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volution des politiques et plans d action au Qu bec depuis 1960 tat de la sant mentale en Ha ti Hypoth se d un mod le organisationnel – PowerPoint PPT presentation

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1
THÉMATIQUES DE LA JOURNÉE
  • Évolution des politiques et plans daction au
    Québec depuis 1960
  • État de la santé mentale en Haïti
  • Hypothèse dun modèle organisationnel

2
OBJECTIFS DE LA FORMATION DAUJOURDHUI
  • Approfondir un modèle de système de soins
  • Prendre connaissance des axes majeurs qui lont
    structuré
  • Prendre connaissance des enjeux sous-jacents à
    son élaboration
  • Prendre connaissance de la dynamique de son
    évolution
  • Réfléchir sur un système de soins possible en
    Haïti

3
PRINCIPES DU CHOIX DU QUÉBEC
  • Hospitalo-centrique
  • Prédominance de la religion
  • Peu de ressources professionnelles
  • Conceptions de la maladie mentale
  • Vidéo Conception de la maladie

4
LIMITES DU CHOIX
  • Situation économique différente
  • Système politique et social différent
  • Traditions et culture différentes

5
CRITIQUE DU SYSTÈME ASILAIRE (1960)
  • Les valeurs
  • Le modèle organisationnel
  • Le financement
  • Les modalités dintervention
  • Les services dans la communauté
  • Les ressources humaines
  • Les droits

6
CRITIQUE DU SYSTÈME ASILAIRE (1960)
  • Les valeurs
  • La maladie mentale est incurable et doit être
    traitée dans un lieu asilaire.
  • Le modèle organisationnel
  • il repose sur un lieu qui offre tous les
    services. Le système est extrêmement centralisé.
    Il est autoritaire, carcéral, refermé sur
    lui-même mais sans activités ou très peu. Les
    conditions de vie à lasile sont déshumanisantes
    (aucune vie privée nest possible), et les
    procédures dhébergement dépersonnalisent les
    personnes.
  • Le financement
  • Le financement est inadéquat et ne permet pas de
    dispenser des services professionnels internes ou
    externes, et doffrir des lieux de soins
    physiquement adéquats.

7
CRITIQUE DU SYSTÈME ASILAIRE (1960)
  • Les modalités dintervention
  • Classement selon les comportements et non selon
    les diagnostics. Lintervention consiste à
    héberger les pensionnaires et à leur administrer
    diverses modalités thérapeutiques (lobotomie,
    électrochoc, etc)
  • Les services dans la communauté
  • Les modalités de soins externes sont inexistantes.
  • Les ressources humaines
  • les intervenants sont en nombre insuffisant (peu
    de psychiatres et de psychologues, etc) et ne
    sont pas qualifiés. Par exemple, ce sont des
    gardiens qui font office dinfirmiers.
  • Les droits
  • les résidents nont aucun droit. Ils sont admis
    en très grande majorité en curatelle publique et
    fermée.
  • Vidéo Critique de lasile

8
LE RAPPORT BÉDARD 1961
  • Les valeurs
  • Le modèle organisationnel
  • Le financement
  • Les modalités dintervention
  • Les services dans la communauté
  • Les ressources humaines
  • Les droits

9
LE RAPPORT BÉDARD 1961
  • Les valeurs
  • Jai une maladie mentale et jai droit  à la
    même qualité de soins dont jouit le malade
    physique .
  • Le modèle organisationnel
  • Transformation des asiles en hôpitaux
    psychiatriques dans lesquels les responsabilités
    du corps médical sont reconnues l'affirmation de
    leur rôle comme lieu de traitement spécialisé, et
    leur accessibilité dans toutes les régions du
    Québec leur décentralisation par la création de
    départements de psychiatrie dans les hôpitaux
    généraux, etc.
  • Le financement
  • Le passage dun financement par per diem fixe à
    un budget annuel intégré au budget global de
    lassurance-hospitalisation.

10
LE RAPPORT BÉDARD 1961
  • Les modalités dintervention
  • Une offre de services professionnels plus
    diversifiée, des activités occupationnelles en
    vue dun apprentissage, etc. la création des
    centres de traitement de jour, de nuit, etc.
  • Les services dans la communauté
  • L'utilisation des ressources communautaires pour
    l'hébergement (telles que les pavillons, les
    résidences d'accueil, foyers de réhabilitation),
    et la réinsertion des patients au travail par des
    ateliers protégés, des ententes intersectorielles
    avec les Centres de main doeuvre. Assurer des
    services de prévention et déducation du public.

11
LE RAPPORT BÉDARD 1961
  • Les ressources humaines
  • lengagement de psychologues, de travailleurs
    sociaux, dinfirmiers psychiatriques, etc.
  • Les droits
  • La formation de conseils de patients et le
    respect de leurs droits dont celui à la
    confidentialité. Ladmission des patients selon
    des critères semblables à ceux de lhôpital
    général, rendant exceptionnelles les admissions
    obligatoires ou sous curatelle publique.
  • Vidéo Recommandations de Bédard

12
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DU RAPPORT BÉDARD
(1961-1980)
  • Les valeurs
  • Le modèle organisationnel
  • Le financement
  • Les modalités dintervention
  • Les services dans la communauté
  • Les ressources humaines
  • Les droits

13
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DU RAPPORT BÉDARD
(1961-1980)
  • Les valeurs
  • La personne est évaluée et diagnostiquée selon
    une maladie, sans tenir compte des autres aspects
    delle-même ou de son contexte.
  • Le modèle organisationnel
  • Il y a une répartition inéquitable des ressources
    entre les régions et à lintérieur des régions.
    Le rapport Harnois critique le fait que les
    ressources communautaires ne sont pas reconnues
    par le réseau de soins. On accorde peu de place
     aux initiatives issues du milieu, le faible
    soutien qui leur est accordée et la
    reconnaissance toujours mitigée de leur
    contribution dans les solutions aux problèmes de
    santé mentale .
  • Le financement
  • Les commissaires estiment que le financement du
    système est insuffisant.

14
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DU RAPPORT BÉDARD
(1961-1980)
  • Les modalités dintervention
  • Il y a dépersonnalisation du patient du à lusage
    du diagnostic psychiatrique. Le traitement est
    centré sur les symptômes, non sur le potentiel
    des usagers et de son entourage. On ne tient pas
    compte de la globalité de la personne dans
    lévaluation de ses besoins, de son contexte de
    vie, de son cheminement, etc. Les modalités
    dintervention favorisent sa dépendance envers
    les services de soins. Les programmes de
    promotion et de prévention en santé mentale sont
    quasi inexistants. Il y a cloisonnement et
    fragmentation des services sans continuité.

15
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DU RAPPORT BÉDARD
(1961-1980)
  • Les services dans la communauté
  • La réintégration des personnes dans la communauté
    nest pas planifiée. Laccès aux services
    communautaires et hospitaliers est inadéquat, et
    les ressources dans la communauté sont peu
    nombreuses. Il y a un fréquent recours aux
    familles sans leur fournir les informations et le
    soutien qui les impliqueraient dans le
    traitement. La concertation entre les ressources
    est inadéquate de même que la continuité des
    services.
  • Les ressources humaines
  • Il y a démobilisation des intervenants à cause
    des caractéristiques de la clientèle et de
    lorganisation inadéquate du travail. Il y a
    lutte entre les groupes professionnels pour
    sapproprier lexclusivité dans les champs
    dintervention.

Les droits Les personnes ne sont pas informées
sur leurs droits et sur les choix
de traitement. Vidéo Critique de la situation
16
LA POLITIQUE DE SANTÉ MENTALE (1989)
  • Les valeurs
  • Le modèle organisationnel
  • Le financement
  • La gamme de services
  • Les services dans la communauté
  • Les ressources humaines
  • Les droits

17
LA POLITIQUE DE SANTÉ MENTALE (1989)
  • Les valeurs
  • La primauté de la personne ( Je suis une
    personne, pas une maladie ) assurée par un Plan
    de services individualisés et un système de
    promotion et de respect et protection des droits
    confiés à des groupes de défense des droits.
  • Le modèle organisationnel
  • Il vise à accroître la qualité des services et
  • la décentralisation des services via
    lélaboration des plans dorganisation de
    services (PROS).
  • Le financement
  • il favorise léquité et la complémentarité entre
    les services par une meilleure répartition des
    ressources financières, entre les régions et
    entre les services dune région par un système de
    péréquation. Il permet le fonctionnement des
    comités de bénéficiaires dans les institutions.

18
LA POLITIQUE DE SANTÉ MENTALE (1989)
  • La gamme de services
  • Accès à une réponse adaptée à la situation,
    maintien et développement optimal de la santé
    mentale. Il y a cinq modalités linformation,
    la promotion et la prévention, des services de
    base , un traitement spécialisé, un support aux
    familles et des services de réadaptation et de
    réintégration sociale.
  • Les services à la communauté
  • La recherche de solutions dans le milieu de vie
    des personnes grâce à la reconnaissance des
    organismes communautaires, et à des plans de
    désinstitutionalisation des hôpitaux
    psychiatriques.

19
LA POLITIQUE DE SANTÉ MENTALE (1989)
  • Les ressources humaines
  • Aux ressources humaines classiques, la politique
    ajoute les groupes de défense des droits, les
    organismes communautaires et les familles et
    proches.
  • Les droits
  • La réaffirmation des droits prévus dans les
    chartes, des droits fondamentaux, dobtenir des
    services de qualité. Un système à trois paliers
    est prévu  a) un système de défense et de
    promotion des droits sera sous la responsabilité
    dorganismes communautaires, auquel sajoutent
    les comités de bénéficiaires dans les hôpitaux
    psychiatriques b) recours aux conseils régionaux
    et c) recours ultime au Protecteur du citoyen.
  • Vidéo 1 Création du comité
  • Vidéo 2 Position envers les familles
  • Vidéo 3 Stigmatisation

20
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DE LA POLITIQUE DE
SANTÉ MENTALE (1989)
  • Les valeurs
  • Le modèle organisationnel
  • Le financement
  • La gamme de services
  • Les services dans la communauté
  • Les ressources humaines
  • Les droits

21
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DE LA POLITIQUE DE SANTÉ
MENTALE (1989)
  • Les valeurs
  • La personne nest pas consultée pour les
    décisions qui la concernent et qui ont une
    influence sur son devenir. Le Plan de services
    individualisé est critiqué pour son manque de
    respect de la confidentialité et du libre choix
    de la personne.
  • Le modèle organisationnel
  • Le nombre de lits hospitaliers est trop élevé et
    les séjours dans les soins de courte durée sont
    trop longs. Cette politique diminue la
    possibilité de développer des services dans la
    communauté.
  • Le financement
  • Les centres hospitaliers, psychiatriques et
    généraux, accaparent la plus grosse partie du
    budget en santé mentale. Il sen suit un
    financement inadéquat pour les services dans la
    communauté. Il y a également une très grande
    variabilité dans la distribution interrégionale
    des ressources financières.

22
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DE LA POLITIQUE DE SANTÉ
MENTALE (1989)
  • La gamme de services
  • Les patients ne reçoivent pas les services requis
    à cause des déficiences dans la continuité, dans
    la coordination et lintégration des services.
    Dans plusieurs régions, seule lhospitalisation
    est offerte. Le plan de services individualisés
    na pas atteint les objectifs visés. Il ny a
    pas eu de diversification et dintensification
    des services dans la communauté. Les familles
    sont peu informées par les équipes de traitement,
    et le soutien est insuffisant.
  • Les services dans la communauté
  • Le développement des services est insuffisant
    dans certaines régions, comme les services de
    traitement spécialisés. Il y a concentration des
    ressources dans les institutions. Il manque des
    organismes communautaires dans certaines régions
    et essoufflement de certains dentre eux. La
    désinstitutionnalisation est devenue une
    transinstitutionnalisation. Il y a peu de plans
    formels de désinstitutionnalisation , et le
    groupe dexperts prévu na pas été implanté.

23
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DE LA POLITIQUE DE SANTÉ
MENTALE (1989)
  • Les ressources humaines
  • La situation des ressources psychosociales est
    précaire. Il y a encore concentration des
    effectifs dans les centres urbains et les
    établissements psychiatriques. Les mesures de
    redéploiement du personnel du milieu
    institutionnel vers la communauté sont presque
    inexistantes.
  • Les droits
  • Les comités dusagers dans les établissements se
    voient souvent confinés à un rôle dorganisation
    de loisirs. Le service des plaintes prévu est
    incomplet.
  • Vidéo Critique de la politique

24
LE PLAN DACTION (1998)
  • Les valeurs
  • Le modèle organisationnel
  • Le financement
  • La gamme de services
  • Les ressources humaines
  • Les droits

25
LE PLAN DACTION (1998)
  • Les valeurs
  • Je mapproprie le pouvoir.
  • Le modèle organisationnel
  •  Organiser des réseaux locaux de services  par
    la mise en place de réseaux locaux de services
    pour la première clientèle ciblée. Instaurer des
    instituts universitaires dans certains hôpitaux
    psychiatriques. Pour suivre et soutenir la
    transformation, créer un groupe dappui aux
    changements.
  • Le financement
  • Laffectation de 60 des dépenses publiques du
    secteur de la santé mentale à des services
    offerts dans la communauté et 40 à
    lhospitalisation. Et garantir le financement de
    cette transition.

26
LE PLAN DACTION (1998)
  • La gamme de services
  • Cibler deux clientèles prioritaires  les adultes
    souffrant de troubles mentaux graves et les
    enfants et les jeunes souffrant de troubles
    mentaux.

Pour les adultes souffrant de troubles mentaux
graves, prévoir huit types différents a) le
suivi dans la communauté b) lintervention en
situation de crise disponible en tout temps c)
le soutien pour la réponse aux besoins de
subsistance d) le traitement dans la communauté
e) lhospitalisation (atteindre une norme de 0,4
lit par 1000 personnes pour les services
psychiatriques de courte et de longue durée) f)
lentraide g) le soutien aux familles et aux
proches et h) les loisirs, léducation, le
développement des habiletés personnelles et
lintégration au travail.
27
LE PLAN DACTION (1998)
  • Les ressources humaines
  • Assurer la formation des ressources humaines et
    adapter les modes de rémunération des médecins.
    Il faut sappuyer sur la recherche et
    lévaluation.
  • Les droits
  • Réaffirmation de la nécessité de la défense des
    droits des usagers comme fondement de
    lappropriation du pouvoir.
  • Vidéo 1 Appropriation du pouvoir
  • Vidéo 2 Les usagers

28
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DU PLAN DACTION (1998)
  • Les valeurs
  • Le modèle organisationnel
  • Le financement
  • La gamme de services
  • Les ressources humaines
  • Les droits

29
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DU PLAN DACTION (1998)
  • Les valeurs
  • Sapproprier le pouvoir nest pas suffisant
  • Le modèle organisationnel
  • Il y a absence de données suffisantes pour
    permettre un suivi adéquat des mesures de qualité
    et des services, incluant les organismes
    communautaires. Il y a répartition inégale des
    organismes communautaires. Laccès aux services
    médicaux est déficient. Le soutien à la première
    ligne est déficient à cause du développement de
    services spécialisés. Laccès aux services et
    leur continuité posent problème partout. Dans une
    optique de hiérarchisation des services, il y a
    surdéveloppement des ressources surspécialisées
    au détriment de la première ligne. La
    priorisation des personnes aux troubles mentaux
    graves a pour effet de négliger les personnes
    avec des troubles dépressifs et anxieux, malgré
    leur importance économique. Latteinte de
    standards nest réalisée dans aucune région.

30
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DU PLAN DACTION (1998)
  • Le financement
  • La gamme de services
  • Le nombre de suicides est trop élevé. Il y a
    négligence des services aux patients dépressifs
    et anxieux.

Les services dans la communauté sont
insuffisants. Il y a peu de promotion et de
prévention. Lapport des ressources
communautaires est reconnu comme essentiel. Il y
a insuffisance de services dhébergement et de
retour aux études et travail.
31
CRITIQUE DU SYSTÈME ISSU DU PLAN DACTION
(1998-2005)
  • Les ressources humaines
  • Il y a insuffisance du nombre de médecins
  • Les droits

32
PLAN DACTION 2005-2010
  • Les valeurs
  • Le modèle organisationnel
  • Le financement
  • La gamme de services
  • Les ressources humaines
  • Les droits

33
PLAN DACTION (2005-2010)
  • Les valeurs
  • Jai le pouvoir dagir pour me rétablir.
  • Le modèle organisationnel
  • Adaptation du système de santé mentale au
    développement des réseaux intégrés de services et
    aux CSSS.
  • Création de réseaux intégrés de services
  • Approche populationnelle (sectorisation) et
    hiérarchisation des services.
  • Le financement
  • Il y a trois modalités  injection de nouveaux
    fonds, péréquation interrégionale et
    redistribution infrarégionale.

34
PLAN DACTION (2005-2010)
  • La gamme de services
  • On la différencie selon la clientèle
  • Population en général
  • Services généraux de première ligne (médicaux et
    psychosociaux
  • Services de crise
  • Diffusion dinformation
  • Promotion et prévention

35
PLAN DACTION (2005-2010)
  • Les jeunes en général
  • - diffusion d'information
  • - promotion et prévention
  • - services généraux de première ligne
  • - services de crise

36
MODÉLISATION
1
37
PLAN DACTION (2005-2010)
  • Les adultes ayant un trouble mental
  • - évaluation et traitement
  • - hospitalisation
  • - suivi intensif et variable
  • - intégration sociale
  •        résidentiels
  •       - travail et soutien aux études
  • - soutien aux familles et proches
  • - promotion et défense des droits

38
PLAN DACTION (2005-2010)
  • Les enfants et jeunes ayant un trouble mental
  • - évaluation et traitement
  • - hospitalisation
  • - services d'intégration sociale  résidentiels 
  •         - travail et soutien aux études
  •         - loisirs
  •        - soutien, services d'entraide et
    formation aux parents
  •        - répit-dépannage

39
PLAN DACTION (2005-2010)
  • Les acteurs
  • Usagers, familles et proches, organismes
    communautaires, psychologues en cabinet privé,
    médecins généralistes et pédiatres, GMF, CSSS, CH
    généraux, universitaires, psychiatriques,
    instituts universitaires, partenaires
    intersectoriels
  • Les droits
  • Réaffirmation de la nécessité des groupes de
    défense des droits.
  • Vidéo 1 Objectifs du plan daction
  • Vidéo 2 Le financement
  • Vidéo 3 Résistance sociale
  • Vidéo 4 Traitement de la psychose

40
RÉFLEXIONS SUR QUELQUES ENJEUX
  • Définition de la santé mentale
  • Les acteurs
  • La stigmatisation et Responsabilité collective
  • Valeurs

41
Concept de la santé mentale
  • La santé mentale est envisagée comme un concept
    multiaxial composé de trois axes majeurs la
    santé mentale positive, les troubles mentaux et
    le fonctionnement social. Quoique indépendants
    les uns des autres, ces concepts peuvent être
    aussi reliés entre eux et permettre une nouvelle
    vision de la santé mentale et du fonctionnement
    social.

42
LES ACTEURS
  • Communautés religieuses, Psychiatres et usagers
  • Professionnels, usagers, familles et proches,
    communautés, ministère.
  • Usagers, familles et proches, organismes
    communautaires, psychologues en cabinet privé,
    médecins généralistes et pédiatres, GMF, CSSS, CH
    généraux, universitaires, psychiatriques,
    instituts universitaires, partenaires
    intersectoriels

43
REPRÉSENTATIONS DE LA SANTÉ MENTALE EN HAÏTI
  • La psychiatrie est une discipline traitée en
    parent pauvre par l'État haïtien (Dr. Malary).
  •  à l'instar des malades mentaux, les médecins
    psychiatres font l'objet de préjugés même au
    niveau de leurs confrères de là, un effet
    dissuasif sur les diplômés en médecine qui
    hésitent à s'orienter vers la psychiatrie  (Dr.
    Philippe).
  •  Les malades sont nombreux et le manque de
    moyens logistiques paralyse la bonne marche de
    cette institution étatique (centre Mars et
    Kline). Il dénonce, par ailleurs, lexistence de
    médecins charlatans qui cherchent à zombifier
    les malades mentaux en se faisant passer pour des
    psychiatres. Ils senrichissent au détriment de
    ceux-là en déclarant quils sont frappés par des
    esprits diaboliques. Ces faux psychiatres sont
    souvent des faux prêtres et faux pasteurs qui
    prétendent chasser les esprits déclarés mauvais
    (Dr. Bastien).

44
POLITIQUE ET CADRE LÉGISLATIF EN HAÏTI
  • Absence dune politique de santé mentale
  • Aucun programme de santé mentale ni de
    planification de services
  • Aucune législation en santé mentale
  • Pas de contrôle du respect des droits des
    patients
  • 1 des dépenses de santé sont consacrées à la
    santé mentale
  • Services de santé mentale non couverts par la
    sécurité sociale

45
SERVICES DE SANTÉ MENTALEEN HAÏTI
  • Présence dune autorité de santé mentale
    nationale au MSPP mais pas dévaluation de la
    qualité des services
  • Répartition inégale des ressources entre les
    départements
  • 67 structures ambulatoires sous le contrôle des
    ONG
  • 14 équipes mobiles
  • Absence de centre de jour, de structures
    résidentielles et dunités dhospitalisation dans
    hôpitaux généraux
  • 2 hôpitaux psychiatriques pour un total de 180
    places mais dans un état de délabrement avancé
  • Offre dun médicament par classe
    (antipsychotique, antidépresseur,
    antiépileptiques) disponible

46
RESSOURCES HUMAINESEN HAÏTI
  • Médecins psychiatres  27
  • Médecins généralistes  14
  • Infirmières  36
  • Psychologues  194
  • Travailleurs sociaux  82
  • Ergothérapeute  1
  • Neurologue  1
  • Consacrés dans la ville

47
ÉDUCATION DU PUBLICEN HAÏTI
  • Séminaires de formation après le séisme du 12
    janvier
  • Campagnes de sensibilisation
  • Absence de campagne destinée aux corps policiers,
    officiers judiciaires

48
SURVEILLANCE, FORMATION ET RECHERCHE EN HAÏTI
  • Aucune donnée recueillie par les intervenants
  • Pas de collecte standardisée dans les hôpitaux
    psychiatriques
  • Seulement 2 des publications en recherche
    portent sur la santé mentale
  • Insuffisance du financement de la recherche
  • Formation insuffisante dont en santé mentale (3
    des cours concernent la santé mentale)
  • Dévalorisation des métiers de psychiatrie et de
    psychologie
  • Manque de documentation et de stages pratiques

49
PROBLÉMATIQUES PARTICULIÈRES EN HAÏTI
INCARCÉRATION
  • Surpopulation, promiscuité et violence entre
    autres sexuelle
  • Mixité des populations dont patients
    psychiatriques
  • Absence dévaluation et de traitement des
    patients
  • Maltraitance des prisonniers avec des troubles
    mentaux

50
LES TRADIPRATICIENS
  • Absence de dialogue entre la médecine classique
    et les tradipraticiens
  • Consultation des tradipraticiens au lieu du
    psychiatre
  • Méconnaissance des interactions médicamenteuses
    entre les remèdes naturels et les psychotropes
  • Prise en compte des aspects culturels de la
    maladie dans le traitement

51
UN RÉSEAU DE SOUTIEN
  • Les postulats
  • L'être humain est un être biologique, et
    psychologique, imbriqué dans un réseau social.
    Il se construit à l'aide de ce réseau
  • Définition
  • Le réseau de soutien est constitué par l'ensemble
    des éléments du réseau social plus ou moins
    formalisés qui répondent aux besoins d'une
    personne selon son stade de développement.

52
Un réseau de soutien communautaire
Le réseau social Formel Formel Informel Informel
Les lieux des services Académique Le réseau protecteur Le réseau de soutien institutionnel Le réseau de soutien communautaire Le réseau de soutien naturel

La description des lieux des services hôpital psychiatrique les diverses structures intermédiaires unité de soins dun hôpital foyer de groupe appartement supervisé, etc. Public clinique externe de psychiatrie équipe de suivi ambulatoire urgence psychiatrique Centre de crise, suivi communautaire programme des premiers épisodes psychotiques, etc. Privé clinique médicale clinique de psychothérapie, Les ressources communautaires OSBL ONG La famille, l'ami, le milieu de travail, etc.
Les caractéristiques 1. Lieu très structuré 2. Professionnels 3. Intervention de dernier recours 1. Lieu plus structuré 2. Professionnels ou non 1. Lieu peu structuré 2. Non-professionnels 3. Intervention de premier recours
Les types de problèmes. 1 Graves et persistants Légers et temporaires
HAÏTI Les réseaux universitaire hospitalier Soins primaires tradipraticiens communautaire naturel
  1. À mesure qu'on suit la flèche, les problèmes
    deviennent plus graves et nécessitent une
    intervention plus spécialisée.
  2. Le gras indique que ce service existe en Haïti.
  3. Le docteur Jeanne Philippe a créé deux familles
    daccueil .

53
UN RÉSEAU DE SOUTIENLES OBJECTIFS
  • La promotion
  • La prévention
  • Identification des personnes en difficulté
  • Intervention de crise
  • Intervention spécialisée
  • Sustentation

54
UN RÉSEAU DE SOUTIEN
  • Réseau social formel
  • Ensemble déléments de même nature relié les uns
    aux autres
  • Structuré
  • Rôle complémentaire
  • Réseau social informel
  • Ensemble de personnes qui sont en contact les
    unes avec les autres
  • Peu structuré
  • Responsabilité daider ses membres et de les
    soutenir

55
RÉSEAU DE SOUTIEN NATUREL
  • Familles, voisins, collègues de travail
  • Rapports intimes, entraide

56
RÉSEAU DE SOUTIEN COMMUNAUTAIRE
  • Ensemble des ressources communautaires qui ont
    émergé des actions des individus, collectivités,
    etc.
  • Diversification des intervenants
  • Créer ou améliorer les réseaux

57
RÉSEAU DE SOUTIEN FORMEL
  • Institutionnel
  • Protecteur
  • Universitaire

58
STRUCTURE PIVOT COMMUNAUTAIRE
  • Implanté dans la communauté, voué à la santé
    mentale communautaire, cet organisme offre des
    services directs et les coordonne avec les
    services sociaux et de santé déjà présents sur un
    territoire.

59
Les 15 services offerts dans un réseau de
soutien communautaire en santé mentale
Écoute et références téléphoniques téléphoniques
Entraide
Répit et dépannage
Services de crise
GROSAME
Soutien aux familles et aux proches
Promotion
Prévention
Loisirs
Services résidentiels
Promotion et défense des droits
Formation dagents de changement de milieu
Besoins de subsistance
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