocellulosiques (bois, déchets
    forestiers et agricoles).
  • La production de bioéthanol dans une usine de
    pâte à papier présenterait de nombreux
    avantages 
  • la logistique dapprovisionnement en bois existe,
  • les procédés utilisés sont parfaitement optimisés
    et autonomes en énergie et produits chimiques,
  • la gestion des effluents est maîtrisée,
  • la cellulose extraite est disponible pour
    produire entre autres du bioéthanol,
  • les hémicelluloses peuvent être extraites et
    également disponibles pour produire entre autres
    du bioéthanol,
  • les obstacles techniques ont tous été levés.
  • Lutilisation de la ressource bois en production
    de biocarburant nentre pas, en France, en
    concurrence avec les terres agricoles.

21
2.2 Lhydrolyse enzymatique comme solution
technique pour la production de bio carburant à
Alizay
Chez Alizay, la voie consistant à extraire les
hémicelluloses avant la cuisson et à les
fermenter en bioéthanol, nest pas aujourdhui
praticable car la fermentation des hémicelluloses
de feuillus (pentoses) nest pas au point. La
seule voie envisageable production de
bioéthanol à partir de la pâte disponible
22
Le procédé
  • Cette transformation ne touche que la pâte,
    aujourdhui commercialisable la partie allant à
    la machine à papier nétant pas concernée.
  • La pâte dAlizay contient approximativement 80
    de cellulose et 20 dhémicelluloses,
    principalement des xylanes. Ces dernières ne
    peuvent conduire facilement à du bioéthanol. Des
    solutions sont proposées mais leur faisabilité
    industrielle nest pas encore démontrée
  • La transformation de la pâte en bioéthanol ne
    portera donc que sur environ 85 du poids de la
    pâte (cellulose glucomannanes résiduelles).
  • Cette voie est étudiée en France par un
    consortium constituée de Tembec,
    Danisco/Genencor, INSA Toulouse, Université de
    Bordeaux (programme ANR/PNRB/ADEMEANR-05-BIOE-007
    ).
  • Dautres projets de ce type ont vu le jour, dont
    un projet Neo-Zélandais (New Zealand
    Lignocellulosic Bioethanol Initiative, avril
    2008) et le projet lignol en Amérique du Nord,
    qui semble le plus avancé.
  • Ces études donnent les éléments essentiels
    permettant dévaluer le prix de revient du
    bioéthanol face au prix de vente du bioéthanol de
    première génération.

23
2.3 Coût de revient et cours du bio éthanol
  • Le coût de revient du bioéthanol (frais variables
    en /litre, hors enzymes) ainsi produit serait
    de  2,5 X si X est le coût de la pâte écrue en
    /kg.
  • Il faut rajouter à ce prix le coût
  • des enzymes qui serait voisin de 10 cents d
    par litre déthanol,
  • des levures qui se situe à environ 5 cents d
    par litre déthanol.
  • Le cours de léthanol (http//www.kingsman.com)
    est voisin de 50cents d/l (éthanol de première
    génération). Une subvention de 30 cents d/l
    serait semble-t-il accordée aujourdhui.
  • En restant à ce cours, léthanol cellulosique
    obtenu par cette voie devrait s'appuyer sur un
    coût de revient de la pâte à papier de moins de
    200 /t, ce qui était loin d'être le cas en 2008.
  • En intégrant la subvention de 30 cents d/l
    déthanol, une marge ne pourrait être dégagée que
    pour un coût de revient de la pâte inférieur ou
    égal à 300/t. Ce qui signifie que dans
    lenvironnement économique actuel il faudrait se
    fixer un coût cible de 300/t.

24
2.4 Les investissements
  • Linvestissement pour la capacité envisagée (0.6M
    hectolitres) se répartirait comme suit (source
    Interis Maguin) 
  • Hydrolyse 10M (base 72h, à peu près
    linéaire en fonction du temps ex 6M pour 36h).
    72h est la durée retenue ici par sécurité. (Novo
    indique 36h-72h)),
  • Fermentation 6M (base 36h),
  • Distillation-deshydratation 7 M,
  • Stockage éthanol (4j) 0.5M,
  • Tour refroidissement eau 1M,
  • total24.5M(Installé)
  • A cet investissement devra éventuellement être
    ajoutée une étape de centrifugation pour enlever
    les matières solides des vinasses (indispensable
    dans le cas du blé, mais dans le cas de la
    cellulose ceci dépendra de lefficacité de
    lhydrolyse et reste à confirmer) car dépendra de
    l'efficacité de l'hydrolyse) 7M.

25
Production de bioéthanol ce qu'il faut retenir
  • La demande existe de bioéthanol seconde
    génération
  • La solution pour Alizay consisterait à produire
    du bioéthanol à partir de la fraction de pâte
    aujourd'hui commercialisée, ce qu'impose le
    procédé Kraft.
  • Deux inconnues
  • Le niveau du subventionnement par la
    collectivité,
  • L'autre inconnue concerne la précision sur le
    niveau des investissements nécessaires.
  • En toute hypothèse, l'investissement dans ce
    procédé devra certainement être accompagné (RD,
    aides à l'investissement, subventionnement,
    partenariat,)

26
  • Projet 3  Pâtes à usages chimiques

27
3.1 Les pâtes spéciales un marché de 4,5 Millions
de tonnes
  • Près de 4,5 millions de tonnes de pâtes
    cellulosiques issues du bois sont destinées à
    dautres applications que le papier.
  • Parmi ces 4,5 millions de tonnes, 65 utilisés
    dans le procédé viscose pour application
    essentiellement textile.
  • Ce marché a été en croissance de 7 par an dans
    le monde au cours des 5 dernières années (10 en
    Chine). Le prix de vente des pâtes à dissoudre a
    cru de plus de 30 en 2009 pour atteindre
    aujourdhui des niveaux supérieurs à 900/ADT en
    ce qui concerne la viscose.

28
La viscose un marché induit par la reconversion
des terres cotonnières chinoises et lintérêt
pour cette matière par les consommateurs
  • La viscose est un substitut du coton. La forte
    demande actuelle résulte de la régression des
    surfaces plantées en coton, en faveur dautres
    cultures.
  • Par ailleurs un réel engouement pour les fibres
    viscoses semble émerger dans plusieurs grands
    pays dAsie.
  • Dans le prolongement des préoccupations
    environnementales, la demande pour les fibres
    textiles issues de la biomasse devrait croître
    également un peu partout dans le monde.
  • A titre dillustration de cette mise sous
    tension, la société Fulida, qui est le principal
    producteur chinois de viscose, a conclu un double
    accord avec la compagnie  Neucel Speciality
    Cellulose  (capacité de 160Kt)
  • prise de participation minoritaire dans le
    capital de Neucel,
  • accord de livraison de viscose.

29
La viscose les prix de marché portés à des
niveaux records
Comparatif prix de vente des pâtes à dissoudre et
NBSK (Source Fortress Paper (valeurs FOEX)
30
3.2 Principe de la transformation de lusine de
pâte dAlizay en usine de cellulose à dissoudre
  • Les celluloses à dissoudre diffèrent de la pâte à
    papier par le fait quelles sont plus pures
    (moins dhémicelluloses) et davantage
    dépolymérisées.
  • Le principe consiste donc à extraire en grande
    partie les hémicelluloses par traitement des
    copeaux par de la vapeur deau, ou par une
    solution dacide diluée à une température voisine
    de 160C, ceci avant de les soumettre à la
    cuisson kraft.
  • Un exemple est donné par lusine Brésilienne de
    Bacell qui fonctionne selon ce principe avec des
    copeaux deucalyptus. La séquence de blanchiment
    est OOZP. Cette usine kraft produit une pâte à
    dissoudre dexcellente qualité et sest également
    diversifiée dans dautres qualités de celluloses
    à usage chimique.

31
Cas de lusine de Thurso rachetée par Fortress
Paper
  • Lusine de Thurso, fermée par le groupe Fraser
    Papers (Québec), va être reprise par Fortress
    Papers.
  • Cette usine kraft, de bois feuillus mélangé,
    sera transformée en unité de production de pâte à
    dissoudre dune capacité de 200 000t/an.
  • Linvestissement est annoncé à 60 millions d.
    Il comprend 
  • la modification de la cuisson (hydrolyse haute
    température)
  • laugmentation de la capacité de combustion (20
    de matière organique à brûler)
  • laugmentation de la capacité de caustification
    (le procédé, tel que conduit à Thurso, consommera
    davantage de soude)
  • ladaptation du blanchiment et du séchage de la
    pâte (déjà présent à Alizay)
  • Le coût de revient de cette pâte est supérieur à
    celui dune pâte papetière en raison de la
    différence de rendement. Dans le cas de lusine
    de Thurso, assez sembable à celle dAlizay,
    laugmentation de coût de revient serait de
    lordre de 70/ADT.
  • Ce surcoût est compensé par les 220/ADT décart
    de prix constatés entre la BHK et la viscose.

32
3.3 Conséquences pour Alizay de la conversion
telle que prévue à Thurso
  • Cette conversion implique que la pâte à dissoudre
    devienne le seul produit de lusine de pâte.
    Compte tenu des plus grandes quantités de
    matières sèches à brûler et des quantités de
    soude consommées plus élevées, la production
    serait de lordre de 200 kt/ADT.
  • Une telle conversion dAlizay conduirait à un
    prix de revient de la pâte inférieur à 600/ADT,
    en prenant les chiffres 2008 qui sont les plus
    défavorables.
  • Sur la base dun prix de vente moyen de de marché
    de 963/ADT (700/ADT au cours 0,73/), la marge
    dégagée serait donc de 100/ADT, soit 20 M/an.
  • Linvestissement prévu pour lusine de Thurso
    (60M) représente un ensemble de modifications
    dont certaines ne seraient peut-être pas
    nécessaires pour Alizay qui aura des capacités de
    combustion et de caustification dégagées par la
    réduction de la production à 200 000t/an. En tout
    état de cause on pourrait avancer un temps de
    retour de 3 ans maximum.
  • Il est à noter que les modifications préconisées
    pour le blanchiment sont tout à fait compatibles
    avec cette approche.

33
Pâtes à usages chimiques ce qu'il faut retenir
  • Le marché des pâtes spéciales est porteur depuis
    quelques mois. Au sein de ce marché, la viscose
    connaît un intérêt tout particulier (hausse des
    cours inférieur à 800/t au cours du 1er
    trimestre 2009, supérieur à 1200/t depuis la fin
    2009).
  • Par ailleurs la viscose est celle des pâtes
    spéciales qui est la plus accessible
    industriellement par la technologie Kraft
    aujourd'hui utilisée à Alizay.
  • La croissance chinoise, la pression mise sur
    l'utilisation agricole des terres, le caractère
    écologique de cette matière à destination
    textile, renforcent la position de la viscose par
    rapport aux fibres textiles traditionnelles.
  • La reconversion programmée d'un site Kraft en
    viscose (Thurso), ainsi que le redémarrage d'une
    unité viscose arrêtée depuis plusieurs mois
    (Neucel Speciality Cellulose) sont autant de
    signes forts de robustesse de ce marché.
  • Enfin dans une version plus aboutie, on peut
    imaginer une conversion vers les autres pâtes
    spéciales (ethers et acétates de cellulose), mais
    ceci à horizon plus lointain.

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En conclusion
  • Menaces sur les perspectives de croissance des
    productions de pâtes à papier en Europe. M-real
    Alizay est une des dernières unités de production
    de pâte/papier intégrées en France, alors que la
    balance des échanges est déjà déficitaire. Elle
    porte également l'enjeu des débouchés pour la
    filière forestière.
  • Les prix des pâtes et du bois sont susceptibles
    d'équilibrer les comptes de l'usine aujourd'hui
    pendant un à deux ans.
  • Mais la caractéristique de la situation est que
    justement l'usine est dépendante de ces
    phénomènes externes. Les solutions envisagées
    dans ce document visent donc à proposer des
    options qui, en complément ou en substitution à
    la pâte à papier, permettraient de réduire les
    incertitudes.
  • Ces solutions sont crédibles techniquement et
    répondraient une demande, soit déjà exprimée dans
    le cadre des pâtes textiles, soit en devenir
    comme les biocarburants de 2nde génération.
  • Elles ne sont pas exclusives d'autres
    possibilités comme le bois composite par exemple

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En conclusion
  • Si ces options sont crédibles, leur mise en œuvre
    dépend de la volonté de l'actionnaire. Or
    celui-ci est, d'une part en difficultés, et
    d'autres part très axé papier et emballage dans
    sa stratégie. Il sera donc difficile de le
    convaincre d'engager des investissements de
    diversification dans la pâte, même si le retour
    de rentabilité est assez court.
  • Une des possibilités serait de s'adosser à un
    opérateur présent dans la filière concernée
  • Un pétrolier par exemple pour ce qui concerne les
    biocarburants l'intérêt serait de bénéficier de
    sa capacité de recherche, de ses moyens
    financiers et évidement et de sa maîtrise des
    débouchés.
  • Un opérateur dans le textile, pour la viscose,
    qui souhaiterait maîtriser une autre source de
    matière première que le coton.
  • En toute hypothèse, si des possibilités existent
    d'utilisation de la cellulose pour d'autres
    applications que le papier, encore faut-il ne pas
    handicaper l'avenir en maintenant l'usine en
    activité.
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