Title: XIIIe journ
1XIIIe journée dimmunopathologie de la Pitié
Salpêtrièrerebaptisées Journées Pierre
Godeau Que retenir ?(2e partie)
- Etienne Rivière, médecine interne
2Programme
Prise en Charge Thérapeutique des Maladies
Auto-immunes et Systémiques 10h00-10h20 Prise
en charge thérapeutique du Syndrome
Eosinophilique J-E Kahn 10h20-10h45 Prise en
charge thérapeutique de lHistiocytose
Langerhansienne J Haroche 10h45-11h15 Prise
en charge thérapeutique des Anémies Hémolytiques
Auto-immunes et du PTI B Godeau 11h15 -11h45
Prise en charge thérapeutique du Lupus
Systémique Z Amoura 11h45-12h15 Prise en
charge thérapeutique de la Sclérodermie
Systémique E Hachulla ____ 13h45 -14h15Prise
en charge thérapeutique des Myopathies
Inflammatoires O Benveniste 14h15-14h45Prise
en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-Sjogren X Mariette 14h45-15h15Prise
en charge thérapeutique des Vascularites
Nécrosantes L Guillevin 15h15-15h35 Prise en
charge thérapeutique de la Maladie de Behçet B
Wechsler 15h35-16h00 Prise en charge
thérapeutique de la Maladie de Horton P Duhaut
32e partie
13h45-14h15 - Prise en charge thérapeutique des
Myopathies Inflammatoires O Benveniste 14h15-14h
45 - Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-Sjogren X Mariette 14h45-15h15 - Prise
en charge thérapeutique des Vascularites
Nécrosantes L Guillevin 15h15-15h35 - Prise en
charge thérapeutique de la Maladie de Behçet B
Wechsler 15h35-16h00 - Prise en charge
thérapeutique de la Maladie de Horton P Duhaut
46Prise en charge thérapeutiquedes Myosites
Inflammatoires
56- Prise en charge thérapeutique des Myosites
InflammatoiresPr O Benveniste
- Rappel classification de Peter et Bohan (1975)
revisitée par lENMC (2003, cf) - Dermatomyosite (probable / certaine /
amyopathique / sine dermatitis) DM - Polymyosite (probable / certaine) PM
- Myosites de chevauchement MC
- Associées à une connectivite
- Avec auto Ac associés (PnScl, Ku)
- Avec Auto Ac spécifique (anti-synthétases)
- Myosite nécrosante
- À anti SRP, myopathie nécrosante rapidement
évolutive (élévation majeure des CPK) - Myosite à inclusion
- Myopathie inflammatoire la plus fréquente
- Age moyen 50 ans
- Souvent suspectée si pas de réponse au TTT dune
DPM - Faiblesse et atrophie des muscles distaux
(extenseurs du pied, fléchisseurs - profonds des doigts et quadriceps) dans 87
des cas - Parfois asymétrique
- Troubles de la déglutition dans 5 des cas
- 20 associé à autre maladie auto-immune
- Parfois familial
- Inclusions éosinophiles musculaires à la biopsie
- 4 ans de délai diagnostique avant la première
biopsie - Dysfonction des lymphocytes T-Reg
Rappel
Hoogendijk JE, Amato AA, Lecky BR, Choy EH,
Lundberg IE, Rose MR, et al. 119th ENMC
International Workshop Trial design in adult
idiopathic inflammatory myopathies, with the
exception of inclusion body myositis. 10-12
October 2003, Naarden, The Netherlands.
Neuromuscul. Disord. 2004 14 337-45.
66- Prise en charge thérapeutique des Myosites
InflammatoiresPr O Benveniste
- Traitement des myopathies inflammatoires hors
myosites à inclusion - Prednisone 1 mg/kg/j pendant 4 à 6 semaines
- Décroissance progressive ensuite de 10 de la
dose tous les 10 jours selon réponse clinique et
cinétique des CPK - Pour DM, PM, et MC, certains préconisent
lassociation de MTX en 1ère ligne aux
corticoïdes - (Troanov et coll, Medicine (Blatimore) 2005
84(4)231-49 - Echanges plasmatiques en alternative de recours
- Anti- TNF peu efficaces
- Evaluation des biothérapies dont rituximab en
cours - Ne pas oublier une activité physique douce
marche, vélo, kiné
76- Prise en charge thérapeutique des Myosites
InflammatoiresPr O Benveniste
- Traitement de la myosite à inclusion
- Aucun IS ou IMod na fait la preuve de son
efficacité ! - Quelques cas damélioration initiale sous
corticothérapie - Formes débutantes
- Formes rapidement progressives
- Formes les inflammatoires
- Chez les sujets les jeunes
- Donc proposer une corticothérapie au cas par
cas avec ré-évaluation précoce à 3 mois - Si troubles de la déglutition IgIV 2g/kg/mois
- Si échec myotomie criccopharyngienne
- Exercice physique doux à modéré ou entrainement à
lendurance en aérobiose semblent retarder
lévolution de la maladie
87Prise en charge thérapeutiquedu Syndrome de
Gougerot-Sjögren
97- Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-SjögrenPr X Mariette
- Critères diagnostiques 4 critères sur 6 dont au
moins le 5e ou le 6e - Symptômes secs buccaux
- Flux salivaire diminué lt ou à 0,1 mL/mn
- Symptômes secs ophtalmiques
- Shirmer lt ou à 5 mm ou 5 min
- 5 infiltrat nodulaire dans les BGSA (Chisolm
grade III ou IV) - 6 anticorps anti-SSA ou SSB
- Retentissement du syndrome primitif
- Clinique
- Douleurs arthromyalgies
- Asthénie conséquence de linflammation
- Sécheresse
- Complications graves
- la plupart du temps absentes doù une espérance
de vie peu ou pas diminuée / pop G - Lymphomes 5 gt rassurer, cest la crainte
fréquente chez ces patients - Néphropathie interstitielle
- Pneumopathie
- Atteinte neurologique
107- Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-SjögrenPr X Mariette
- TRAITEMENTS CONVENTIONNELS
- 1/ Sécheresse
- Traitements locaux
- abak collyres sans conservateurs
- Larmes artificielles (refresh, larmabak)
- Gels dacide hyaluronique (celluvisc) 2 à 3
appl / j - Collyres de ciclosporine (restasis) NB passage
infime dans la circulation générale (0,05) - Salive artificielle (Artisial) defficacité
TRANSITOIRE - Occlusion des canaux lacrymaux efficace
- PILOCARPINE agoniste acéthylcholine
- Seul TTT améliorant la sécheresse dans une étude
randomisée Vs placebo (bouche/yeux/app génital) - Augmentation progressive des doses car EI
sueurs dans 40 des cas (20mg/j en moyenne) - SALAGEN gélules de 5 mg, NON REMBOURSABLES (120
à 150/mois) - Préparation magistrale remboursable de
pilocarpine 2,5mg le soir, puis 2/j puis 3/j
puis 5mg x 3/j - Ecrire sur lordonnance A visée
thérapeutique, pas déquivalence possible - ¼ des patients intolérants, ¼ des patients sans
efficacité - CEVIMELINE
117- Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-SjögrenPr X Mariette
- 2/ Douleur
- AINS et Corticoïdes décevants
- Grande dépendance psychologique aux corticoïdes
- Importante part de placebo dans cette maladie
- Intérêt esthétique pour diminuer la
parotidomégalie 0,5 mg/kg pendant 10j - Aucun traitement na fait la preuve de son
efficacité - 3/ Complications
- Pneumonie interstitielle lymphoïde corticoïdes
0,5 à 1 mg/kg/j, si corticoD AZA - Neuropathies périph petites doses de laroxyl
(15 à 20 mg/j) sinon aggravation du Sd sec - Si mononévrites multiples corticoïdes 0,5 à
1mg/kg/j, si corticoD AZA ou CYC - Si névralgie du V (la fréquente) clonazépam,
si insuffisant corticoïdes 0,2 à 0,5 mg/kg/j - Vascularite du SNC association corticoïdes et
cyclophosphamide - Néphropathie interstitielle lymphoïde si
insuffisance rénale corticothérapie 1 mg/kg/j - Lymphomes selon le type chimiothérapie
- Plaquenil intéressant pour son effet sur le
purpura vasculaire (? de la gammapathie
polyclonale)
127- Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-SjögrenPr X Mariette
- BIOTHERAPIES nouvelle ligne physiopathologique
? - gt Classiquement anti-TNF-alpha ?
- Rationnel TNF augmenté dans les glandes
salivaires inhibant la synapse neuro-exocrine - et effet de mode !
- MAIS AUCUNE EFFICACITE dans le seul grand essai
randomisé ! - A cependant permis de constater laugmentation de
la cytokine BAFF dans les groupes traités
138Prise en charge thérapeutiquedes vascularites
nécrosantes
148- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
- Prise en charge thérapeutique en constante
amélioration grâce aux groupes français (GFEV),
européen (EUVAS) ou américain (VCRC) des
vascularites - Nombreux essais cliniques
- 2 groupes de vascularites nécrosantes
- Liées à une infection virale PAN et VHB,
cryoglobuline mixte et VHC - traitements antiviraux /- immunomodulateurs
(ech plasm, rituximab, corticoïdes, voire IS mais
à utiliser le moins possible et sur des périodes
courtes) - Maladies primitives souvent associées aux ANCA,
comme la granulomatose de Wegener (cANCA), la
polyangéite microscopique (pANCA) et le syndrome
de Churg Strauss qui peut être associée à la
présence dANCA anti MPO - gt Si ANCA gravité indéniable, propension aux
rechutes dès rémission
158- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
- Traitement de la forme initiale des vascularites
à ANCA - Corticoïdes 1 mg/kg/j
- Décroissance RAPIDE en qq mois puis ARRET
- RELAIS par cyclophosphamide IV
- Moins toxique
- Efficacité comparable à la forme orale qui ne
doit plus se faire - Perfusions régulières
- 3 perfusions à 0,6 g/m² pendant le premier mois
- Puis 1 perfusion toutes les 3 semaines à 0,7 g/m²
- Jusquà obtention de la rémission
(exceptionnellement gt 6 perfusions) - Puis traitement dentretien après rémission
- Azathioprine 2 à 3 mg/kg pendant 12 à 18 mois
- Résultats équivalents au cyclophosphamide par
voie orale qui doit être abandonné - Méthotrexate également équivalent, avec toxicité
comparable - Pas de CELLCEPT rechutes plus nombreuses que
sous AZA - Coût plus important pour une efficacité
équivalente des nouvelles biothérapies - et effet purement suspensif, notamment pour les
anti-TNF
168- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
- Prise en charge des formes sévères hémorragies
intra-alvéolaires ou IRA - Échanges plasmatiques indispensables
- Amélioration très significative de la survie
rénale (plus que les bolus de solumedrol) - 7 échanges répartis sur 2 semaines sont
suffisants - Mais pas plus damélioration de la survie à long
terme que les autres TTT - Prophylaxie des infections opportunistes et des
infections à pyogènes - Bactrim
- Zelitrex (si IgG anti HSV)
- Vaccinations anti-pneumococcique et antigrippale
- Surveillance étroite de la tuberculose
178- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
VASCULARITES NÉCROSANTES
Virales
Primitives /- ANCA
- Wegener
- PAM
- C S (ANCA anti-MPO)
- Traitement antiviral
- Traitement immunosuppresseur
- Echanges plasmatiques
- Rituximab
- Corticoïdes
- IS si échec et sur des périodes courtes
- Traitement RAPIDE
- Corticoïdes 1 mkj
- Puis bolus dENDOXAN (IV)
- 3 perfusions M1 0,6 g/m²
- 1 perfusion / 3 semaines 0,7 g/m²
- Jusquà rémission (6 perfusions)
FORMES GRAVES HIA ou IRA 7 échanges
plasmatiques sur 15 j
- ENTRETIEN
- AZA 2 à 3 mkj
- Ou MTX
188- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
- CONCLUSION
- Meilleure utilisation de thérapeutiques toutes
immunosuppressives - Baisse actuelle de la pression thérapeutique et
moins deffets secondaires - Survie à 5 ans 80
- Obtention dune rémission dans le premier mois
90
199Prise en charge thérapeutiquede la maladie de
Behçet
209- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
- Brefs rappels sur la maladie Kone-Paul I, la
maladie de Behçet, encyclopédie orphanet,
décembre 2001 - Maladie la plus fréquente parmi les vascularites
systémiques (7/100 000 en Seine Saint-Denis) - Critères diagnostiques Lancet 1990
- CRITERE MAJEUR aphtose buccale survenue à 3
reprises et objectivée par un clinicien - Critères mineurs
- Aphtose génitale
- Uvéite ou vascularite rétinienne
- Erythème noueux, rash pustuleux ou folliculite
nécrotique (MS, tronc, fesses) - Hypersensibilité aux points de piqûre confirmée
par pathergy test , injection de solution
saline avec lecture à 48h - Diagnostic si critère majeur 2 critères mineurs
- Autres signes cliniques en faveur non présent
dans les critères stricts du LANCET - Neurologiques (5 à 30 selon les pays)
encéphalomyélite, méningite, HTIC - Vasculaires veineuses (10 à 40) thromboses
fémoro-iliaques, caves sup, caves inf,
cérébrales, parfois Budd-Chiari et artérielles
(lt5) sur les gros vaisseaux anévrysmes - Articulaires (60 lors des poussées) genoux,
chevilles, poignets, parfois arthrites vraies - Digestifs (50 chez lenfant) douleurs coliques
avec diarrhée glaireuse ou glairo-sanglante, avec
ulcérations caecales et du colon ascendant - Autres (rares) myosites, myocardites,
péricardites, orchites, urétrites, insuffisance
rénale, amylose - Pas de critère para-clinique spécifique, hormis
HLA B51 (population dorigine juive séfarade)
219- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
- Recommandations thérapeutiques de lEULAR 2008
1,2 - Buts
- éviter les lésions irréversibles, notamment
oculaires ou neurologiques, - réduire ou supprimer les poussées,
- contrôler les lésions cutanéo-muqueuses et
articulaires retentissant sur la qualité de vie. - Ces recommandations ciblent chaque atteinte
préférentielle dorgane - 1/ LŒIL
- Uvéite postérieure AZATHIOPRINE 2,5mg/kg/j
CORTICOÏDES - Diminution des poussées duvéites à hypopion
- Stabilisation de lacuité visuelle
- Diminution des nouvelles poussées oculaires
- Formes sévères atteinte maculaire ou
vascularite rétinienne IFN ou anti-TNF
(infliximab) /- associée à lAZATHIOPRINE et aux
corticoïdes - CICLOSPORINE efficace, mais suivi biologique
astreignant, risques rénaux et neurologiques
imprévisibles gt déconseillée
1/ Hatemi G, Silman A, Bang D, Bodaghi B,
Chamberlain AM, Gül A, et al. Management of
Behcets disease a systematic literature review
for the EULARevidence-based recommendations for
the management of Behcets disease. Ann Rheum Dis
200867165662. 2/ B. Wechsler , D.-B. Lê Thi
Huong , D. Saadoun, Maladie de Behçet et
recommandations de lEULAR médecine fondée sur
les preuves ou sur lexpérience clinique. La
Revue de médecine interne 30 (2009) 939941
229- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
- 2/ LA PEAU
- Érythème noueux colchimax
- Lésions muqueuses corticoïdes locaux
- Nuances du Pr WECHSLER colchicine en première
intention pour les formes à prédominance
cutanéo-muqueuses - Aversion de certains pour la colchicine
- Prouvée efficace à la dose de 1 à 2 mg/jour selon
le poids - Associée au tiémonium et opiacés pour diminuer
les effets secondaires digestifs (colchimax) - Diminue les poussées daphtose génitale,
dérythème noueux et darthrite chez les femmes - Diminue les poussées darthrites chez les hommes
- Diminue le nombre, la fréquence et la durée des
aphtes - Excellente observance
- Intérêt de la thalidomide en TTT local (remplir
le carnet de suivi) - 3/ LE TUBE DIGESTIF
- Difficultés de différencier maladie de Crohn et
atteinte digestive du Behçet - Pas de consensus franc essayer corticoïdes,
AZA, sulfasalazine, anti-TNF (infliximab) - Éviter au maximum la chirurgie sauf urgence
(hémorragie digestive intarissable)
239- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
- 4/ LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL
- Trois à sept bolus de corticoïdes initiaux
relayés par une corticothérapie au long cours par
voie orale - Décroissance progressive des doses jusquà
0,1mg/kg/j au long cours - Car rechutes parfois gravissimes au sevrage
complet des corticoïdes - Lurgence thérapeutique de latteinte centrale
justifie une thérapeutique agressive, également
pour éviter les rechutes fréquentes et
imprévisibles - Les immunosuppresseurs (CYC, AZA, MTX, IFN alpha
et anti TNF) sont également recommandés selon la
gravité de latteinte ou en association pour
favoriser lépargne cortisonique - 5/ LE SYSTEME ARTICULAIRE
- Colchimax 1 à 2 mg/jour
- Indométacine INDOCID 25 mg, en moyenne 150
mg/jour, max 200 mg/jour, forme LP - Intérêt également de la benzathine pénicilline
(trigger bactérien) - En cas de forme résistante IFN alpha, AZA ou
anti TNF (infliximab)
249- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
- 6/ LE SYSTEME VASCULAIRE (1)
- Dès le diagnostic vasculaire mise sous
immunosuppresseurs (CYC ou AZA) en 1ère intention
sans durée consensuelle actuellement
SYSTEMATIQUE - A nuancer dans latteinte veineuse pas
forcément liée à la MB, souvent précessive et
découverte fortuitement au cours du bilan - Les recommandations nencouragent pas la mise
sous anticoagulant ou anti-aggrégant de principe
- pas assez de preuves dans la littérature dun
quelconque bénéfice - Thromboses considérées comme non emboligènes
- Haut risque fissuraire des anévrysmes
- MAIS Thromboses et embolies travail de
léquipe du Pr Wechsler montrant 106 épisodes
thrombotiques chez 62 patients, avec une EP chez
11 dentre eux (dont une massive) ! - Même en tenant compte du risque de 1 danévrysme
pulmonaire, un patient atteint de MB à 4 fois
plus de risque de faire une EP au cours de
lévolution de sa maladie que de faire un
anévrysme pulmonaire - Lanticoagulation semble donc indiquée en cas de
thrombus avéré, elle limite lextension du
caillot, permet la régression du syndrome cave ou
le maintien de la perméabilité du pontage - Amélioration du pronostic visuel dans la
thrombophlébite cérébrale sans effet secondaire
majeur
259- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
- 6/ LE SYSTEME VASCULAIRE (2)
- Problème principal artériel anévrysme et
thromboses peuvent être associées ! - Discussion de lATC au cas par cas
- Disparition des thrombus intra-cardiaques sous
TTT ATC ou AAP prolongés - Anti-agrégation plaquettaire TTT semblant
physiopathologique quand on sait le rôle possible
des plaquettes dans le déterminisme thrombotique
de la MB - Les recommandations de lEULAR sont donc très
discutées sur le sujet de lAAP et de lATC,
nécessité détudes complémentaires
269- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
- CONCLUSION
- Garder la logique de traiter les deux composantes
principales de la maladie de Behçet - Lutter contre linflammation du contenant
vasculaire Corticoïdes et IS - Lutter contre les phénomènes thrombotiques par
AAP systématiques voire ATC - A maladie chronique traitement chronique
- Traiter vite, sur mesure, longtemps
- TTT immunosuppresseur au 2 ans, jamais seul
(latence daction) - Pas dinterruption du traitement si forme sévère
initiale
2710Prise en charge thérapeutiquede la maladie
de Horton
2810- Prise en charge thérapeutique de la maladie
de HortonPr P Duhaut
- INTRODUCTION
- Vascularite la plus fréquente au-delà de 50 ans
- Diagnostic histologique sur la BAT positive dans
70 des cas - 1/ Sur quels éléments peut reposer le diagnostic
à lheure actuelle ? (1) - Quest-ce quune BAT positive ?
- Positivité observateur dépendante
- Nécessité de relecture si évolution inattendue ou
discordance clinico-pathologique - Une BAT peut-elle se négativer sous corticoïdes ?
- Dogme reposant sur une série de 2 patients
biopsiés de manière répétée - Série GRACG le taux de positivité de la BAT
décroît significativement avec lallongement du
délai entre mise sous corticoïdes et réalisation
de la BAT passant ainsi de 70 à 50 de
positivité en 2 semaines. - Linfiltrat lympho-plasmocytaire est nettoyé en
premier, avant les cellules géantes - Quest-ce quun BAT négative ?
- Existence dun infiltrat inflammatoire des petits
vaisseaux adventitiels - Signification clinique à définir prospectivement
- Les BAT négatives représentent entre 7 et 8
(avec 2 relectures concordantes)
2910- Prise en charge thérapeutique de la maladie
de HortonPr P Duhaut
- 1/ Sur quels éléments peut reposer le diagnostic
à lheure actuelle ? (2) - Lécho-doppler artériel des artères temporales
peut-il remplacer la BAT ? - Seulement dans des mains expérimentées (plus
dune centaine de patients) - Chez un médecin effectuant également
linterrogatoire et lexamen clinique - Le halo noir décrivant lépaississement de la
média est aussi décrit sur les artères
sous-clavières et axillaires de patients connus
pour présenter un Sd inflammatoire - Donc à préciser
- Le PET-Scan permet-il le diagnostic daortite ?
- Pas de données sur des populations appariées par
âge et par sexe non atteintes de MH - La différence entre vraie MH et modifications
pariétales liées à lâge ou athérome pourrait
être faite - Reste à déterminer sa valeur pronostique ou son
importance dans la prise en charge thérapeutique
3010- Prise en charge thérapeutique de la maladie
de HortonPr P Duhaut
- 2/ Le diagnostic posé, quel traitement proposer ?
- Les corticoïdes
- Restent la pierre angulaire du traitement
- Aucune supériorité démontrée dans les études
cliniques des autres thérapeutiques (notamment
les anti-TNF) - Les bolus initiaux nont pas fait la preuve de
leur efficacité dans un grand essai randomisé
français - Pas de possibilité de réversibilité de latteinte
oculaire à type de cécité (mono ou binoculaire) - TTT maintenu 2 ans voire plus (pas moins !)
- Les immunosuppresseurs ?
- Pas de preuve defficacité, avec parfois dans les
essais, un doute sur le diagnostic - Anti-TNF plus onéreux, ne permettent pas
dépargne cortisonnée et augmentent le risque
infectieux ! (essais randomisés sur la MH et sur
la PPR) - Quid des traitements anticoagulants à la phase
initiale du traitement ? - Pas de preuve formelle defficacité
- Utilisation physiopathologique élévation du
fibrinogène, sévérité de locclusion des artères
de moyen calibre touchées - Intérêt des anti-agrégants
- incidence de pathologies cardiovasculaires 4 fois
moindre chez les patients traités par AAP au long
court par rapport à ceux qui nen prenait pas
31Thank you for attention