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XIIIe journ

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XIIIe journ e d immunopathologie de la Piti Salp tri re rebaptis es Journ es Pierre Godeau Que retenir ? (2e partie) Etienne Rivi re, m decine interne – PowerPoint PPT presentation

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Title: XIIIe journ


1
XIIIe journée dimmunopathologie de la Pitié
Salpêtrièrerebaptisées  Journées Pierre
Godeau Que retenir ?(2e partie)
  • Etienne Rivière, médecine interne

2
Programme
Prise en Charge Thérapeutique des Maladies
Auto-immunes et Systémiques 10h00-10h20 Prise
en charge thérapeutique du Syndrome
Eosinophilique J-E Kahn 10h20-10h45 Prise en
charge thérapeutique de lHistiocytose
Langerhansienne J Haroche 10h45-11h15 Prise
en charge thérapeutique des Anémies Hémolytiques
Auto-immunes et du PTI B Godeau 11h15 -11h45
Prise en charge thérapeutique du Lupus
Systémique Z Amoura 11h45-12h15 Prise en
charge thérapeutique de la Sclérodermie
Systémique E Hachulla ____ 13h45 -14h15Prise
en charge thérapeutique des Myopathies
Inflammatoires O Benveniste 14h15-14h45Prise
en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-Sjogren X Mariette 14h45-15h15Prise
en charge thérapeutique des Vascularites
Nécrosantes L Guillevin 15h15-15h35 Prise en
charge thérapeutique de la Maladie de Behçet B
Wechsler 15h35-16h00 Prise en charge
thérapeutique de la Maladie de Horton P Duhaut
3
2e partie
13h45-14h15 - Prise en charge thérapeutique des
Myopathies Inflammatoires O Benveniste 14h15-14h
45 - Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-Sjogren X Mariette 14h45-15h15 - Prise
en charge thérapeutique des Vascularites
Nécrosantes L Guillevin 15h15-15h35 - Prise en
charge thérapeutique de la Maladie de Behçet B
Wechsler 15h35-16h00 - Prise en charge
thérapeutique de la Maladie de Horton P Duhaut
4
6Prise en charge thérapeutiquedes Myosites
Inflammatoires
  • Pr Olivier BENVENISTE

5
6- Prise en charge thérapeutique des Myosites
InflammatoiresPr O Benveniste
  • Rappel classification de Peter et Bohan (1975)
    revisitée par lENMC (2003, cf)
  • Dermatomyosite (probable / certaine /
    amyopathique / sine dermatitis) DM
  • Polymyosite (probable / certaine) PM
  • Myosites de chevauchement MC
  • Associées à une connectivite
  • Avec auto Ac associés (PnScl, Ku)
  • Avec Auto Ac spécifique (anti-synthétases)
  • Myosite nécrosante
  • À anti SRP, myopathie nécrosante rapidement
    évolutive (élévation majeure des CPK)
  • Myosite à inclusion
  • Myopathie inflammatoire la plus fréquente
  • Age moyen 50 ans
  • Souvent suspectée si pas de réponse au TTT dune
    DPM
  • Faiblesse et atrophie des muscles distaux
    (extenseurs du pied, fléchisseurs
  • profonds des doigts et quadriceps) dans 87
    des cas
  • Parfois asymétrique
  • Troubles de la déglutition dans 5 des cas
  • 20 associé à autre maladie auto-immune
  • Parfois familial
  • Inclusions éosinophiles musculaires à la biopsie
  • 4 ans de délai diagnostique avant la première
    biopsie
  • Dysfonction des lymphocytes T-Reg

Rappel
Hoogendijk JE, Amato AA, Lecky BR, Choy EH,
Lundberg IE, Rose MR, et al. 119th ENMC
International Workshop Trial design in adult
idiopathic inflammatory myopathies, with the
exception of inclusion body myositis. 10-12
October 2003, Naarden, The Netherlands.
Neuromuscul. Disord. 2004 14 337-45.
6
6- Prise en charge thérapeutique des Myosites
InflammatoiresPr O Benveniste
  • Traitement des myopathies inflammatoires hors
    myosites à inclusion
  • Prednisone 1 mg/kg/j pendant 4 à 6 semaines
  • Décroissance progressive ensuite de 10 de la
    dose tous les 10 jours selon réponse clinique et
    cinétique des CPK
  • Pour DM, PM, et MC, certains préconisent
    lassociation de MTX en 1ère ligne aux
    corticoïdes
  • (Troanov et coll, Medicine (Blatimore) 2005
    84(4)231-49
  • Echanges plasmatiques en alternative de recours
  • Anti- TNF peu efficaces
  • Evaluation des biothérapies dont rituximab en
    cours
  • Ne pas oublier une activité physique douce
    marche, vélo, kiné

7
6- Prise en charge thérapeutique des Myosites
InflammatoiresPr O Benveniste
  • Traitement de la myosite à inclusion
  • Aucun IS ou IMod na fait la preuve de son
    efficacité !
  • Quelques cas damélioration initiale sous
    corticothérapie
  • Formes débutantes
  • Formes rapidement progressives
  • Formes les inflammatoires
  • Chez les sujets les jeunes
  • Donc proposer une corticothérapie au cas par
    cas avec ré-évaluation précoce à 3 mois
  • Si troubles de la déglutition IgIV 2g/kg/mois
  • Si échec myotomie criccopharyngienne
  • Exercice physique doux à modéré ou entrainement à
    lendurance en aérobiose semblent retarder
    lévolution de la maladie

8
7Prise en charge thérapeutiquedu Syndrome de
Gougerot-Sjögren
  • Pr Xavier MARIETTE

9
7- Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-SjögrenPr X Mariette
  • Critères diagnostiques 4 critères sur 6 dont au
    moins le 5e ou le 6e
  • Symptômes secs buccaux
  • Flux salivaire diminué lt ou à 0,1 mL/mn
  • Symptômes secs ophtalmiques
  • Shirmer lt ou à 5 mm ou 5 min
  • 5 infiltrat nodulaire dans les BGSA (Chisolm
    grade III ou IV)
  • 6 anticorps anti-SSA ou SSB
  • Retentissement du syndrome primitif
  • Clinique
  • Douleurs arthromyalgies
  • Asthénie conséquence de linflammation
  • Sécheresse
  • Complications graves
  • la plupart du temps absentes doù une espérance
    de vie peu ou pas diminuée / pop G
  • Lymphomes 5 gt rassurer, cest la crainte
    fréquente chez ces patients
  • Néphropathie interstitielle
  • Pneumopathie
  • Atteinte neurologique

10
7- Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-SjögrenPr X Mariette
  • TRAITEMENTS CONVENTIONNELS
  • 1/ Sécheresse
  • Traitements locaux
  •  abak  collyres sans conservateurs
  • Larmes artificielles (refresh, larmabak)
  • Gels dacide hyaluronique (celluvisc) 2 à 3
    appl / j
  • Collyres de ciclosporine (restasis) NB passage
    infime dans la circulation générale (0,05)
  • Salive artificielle (Artisial) defficacité
    TRANSITOIRE
  • Occlusion des canaux lacrymaux efficace
  • PILOCARPINE agoniste acéthylcholine
  • Seul TTT améliorant la sécheresse dans une étude
    randomisée Vs placebo (bouche/yeux/app génital)
  • Augmentation progressive des doses car EI
    sueurs dans 40 des cas (20mg/j en moyenne)
  • SALAGEN gélules de 5 mg, NON REMBOURSABLES (120
    à 150/mois)
  • Préparation magistrale remboursable de
    pilocarpine 2,5mg le soir, puis 2/j puis 3/j
    puis 5mg x 3/j
  • Ecrire sur lordonnance  A visée
    thérapeutique, pas déquivalence possible 
  • ¼ des patients intolérants, ¼ des patients sans
    efficacité
  • CEVIMELINE

11
7- Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-SjögrenPr X Mariette
  • 2/ Douleur
  • AINS et Corticoïdes décevants
  • Grande dépendance psychologique aux corticoïdes
  • Importante part de placebo dans cette maladie
  • Intérêt esthétique pour diminuer la
    parotidomégalie 0,5 mg/kg pendant 10j
  • Aucun traitement na fait la preuve de son
    efficacité
  • 3/ Complications
  • Pneumonie interstitielle lymphoïde corticoïdes
    0,5 à 1 mg/kg/j, si corticoD AZA
  • Neuropathies périph petites doses de laroxyl
    (15 à 20 mg/j) sinon aggravation du Sd sec
  • Si mononévrites multiples corticoïdes 0,5 à
    1mg/kg/j, si corticoD AZA ou CYC
  • Si névralgie du V (la fréquente) clonazépam,
    si insuffisant corticoïdes 0,2 à 0,5 mg/kg/j
  • Vascularite du SNC association corticoïdes et
    cyclophosphamide
  • Néphropathie interstitielle lymphoïde si
    insuffisance rénale corticothérapie 1 mg/kg/j
  • Lymphomes selon le type chimiothérapie
  • Plaquenil intéressant pour son effet sur le
    purpura vasculaire (? de la gammapathie
    polyclonale)

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7- Prise en charge thérapeutique du syndrome de
Gougerot-SjögrenPr X Mariette
  • BIOTHERAPIES nouvelle ligne physiopathologique
    ?
  • gt Classiquement anti-TNF-alpha ?
  • Rationnel TNF augmenté dans les glandes
    salivaires inhibant la synapse neuro-exocrine
  • et effet de mode !
  • MAIS AUCUNE EFFICACITE dans le seul grand essai
    randomisé !
  • A cependant permis de constater laugmentation de
    la cytokine BAFF dans les groupes traités

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8Prise en charge thérapeutiquedes vascularites
nécrosantes
  • Pr Loïc GUILLEVIN

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8- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
  • Prise en charge thérapeutique en constante
    amélioration grâce aux groupes français (GFEV),
    européen (EUVAS) ou américain (VCRC) des
    vascularites
  • Nombreux essais cliniques
  • 2 groupes de vascularites nécrosantes
  • Liées à une infection virale PAN et VHB,
    cryoglobuline mixte et VHC
  • traitements antiviraux /- immunomodulateurs
    (ech plasm, rituximab, corticoïdes, voire IS mais
    à utiliser le moins possible et sur des périodes
    courtes)
  • Maladies primitives souvent associées aux ANCA,
    comme la granulomatose de Wegener (cANCA), la
    polyangéite microscopique (pANCA) et le syndrome
    de Churg Strauss qui peut être associée à la
    présence dANCA anti MPO
  • gt Si ANCA gravité indéniable, propension aux
    rechutes dès rémission

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8- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
  • Traitement de la forme initiale des vascularites
    à ANCA
  • Corticoïdes 1 mg/kg/j
  • Décroissance RAPIDE en qq mois puis ARRET
  • RELAIS par cyclophosphamide IV
  • Moins toxique
  • Efficacité comparable à la forme orale qui ne
    doit plus se faire
  • Perfusions régulières
  • 3 perfusions à 0,6 g/m² pendant le premier mois
  • Puis 1 perfusion toutes les 3 semaines à 0,7 g/m²
  • Jusquà obtention de la rémission
    (exceptionnellement gt 6 perfusions)
  • Puis traitement dentretien après rémission
  • Azathioprine 2 à 3 mg/kg pendant 12 à 18 mois
  • Résultats équivalents au cyclophosphamide par
    voie orale qui doit être abandonné
  • Méthotrexate également équivalent, avec toxicité
    comparable
  • Pas de CELLCEPT rechutes plus nombreuses que
    sous AZA
  • Coût plus important pour une efficacité
    équivalente des nouvelles biothérapies
  • et effet purement suspensif, notamment pour les
    anti-TNF

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8- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
  • Prise en charge des formes sévères hémorragies
    intra-alvéolaires ou IRA
  • Échanges plasmatiques indispensables
  • Amélioration très significative de la survie
    rénale (plus que les bolus de solumedrol)
  • 7 échanges répartis sur 2 semaines sont
    suffisants
  • Mais pas plus damélioration de la survie à long
    terme que les autres TTT
  • Prophylaxie des infections opportunistes et des
    infections à pyogènes
  • Bactrim
  • Zelitrex (si IgG anti HSV)
  • Vaccinations anti-pneumococcique et antigrippale
  • Surveillance étroite de la tuberculose

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8- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
VASCULARITES NÉCROSANTES
Virales
Primitives /- ANCA
  • Wegener
  • PAM
  • C S (ANCA anti-MPO)
  • PAN VHB
  • Cryo VHC
  • Traitement antiviral
  • Traitement immunosuppresseur
  • Echanges plasmatiques
  • Rituximab
  • Corticoïdes
  • IS si échec et sur des périodes courtes
  • Traitement RAPIDE
  • Corticoïdes 1 mkj
  • Puis bolus dENDOXAN (IV)
  • 3 perfusions M1 0,6 g/m²
  • 1 perfusion / 3 semaines 0,7 g/m²
  • Jusquà rémission (6 perfusions)

FORMES GRAVES HIA ou IRA 7 échanges
plasmatiques sur 15 j
  • ENTRETIEN
  • AZA 2 à 3 mkj
  • Ou MTX

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8- Prise en charge thérapeutique des vascularites
nécrosantesPr L Guillevin
  • CONCLUSION
  • Meilleure utilisation de thérapeutiques toutes
    immunosuppressives
  • Baisse actuelle de la pression thérapeutique et
    moins deffets secondaires
  • Survie à 5 ans 80
  • Obtention dune rémission dans le premier mois
    90

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9Prise en charge thérapeutiquede la maladie de
Behçet
  • Pr Bertrand WECHSLER

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9- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
  • Brefs rappels sur la maladie Kone-Paul I, la
    maladie de Behçet, encyclopédie orphanet,
    décembre 2001
  • Maladie la plus fréquente parmi les vascularites
    systémiques (7/100 000 en Seine Saint-Denis)
  • Critères diagnostiques Lancet 1990
  • CRITERE MAJEUR aphtose buccale survenue à 3
    reprises et objectivée par un clinicien
  • Critères mineurs
  • Aphtose génitale
  • Uvéite ou vascularite rétinienne
  • Erythème noueux, rash pustuleux ou folliculite
    nécrotique (MS, tronc, fesses)
  • Hypersensibilité aux points de piqûre confirmée
    par  pathergy test , injection de solution
    saline avec lecture à 48h
  • Diagnostic si critère majeur 2 critères mineurs
  • Autres signes cliniques en faveur non présent
    dans les critères  stricts  du LANCET
  • Neurologiques (5 à 30 selon les pays)
    encéphalomyélite, méningite, HTIC
  • Vasculaires veineuses (10 à 40) thromboses
    fémoro-iliaques, caves sup, caves inf,
    cérébrales, parfois Budd-Chiari et artérielles
    (lt5) sur les gros vaisseaux anévrysmes
  • Articulaires (60 lors des poussées) genoux,
    chevilles, poignets, parfois arthrites vraies
  • Digestifs (50 chez lenfant) douleurs coliques
    avec diarrhée glaireuse ou glairo-sanglante, avec
    ulcérations caecales et du colon ascendant
  • Autres (rares) myosites, myocardites,
    péricardites, orchites, urétrites, insuffisance
    rénale, amylose
  • Pas de critère para-clinique spécifique, hormis
    HLA B51 (population dorigine juive séfarade)

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9- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
  • Recommandations thérapeutiques de lEULAR 2008
    1,2
  • Buts
  • éviter les lésions irréversibles, notamment
    oculaires ou neurologiques,
  • réduire ou supprimer les poussées,
  • contrôler les lésions cutanéo-muqueuses et
    articulaires retentissant sur la qualité de vie.
  • Ces recommandations ciblent chaque atteinte
    préférentielle dorgane
  • 1/ LŒIL
  • Uvéite postérieure AZATHIOPRINE 2,5mg/kg/j
    CORTICOÏDES
  • Diminution des poussées duvéites à hypopion
  • Stabilisation de lacuité visuelle
  • Diminution des nouvelles poussées oculaires
  • Formes sévères atteinte maculaire ou
    vascularite rétinienne IFN ou anti-TNF
    (infliximab) /- associée à lAZATHIOPRINE et aux
    corticoïdes
  • CICLOSPORINE efficace, mais suivi biologique
    astreignant, risques rénaux et neurologiques
    imprévisibles gt déconseillée

1/ Hatemi G, Silman A, Bang D, Bodaghi B,
Chamberlain AM, Gül A, et al. Management of
Behcets disease a systematic literature review
for the EULARevidence-based recommendations for
the management of Behcets disease. Ann Rheum Dis
200867165662. 2/ B. Wechsler , D.-B. Lê Thi
Huong , D. Saadoun, Maladie de Behçet et
recommandations de lEULAR médecine fondée sur
les preuves ou sur lexpérience clinique. La
Revue de médecine interne 30 (2009) 939941
22
9- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
  • 2/ LA PEAU
  • Érythème noueux colchimax
  • Lésions muqueuses corticoïdes locaux
  • Nuances du Pr WECHSLER colchicine en première
    intention pour les formes à prédominance
    cutanéo-muqueuses
  • Aversion de certains pour la colchicine
  • Prouvée efficace à la dose de 1 à 2 mg/jour selon
    le poids
  • Associée au tiémonium et opiacés pour diminuer
    les effets secondaires digestifs (colchimax)
  • Diminue les poussées daphtose génitale,
    dérythème noueux et darthrite chez les femmes
  • Diminue les poussées darthrites chez les hommes
  • Diminue le nombre, la fréquence et la durée des
    aphtes
  • Excellente observance
  • Intérêt de la thalidomide en TTT local (remplir
    le carnet de suivi)
  • 3/ LE TUBE DIGESTIF
  • Difficultés de différencier maladie de Crohn et
    atteinte digestive du Behçet
  • Pas de consensus franc essayer corticoïdes,
    AZA, sulfasalazine, anti-TNF (infliximab)
  • Éviter au maximum la chirurgie sauf urgence
    (hémorragie digestive intarissable)

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9- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
  • 4/ LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL
  • Trois à sept bolus de corticoïdes initiaux
    relayés par une corticothérapie au long cours par
    voie orale
  • Décroissance progressive des doses jusquà
    0,1mg/kg/j au long cours
  • Car rechutes parfois gravissimes au sevrage
    complet des corticoïdes
  • Lurgence thérapeutique de latteinte centrale
    justifie une thérapeutique agressive, également
    pour éviter les rechutes fréquentes et
    imprévisibles
  • Les immunosuppresseurs (CYC, AZA, MTX, IFN alpha
    et anti TNF) sont également recommandés selon la
    gravité de latteinte ou en association pour
    favoriser lépargne cortisonique
  • 5/ LE SYSTEME ARTICULAIRE
  • Colchimax 1 à 2 mg/jour
  • Indométacine INDOCID 25 mg, en moyenne 150
    mg/jour, max 200 mg/jour, forme LP
  • Intérêt également de la benzathine pénicilline
    (trigger bactérien)
  • En cas de forme résistante IFN alpha, AZA ou
    anti TNF (infliximab)

24
9- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
  • 6/ LE SYSTEME VASCULAIRE (1)
  • Dès le diagnostic vasculaire mise sous
    immunosuppresseurs (CYC ou AZA) en 1ère intention
    sans durée consensuelle actuellement
    SYSTEMATIQUE
  • A nuancer dans latteinte veineuse pas
    forcément liée à la MB, souvent précessive et
    découverte fortuitement au cours du bilan
  • Les recommandations nencouragent pas la mise
    sous anticoagulant ou anti-aggrégant de principe
  • pas assez de preuves dans la littérature dun
    quelconque bénéfice
  • Thromboses considérées comme non emboligènes
  • Haut risque fissuraire des anévrysmes
  • MAIS Thromboses et embolies travail de
    léquipe du Pr Wechsler montrant 106 épisodes
    thrombotiques chez 62 patients, avec une EP chez
    11 dentre eux (dont une massive) !
  • Même en tenant compte du risque de 1 danévrysme
    pulmonaire, un patient atteint de MB à 4 fois
    plus de risque de faire une EP au cours de
    lévolution de sa maladie que de faire un
    anévrysme pulmonaire
  • Lanticoagulation semble donc indiquée en cas de
    thrombus avéré, elle limite lextension du
    caillot, permet la régression du syndrome cave ou
    le maintien de la perméabilité du pontage
  • Amélioration du pronostic visuel dans la
    thrombophlébite cérébrale sans effet secondaire
    majeur

25
9- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
  • 6/ LE SYSTEME VASCULAIRE (2)
  • Problème principal artériel anévrysme et
    thromboses peuvent être associées !
  • Discussion de lATC au cas par cas
  • Disparition des thrombus intra-cardiaques sous
    TTT ATC ou AAP prolongés
  • Anti-agrégation plaquettaire TTT semblant
    physiopathologique quand on sait le rôle possible
    des plaquettes dans le déterminisme thrombotique
    de la MB
  • Les recommandations de lEULAR sont donc très
    discutées sur le sujet de lAAP et de lATC,
    nécessité détudes complémentaires

26
9- Prise en charge thérapeutique de la maladie de
BehçetPr B Wechsler
  • CONCLUSION
  • Garder la logique de traiter les deux composantes
    principales de la maladie de Behçet
  • Lutter contre linflammation du contenant
    vasculaire Corticoïdes et IS
  • Lutter contre les phénomènes thrombotiques par
    AAP systématiques voire ATC
  • A maladie chronique traitement chronique
  • Traiter vite, sur mesure, longtemps
  • TTT immunosuppresseur au 2 ans, jamais seul
    (latence daction)
  • Pas dinterruption du traitement si forme sévère
    initiale

27
10Prise en charge thérapeutiquede la maladie
de Horton
  • Pr Pierre DUHAUT

28
10- Prise en charge thérapeutique de la maladie
de HortonPr P Duhaut
  • INTRODUCTION
  • Vascularite la plus fréquente au-delà de 50 ans
  • Diagnostic histologique sur la BAT positive dans
    70 des cas
  • 1/ Sur quels éléments peut reposer le diagnostic
    à lheure actuelle ? (1)
  • Quest-ce quune BAT positive ?
  • Positivité observateur dépendante
  • Nécessité de relecture si évolution inattendue ou
    discordance clinico-pathologique
  • Une BAT peut-elle se négativer sous corticoïdes ?
  • Dogme reposant sur une série de 2 patients
    biopsiés de manière répétée
  • Série GRACG le taux de positivité de la BAT
    décroît significativement avec lallongement du
    délai entre mise sous corticoïdes et réalisation
    de la BAT passant ainsi de 70 à 50 de
    positivité en 2 semaines.
  • Linfiltrat lympho-plasmocytaire est nettoyé en
    premier, avant les cellules géantes
  • Quest-ce quun BAT négative ?
  • Existence dun infiltrat inflammatoire des petits
    vaisseaux adventitiels
  • Signification clinique à définir prospectivement
  • Les BAT négatives représentent entre 7 et 8
    (avec 2 relectures concordantes)

29
10- Prise en charge thérapeutique de la maladie
de HortonPr P Duhaut
  • 1/ Sur quels éléments peut reposer le diagnostic
    à lheure actuelle ? (2)
  • Lécho-doppler artériel des artères temporales
    peut-il remplacer la BAT ?
  • Seulement dans des mains expérimentées (plus
    dune centaine de patients)
  • Chez un médecin effectuant également
    linterrogatoire et lexamen clinique
  • Le halo noir décrivant lépaississement de la
    média est aussi décrit sur les artères
    sous-clavières et axillaires de patients connus
    pour présenter un Sd inflammatoire
  • Donc à préciser
  • Le PET-Scan permet-il le diagnostic daortite ?
  • Pas de données sur des populations appariées par
    âge et par sexe non atteintes de MH
  • La différence entre vraie MH et modifications
    pariétales liées à lâge ou athérome pourrait
    être faite
  • Reste à déterminer sa valeur pronostique ou son
    importance dans la prise en charge thérapeutique

30
10- Prise en charge thérapeutique de la maladie
de HortonPr P Duhaut
  • 2/ Le diagnostic posé, quel traitement proposer ?
  • Les corticoïdes
  • Restent la pierre angulaire du traitement
  • Aucune supériorité démontrée dans les études
    cliniques des autres thérapeutiques (notamment
    les anti-TNF)
  • Les bolus initiaux nont pas fait la preuve de
    leur efficacité dans un grand essai randomisé
    français
  • Pas de possibilité de réversibilité de latteinte
    oculaire à type de cécité (mono ou binoculaire)
  • TTT maintenu 2 ans voire plus (pas moins !)
  • Les immunosuppresseurs ?
  • Pas de preuve defficacité, avec parfois dans les
    essais, un doute sur le diagnostic
  • Anti-TNF plus onéreux, ne permettent pas
    dépargne cortisonnée et augmentent le risque
    infectieux ! (essais randomisés sur la MH et sur
    la PPR)
  • Quid des traitements anticoagulants à la phase
    initiale du traitement ?
  • Pas de preuve formelle defficacité
  • Utilisation physiopathologique élévation du
    fibrinogène, sévérité de locclusion des artères
    de moyen calibre touchées
  • Intérêt des anti-agrégants
  • incidence de pathologies cardiovasculaires 4 fois
    moindre chez les patients traités par AAP au long
    court par rapport à ceux qui nen prenait pas

31
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