Title: 6
12009/2010
Informatique dinstrumentation
Répartition horaire
4 h
cours
8 h
TD
14 h
TP
- Auteurs du document
- Myriam Chesneau
- Responsable du document
- idem
- Intervenants
- André Betemps
- Myriam Chesneau
- Laurent Goujon
-
Dernière mise à jour 16/10/2009
2INFORMATIQUE DINSTRUMENTATION
- Les chapitres du cours
- CH 1 Contrôle dinstruments à distance
- CH 2 Architecture dun ordinateur
- CH 3 Mémoires
- CH 4 Fichier Gestion des entrées-sorties
- Les compléments de cours (thèmes abordés en TD et
TP) - CH 5 Programmation par événements sous LabVIEW
- CH 6 Protocoles réseau.
3CH 1 CONTRÔLE DINSTRUMENTS
- Un instrument de mesures peut-être piloté par
ordinateur - il est configuré par programme
- il renvoie les résultats de mesures à
lordinateur - Les deux standards de communication utilisés
actuellement sont - la liaison GPIB
- la liaison RS 232
- Se développent également le contrôle via
- lUSB et
- lEthernet
4Commandes et résultats sont codés sous forme de
caractères
Commandes des appareils
Résultats de mesures
INSTRUMENT appareil de mesure (ou source de
signal) muni dun circuit dinterface lui
permettant dêtre contrôlé par ordinateur.
51. Aspect matériel
Connecteurs GPIB
- 1.1 Cas de la liaison GPIB
Instrument GPIB
Câble GPIB
Nécessité dajouter une carte dinterface GPIB
interne, enfichable , ou un convertisseur externe
GPIB-USB.
6- GPIB General Purpose Intrumentation Bus
- Liaison conçue pour le contrôle dinstruments,
initialement créée par Hewlett Packard sous le
nom de HPIB. - Normalisée au niveau mécanique (câbles),
électriques (signaux) et fonctionnelle
(communication - programmation ) par la norme
IEEE 488.1 et le driver IEEE 488.2 - Mise en œuvre facile, coût élevé.
-
7- Caractéristiques
- liaison parallèle les 8 bits dun caractère
sont envoyés simultanément - plusieurs appareils communiquent avec la même
interface GPIB - chaque appareil possède une adresse, modifiable
par lutilisateur ( ? 0 !!!) - 1 seul connecteur 24 broches mâle et femelle (8
lignes de données, 8 lignes de contrôle et 8
lignes de masse) - toutes les connexions sont possibles entre
lordinateur et les appareils linéaire, étoile,
mixte. - utilisation de niveaux TTL en logique négative
- moins de 4 m entre deux appareils et moins de 2 m
en moyenne - longueur de câble totale inférieure à 20 m
- au plus 15 appareils, et plus de 2/3 sous tension
8- 1.2 Cas de la liaison RS-232 (449, 422, 423)
Instrument RS 232
Câble RS 232
Port série disponible sur lordinateur, pas de
carte ou dadaptateur à ajouter. Utilisation dun
port par instrument.
9- Liaison conçue pour la communication entre
ordinateurs, détournée pour le contrôle
dinstruments. - Norme moins précise que lIEEE 488 Nécessité de
paramétrer la liaison et de choisir le bon
câble. - Mise en œuvre parfois difficile (câblage,
protocole)mais économique. - Caractéristiques
- liaison série les 7 ou 8 bits dun caractère
sont envoyés bit par bit - Fonctionnement par port 1 port série par
instrument
10- Coexistence de deux prises DB9 et DB 25, et de
nombreux câblages possibles entres les broches de
ces prises nécessité de connaître le câblage
adapté à linstrument - Liaison à 2 fils masse au minimum, nombreuses
autres possibilités utilisant jusquà 9 fils - Logique négative
- 0 ? 5 V 25 V Typ 12 V 1 ? - 25 V
- 5 V Typ - 12 V - Environ 15 m de câbles maximum (plus pour la
liaisons RS-422, 423 et 449)
11- Paramétrage
- Le caractère est codé sur 7 ou 8 bits et est
accompagné de - 1 bit de départ (start)
- 1 ou 2 bits darrêt (stop)
- 1 bit de parité éventuel
- Dans un protocole à parité paire (impaire), le
bit de parité est positionné ou non pour que
le nombre total de bits du caractère à 1 soit
pair (impaire). - La vitesse de transmission est le nombre de bits
transmis par seconde, elle sexprime en bauds.
Valeurs normalisées de 300 à 38 400 bauds.
12- Exemple
- codage du caractère m sur 7 bits, parité
impaire , 2 stop bit. - Bit de départ 0
- Codage du caractère m 110 1101 sur 7 bits
( 6D ) - Bit de parité 0, parité impaire
- 2 stop bits 1
lsb
0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1
13- Le contrôle de flux (handshake) peut-être géré
- par des lignes de la liaison (RTS CTS ou DSR
DTR) - par programmation (XON XOFF)
- ou ne pas être géré.
- Les protocoles des deux appareils doivent être
identiques pour une transmission efficace.
142. Caractéristiques dun instrument
- 2.1 Adresse
- Pour être reconnu sur un bus dinstrumentation,
un instrument possède une adresse. - Le µo sadresse par exemple à Carte GPIB 0
Instrument 10 - Dans le cas dune communication par port, il ny
a pas dadresse, chaque instrument est sur un
port. - Le µo sadresse par exemple à Port série 1
Instrument
15- 2.2 Instructions de programmation
- Les informations sont échangées entre µo et
appareil sous forme de - messages codés en caractères ASCII.
- Le µo peut envoyer des commandes à tout moment
opération décriture. - Linstrument envoie des résultats si
- on lui demande ( ex IDN? quel est ton
nom) - le µP vient lire le résultat (opération de
lecture)
16- Langage
- Langage commun proposé en 1992 Standard
Commands for Programmable Instruments SCPI Le
SCPI permet de changer dinstrument sans modifier
le programme. Ex FREQ 5000 (9 caractères dont
un blanc, codés ASCII) - règle à 5000 Hz la fréquence du signal
dun GBF (SCPI) -
- Coexistence dinstruction spécifiques à chaque
marque ou instrument Ex MEAS VOLT DC ? - demande une mesure de tension continue
à un multimètre (non SCPI)
17- 2.3 Format des données
- Chaque instrument renvoie ses résultats sous
forme dune chaîne de caractères. - Le format des résultats numériques est propre à
chaque appareil. - Exemple (multimètre Agilent 34401A )
18- Résultat dune mesure unique en liaison GPIB
chaîne de 15 caractères codés sur 8 bits - SD.DDDDDDDDESDD 1.12345678E-03
- Pour traiter ces données ( calculs, affichage),
il faut transformer la chaîne de caractères en
nombre réel voir TP.
193. Programmation
- 3.1 Niveaux de programmation
- Il existe plusieurs niveaux de programmation des
instruments - VI Bas niveau, programmation spécifique pour RS
232 ou GPIB - VI VISA Virtual Instrument Software
Architecture, VI décriture et de lecture commun
aux 2 liaisons - VI driver dinstruments VI fourni par le
constructeur de linstrument pour un pilotage
aisé sous LabVIEW, à rechercher sur le site de
National Instrument ou du constructeur, ou
directement sous LAbVIEW
20(No Transcript)
21- Nous utiliserons
- Un VI bas niveau pour initialiser la liaison
Série ou GPIB Initialisation dun port série
RS 232 et détermination du protocole
Initialisation dun périphérique GPIB
22- Des V.I Visa pour la communication, quelle que
soit la liaison Ecriture dune commande (
chaîne de caractères) Rq Une chaîne
de caractères se termine par deux caractères
spéciaux pour la liaison RS 232. Lecture dun
résultat (chaîne de caractères)
23- 3.2 Étapes de programmation
- Pour une programmation efficace (et
professionnelle) dun instrument à distance, il
faut respecter certaines étapes - 1.Le placer dans un état connu, unique et
identifié létat à la mise sous-tension, prévu
par le constructeur. - Rq Par défaut, un appareil Agilent se met,
à la mise sous tension, dans létat appelé état
à la mise sous tension et à la réinitialisation - Sur certains appareils Agilent, on peut activer
une option qui force lappareil à se mettre dans
les mêmes conditions que lors de la dernière mise
hors-tension. Il faut alors demander
explicitement, par une commande appropriée
(RST), à revenir à létat initial, pour
connaître parfaitement létat de départ de
linstrument, et le rendre ainsi interchangeable.
24- EX
- Multimètre 34401 A est initialisé pour mesurer
une continuité (circuit ouvert ou fermé), il
considère un circuit fermé si la résistance entre
les deux points de mesure est inférieur à 10 ?
Ladresse de linstrument utilisé en GPIB est
22, langage SCPI, utilisé avec une liaison série,
le débit est fixé à 9600 bauds, les caractères
sont codés sur 7 bits avec un bit de parité
paire.
25- 2.Effacer tous les registres précédemment
utilisés, en particulier celui qui mémorise les
erreurs. ( CLS) - 3.Configurer linstrument par modification des
paramètres qui diffèrent de ceux par défaut
(après la réinitialisation). - Dans le cas dun appareil de mesure
- 4.Préciser les conditions qui déclenchent une
mesure. Rq certaines instructions effectuent
en même temps la configuration et le
déclenchement. - 5.Lire la mesure, cest-à-dire la transférer de
la mémoire de linstrument vers celle de
lordinateur. - 6.Traiter les données, cest-à-dire dans un
premier temps transformer la chaîne de caractères
en un nombre réel.
264. Évolutions en contrôle dinstrument
- Il existe actuellement plus de 10 millions
dinstruments GPIB - LEthernet ( Local Area Network LAN)
- Les appareils de mesure possédant une interface
réseau peuvent être branchés sur un réseau local.
Une adresse IP est affectée à chaque appareil, et
le contrôle à distance se fait par réseau. - Avantages
- ce type de réseau est déjà présent dans
lentreprise, - la passerelle vers internet existe en général
- cest une solution peu couteuse
- Inconvénients
- cette solution nécessite quelques connaissance en
réseau ( masque, adresse IP) - elle nest pas spécifique au test et à la mesure
27- LUSB
- Les appareils de mesure possédant une interface
USB peuvent être branchés sur un port USB et être
contrôlés comme un appareil interfacé GPIB ou
RS-232. - Avantages
- ce type de port est présent sur les PC, et
remplace le RS-232 - cest une solution peu couteuse
- Inconvénients
- cette solution nest pas spécifique au test et à
la mesure
28CH 2. ARCHITECTURE ET COMPOSANTSDUN ORDINATEUR
- Présentation générale des composants principaux
dun micro-ordinateur type. - Ordinateur
- Computer ? calculateur (traduction littérale
du mot anglais ) - ?ordinateur adjectif provenant du Littré
signifiant - Dieux mettant de l'ordre dans le monde .
29Ordinateur et périphériques
- 1.1 Organisation
- Les principaux éléments fonctionnels dun
ordinateur sont - Le microprocesseur (3)
- La mémoire centrale (5)
- Les périphériques et leur système dinterface (1,
6, 8, 9, 10, 11)
30 Microprocesseur
Horloge
bus
bus
Chipsets
Mémoire centrale
Périphériques
31- Le boîtier comprend essentiellement
- La carte mère (2) munie déventuelles cartes
dinterface pour périphériques (6) - Le bloc dalimentation (7)
- Certains périphériques de stockage
périphériques internes (8, 9)
32- 1.2 La carte mère
- La carte mère est un circuit imprimé qui supporte
et interconnecte les composants électroniques de
lordinateur - Le microprocesseur (socket) A
- La mémoire centrale (et dautres mémoires) B
- Les chipsets C
- Les bus internes (ISA, PCI, FireWire, AGP, PCI
Express) D - Différents connecteurs - pour les
périphériques internes (lecteur de disque)
E - pour les périphériques externes (USB,
FireWire, PS2) F - pour les cartes
dextension (graphique, dacquisition) D -
pour les alimentations G - Certains périphériques (carte son, modem)
33F
Connecteurs de la carte mère
D
Source Intel Desktop Board D975XBX2
Technical Product Specification
C
B
E
E
G
E
E
34(No Transcript)
35- 1.3 Les connecteurs
- Linterconnexion des composants est donc réalisée
grâce à des connecteurs présents - Sur le boîtier (face arrière et avant côté sur
les portables) - Sur la carte mère
- A PS/2 mouse port, B PS/2 keyboard port, C Serial
port A, D Parallel port, E Digital audio out
coaxial, F IEEE-1394a connector, G USB ports
(four), H LAN, I Center channel and LFE
(subwoofer) audio out/ Retasking Jack G, J
Surround left/right channel audio out/Retasking
Jack H, K Audio line in/Retasking, Jack C, L
Digital audio out optical, M Mic in/Retasking
Jack B, N Front left/right channel audio out/Two,
channel audio line out/Retasking Jack D
Source Intel Desktop Board D975XBX2
Technical Product Specification
362. Microprocesseur et mémoire
- 2.1 Microprocesseur
- Le µP exécute les instructions élémentaires des
programmes situés en mémoire centrale - Chargement de linstruction lue en mémoire
- Décodage grâce à un jeu dinstructions
- Exécution
- Les principaux éléments du µP sont
- Lunité de commande, qui lit et décode
linstruction - Lunité arithmétique et logique qui effectue les
calculs (UAL) - Les registres petites mémoires à accès très
rapides qui permettent le stockage temporaire des
données et instructions en cours dexécution.
37- Le µP est caractérisé par
- La cadence à laquelle il exécute les instructions
sa fréquence dhorloge (en simplifiant à
lextrême, un µP 1 GHz effectue 1 milliard
dopérations par secondes) - La puissance dissipée
- Son architecture interne, avec un développement
vers les architectures multi-cœurs depuis
quelques années - Le µP est associé à une petite mémoire
ultra-rapide et très proche de lunité de
commande qui permet daccélérer les échanges
entre µP et mémoire centrale (voir cours sur les
mémoires) la ou les mémoires caches. - La tendance actuelle est à une augmentation de la
taille des caches (voir 4.3 évolution.) -
Mémoire centrale
Microprocesseur
Mémoires caches
38- Le µP rayonne thermiquement, il ne peut
fonctionner sans un ventilateur et un dissipateur
thermique (radiateur). - Le µP est inséré dans un connecteur de type
horizontal (socket) ou vertical (slot). - Les deux principaux fondeurs sont Intel et AMD
39- (Données janvier 2008 deux produits parmi de
nombreuses offres)
40- 2.2 Mémoire centrale
- Elle est également appelée mémoire principale,
mémoire vive, mémoire interne, RAM (Random Access
Memory). - Les programmes utilisés et les données en cours
de traitement sont stockés en mémoire centrale.
Le µP lit et écrit dans cette mémoire - A chaque fois que lordinateur est éteint, les
données sont perdues mémoire volatile. - Chaque cellule mémoire comporte plusieurs bits
un mot mémoire. - Chaque mot possède une adresse codée en binaire.
- Un adresse codée sur m bits permet dadresser 2m
mots mémoire.
41- Exemple
- Une mémoire comportant des mots de 32 bits
adressée sur 16 bits comporte - 216 ? 32 bits 216 ? 4 octets 65 536 4 262
144 octets. - Remarque
- Le bus de communication entre le µP et la mémoire
comporte donc des lignes pour les données et des
lignes pour les adresses. - Les autres caractéristiques de la mémoire
centrale seront étudiées dans le chapitre sur les
mémoires.
423. Périphériques
- 3.1 Périphériques et interfaces
- Les périphériques utilisables avec un ordinateurs
sont très nombreux, plus ou moins indispensables
écran clavier souris plaque chauffante USB
pour maintenir sa tasse de café au chaud
43- Les circuits périphériques peuvent se trouver
- à lextérieur du boîtier clavier, souris,
écran - dans le boîtier disque dur, lecteur graveur
de CD ou DVD - Les périphériques sont interfacés avec le µP par
- un circuit spécialisé, inclus dans le
périphérique ou - des circuits ou une carte externe au
périphérique, située dans le boîtier, ou - des circuits dinterface situés sur la carte
mère. - un mélange
- Selon le périphérique, on parle de contrôleur, de
carte, dadaptateur, de circuit dinterface, de
carte dinterface - Au niveau du langage, on utilise parfois le terme
périphérique pour nommer - le circuit dinterface ou encore
- lensemble (périphérique interface) ce que je
fais par la suite dans ce chapitre
44Instrument de mesure
Carte GPIB
Ecran
Carte graphique
Mémoire centrale
Microprocesseur
Haut parleur
Carte son
Process
Carte d'acquisition
Micro
Périphériques avec carte dinterface
45- 3.2 Interconnexion bus et ponts
- Les composants (µP, mémoire) et les périphériques
sont interconnectés par des bus ensemble de
lignes électriques (fils ou pistes). - Rappel
- Toute information est codée sous forme binaire
par un ensemble de 0 et 1 - Une ligne dun bus transporte un bit
dinformation, matérialisé par une tension
pouvant prendre uniquement deux valeurs. - Un bus est caractérisé par
- Sa largeur nombre de bits quil peut
transmettre simultanément - Sa fréquence nombre de données envoyés par
seconde - Exemple un bus de largeur 16 bits, de fréquence
133 MHz a un débit ou bande passante de 16 133
106 2128 106 bits/secondes 266 Mo/s.
46- Les échanges de données sont orchestrés par des
circuits appelés contrôleurs de bus, ponts, ou
encore chipsets les super contrôleurs
dentrée-sorties
47- 3.3 Évolution des architectures
- Larchitecture des PC est constamment en
évolution, notamment au niveau des bus et ponts
utilisés. - Voici le principaux bus qui ont été, seuls ou
non, utilisés pour gérer les périphériques - Bus ISA 1981
- Bus ISA (pont sud) Bus PCI 1992 (pont nord)
- Bus AGP 1997 (Graphique) Bus ATA (Disque) Bus
PCI (USB, SCSI) - PCI Express 2002
- Que le PCI Express???
48Ecran
CARTE GRAPHIQUE
bus AGP
Pont Mémoire E/S
Microprocesseur Cache L1 Cache L2
Mémoire centrale
bus mémoire
Bus local
Connecteurs pour carte PCI
bus PCI
bus IDE ATA ou SATA
SCSI
USB
Contrôleur de disque
Disque dur
Lecteur graveur DVD
Configuration type 2000
49- Evolutions en cours
- Les périphériques rapides sont de plus en plus
nombreux et ne peuvent être tous connectés en
direct sur le pont. - Un nouveau bus PCI-Express remplace le bus AGP,
et est amené à remplacer le bus PCI. - Ce bus se généralise pour connecter tous les
périphériques. Le pont est alors doté dun
commutateur relié à chaque périphérique. - Larchitecture ressemble à un réseau, les données
sont transmises par paquets (en-tête données)
comme sur un réseau.
Intel Core i7-950 Processor (8M Cache, 3.06
GHz, 4.80 GT/s Intel QPI)
50- 3.4 Caractéristiques de quelques bus
BUS / PORT exemples Largeur (bits) Fréquence (MHz) Bande Passante (Mo/s) Rôle
AGP 8X PCI Express 1X PCI Express 32X 32 1 533 2000 64 000 250 Mo/s 8 Go/s Cartes graphiques Devrait remplacer tous les autres bus /port
IDE-ATA 133 Serial ATA 1 SCSI Ultra4 16 1 16 66 180 80 320 Disques durs / graveur lecteur CD
PCI (32 bits) 32 33 Carte dextension son, réseau, modem, acquisition
USB 2 1 480 Périphériques lents
FireWire 1 800 Périphériques vidéo
Port série 1 Anciens périphériques appareils de mesures, modems
Port parallèle 8 Anciens périphériques scanner, imprimante
514. Complément et conclusion
- 4.1 Matériel et logiciel !
- Au démarrage, la machine a besoin dinstructions
pour pouvoir - établir le dialogue avec lutilisateur via les
périphériques de communication (clavier, écran,
souris) - gérer la mémoire centrale
- Les instructions de base sont stockées sur une
mémoire permanente (non-volatile ROM) sur la
carte mère le Basic Input Output System BIOS. - Ces instructions permettent également de se
brancher sur le disque dur pour lancer le
chargement du système dexploitation. - Le système dexploitation est un programme
dinterface, qui permet le fonctionnement de base
de lordinateur ( interprétation des commandes
clavier, souris) - Il existe actuellement deux choix pour un
micro-ordinateur Windows et Linux.
52- 4.2 Micro-ordinateur et grappes
- Micro-ordinateurs
- On a parlé uniquement dans ce cours des
micro-ordinateur de type PC. - Les micro-ordinateur de type Macintosh ont une
architecture et des fonctions similaires. Les
ordinateurs de poche et les assistants personnels
(PDA) sont encore basés sur la même architecture,
mais tout y est plus petit. - Serveurs
- Les serveurs sont des ordinateurs dopés
plus rapide, avec plus de mémoire, un disque plus
gros, une connexion à très haut débit avec le
réseau. Un serveur peut comporter plusieurs
processeurs. - Cluster - Grappes
- La solution actuelle pour multiplier vitesse et
puissance de calcul est la connexion
dordinateurs de type PC, par un réseau haut
débit les clusters ou grappes de stations de
travail. Les gros serveurs Internet sont
également des clusters de serveurs. Les
super-ordinateurs sont remplacés par des
clusters.
53- 4.3 Évolution des microprocesseurs
- Cache
- Les performances des processeurs augmentent plus
vite que la rapidité des accès mémoires. Ceci
explique laugmentation des tailles des mémoires
caches. - Fréquence
- La consommation dynamique des microprocesseurs
est dautant plus forte que la fréquence de
travail est élevée (et que la tension
dalimentation est élevée). La course aux
fréquences élevées est actuellement arrêtée car,
avec les moyens classiques, le refroidissement ne
peut plus être amélioré. - Intégration
- La consommation statique augmente avec les
technologies CMOS avancées (lt 90 nm) les
fils (traits) qui constituent les circuits du
µP sont fins et proches et des courants de fuite
apparaissent.
54- Les architectures parallèles sont devenues la
norme dans les PC - Pour augmenter les performances des processeurs
sans augmenter la puissance dissipée, la solution
du parallélisme déjà utilisée dans les
superordinateurs de calculs est maintenant
adoptée pour tous les micro-ordinateurs. - Plusieurs cœurs travaillent simultanément au
sein dune même puce. Chaque cœur doit donc
posséder une architecture plus simple pour une
meilleure gestion de sa consommation ce qui
conduit à un réagencement des fonctions au sein
de la puce.
55- Electronique International / extraits des
newslettersle 24/9/2009 à 13h48 - Un quadricoeur pour les PC portables !
- Ce processeur dIntel consomme nettement moins
que son homologue dédié aux PC de bureau. -
- Intel a profité de son forum des développeurs
(IDF) qui se tient cette semaine à San Francisco
pour y présenter ce quil considère comme le
processeur pour PC mobile le plus puissant jamais
réalisé. Ce circuit quadricœur de la famille
Core i7 en reprend larchitecture Nehalem déjà à
lœuvre dans les processeurs pour PC de bureau
tout en en abaissant significativement la
consommation. Il peut fonctionner à une fréquence
de 3 GHz.
56CH 3.MEMOIRES
- Présentation des mémoires utilisées par un
micro-ordinateur - TDK dévoile un prototype de disque optique de
320 Go - Le disque inscriptible une fois stocke les
données sur dix couches. - Pierrick Arlot, Electronique International, le
02/10/2009 à 12h09 - A loccasion du salon japonais CEATEC, qui se
tient du 6 au 10 octobre à Chiba, TDK présentera
un prototype de disque optique dune capacité
totale de 320 Go répartie sur dix couches, contre
50 Go sur deux couches pour les DVD Blu-ray
actuels. Les données sur le disque peuvent y être
gravées et lues via un laser bleu-violet à la
longueur donde de 405 nm et douverture
numérique 0,85, caractéristiques similaires à
celui utilisé dans les lecteurs Blu-ray. En 2006,
TDK avait fabriqué un prototype de disque optique
six couches de 200 Go de capacité totale.
57Généralités
- Une mémoire est un dispositif capable
- denregistrer linformation,
- de la conserver ( ou longtemps),
- de la restituer à la demande
- Un micro-ordinateur utilise
- des mémoires de travail, proches du
microprocesseur, pour mémoriser programmes et
données, de manière temporaire (ou permanente) - des mémoires de masse, éléments périphériques,
pour sauver de manière permanente de grandes
quantités de données. - des mémoires tertiaires pour archiver des données
bandes, jukebox à disque optiques. Ce sont des
mémoires peu chère, très lentes, non étudiées
ici.
58(No Transcript)
59- Une mémoire est caractérisée par
- sa capacité exprimée en octets Ex Disque dur
de 40 Go - son temps daccès nécessaire pour effectuer une
opération de lecture ou décriture Ex mémoire
Flash 10 ms - son débit nombre dinformations lues ou écrites
par seconde, exprimé en octets par seconde. Ex
1 à 8 Mo/s pour un CD.
60- Une mémoire peut être
- volatile les informations stockées sont perdues
à chaque coupure dalimentation, ou - non-volatile
- à accès direct on accède directement à une
information stockée en connaissant son adresse,
on parle aussi de mémoire à accès aléatoire (RAM)
ou - à accès séquentiel on accède à une information
après avoir parcouru toutes celles qui la
précède, ou encore à accès semi-séquentiel (voir
disque dur). - Enfin, le coût par bit dune mémoire et son
encombrement sont des éléments importants.
612. Mémoires de travail
- Ce sont des mémoires électroniques à semi
conducteurs. - On distingue
- Les RWM Read Wrire Memory, dans lesquelles on
peut écrire ou lire une information. On les
appelle RAM, car elles sont à accès aléatoire et
pour des raisons historiques. - Les ROM Read Only Memory dans lesquelles
linformation est stockée à la fabrication on
peut lire linformation, lécriture est
impossible, ou sous des conditions bien
spécifiques.
62- 2.1 Description
- Les registres sont de petites zones mémoire
intégrées au µP, constituées de bascules, daccès
extrêmement rapide. - Chaque registre ( 1 ou 2 octets) est destiné à
une utilisation particulière. - La mémoire cache est une mémoire tampon placée
entre le µP et la mémoire centrale pour accélérer
les échanges. - La mémoire cache permet de stocker temporairement
des instructions et données (cache I et cache D)
qui ont toutes les chances dêtre appelées par le
µP, quand le µP les demande, elles sont daccès
rapide quen mémoire centrale. Elle permet
dadapter le débit des instructions et des
données à la vitesse de fonctionnement du
processeur.
63- La mémoire centrale
- Cest la mémoire principale de lordinateur (
voir ch 2) - Des modules de circuits mémoires sont disponibles
(SIMM puis DIMM) pour être enfichés sur la carte
mère en complément de la mémoire existante ( cf
TD). - La mémoire morte contient des informations
permanentes nécessaires au démarrage de
lordinateur (de en remplacée par de la
mémoire flash)
64- 2.2 Technologie
- Les registres sont constitués de transistors
agencés en bascules. - La mémoire cache est réalisée en RAM statique
SRAM. ( statique pas besoin derafraîchir) - Un bit en mémorisé en sortie dune bascule.
- Chaque bascule est composée de deux portes (NOR),
chacune réalisée à partir de deux transistors, en
technologie bipolaire ou MOS. Chaque bit mémoire
utilise donc 4 transistors (ou 6). - La mémoire centrale est réalisée en RAM dynamique
(DRAM par exemple SDRAM ou DDR2, DDR3) - Un bit est mémorisé par la charge ou la décharge
dun condensateur, à laide dun transistor, le
tout en technologie MOS. Chaque point mémoire
doit être régulièrement rafraîchi pour compenser
la décharge du condensateur.
65- La mémoire morte ROM (Read Only Memory)
- Un bit est matérialisé par un interrupteur
ouvert ou fermé. Le choix (1 ou 0) est effectué
par le constructeur grâce à un masque et est
irréversible. Les composants sont en technologie
MOS ou bipolaire.
66- De la ROM à la Flash
- La mémoire PROM est une ROM programmable une
seule fois par lutilisateur (interrupteur
fusible, ouvert ou claqué). - La mémoire EPROM est une PROM effaçable à laide
dun faisceau UV. - La mémoire EEPROM est une PROM effaçable
électriquement. - La mémoire Flash est une EEPROM, elle supporte
100 000 effacements. - Non volatile
- RWM ou Vive ( où lon peut écrire) et non ROM !
- Prix de revient en baisse, utilisation également
en mémoire de masse clef USB
67- 2.3 Quelques propriétés et ordres de grandeur
Registre Mémoire cache Mémoire centrale Mémoire morte
Type Bascules SRAM Statique DRAM Dynamique EEPROM / Flash
Capacité qq octets Mo Go qq 100 octets
Temps daccès 1 ns 5 ns 10 ns
Débit 5 à 10 Go/s 1 Go/s
Volatilité Oui Oui Oui Non / Pile
Rq Rapide Chère Volumineuse lente, moins chère, plus compacte que SRAM Pas Read Only !
683. MEMOIRES DE MASSE
- Ce sont des mémoires de stockage. Les données y
sont stockées sous forme de fichiers (voir ch 4). - Elles sont
- plus grandes, moins chères, plus lentes que la
mémoire centrale (vive, RAM) - permanentes linformation est conservée quand
lordinateur est éteint. - Les données à stocker sont codées de manière à
utiliser au mieux le support. - Chaque bit nest pas matérialisé, il existe des
techniques plus performantes, matérialisant les
transition 1-0 ou 0-1 au cours dune succession
de bits. - 3.1 Mémoire flash
- Mémoire de type électronique voir ROM du
précédent
69- 3.2 Disque dur
- Enregistrement magnétique
- Une couche de matériau ferromagnétique, composée
de mini domaines magnétisables, est déposée sur
un support rigide (aluminium). - En écriture, la tête qui survole la piste est
parcourue par un courant I ou I qui magnétise
le domaine dans un sens ou dans lautre - En lecture, un courant est induit dans la tête,
dont le signe dépend de lorientation des
domaines. - Ce courant est très faible.
- Pour une meilleure détection, on utilise des
têtes de lecture magnéto résistives on ne
mesure plus le courant électrique induit par le
champ magnétique mais la modification de
résistance électrique (GMR découverte par
Albert Fert et lAllemand Peter Grünberg prix
Nobel Physique 2007)
70- Quelques dimensions
- Distance tête de lecture-écriture, couche
magnétique pour un disque dur 0,2 à 1 µm. - (Cheveu 50 µm, empreinte digitale 5 µm)
71- Le lecteur de disque dur contient, sous vide,
- Un empilement de plateaux rigides double-face
avec tête de lecture écriture sur chaque face
(jusquà 20 sur un serveur) Chaque plateau est
divisé en cercles concentriques les pistes (de
10 à 1000), chaque piste est divisée en secteurs
ou blocs (4 à 64), un secteur permet de mémoriser
32 à 4096 octets (512 en général). - Un ensemble de têtes de lecture/écriture
(peigne). Il ny a pas de contact tête plateau,
la tête plane sur le plateau, elle est rétractée
ou parquée à larrêt. Un cylindre est
lensemble des pistes de même diamètre, un
cylindre est lu sans déplacer le peigne de têtes. - Un mécanisme asservi extrêmement précis
(contrôleur).
72(No Transcript)
73- 3.3 Disques optiques
- Les informations binaires sont enregistrées le
long dune spirale sur un support rigide de type
disque. - Les information sont transcrites en modifiant -
ou non - une propriétés dun matériau déposé sur
le disque . - Un faisceau laser concentré éclaire chaque zone
du matériau, la lumière est plus ou moins
réfléchie selon que la propriété du matériau est
ou nest pas modifiée. Le photo détecteur mesure
donc deux luminosité différentes, correspondant
aux deux informations binaires.
74(No Transcript)
75- CD-ROM (Read Only Memory)
- Mémoire de type ROM enregistrée en usine et
non modifiable - Des dépressions sont crées par moulage dans le
polycarbonate les micro cuvettes ou pits. Les
zones planes sont appelées lands. - Chaque transition pit-land ou land-pit correspond
à un 1 .
76- A la lecture dun 0 , la lumière se réfléchit
sur le disque et revient en éclairant
uniformément le photo détecteur. - A la lecture dun 1 , la lumière qui se
réfléchit au fond de la cuvette interfère avec la
lumière qui est tombée à coté de la cuvette. La
profondeur dune cuvette étant de lordre de l/4,
la différence de marche des deux faisceaux est de
l/2 et linterférence est destructive. Le photo
détecteur est toujours éclairé uniformément, mais
avec une intensité beaucoup plus faible.
77- CD-R (Read)
- Mémoire enregistrable une fois par lutilisateur.
- Une couche de matière colorée est présente entre
le substrat et la surface réfléchissante le
dye. - Au départ, elle est transparente et laisse passer
le rayon laser. - A lécriture, le rayon laser est réglé sur une
forte puissance il modifie en certains points
la structure moléculaire du dye qui devient
sombre. - A la lecture, le photo détecteur distingue les
zones sombres et les zones transparentes du dye.
78- CD-RW
- Mémoire réinscriptible (Read and Write)
- La couche de matière colorée du CD-R est
remplacée par un alliage dont les états amorphe
et cristallin possèdent une réflectivité
différente. (cristallin forte, amorphe faible) - Le faisceau laser possède trois intensité
- Forte lalliage retourne dans son état amorphe
? effacement - Moyenne lalliage passe dans son état
cristallin, création de léquivalent des pits ?
écriture - Faible interprétation par le détecteur de la
différence de réflectivité du laser ? lecture.
79- DVD (Digital Versatile Disk)
- Les DVD sont des CD améliorés, on retrouve les
mêmes familles (ROM, R, RW) - Les micro cuvettes ou équivalents sont plus
petits - La spirale plus serrée, donc plus longue
- Le laser a une longueur donde plus faible (650
nm contre 780 nm) - Ainsi, la capacité dun DVD est 7 fois plus
grande que celle dun CD 4,7 Go, - Soit 133 minutes de vidéo compressée.
80- En superposant deux couches, et en focalisant le
laser sur lune ou lautre, on peut augmenter la
capacité de stockage 8,5 Go - Enfin, en collant dos à dos deux DVD, on peut
encore augmenter la capacité 9,4 Go en simple
couche et 17,7 en double face double couche.
Surface réfléchissante
Surface semi- réfléchissante
81Schémas http//iram.fr/dumontro/doc/CD/techno/T
echno-optique.htm
82- 3.4 Quelques propriétés et ordres de grandeur
Disque dur CD R CD RW DVD R DVD RW Flash
Type Magnétique Optique Optique EEPROM
Capacité 100 Go 650 Mo 4,7 Go à 17,7 Go qq Go
Temps daccès 10 ms 100 ms 100 ms 10 ms
Débit qq 10 à qq 100 Mo/s qq Mo/s qq Mo/s qq 10 Mo/s
Rq Fragile mécaniquement Un lecteur de CD 20X peut lire à une vitesse de 20X150 ko/s (taux du CD Audio) 3 Mo/s Un lecteur de CD 20X peut lire à une vitesse de 20X150 ko/s (taux du CD Audio) 3 Mo/s Peu consommatriceRobusteCompacte
83CH 4FICHIERS GESTION DES ENTREES-SORTIES
- Stockage de résultats de mesure en mémoire
fichiers - Transferts de résultats de mesures en mémoire
entrées-sorties
841. FICHIERS
- 1.1 Généralités
- Les données sont stockées sur les mémoires de
masse (CD, disque dur, mémoire flash) sous forme
de fichiers. - Il existe différents types de fichiers adaptés au
type dinformation stockée et au codage de cette
information (codage règle utilisée pour
convertir linformation en 0 et 1) -
85- Un fichier possède un nom et une extension
permettant de reconnaître son type. - Exemples dextensions
- .txt fichier texte
- .pdf format universel d'échange de document PDF
- .doc fichier pour le traitement de texte
Microsoft Word - .gif fichier image au format GIF
- .mp3 fichier audio MP3
- .xls tableau Microsoft Excel XLS
- .htm fichier HTML (ou .html)
- En informatique dinstrumentation, on est amené à
stocker des valeurs numériques issues de
léchantillonnage dun signal ( acquisition de
données). - Il existe deux formats principaux pour stocker
une série de valeurs numériques les fichiers
textes et les fichiers binaires.
86- 1.2 Formats pour fichiers de mesures
- Fichier texte format ASCII (.txt ou .asc)
- Toutes les données, et en particulier les
nombres, sont convertis en chaînes de caractères.
- Les informations contenues dans un tel fichier
peuvent être consultées ou créées à partir d'un
éditeur quelconque. - Les informations de type mesures sont aisément
transférables à des logiciels de calculs
statistiques, des tableurs, ou bases de données.
87- Fichier binaire format binaire (.bin)
- Les éléments sont représentés par leur code
binaire comme en mémoire vive un entier de type
int occupera 4 octets en mémoire. - Les données ne peuvent être lues ou écrites que
par programme. Ce format permet un stockage plus
compact et plus rapide des données. - Fichier tableur
- Il s'agit d'un stockage de type fichier texte,
mais organisé de manière à être directement
lisible par un logiciel de type tableur les
nombres sont séparés par des caractères de saut
de ligne ou de colonne. - Dans la plupart des tableurs, des tabulations
séparent les colonnes et des caractères de fin de
ligne (EOL) séparent les lignes.
88- Pour résumer,
- un fichier texte est "traduit" en langage
intelligible - un fichier binaire est stocké en langage "brut".
- Les opérations sur un fichier binaire sont donc
beaucoup plus rapides que sur un fichier texte
(transfert, accès direct possible). - Ce type de fichier doit être préféré pour le
traitement de grandes quantités de données. - Les fichiers texte restent les plus courants.
89- 1.3 Fichiers sous LabView
- Différents V.I permettent la création,
louverture, lécriture ou la lecture, la
fermeture de fichiers de type binaire ou texte. - Se reporter aux exemples sous LabView.
- Exemple écrire dans un fichier binaire
90- On est souvent amené à vouloir stocker (puis
relire) un résultat de mesures disponible sous
Labview sous forme dune Waveform. - Plusieurs options sont possible pour le stockage
(puis la récupération) de données Waveform - utiliser les V.I d'écriture et de lecture de
Waveform dans un fichier de type binaire seul
Labview peut relire le fichier. - utiliser les V.I de lecture et d'écriture de
Tableaux dans des fichiers de type Tableur,
après transformation de la Waveform en Tableau
(X, Y) le fichier est directement exploitable
sous Excel
91- 1.4 Intérêt des fichiers exemple
- Traitement temps réel
- Utilisation dun fichier
- Pour stocker linformation
- Pour traiter linformation en temps différé
- Pour simuler des résultats de mesures et tester
un traitement du signal
92(No Transcript)
932. Transferts mémoire
- Comment un périphérique transfert-il ses données
en mémoire ? - Les principes décrits sont valables également
pour le transfert de données de la mémoire vers
un périphérique)
94- Il existe trois techniques
- La scrutation (polling, entrées sortie
programmées) le µP surveille constamment le
périphérique - Les interruptions le périphérique
appelle le µP quand il veut communiquer un
résultat - Laccès direct à la mémoire DMA ( direct memory
access) le périphérique transfert
directement ses données dans la mémoire, sans
faire appel au µP, grâce à un circuit spécialisé.
95- 2.1 Les entrées-sorties programmées
(scrutation ou polling)
- Le périphérique positionne un indicateur (drapeau
flag) lorsquil veut communiquer - Le µP vérifie constamment létat de
lindicateur, dans une boucle - Le µP lit et sauve les données quand elles sont
disponibles
96µP
Mémoire centrale
Capteur conditionneur
Carte dacquisition CAN
97- Avantage
- c'est simple le programme gère tout (technique
synchrone) - Inconvénient
- la scrutation consomme tout le temps du µP
- peu réactif lorsque plusieurs périphériques sont
gérés par scrutation
98- 2.2 Interruptions
- Le périphérique demande au µP d'arrêter sa tâche
en cours grâce à une ligne spécialisée IRQ
interrupt request - Le µP sauvegarde le contexte
- Le µP traite l'interruption en exécutant des
lignes de programme lecture et stockage des
données - Le µP récupère le contexte et continue sa tâche
initiale
99µP
Mémoire centrale
1
IRQ
Carte dacquisition CAN
Capteur conditionneur
100- Avantage
- le programme utilisateur n'est arrêté que pendant
le temps de transfert des informations - Inconvénient
- utilisation d'une ligne (matérielle) de demande
d'interruption pour chaque périphérique - nécessité de gérer la priorité des interruptions
- temps de stockage / déstockage des adresses et
valeurs en cours d'utilisation
101- 2.3 Accès direct à la mémoire
- Le périphérique envoie une demande de DMA
lorsquun paquet de données est prêt. - Le µP envoie au circuit contrôleur de DMA
ladresse mémoire de début des données, la
longueur des données, le sens du transfert. - Le contrôleur de DMA (inclus dans le chipset)
gère alors léchange de données, directement du
périphérique à la mémoire sans intervention du
µP, avec priorité sur le bus. - Cas dun CAN
µP
Mémoire centrale
1
2
DRQ / OK
Carte dacquisition CAN
Capteur conditionneur
102- Avantage
- permet le transfert de grandes quantités de
données (blocs) sans passer par le µP - Inconvénient
- utilisation d'un canal DMA, programmation
délicate
103- 2.4 Limitations - évolutions
- Les cartes dacquisition sont généralement
limitées non pas par leur vitesse dacquisition
mais par la vitesse à laquelle elles peuvent
transférer les données dans la mémoire du PC - La technique DMA est la plus rapide elle
permet de faire circuler des données à haute
vitesse en laissant le µP libre pour réaliser
dautres tâches simultanément. - La carte anciennement utilisée en TP (PCI 6024E)
dispose dun seul canal DMA si deux opérations
avec transfert de données sont réalisées
simultanément, lune doit utiliser un transfert
par interruption. - Les nouvelles cartes dacquisition de National
Instrument, série M, possèdent 6 canaux DMA, donc
peuvent supporter jusquà 6 opérations de
transfert pleine vitesse, simultanément.