Title: COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L
1COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR
MIEUX ACCOMPAGNER LÉLÈVE
- Chantal Boutet, Commission scolaire des
Hautes-Rivières - Pascale Claveau, Commission scolaire des
Patriotes - Marjolaine Farmer, Commission scolaire des
Patriotes - Christine Hébert, Commission scolaire de
St-Hyacinthe - Avec la collaboration de
- France Langlais, Agente de soutien régional
2(No Transcript)
3OBJECTIFS
- Connaître et comprendre le processus de
victimisation - Appuyer nos interventions sur des pratiques
jugées efficaces - Soutiller pour mieux soutenir lintervention
4LE CONTEXTE
- PLAN DE LUTTE
- Prévention
- Intervention
- Mesures de soutien et dencadrement
- Avec la lunette VICTIME
5QUELQUES STATISTIQUES
- Au Canada, au moins un adolescent sur trois
raconte avoir déjà été victime d'intimidation à
l'école2 - Chez les Canadiens adultes, 38 des hommes et
30 des femmes déclarent avoir été victimes
d'intimidation à l'école, occasionnellement ou
fréquemment3 - Au Canada, 47 des parents affirment qu'un de
leurs enfants a été victime d'intimidation4 - Qu'on en soit lauteur ou la victime,
l'intimidation augmente le risque d'idées
suicidaires chez les jeunes5 - Les filles sont plus susceptibles que les garçons
d'être intimidées sur Internet6 - 7 des internautes adultes au Canada, âgés de 18
ans et plus, ont déclaré avoir déjà été victimes
de cyberintimidation à un moment ou l'autre de
leur vie7 - Augmentation au deuxième cycle du primaire (Cook
et coll. 2010) - Augmentation à lentrée du secondaire (Cook et
coll. 2010)
IRSC 2008-2009, Cook et coll. 2010
6CONSTATS
- Nimporte qui PEUT être une victime
- Lélève populaire possède des stratégies
dintégration sociale. - Lélève victime maîtrise peu les stratégies
dintégration sociale. - Les élèves qui sont à risque de devenir une
victime
7LES ÉLÈVES QUI SONT À RISQUE DE DEVENIR UNE
VICTIME
8FACTEURS DE RISQUE
- COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR
MIEUX ACCOMPAGNER LÉLÈVE
9PORTRAIT GÉNÉRAL DES VICTIMES
- Souffrent à long terme de problèmes
psychologiques tels que - Isolement
- Baisse destime de soi
- Symptômes psychosomatiques
- Dépression
- À plus haut risque
- Didéation suicidaire
- De tentative de suicide
- Et de suicide
- La peur dêtre intimidé est en lien avec le
décrochage scolaire - Être victime à lécole est un facteur de
prédisposition pour être une victime dans son
milieu de travail plus tard.
10FACTEURS DE RISQUE POUR LA VICTIME ET LA
VICTIME-AUTEUR
11FACTEURS DE RISQUE QUI CARACTÉRISENT
VICTIME VICTIME-AUTEUR
INDIVIDUELS Le statut auprès des pairs La compétence sociale Le sentiment de compétence La compétence sociale
ENVIRONNEMENTAUX Le statut auprès des pairs Le climat de lécole Les caractéristiques de la communauté Le statut auprès des pairs Linfluence des pairs Lenvironnement familial Le climat de lécole
Cook et al. 2010
12TYPES DE VICTIME
- COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR
MIEUX ACCOMPAGNER LÉLÈVE
13DEUX TYPES DE VICTIMES
- Les victimes passives
- les enfants gênés, traumatisés ou physiquement
faibles ou petits. - Les victimes qui provoquent
- les enfants qui recherchent lattention,
lexcitation ou la vengeance
Recherche dattention Recherche lexcitation Recherche dune vengeance
Une façon de se faire des amis, dêtre cool ou populaire. Une façon de créer de lagitation, de samuser. Une façon de rendre furieux lenfant qui intimide, de se venger de ceux qui nont pas agi.
Voors 2003
14PROCESSUS DE VICTIMISATION
15EXEMPLE DE DIALOGUE INTÉRIEUR
16LES IMPACTS POSSIBLES
Problèmes personnels Problèmes interpersonnels
Isolement, Perte de confiance en soi, Estime de soi diminué et isolement progressif, Anxiété, Dépression, Risque suicidaire Timidité, Pensées de vengeance, Inconfort dans rencontres sociales
Problèmes académiques Problèmes dabus de substance
Difficultés de concentration, Baisse dans les résultats scolaires, Absentéisme scolaire, Décrochage scolaire Consommer pour être accepté, Échapper à leur souffrance
17LES BASES DE LINTERVENTION
- COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR
MIEUX ACCOMPAGNER LÉLÈVE
18LA FACE CACHÉE
Les adultes sont témoins de moins de 10 des
situations dintimidation
Les pairs sont présents dans 85 des situations
PREVnet
France Langlais, ASR Montérégie, septembre 2013
19les définitions
- Violence
- Toute manifestation de force, de forme verbale,
écrite, physique, psychologique ou sexuelle,
exercée intentionnellement contre une personne,
ayant pour effet dengendrer des sentiments de
détresse, de la léser, de la blesser ou de
lopprimer, en sattaquant à son intégrité ou à
son bien-être psychologique ou physique, à ses
droits ou à ses biens. (Article 13 de la LIP). - Intimidation
- Tout comportement, parole, acte ou geste
délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé
directement ou indirectement, y compris dans le
cyberespace, dans un contexte caractérisé par
linégalité des rapports de force entre les
personnes concernées, ayant pour effet
dengendrer des sentiments de détresse et de
léser, blesser, opprimer ou ostraciser
(Article 13 de la LIP).
20UNE DISTINCTION IMPORTANTE DE TERMES
FRUSTRATION La frustration nest pas une émotion, mais un état où ce nest la faute de personne. Il sagit dun état dinsatisfaction la frustration saccompagne toujours de protestation, car elle va de pair avec un sentiment dinjustice. La frustration est en lien avec quelque chose (un événement, un objet, etc.) Quelque chose ne fonctionne pas COLÈRE La colère est une émotion vive qui tend à démontrer que quelque chose ne fonctionne pas et la raison de ce déséquilibre réside en une personne. Cest la faute à quelquun si ça ne fonctionne pas. Deux choix soffrent à la personne en colère combattre ou fuir.
AGRESSIVITÉ L'agressivité, c'est l'action d'attaquer. Cette attaque se réalise sous leffet dune pulsion, donc lagressivité est subite et non préméditée. La majorité des agressions ne sont pas de la violence. Lagressivité est résultat de léchec à modifier une circonstance frustrante, ressentir la futilité dune circonstance, éprouver des sentiments ambivalents face à lattaque. GESTE DAGRESSION L'acte violent exprime une agressivité destructrice. Toute manifestation de force de forme verbale, écrite, physique, psychologique ou sexuelle exercée intentionnellement, directement ou indirectement, par un individu ou un groupe, et ayant comme effet de léser, blesser ou dopprimer toute personne en sattaquant à son intégrité, à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses biens.
21COMMENT FAIRE LA DIFFÉRENCE
CRITÈRES CAS DINTIMIDATION CAS DE CONFLIT
Une intention ou non de faire du tort Lintimidation est un rapport entre deux ou plusieurs élèves où lun agresse lautre volontairement ou non. Le conflit est une opposition entre deux ou plusieurs élèves qui ne partagent pas le même point de vue. Le conflit peut entraîner des gestes de violence.
Une personne ou un groupe qui domine Lélève qui intimide veut gagner et pour ce faire simpose à lautre par la force. Celui ou ceux qui intimident ont un avantage sur celui qui est intimidé. Les élèves discutent vivement et argumentent pour amener lautre à partager leur point de vue. Les personnes sont sur un pied dégalité.
Une présence de détresse et dimpuissance chez lélève qui subit lintimidation Il en résulte une victime, puisque lélève qui a été agressé a été mis dans limpuissance. Lélève qui intimide sent quil est en droit de recourir à la violence, mais il ne veut pas se faire prendre. Lorsquil se fait prendre, il se justifie (par exemple déni, banalisation). Lélève qui subit lintimidation se terre dans le silence, sembrouille, voir assume les torts. On peut remarquer une retenue, une absence de liberté dans sa façon de se défendre ou dargumenter. Il nen résulte aucune victime même si les deux peuvent se sentir perdants. Les personnes se sentent libres de donner leur version.
Une répétition des actes Les actes dintimidation se répètent. Lintimidation nécessite une intervention spécifique. La médiation nest pas la première intervention à envisager. Le conflit peut se poursuivre sil nest pas résolu. Le conflit se règle par la négociation ou la médiation.
22COMMENT FAIRE LA DIFFÉRENCE
23TABLEAU DES COMPORTEMENTS DINTIMIDATION
LÉGER
MODÉRÉ
SÉVÈRE
AGRESSION PHYSIQUE AGRESSION PHYSIQUE AGRESSION PHYSIQUE AGRESSION PHYSIQUE AGRESSION PHYSIQUE AGRESSION PHYSIQUE
Pousser Bousculer Cracher Coup de pied Frapper Graffiti Abimer le matériel Voler Gestes qui sont méprisants et humiliant, mais sans faire mal physiquement Enfermer dans un endroit restreint Violence physique envers des membres de sa famille ou des amis Menace avec une arme Agression physique dans le but de faire du mal
AGRESSION SOCIALE AGRESSION SOCIALE AGRESSION SOCIALE AGRESSION SOCIALE AGRESSION SOCIALE AGRESSION SOCIALE
Parler dans le dos Mettre dans lembarras Sarranger pour que lautre ait lair ridicule Faire circuler des rumeurs Insulte à caractère raciale ou sexiste Sarranger pour faire porter le blâme Humilier en public Exclure dun groupe Rejet social Exclure avec malice Manipuler les autres pour quils rejettent Faire circuler des rumeurs avec malice Menacer disolement total du groupe de pairs
AGRESSION VERBALE AGRESSION VERBALE AGRESSION VERBALE AGRESSION VERBALE AGRESSION VERBALE AGRESSION VERBALE
Se moquer Dire des noms Regards méchants Niaiser Niaiser à propos de geste ou de vêtements Niaiser à propos dapparence physique Menace par téléphone Menaces verbales de violence contre objets Menaces verbales de coups ou de violence corporelle
INTIMIDATION INTIMIDATION INTIMIDATION INTIMIDATION INTIMIDATION INTIMIDATION
Menacer de révéler des informations personnelles Graffiti Défier publiquement à faire quelque chose Abimer des objets personnels Jouer un mauvais tour Sapproprier des objets Extorsion Menacer de sen prendre à des membres de la famille ou à des amis Menacer avec une arme Contraindre à faire quelque chose Taxage
Gagné 1996, Commission scolaire des Cantons
24MISES EN SITUATION
- COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR
MIEUX ACCOMPAGNER LÉLÈVE
25AVERTISSEMENTS
- Ne pas réfléchir seul
- Ne pas agir de manière impulsive
- Équipe dexperts dans chacun des milieux
- Ne plus douter Intervenir quand même!!!! Et se
poser les questions ensuite!
26QUE FERIEZ-VOUS?
27QUE FERIEZ-VOUS?
28QUE FERIEZ-VOUS?
29LINTERVENTION
- COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR
MIEUX ACCOMPAGNER LÉLÈVE
30PRINCIPES DINTERVENTION
- Intervenir auprès des victimes, cest
- accompagner la victime à se recentrer sur ses
droits (respect, intégrité, leur place dans le
groupe) - accompagner la victime à reprendre du pouvoir sur
sa vie (habiletés sociales, affirmation de soi) - mettre en place des moyens afin de libérer
la victime des impacts de la violence - Intervenir auprès des victimes, ce nest pas
- faire à leur place, les sauver, les materner, les
surprotéger - les rendre dépendantes des adultes
Diane Prudhomme 2013
31ACTIVITÉ
- Jencourage ou je préviens ?
32JENCOURAGE LINTIMIDATION LORSQUE
- Lintimidation est PERMISE et ENCOURAGÉE par les
adultes quand - nous ignorons ou blâmons les victimes
- nous nécoutons pas ce que les élèves nous
racontent - nous disons aux victimes qui signalent les
incidents de se débrouiller elles-mêmes - les victimes ont trop peur pour signaler les
incidents - nous encourageons les représailles
- les auteurs savent quil ny a aucune conséquence
et acquièrent du pouvoir - nous craignons lauteur du geste
- nous sommes impatients en présence des élèves
moins doués ou exaspérants - nous sommes inaccessibles et insensibles
- nous nétablissons aucune limite ni conséquence
aux mauvais comportements - la gestion de notre classe est faible.
33JE PRÉVIENS LINTIMIDATION LORSQUE
- Lintimidation est PRÉVENUE par les adultes quand
- nous écoutons les élèves et les encourageons à
signaler tout acte dintimidation - nous sommes équitables
- nous reconnaissons les différences entre les
individus - nous développons lestime de soi des élèves
- nous représentons des modèles qui saffirment,
sans être agressifs - nous mettons en place et appliquons des
politiques et des procédures pour contrer
lintimidation - nous agissons rapidement pour mettre fin à
lintimidation, aux bagarres et à la cruauté - nous conservons des dossiers des incidents
- nous ne blâmons pas les victimes parce quelles
ont été intimidées - nous encourageons et récompensons les bons
comportements - nous outillons et enseignons à lauteur des
comportements de remplacement.
34LE GROUPE LE PROBLÈME, MAIS AUSSI LA SOLUTION
- LA MOTIVATION À INTIMIDER EST LIÉE AU STATUT
SOCIAL DANS LE GROUPE - Les interventions sur lintimidation devraient
viser davantage les groupes plutôt que les
auteurs ou les victimes. - Puisquun statut social nexiste quen fonction
dun groupe qui attribue le statut à ses membres,
le groupe détient un rôle clé dans la régulation
des comportements dintimidation de ses membres. - Les auteurs choisissent leurs victimes avec un
certain statut (bas ou même rejetées du groupe).
En dominant ce type de victime, les auteurs
peuvent afficher régulièrement leur pouvoir au
reste du groupe et réaffirmer leur statut élevé,
sans crainte dêtre confronté.
Daniel Vachon CS des Hautes-Cantons, 2012
35RECONNAÎTRE UNE VICTIME DINTIMIDATION
- Un élève qui est victime dintimidation ne
présentera pas nécessairement de blessures
physiques. Pour pouvoir agir, vous devez rester
attentifs et à lécoute afin den reconnaître les
signes. - Avez-vous remarqué un changement de comportement
au cours de situations sociales? - Lélève présente-t-il des symptômes danxiété et
de dépression (il semble triste, malheureux,
facilement irritable)? - Est-ce quil a soudainement perdu de lintérêt
pour des activités quil aimait? - Est-ce quil a peur de visiter certains endroits
dans lécole? - Ses résultats scolaires ont-ils chuté sans
explication? - Est-ce quil dit souvent quil se sent malade?
- A-t-il des pensées suicidaires, des envies de
fuir ou de décrocher?
36PREMIÈRES INTERVENTIONSIntervenir pour mettre
fin à lincident
- INTERVENIR AUPRÈS DE LA VICTIME POTENTIELLE
- Mettre fin à lincident.
- Nommer le comportement.
- Orienter vers les comportements attendus.
- Vérification sommaire auprès de lélève ciblé.
- Consigner et transmettre.
- INTERVENIR AUPRÈS DE LÉLÈVE AUTEUR DE LINCIDENT
ET LES TÉMOINS - Diriger lélève vers un lieu prédéterminé pour un
arrêt dagir. - Demander aux témoins de quitter les lieux.
ARRÊTER NOMMER - SIGNALER
37LA SUITE DES INTERVENTIONSCueillette
dinformation, plan de lutte
- INTERVENIR AUPRÈS DE LA VICTIME POTENTIELLE
- Recueillir les informations pertinentes à
lincident. - Apporter du soutien à lélève.
- Prévoir un plan pour assurer la sécurité de
lélève. - Remplir le formulaire de signalement ou de
plainte. - Assurer le suivi.
- INTERVENIR AUPRÈS DE LÉLÈVE AUTEUR DE LINCIDENT
- Recueillir des renseignements supplémentaires.
- Utiliser une stratégie dintervention (voir votre
plan de lutte). - Intervenir auprès des élèves témoins de
lincident. - Assurer le suivi.
INTERVENIR - SOUTENIR - REDONNER LE POUVOIR
38VÉRIFICATION SOMMAIRE AUPRÈS DE LÉLÈVE DEGRÉ
DE VICTIMISATION
- Est-ce la première fois?
- Le questionner sur sa réaction?
- Conserves-tu des peurs des doutes?
- Crois-tu avoir les mêmes droits que tout le
monde? - Dans le doute, utilisez LÉCHELLE DU POUVOIR
avant lagression, pendant et après lagression.
39LÉCHELLE DU POUVOIR
- POUR ÉVALUER LA PERCEPTION DE LA VICTIME DANS LA
SITUATION
40ÉCHELLE DAFFIRMATION
41- Ce nest pas grave je laisse faire.
- Jignore la situation, je passe rapidement à
autre chose car je considère que ce nest pas
grave ou que lautre na pas fait exprès. - Je choisis de ne pas réagir (je ne subis pas)
- Je peux regarder la personne dans les yeux et
laisser mon comportement non-verbal parler, lui
montrer que je trouve la situation désagréable.
Cest comme si je lui disais Je nai pas
envie de réagir, tu ne mimpressionnes pas!
NON à lintimidation
42- Si je suis en colère, je prends le temps de me
calmer et je prépare dans ma tête ce que je veux
dire. - Je vais voir la personne et je lui dis calmement,
mais fermement - Ce qui me dérange, cest quoi le problème (sans
lattaquer). Je parle au JE - Mes émotions (si cest approprié)
- Ce que je veux (pas seulement ce que je ne veux
pas), mes besoins. Je mets une limite claire. - Au besoin, je redis mes limites avec un ton plus
ferme.
NON à lintimidation
43- Ça suffit.
- Je me protège, sans attaquer lautre.
- Je me tiens droit et solide, je regarde lautre
dans les yeux avec un regard sévère. - Dun ton très ferme (sans crier), je lui dis
clairement darrêter (phrase très courte et
convaincante). - Je men vais en lieu sûr, près dun adulte ou de
mes amis. - Javertis un adulte, jen parle et je ne garde
pas ça pour moi. - En cas de violence, je crie, je me débats,
jutilise la force nécessaire pour me défendre!
Je me sauve.
NON à lintimidation
44VOLET PARENT
- COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR
MIEUX ACCOMPAGNER LÉLÈVE
45COMME PARENT DUN ENFANT VICTIME JE PEUX
- ÊTRE ATTENTIF ET À LÉCOUTE DE MON ENFANT AFIN DE
RECONNAÎTRE LES SIGNES DINTIMIDATION - Présente-t-il des symptômes danxiété ou de
dépression? - A-t-il une perte soudaine dintérêt pour les
activités quil aimait? - A-t-il peur de visiter certains endroits?
- A-t-il cessé brusquement daller sur Internet?
- Ses résultats scolaires ont-ils chuté sans
explication? - Se sent plus souvent malade, ne veut pas aller à
lécole?
46COMME PARENT DUN ENFANT VICTIME JE DOIS
- Rester calme
- Prendre le temps découter
- Demander de décrire la situation
- Ne pas le blâmer
47COMME PARENT DUN ENFANT VICTIME JINTERVIENS EN
- Parlant à son professeur ou toute autre personne
qui est au fait de la situation - Lencourageant à dénoncer lauteur
- Laccompagnant dans sa recherche de solution
- Demandant laide de professionnels au besoin
- Contactant la direction de lécole
48PRÉVENTION
- COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR
MIEUX ACCOMPAGNER LÉLÈVE
49PRÉVENTION UN RAPPEL
- Développement des habiletés sociales par
- Des programmes
- Les situations quotidiennes
- Les albums jeunesses
- Les émissions de télé
- Lenvironnement éducatif (école classe, cour de
récréation, service de garde, cafétéria, casiers,
vestiaires, etc.) - Les activités sur le civisme
50- Merci de votre participation !
51RÉFÉRENCES
- COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR
MIEUX ACCOMPAGNER LÉLÈVE
52RÉFÉRENCES
- Prudhomme, D., Violence entre enfants casse-tête
pour les parents, éditions du remue-ménage, 2013 - Cook, et coll. 2010, Predictors of Bullying and
Victimization in Childhood and Adolescence A
Meta-analytic Investigation - Doyon, N., Non à lintimidation japprends à
maffirmer, éditions midi-trente, 2011. - Association Québécoise des Psychologues
Scolaires, Bulletin de liaison volume 25, numéro
1, 2012 - Film, La croisade des braves
- http//www.mels.gouv.qc.ca/references/publications
/resultats-de-la-recherche/detail/article/branche-
sur-le-positif-trousse-pedagogique-pour-le-primair
e-3e-cycle/ - Non à lintimidation
53RÉFÉRENCES DES STATISTIQUES, IRSC 2008-2009
- 2 Molcho M., Craig W., Due P., Pickett W.,
Harel-fisch Y., Overpeck, M., and HBSC Bullying
Writing Group. Cross-national time trends in
bullying behaviour 1994-2006 findings from
Europe and North America. International Journal
of Public Health. 2009, 54 (S2) 225-234 - 3 Kim, Y.S. et B. Leventhal. Bullying and
Suicide. A review , International Journal of
Adolescent Medicine and Health, 2008, vol. 20, no
2, p. 133-154. - 4 Bully Free Alberta Homophobic Bullying (en
anglais seulement) - 5 Statistique Canada Cyberintimidation et
leurre denfants et de jeunes - 6 Statistique Canada Les incidents
autodéclarés de victimisation sur Internet au
Canada - 7 Lee, R.T. et C. M. Brotheridge. When prey
turns predatory Workplace bullying as predictor
of counteragression / bullying, coping, and
well-being , European Journal of Work and
Organizational Psychology, 2006, vol. 00, no 0,
p. 1-26.