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Pr

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Title: Pr sentation PowerPoint Author: Dominique Last modified by: 5575fb Created Date: 9/27/2004 12:28:13 PM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
(No Transcript)
2
Objectifs de lintervention
  • Connaître l'organisation normale du sommeil
  • Connaître les principales causes d'insomnie
  • Connaître les principales causes d'hypersomnie
  • Connaître les parasomnies
  • Connaître les règles élémentaires dhygiène du
    sommeil

3
Plan
  • I- Définition
  • II- Physiologie du Sommeil
  • III- Lorganisation du sommeil
  • IV- Les stades du sommeil
  • V- Les mécanismes du sommeil
  • VI- Les paramètres détudes du sommeil
  • VII- Lhygiène du sommeil

4
Le sommeil définition
  • Définition du  Petit Robert 
  • Cest létat dune personne qui dort, état
    physiologique normal et périodique caractérisé
    essentiellement par la suppression de la
    conscience, la résolution( relâchement)
    musculaire, le ralentissement de la circulation,
    de la respiration et par lactivité onirique

5
Le sommeil définition
  • Définition du Larousse 
  • État dune personne dont la vigilance se trouve
    suspendue de façon immédiatement réversible 
  • Définition du Docteur Jouvet
  • Le sommeil est un état périodique et nécessaire
    de diminution de la vigilance au cours duquel on
    cesse dentrer en relation avec le monde
    extérieur
  • Dictionnaire en Soins Infirmiers
  • Altération de la conscience ou inconscience
    partielle à laquelle on peut mettre fin par une
    stimulation.

6
Définition de la Vigilance
Selon le  Petit Robert  État de veille Selon
le dictionnaire des termes techniques de
médecine Fonction qui assure léveil du cortex
cérébral, de la conscience et des facultés de
relation. Elle dépend de la substance réticulée
du tronc cérébral et de médiateurs chimiques (
neurotransmetteurs dopamine, noradrénaline). La
disparition de la vigilance entraîne le coma

7
  • Le sommeil naît autant de lindifférence que de
    la fatigue. Il est relié à la perte de contrôle,
    au laisser aller, laisser faire et à labandon.
  • "Le sommeil s'empare de l'être humain dès que
    les événements du monde extérieur cessent
    d'éveiller son intérêt."
  • Le naturel serait de s'endormir rapidement
    lors du coucher, dormir d'un sommeil profond et
    récupérateur et se réveiller le matin frais et
    dispos pour la journée. Quand le sommeil n'est
    pas vécu de cette façon, il convient de trouver
    l'empêchement ou la cause et d'y remédier.

Parmi les besoins vitaux, le sommeil se situe au
3e rang après respirer et boire mais aussi avant
celui de manger. On survit moins longtemps à la
privation de sommeil que celle de nourriture. Le
sommeil est donc un facteur de santé essentiel
qui mérite une attention particulière
8
Physiologie du sommeil
9
Physiologie du sommeil
  • Durant le sommeil, surviennent de grandes
    différences dans le fonctionnement du corps ...
    Lactivité corticale diminue pendant le sommeil
    néanmoins certaines fonctions régies par des
    noyaux du bulbe au niveau du tronc cérébral
    subsistent, notamment la respiration, la
    fréquence cardiaque et la pression artérielle.
  • Le dormeur conserve un certain contact avec
    lenvironnement par lintermédiaire de la
    formation réticulaire puisque des stimulis (
    bruits dans la nuit)éveille . Du reste, les
    somnambules se déplacent sans se heurter aux
    obstacles tout en étant profondément endormis.

10
Physiologie du sommeil
  • En état de veille, la vigilance du cortex
    cérébral dépend des influx qui lui parviennent du
    système réticulé activateur. Lorsque lactivité
    de ce système diminue, celle du cortex diminue
    également, cest ce qui explique que latteinte
    du système réticulée entraîne linconscience.
  • Le sommeil ne se réduit pas à la  mise hors
    tension  du mécanisme dexcitation du système
    réticulé. Il sagit dun processus actif par
    lequel le cerveau entre en repos.
  • Les centres du système réticulé activateur
    participent non seulement au maintien de létat
    de veille, mais ils sont aussi à lorigine de
    certains stades du sommeil , et particulièrement
    le stade du rêve.
  • Lhypothalamus synchronise les stades du
    sommeil.

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Les signes du sommeil
  • Des bâillements,
  • Des clignements des paupières
  • Les yeux qui piquent,
  • La tête lourde, tombante,
  • Une baisse de l'attention, de la concentration,
  • Une sensation de fatigue ...  

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Lorganisation du sommeil
13
Les rythmes du sommeil
  • Parmi les rythmes biologiques animant les
    espèces vivantes, il en est un qui leur est
    commun le rythme circadien (de circa tour,
    cercle et dies jour) ou nycthéméral (de
    nuktos nuit et hemera jour).
  • Lalternance du sommeil et de létat de veille
    fait intervenir le cerveau et le tronc cérébral
    et suit un rythme naturel de 24 heures le cycle
    circadien
  • De la même façon, la température du corps varie
    au long de ces vingt-quatre heures, selon un
    rythme régulier d'une valeur minimale de 36,7C
    environ à six heures du matin, la température
    s'élève au cours de la journée pour atteindre à
    peu près 37,5C vers dix-sept heures. On admet
    aujourd'hui que la température moyenne normale du
    corps, au cours de la journée, est de 37,2C et
    non de 37C.

14
Lhorloge du sommeil
15
Les stades du sommeil
16
  • Lorganisme fonctionne de façon cyclique de
    jour comme de nuit.
  • Chacun de nous, durant la journée, passe
    régulièrement d'un état de grande forme à des
    "coups de pompe", de temps forts à des temps
    faibles. Ces cycles se succèdent au cours de la
    nuit, autant de fois que lorganisme en a besoin
    pour récupérer. La nuit est donc une succession
    de 4 à 5 cycles de sommeil.

17
Les stades du sommeil
  • Ils sont déterminés par les ondes enregistrées
    sur les tracés éléctro-encéphalographiques.
  • Le sommeil normal est organisé en une
    succession de stades de sommeil lent et de
    sommeil paradoxal.
  • Notre sommeil sorganise en cycles de 1 h 30 à 2
    h. Chaque cycle se compose de sommeil lent suivi
    dune phase de sommeil paradoxal A la fin de
    chaque cycle, marquée par une phase de sommeil
    paradoxal, nous pouvons nous éveiller.
  • Le sommeil paradoxal correspond à 25 de la nuit
    de sommeil, le sommeil lent à 75 .

18
L'éveil et le sommeil
  • Deux types de sommeil
  • Sommeil lent
  • divisé en 4 stades (1 à 4) (0 éveil
    4 sommeil lent profond )
  • caractérisé par une faible activité du cerveau
  • Sommeil paradoxal
  • caractérisé par une intense activité du cerveau
  • correspond aux périodes de rêve

19
le sommeil paradoxal l'activité du cerveau y est
intense mais le sommeil est très profond et le
corps presque totalement paralysé. C'est le
moment des rêves et y récupère de toute la
tension nerveuse de la journée précédente.
Les trains du sommeil
La fin d'un cycle de sommeil est marquée par le
sommeil paradoxal puis replonge dans un nouveau
cycle de sommeil ou bien la personne se réveille,
après une petite période intermédiaire de sommeil
lent léger. En effet, le sommeil lent prédomine
en début de nuit et le sommeil paradoxal est plus
long, plus important en fin de nuit, au petit
matin.
Les cycles de sommeil sur une nuit
20
  • Le sommeil lent correspond à une période de
    récupération de la fatigue physique.
  • On peut constater durant le sommeil lent une
    diminution de lactivité du système bulbaire
    sympatho-excitateur adrénergique ce qui entraîne
  • Vasodilatation périphérique
  • Diminution de la tension artérielle
  • Diminution de la t corporelle et cérébrale
  • Diminution du métabolisme de base
  • Diminution de la demande énergétique
  • Diminution de la consommation de glucose
  • Diminution de la consommation en oxygène
  • Stockage des réserves énergétiques (glycogène)
    dans les cellules gliales, cellules nutritives
    des neurones

21
Sommeil paradoxal ou stade V
  • Le qualificatif  paradoxal  vient du fait que
    le tracé éléctroencéphalographique obtenu se
    rapproche de celui quon enregistre pendant
    létat de veille doù le paradoxe, car la
    personne est bel et bien endormie.
  • Cest une période de sommeil profond pendant
    laquelle un stimulus de forte intensité est
    nécessaire pour provoquer léveil.
  • Le sommeil paradoxal joue un rôle important
    dans le développement des circuits nerveux, dans
    la maturation cérébrale, dans la mémorisation.
  • Le sommeil  paradoxal permet le développement
    corporel, la synthèse protéique et la réparation
    des tissus. Lhormone de croissance est secrétée
    durant cette phase de sommeil. Lenfant a besoin
    de son sommeil pour grandir. A la puberté les
    hormones sexuelles sont secrétées en sommeil
    paradoxal, permettant ainsi la maturation
    sexuelle.
  • Le sommeil paradoxal est la phase du rêve et du
    cauchemar. Cest un élément primordial de la vie
    dont on ne peut se priver plus de 7 jours sans
    entraîner la mort.

22
Sommeil paradoxal ou stade V
  • Cette phase de sommeil se caractérise par
  • Une inhibition motrice avec abolition totale du
    tonus musculaire (atonie musculaire)Par contre,
    on constate une érection du pénis ( explication
    de lérection matinale) ou du clitoris
  • Les seuls muscles qui continuent à fonctionner
    sont
  • - Les muscles oculo-moteurs qui sont animés de
    mouvements rapides comme au cours de léveil, ce
    qui fait appeler cette phase de sommeil, la phase
    REM Rapid eyes mouvement. Selon certains
    chercheurs, les mouvements des yeux sont reliés à
    limagerie onirique
  • - Des petite secousses myocloniques de la face
    et des extrémités
  • - Une hyperactivité végétative qui contraste
    avec une inhibition motrice et se traduit par une
    augmentation et une irrégularité de la fréquence
    cardiaque, de la fréquence respiratoire et des
    variations de la TA
  • - Une intense activité du système nerveux avec
    élévation de la T du cerveau, une augmentation
    du débit sanguin cérébral et une augmentation de
    la consommation doxygène. Le cerveau pendant
    cette période consomme une énorme quantité
    doxygène plus encore que durant létat de veille

23
Le rêve
  • Le rêve permet de libérer lesprit, de résoudre
    des conflits, de compenser des frustrations, sans
    réveiller le dormeur. " Le rêve est le gardien du
    sommeil ". Les rêves prolongent souvent
    lactivité mentale de la veille.
  • Chez lenfant, les rêves de début de nuit se
    caractérisent par des images angoissantes,
    désagréables. En fin de nuit, le contenu des
    rêves évolue, les conflits se résolvant, il
    devient plus agréable. Avant 5 ans, il est
    difficile de parler de rêve il sagit dimages
    statiques (animaux), devant lesquelles il est un
    spectateur peu ému. Entre 5 et 7 ans, lenfant
    participe à son rêve de manière active en
    relation avec les histoires de la journée, les
    films, les livres
  • Entre 7 et 9 ans, laffectif prend une place
    importante dans le vécu onirique.
  • Le rêve aide au développement intellectuel et
    affectif de lenfant. 
  • Freud, au début du siècle, a proposé une
    théorie sur la signification du rêve, sur son
    sens et sur sa spécificité individuelle. Il
    disait   le rêve est le gardien du sommeil .

24
(No Transcript)
25
Les mécanismes du sommeil
26
Le sommeil occupe un tiers de notre vie. A 60
ans, nous avons dormi 20 ans dont 5 ans passés à
rêver.
Les conditions de la vie moderne font que
nous avons perdu une heure de sommeil en 100 ans.

Le sommeil est pourtant indispensable à la
restauration et la récupération de nos forces
physiques et psychologiques (la tension nerveuse
accumulées dans la journée), il est essentiel à
une bonne qualité de vie. Pourtant, à notre
époque, on ne lui donne pas la place qu'il
mérite.
On le considère souvent comme une perte de temps
malmené par des emplois du temps surchargés ou
décalés, altéré par des drogues qui nuisent à la
santé, il ne peut plus jouer son rôle réparateur.
27
LE BESOIN DE SOMMEIL
28
La durée de sommeil
  • Le besoin de sommeil quotidien diminue
    constamment au cours des années. La durée de
    sommeil de lenfant se réduit avec lâge, mais il
    existe une grande variabilité interindividuelle.
  • Dès lâge de 3 ans, on peut reconnaître des
    petits (8h30), moyens (10h à 11h30) et grands
    dormeurs(12h30 à 15 h) avec 2 à 3 heures de
    sieste.La durée de sommeil en fonction de
    lâge 
  • 6 ans  10 h 45 min
  • 7 ans 10 h 30 min
  • 8 ans  10 h 15 min
  • 9 ans  10 h
  • 10 ans  9 h 45 min
  • 11 ans  9 h 30 min
  • 12 ans  9 h 30 min
  • Adolescent 8 à 9 heures
  • Adulte 6 à 8 heures
  • Personne âgée 5 à 7 heures ( ou sieste)

29
A CHACUN SON SOMMEIL
  • Chaque individu a sa typologie du sommeil,
    c'est-à-dire besoin d'un temps de sommeil qui lui
    est propre.
  • En moyenne, lêtre humain adulte dort environ 8
    heures par nuit mais pour certains 5 heures de
    sommeil suffisent ce sont les "petits
    dormeurs", d'autres ont besoin de 9 à 10 heures
    de sommeil ce sont les "gros dormeurs".
    Certains sont "du matin", d'autres "du soir". Ces
    besoins en sommeil différents d'un sujet à
    l'autre sont génétiquement déterminés et hérités
    des parents.
  • Les limites habituellement considérées comme
    normales se situent entre 6 et 10 heures.
  • En fait, le seul signe d'un sommeil suffisant
    est de se sentir en bonne forme dans la journée.
    Le besoin fondamental en sommeil se heurte
    malheureusement le plus souvent aux exigences et
    aux contraintes de la vie socio-professionnelle.
    Si ces conflits sont trop importants ou trop
    répétés, ils risquent de dégrader les rythmes
    biologiques et la sensation de fatigue, de
    malaise, insomnie et dépression peuvent être la
    cause de surmenage.

30
A CHACUN SON SOMMEIL
  • Le sommeil de chacun est unique
  • Il existe différents facteurs qui influencent
    sur le temps de sommeil
  • - facteur géographique on dort plus en
    attitude et moins en bord de mer
  • - en fonction de lâge
  • - En fonction de lactivité diurne plus
    lactivité de la journée a été importante, plus
    le sommeil sera long afin de permettre une
    récupération.
  • - en fonction des facteurs génétiques on
    distingue des  gros  et des  petits  dormeurs

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Les facteurs du sommeil
  • Toute cette subtile mécanique serait régie par
    une sorte de métronome biologique, parfois appelé
    l'oscillateur interne, qui est situé dans le
    cerveau, au niveau de l'hypothalamus. Cet
    oscillateur qui fonctionne sur un rythme de base
    d'environ vingt-quatre heures est influencé par
    deux types de facteurs
  • Les facteurs environnementaux, comme la lumière
  • Les facteurs qui déterminent les rythmes
    d'activité sociale, par exemple l'heure du
    coucher, qui correspond plus à une habitude
    culturelle qu'à une nécessité biologique. Tous
    ces éléments font qu'en moyenne, chez les
    Français, les heures de sommeil se situent entre
    vingt-deux ou vingt-trois heures le soir et six
    ou huit heures du matin. Toutefois, une
    proportion non négligeable de personnes paraît
    déphasée par rapport à ce rythme ce sont les "
    gens du soir " qui ont le plus grand mal à
    s'endormir avant deux heures du matin et les "
    gens du matin " qui sont souvent debout à quatre
    ou cinq heures.

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Outils dexploration du sommeil
33
LES ECHELLES
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FATIGUE ECHELLE DE PICHOT FATIGUE ECHELLE DE PICHOT FATIGUE ECHELLE DE PICHOT FATIGUE ECHELLE DE PICHOT FATIGUE ECHELLE DE PICHOT
Diriez vous que ? Pas du tout Un peu Moyennement Beaucoup Extrêmement
Vous manquez dénergie 0 1 2 3 4
Tout vous demande un effort 0 1 2 3 4
Vous vous sentez faible 0 1 2 3 4
Vous avez les bras, les jambes lourdes 0 1 2 3 4
Vous vous sentez fatigué(e) sans raison 0 1 2 3 4
Vous avez envie de vous allonger pour vous reposer 0 1 2 3 4
Vous avez du mal à vous concentrer 0 1 2 3 4
Vous vous sentez fatigué(e), lourd(e) et raide 0 1 2 3 4
TOTAL
gt 17 Fatigue modérée gt 24 Fatigue sévère gt 17 Fatigue modérée gt 24 Fatigue sévère gt 17 Fatigue modérée gt 24 Fatigue sévère gt 17 Fatigue modérée gt 24 Fatigue sévère gt 17 Fatigue modérée gt 24 Fatigue sévère
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DÉPRESSION ECHELLE DE BECK
Je ne me sens pas triste Je me sens cafardeux(se) ou triste Je me sens tout le temps cafardeux(se) ou triste et je narrive pas à en sortir Je suis si triste et si malheureux(se) que je ne peux pas le supporter 0 1 2 3

Je ne suis pas particulièrement découragé(e) ni pessimiste au sujet de lavenir Jai un sentiment de découragement au sujet de lavenir Pour mon avenir, je nai aucun motif despérer Il ny a aucun espoir pour mon avenir et la situation ne peut saméliorer 0 1 2 3


13 items - Total 39
gt 8 Dépression modérée gt 16 Dépression sévère
36
LE QUESTIONNAIRE
  • Historique de la plainte
  • Vie socio professionnelle
  • Professionnel de la route
  • Travail posté
  • Hygiène de vie et Santé
  • Tabac
  • Alcool
  • Excitants
  • Antécédents
  • Habitat
  • Bruit
  • Température
  • Télévision
  • La somnolence diurne
  • Echelle dEpworth
  • Accès de somnolence
  • Sieste
  • Somnolence réparatrice
  • Signes de narcolepsie
  • Retentissement
  • Au volant
  • Au travail
  • La fatigue diurne
  • Echelle de Pichot
  • Lhumeur habituelle
  • Echelle de Beck
  • Le traitement
  • Psychotropes
  • Depuis quand ?
  • Régularité des prises
  • Tentative de sevrage
  • Traitement habituel
  • Le sommeil
  • Repas et occupations du soir
  • Heures de coucher (normal, en repos)
  • Temps dendormissement
  • Heures de lever (normal, en repos)
  • Phénomènes intercurrents
  • Parasomnies
  • Qualité du sommeil
  • Qualité du réveil

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L AGENDA DE SOMMEIL
Heure du coucher
Prise dexcitants (café, thé, coca..)
Accès de somnolence
Heures de sommeil
Prise de médicaments
Heure du lever
Au matin appréciation de la nuit Au coucher
appréciation de la journée
38
L Hygiène du sommeil
  • 1- chez les enfants
  • 2- chez ladulte

39
Lhygiène du sommeil
  • Lattitude des parents au coucher chez
    lenfantLes parents doivent être plus présents
    et disponibles auprès de lenfant lors du
    coucher, en sasseyant au bord du lit, en lui
    racontant une histoire, en lui apportant douceur
    et apaisement à un âge où les peurs du coucher
    sont fréquentes et le besoin de sécurité
    indispensable (rituels, lampe allumée, porte
    entrouverte).
  • Le lit Lenfant, dès son plus jeune âge, doit
    apprendre à dormir seul et à sendormir dans son
    lit. Les parents doivent lui poser des limites
    afin quil acquiert une autonomie par rapport à
    son sommeil.

40
Lhygiène du sommeil
  • Lalimentation Il faut éviter de trop manger
    surtout le soir pour bien dormir. Lexcès de
    poids augmente le besoin de sommeil. Le repas du
    soir ne doit pas être trop copieux, ni trop
    riche. Le repas doit être également une détente 
    éviter les sujets qui fâchent ou qui
    tracassentIl faut laisser au moins une heure
    entre la fin du repas et le coucher
  • Le repas du soir idéal Le lait, des laitages et
    du fromage, salade, fruits, céréales, légumes,
    crudités, poisson.
  • Éviter La viande, la charcuterie, les frites,
    les sauces, le sucre en excès, le chocolat, les
    glaces, les bonbons, les épices, le café, le
    coca, les tonics.
  • Le petit déjeuner, souvent négligé, est important
    pour bien démarrer la journée.
  • Le petit déjeuner idéal Le pain complet, les
    céréales, le lait semi-écrémé, le beurre, les
    yaourts, le fromage, les fruits secs.

41
PRIVATION CHRONIQUE DE SOMMEIL DUE AU MODE DE
VIE MODERNE
Van den Bulck J Sleep 27(1) 101-104 (2004)
42
Lhygiène du sommeil
  • Les activités avant le coucher Les personnes
    doivent être attentives aux programmes télévisés
    consommés pour eux même et leurs enfants en
    début de soirée, car leur contenu peut générer
    des peurs au coucher et alimenter les
    cauchemars.De la même manière, les boissons
    excitantes et jeux électroniques doivent être
    consommés avec beaucoup de modération en fin de
    journée.
  • Les rêves Le rêve nest pas purement
    imaginaire, il correspond à une réalité
    intérieure. Lécoute du rêve est certainement un
    bon moyen de connaître , ses peurs, ses
    sentiments ou les dangers qui menacent.
  • La scolarité Dans la recherche des causes du
    retard scolaire, il faut envisager léventualité
    dun trouble du sommeil et tenir compte de la
    typologie et du besoin de sommeil de lenfant,
    ainsi que de leurs adéquations aux rythmes
    scolaires. Lécole devrait sadapter aux rythmes
    de lenfant en aménageant les horaires et les
    programmes, participer à lamélioration des
    conditions dhygiène de sommeil et enfin lui
    permettre en toute liberté dexprimer ses peurs,
    ses rêves et ses cauchemars.

43
1. Il faut avant tout restreindre le temps passé
au lit au sommeil et aux activités sexuelles. En
effet, il faut dissocier le lit de toute activité
non compatible avec le sommeil comme lire,
regarder la télévision, manger.
2. Les heures du coucher et surtout du lever
doivent être constantes. Cet horaire constant a
un effet synchroniseur sur le cycle veille
sommeil. Se lever tard le dimanche matin ne fera
que retarder l'heure du coucher et qu'empiéter
sur les heures de sommeil de la nuit à venir ...
En outre, dormir le plus longtemps possible ne
favorise pas toujours un réveil "du bon pied".
44
3. Si vous avez déjà des problèmes de sommeil,
évitez les siestes ... Vous ne fragmenterez pas
votre sommeil en plusieurs périodes et vous
"consoliderez" votre nuit. Recherchez plutôt
quelque activité intéressante qui fatigue un peu
le corps et l'esprit vous ne dormirez que mieux.
4. L'exercice physique est recommandé mais il
faut l'éviter en fin de soirée. En effet, il
augmente la température du corps, provoque une
excitation tant physique que psychologique
incompatible avec un bon sommeil. Il faut
également éviter les bains trop chauds juste
avant d'aller se coucher .. éviter une activité
intellectuelle intense prolongée tard dans la
nuit.
45
5. Il est également recommandé de maintenir des
horaires de repas constants et surtout d'éviter
les repas trop lourds en fin de soirée et juste
avant de dormir Ne pas manger assez est aussi peu
judicieux nous pouvons être réveillé par une
fringale nocturne. Il faut avant tout éviter les
excitants comme le café, les cigarettes et bien
sûr l'alcool. Si l'alcool est utilisé par
beaucoup comme inducteur du sommeil, il provoque
un sommeil de mauvaise qualité, peu réparateur et
déstructure à long terme le sommeil sans parler
des risques plus grands pour la santé à une
consommation régulière.
46
  • 6. Il faut également créer les meilleures
    conditions d'environnement - éviter le bruit, une
    chambre trop chaude ou trop froide, choisir un
    lit confortable.
  • Veiller à ce que la chambre soit bien aérée et le
    lit relativement ferme.
  • Se couvrir avec des couvertures chaudes mais
    légères. Les couvertures légères améliorent tous
    les types de sommeil.
  • Rendre la chambre sombre et silencieuse
    (possibilité d'utiliser des bouchons d'oreilles,
    boules ouatés). Régler la température de la pièce
    autour de 170C
  • Éloigner les appareils électriques d'au moins un
    mètre du lit, placer le lit à au moins un mètre
    d'une plinthe électrique. Éviter les couvertures
    électriques à cause du champ électromagnétique
    qu'elles créent et qui peut dérégler notre
    horloge biologique (cycle sommeil-éveil) réglée
    par la glande pinéale
  • 7. Sachez aussi éviter la "rumination" au lit
    Tenter de résoudre ses problèmes avant de
    s'endormir ne peut que provoquer une anxiété, une
    tension nerveuse néfastes à l'endormissement et
    donc, une insomnie.
  • Prendre le temps de libérer le surplus d'énergie
    de stress (défouler)
  • Faire des exercices d'automassage pour dissoudre
    les tensions, spécialement dans la nuque et les
    épaules
  • Faire des étirements pour faire circuler
    l'énergie

8. Surtout, évitez l'auto-administration de
somnifères Ne les prenez que sur avis médical
tout en sachant qu'il est préférable de les
utiliser à doses faibles - surtout chez les
personnes âgées - pour un temps très limité -
parfois en séries interrompues - et qu'il ne faut
pas les supprimer brusquement mais diminuer
progressivement les doses, en accord avec votre
médecin.
47
  • Faites une bonne promenade. Pensez à vous
    relaxer. Évacuez les tensions de la journée.
    Écoutez de la musique douce.
  • Pratiquer des exercices à effets sédatifs
    flexion-pomme (feuille pliée en yoga), relaxation
    (meilleur remède dans 90 des cas), méditation,
    yoga, taï chi, gymnastique douce, réflexologie
    (massage des pieds avec balle), respiration
    profonde
  • Écouter de la musique douce
  • Durant la journée, développer des attitudes
    mentales propices à la détente (positivité,
    estime de soi, confiance, etc.)

Buvez des tisanes sédatives et consommez des
produits laitiers. Une tisane avant le coucher se
révèle souvent efficace. Ajouter du miel genre
de sédatif du système nerveux
Tout ce qui apporte calme et sérénité, tout ce
qui diminue stress et anxiété, est favorable au
sommeil.
48
Une fois au lit
  • Laisser aller les soucis (se ramener dans le
    présent, apprécier ce moment d'arrêt)
  • Accepter sans résistance l'insomnie. Laisser le
    sommeil venir de lui-même (attente passive et
    patiente). Créer l'image mentale du sommeil,
    imaginer que l'on s'endort
  • Se coucher de préférence sur le côté ou sur le
    dos. Dormir sur le ventre nest pas recommandé
    pour la colonne vertébrale (accentuation de la
    courbe lombaire), ni pour la libre respiration
  • Éviter les oreillers volumineux, ils accentuent
    la courbure du cou en hyperextension (possibilité
    de déformation de la C.V. à la longue
  • La monotonie et l'indifférence aident à
    s'endormir. Éviter de compter les heures et les
    moutons! Créer plutôt des images positives. Par
    exemple, imaginer un lac très calme contempler
    l'eau où se reflète le ciel bleu et imaginer un
    caillou qui tombe dans l'eau. Suivre les cercles
    concentriques qui s'éloignent, puis jeter la
    pierre suivante et ainsi de suite. Le cerveau
    doit pouvoir se reposer
  • Imiter la respiration profonde et lente du
    dormeur. Imiter le sommeil
  • Évoquer des souvenirs agréables de vacances ou
    autres. Un relax total est plus reposant que le
    sommeil lui-même
  • Éviter la télévision au lit
  • Éviter les discussions stressantes (le lit doit
    demeurer un lieu de repos)
  • Se répéter des affirmations positives face au
    sommeil. Exemple "je m'endors facilement", "mon
    sommeil est profond et récupérateur", etc.

49
QUELQUES CARACTERISTIQUES PROPRES A LAGE
50
Lorsquon avance en âge, la durée du sommeil
diminue et lon se réveille plus tôt. Le sommeil
sallège. Les éveils nocturnes sont plus
fréquents. Ceci est une évolution normale et les
somnifères narrangent rien.
51
Il faut se coucher tard pour éviter de finir son
temps de sommeil au cours de la nuit et se lever
à heure fixe, à lheure déveil spontanée et ce,
même si la nuit na pas été bonne .
Il faut lutter contre la somnolence diurne. Si
lon dépense son capital sommeil dans la journée,
il nen reste plus pour la nuit.
Il faut conserver un maximum dactivités
sociales, mentales et physiques ce qui permet
daccentuer le contraste entre le jour et la
nuit. La qualité de notre sommeil dépend de la
qualité de notre journée.
52
  • J'ai pas assez de ma nuit pour rêver, et c'est
    pour ça que je me lève /Donc si je me lève,
    c'est que j'ai pas assez de ma journée pour
    réaliser mes rêves."

53
Les troubles du sommeil
54
Plan
  • I- Classification
  • II- Les parasomnies
  • III- Les Dyssomnies
  • La somnolence
  • Lhypersomnie
  • La narcolepsie
  • Le syndrome dapnées obstructives du sommeil
  • Linsomnie
  • IV-Mythes ou croyance en rapport avec le sommeil
  • V- Rôle infirmier par rapport au sommeil

55
CLASSIFICATION DES TROUBLES DU SOMMEIL
  • Les troubles du sommeil sont classés selon leur
    forme, leur durée ou leurs causes.
  • La classification internationale des troubles du
    sommeil (ICSD) distingue
  • - les dyssomnies perturbations de la qualité,
    de la quantité ou des horaires du sommeil
    insomnies, hypersomnies, troubles circadiens.
    L'origine intrinsèque (cause interne à
    l'organisme) ou extrinsèque (cause extérieure)
    est considérée pour la classification.
  • - les parasomnies phénomènes anormaux qui
    surviennent au cours du sommeil somnambulisme,
    cauchemars, terreurs nocturnes

56
  • Il existe des troubles extrinsèques du sommeil
    liés à des pathologies neurologiques ( confusion,
    démence), psychiatriques ( dépression),
    endocrinienne( hyperthyroïdie) qui altèrent le
    sommeil.
  • Les maladies intrinsèques du sommeil comprennent
    la narcolepsie, les hypersomnies, le syndrome
    dapnée du sommeil et les parasomnies ( désignent
    les troubles du sommeil tel que le somnambulisme)

57
Les parasomnies
58
Les sursauts durant le sommeil.
  • Ce sont de brèves secousses corporelles,
    généralement isolées, mais pouvant survenir en
    succession. Ces secousses impliquent
    principalement les jambes, mais peuvent aussi
    impliquer les bras et la tête et parfois être
    accompagnées de symptômes sensoriels tels des
    éclats de lumière et la sensation de tomber.
    Lintensité des sursauts du sommeil varie,
    ceux-ci peuvent même occasionner un cri strident.
    Le traitement inclut lévitement de facteurs
    précipitants tels les stimulants et les horaires
    de sommeil irréguliers.

59
Le trouble des mouvements rythmés (cognements de
tête).
  • Ce trouble peut impliquer tout le corps
    (balancement du corps). Les mouvements rythmés se
    produisent généralement juste avant
    lendormissement et persistent pendant le sommeil
    léger. Les mouvements rythmés se présentent par
    groupes assez longs, se répétant environ à toutes
    les 2 secondes, et peuvent être associés à des
    vocalisations.
  • Ils sont plus courants chez les enfants,
    surtout les plus jeunes, mais peuvent persister à
    lâge adulte.
  • Pour la majorité des enfants et des
    nourrissons, le traitement nest pas nécessaire
    bien que les parents devraient être rassurés.
    Matelasser la région du lit et porter un casque
    protecteur peut être conseillé.

60
Somniloquie
  • La somniloquie est le fait de parler
    pendant son sommeil, de l'émission de quelques
    sons à des conversations élaborées. Elle survient
    le plus souvent en sommeil lent
  • Le dormeur na pas conscience dêtre en train
    de parler, ni des détails de ce quil a dit. Les
    épisodes sont généralement brefs et non
    fréquents, sans signes de stress émotionnels
    associés. Ils peuvent être spontanés ou induits
    par la conversation.
  • Cette symptomatologie banale, plus souvent
    observée chez l'homme, ne nécessite pas de
    traitement.

61
Les crampes nocturnes.
  • Une sensation douloureuse de tensions
    musculaires se produit généralement au niveau du
    mollet, et parfois au niveau du pied. Les crampes
    peuvent durer quelques secondes et disparaître
    spontanément, mais peuvent parfois persister
    jusquà 30 minutes. Ces sensations ont été
    rapportées par plus de 16 des personnes en bonne
    santé, particulièrement après un exercice
    vigoureux, chez les personnes âgées et les femmes
    pendant la grossesse. Les crampes sont
    généralement soulagées par un massage,
    lapplication de chaleur ou de froid, ou par le
    mouvement.

62
Autres parasomnies
  • Les autres parasomnies se produisent généralement
    pendant le sommeil léger et lors de la transition
    de léveil au sommeil.

63
Lénurésie nocturne
  • Ce problème est courant chez l
    enfant dâge scolaire. La prévalence se situe
    autour de 8-10 à 6 ans, de 4-5 à 10 ans et de
    3 à 12 ans.
  • Lénurésie est dite primaire lorsque la
    continence urinaire complète, qui devrait avoir
    lieu vers 5 ans, na jamais été atteinte.
  • Lénurésie est dite secondaire lorsque lenfant
    commence à mouiller son lit la nuit après avoir
    eu le contrôle de sa vessie pendant au moins 6
    mois.
  • Les causes peuvent inclure une vessie de petite
    taille, une plus grande quantité durine,
    dautres conditions médicales telles lapnée
    obstructive du sommeil ou le stress.
  • Lénurésie tend à se produire dans le premier
    tiers de la nuit.
  • Prévenir les horaires de sommeil irréguliers et
    la privation de sommeil peut aider à contrôler
    lénurésie chez le jeune enfant.
  • Éviter les liquides dans la soirée, avoir
    recours à des exercices de contrôle de la vessie,
    la réassurance et les encouragements, un tableau
    avec des étoiles pour les nuits au sec, un
    système dalarme qui se déclenche par la
    libération durine, le soutien familial et éviter
    les taquineries.
  • La médication (la desmopressine intra-nasale
    ou par administration orale) peut parfois
    savérer nécessaire, particulièrement pour les
    adultes et les enfants connaissant un stress
    social associé à cette condition.

64
Le bruxisme ou grincements des dents.
  • Le bruxisme, toucherait 15 à 20   de la
    population occidentale. Incontrôlés car ils ont
    lieu pendant notre sommeil, deux types de
    bruxisme existent.
  • Le bruxisme centré revient simplement à serrer
    fort ses dents, sans bouger. Ce type de mouvement
    peut entraîner parfois des douleurs musculaires
    de la mâchoire, semblables à des courbatures, au
    réveil.
  • Le bruxisme excentré est, lui, plus gênant. Il
    consiste en un grincement ou un crissement répété
    des dents qui, dans bien des cas, dérange le
    partenaire de lit. Le bruxisme est souvent
    associé à lusure des dents ainsi quà des
    douleurs à la mâchoire. La diminution du stress
    et le port dun appareil buccal pouvant prévenir
    le dommage dentaire sont suggérés.

65
Le Syndrome de Mort Subite du Nourrisson (SMSN).
  • Il sagit de la mort soudaine et inattendue
    dun nourrisson où une enquête post-mortem ne
    peut révéler de causes plausibles du décès. Le
    SMNS est rarement constaté durant la première
    semaine de vie, le taux atteint un sommet vers
    10-12 semaines 90 des décès par le SMSN se
    produisent avant lâge de six mois. La position
    de sommeil est importante. Le SMSN a connu un
    déclin depuis 1992, entre autres attribué aux
    recommandations de placer les nourrissons en
    bonne santé sur le côté ou sur le dos pour
    dormir. Coucher les nourrissons sur le dos est
    associé à un risque moins élevé.

66
Parasomnies du sommeil profond
67
Somnambulisme et Terreurs nocturnes
  • La plus grande portion du sommeil profond (à
    ondes lentes) se produit pendant les trois
    premières heures de la nuit. Une personne
    réveillée durant le sommeil profond, ou perturbée
    par ce type de parasomnie, présente des signes de
    confusion, de désorientation et des rythmes
    respiratoire et cardiaque plus élevés. Le
    souvenir du réveil est généralement flou. Un
    épisode typique dure environ 6 minutes, mais peut
    varier de quelques secondes à 30 minutes. Les
    jeunes enfants ont beaucoup de sommeil à ondes
    lentes dailleurs, le somnambulisme et les
    terreurs nocturnes se produisent généralement
    entre 4 et 12 ans et sestompent normalement en
    vieillissant. Puisque le sommeil à ondes lentes
    diminue avec lâge, ces comportements sont plus
    fréquents chez les enfants et peu probables chez
    les personnes âgées.

Des antécédents familiaux sont souvent présents.
Ces parasomnies peuvent aussi être reliées à une
privation de sommeil, un horaire de sommeil
irrégulier, de la fièvre et certains médicaments,
tels les sédatifs et certains médicaments
prescrits pour des troubles cardiaques.
68
Le somnambulisme.
  • Durant un épisode de somnambulisme, la vision
    et la coordination motrice semblent maintenues,
    quoique quelques blessures accidentelles aient
    été rapportées. Il est rare dobserver plus dun
    épisode par nuit et la probabilité de manœuvres
    complexes est faible. Il est particulièrement
    important de rappeler aux personnes somnambules
    de dormir dans un environnement sécuritaire.
  • Le somnambulisme s'observe surtout chez le
    garçon de 7 à 12 ans, de façon occasionnelle chez
    15 à 45 des enfants. Habituellement 2 à 3 heures
    après l'endormissement, l'enfant sort de son lit,
    marche dans sa chambre, dans la maison, voire à
    l'extérieur. Il a les yeux ouverts, le regard
    vide, effectue des activités habituelles ou
    parfois insolites. L'adulte peut le reconduire
    doucement dans son lit tant qu'il n'essaie pas de
    le réveiller, ce qui est d'ailleurs totalement
    inutile. L'enfant n'en gardera aucun souvenir. La
    durée de l'accès peut varier de quelques minutes
    à une demi- heure. Ces accès de somnambulisme
    disparaissent vers la puberté.

69
Les terreurs nocturnes.
  • Un épisode débute généralement par un cri
    terrifiant, une augmentation des rythmes
    cardiaque et respiratoire, de la transpiration et
    une expression de peur.
  • Ces symptômes durent de une à quelques minutes.
    Les personnes se rappellent rarement les détails
    spécifiques dune terreur nocturne. Il est
    particulièrement important de rassurer les
    parents et lenfant souffrant de terreurs
    nocturnes. Une routine régulière de coucher et
    une quantité suffisante de sommeil mènent souvent
    à une amélioration.
  • La terreur nocturne serait observée chez 1 à 6
    des enfants d'âge scolaire. Elle débute souvent
    entre l'âge de 3 à 6 ans et survient surtout chez
    le petit garçon, au cours des 3 premières heures
    de la nuit. L'enfant crie, s'assoit dans son lit,
    hurle, a les yeux ouverts et fixes. Il peut tenir
    des propos incohérents et gesticuler. Des
    phénomènes neuro-végétatifs sont toujours
    présents sueurs, pâleur ou rougeur du visage,
    tachycardie, tachypnée. Lorsque l'on essaie de
    toucher ou de calmer l'enfant, celui-ci devient
    encore plus agité, peut se débattre et avoir un
    "réflexe d'échappement", il se lève et déambule
    violemment. L'épisode est habituellement unique,
    dure 1 à 20 minutes et l'enfant se rendort
    spontanément. Ce trouble disparaît également à la
    puberté.

70
Les éveils confusionnels (ivresse du sommeil ).
  • Les éveils confusionnels se produisent dans le
    contexte de courts éveils, sans la présence de
    somnambulisme ou de terreurs nocturnes, ou suite
    au réveil matinal. Le comportement est souvent
    inapproprié et saccompagne de pensées confuses,
    de malentendus et derreurs de logique. Ces
    symptômes sont plus courants chez les enfants de
    moins de 5 ans. Même si un épisode peut durer
    plusieurs minutes, la personne ne sen souvient
    généralement pas.
  • Un traitement est rarement nécessaire.

71
les dyssomnies
72
Sémiologie des troubles du sommeil
  • Irritabilité
  • Tremblements
  • Hallucinations visuelles
  • Troubles de la vue
  • Troubles du langages
  • Désorientation temporo-spatiale

73
  •   La somnolence anormale est très répandue dans
    la population générale. Elle augmente avec
    l'âge.
  •         La somnolence anormale - ou somnolence
    diurne excessive - peut se définir comme la
    survenue d'endormissements à des moments où il
    faudrait rester éveillé. Cest un symptôme qui
    devrait être recherché systématiquement lors de
    tout interrogatoire.

74
  • Il existe plusieurs degrés de somnolence
  • Légère épisodique, elle ne se manifeste que
    lors des périodes de calme et de repos. Par
    exemple regarder la télévision ...
  • Modérée tous les jours, lors d'activités ne
    nécessitant pas une attention particulière.
  • Sévère tous les jours, lors d'activités
    nécessitant une certaine attention. Les personnes
    s'endorment très facilement n'importe quand dans
    la journée, en conduisant, au travail, en classe.
    L'impact social et professionnel est important.

75
ATTENTION !!!!
  •    La somnolence peut-être atténuée lors de
    moments de forte motivation ou concentration
  •    Il y a alors un risque de s'endormir
    brutalement

Bien souvent le sujet ne s'aperçoit pas qu'il
s'endort
  • Le sujet est généralement plus somnolent qu'il ne
    le pense
  •  Mais elle sera rapidement démasquée lors de
    diverses situations calmes et monotones 
  • La somnolence est plus évidente pour l'entourage

76
Causes
Le sommeil en quantité insuffisante, appelé aussi
dette de sommeil, est la première cause de
somnolence diurne excessive. Cette insuffisance
de temps dormi touche environ 25 de la
population (36 des jeunes !). La personne ne
dort pas suffisamment pour son propre besoin de
sommeil et ce manque de sommeil va se traduire
par un besoin de dormir dans la journée.
Contrairement à certaines idées reçues, la
plupart des individus ont besoin de dormir
"longtemps", par exemple 9 h vers 18 ans et 7 h
vers 50 ans. Rares sont les personnes qui ont
besoin de peu de sommeil !
77
Causes
  • Il peut exister, du fait dune pathologie, des
    altérations des mécanismes propres aux divers
    états de vigilance.
  • Les pathologies de la vigilance narcolepsie,
    hypersomnie idiopathique ..
  • Les pathologies dégénératives du système nerveux
    Parkinson, Alzheimer

Populations à risque
78
EXAMEN CLINIQUE
  • Les troubles du sommeil sont une plainte
    subjective fréquente ils nécessitent néanmoins
    une écoute attentive, un examen clinique
    minutieux, parfois un interrogatoire de
    l'entourage.
  • L'examen doit rechercher
  • - les antécédents
  • - les caractéristiques des troubles
    circonstances d'apparition, ancienneté, forme,
    durée en recherchant un trouble spécifique
  • - des facteurs circonstanciels
  • - l'existence d'une pathologie psychiatrique ou
    organique
  • - les signes d'accompagnement phénomènes
    hypnagogiques, rites, ronflements, pauses
    respiratoires, éveils, polyurie, mouvements des
    membres
  • - les répercussions diurnes céphalées,
    lombalgies, fatigue, somnolence diurne,troubles
    cognitifs, irritabilité, troubles du
    comportement, de l'humeur, cataplexie

79
Lhypersomnie
80
Épidémiologie
  • Elle touche 1à 2 personnes pour 10 000. Elle
    débute dans lenfance ou ladolescence, sans
    circonstances déclenchantes. Elle a une évolution
    chronique, persistant jusquà un âge avancé.
  • Elle est particulièrement invalidante sur le plan
    socio-professionnel.

81
Les signes cliniques
  • Lhypersomnie se caractérise par une
    hypersomnolence diurne plus ou moins permanente,
    le patient ne se sentant jamais réellement
    réveillé.
  • Cette hypersomnolence diurne peut entraîner des
    conduites automatiques
  • Le sommeil de nuit est de longue durée ( sup à
    10heures), sans éveil nocturne
  • Le réveil est tardif, pénible, nécessitant de
    multiples incitations ( plusieurs réveils à
    sonneries répétées)
  • Le réveil est marqué par une ivresse de sommeil
    avec désorientation temporo-spatiale, lenteur de
    la parole et de la pensée, troubles de la mémoire
  • Lexamen clinique est normal parfois des
    migraines, des évanouissements, des bouffées de
    chaleur, des sueurs, un syndrome de Raynaud

82
AUTRES CAUSES DHYPERSOMNIE
  • Privation chronique de sommeil
  • Syndrome dapnées du sommeil
  • Syndrome de Kleine Levin
  • Hypersomnie récurrente - survenant par crises de
    quelques jours
  • chez des adolescents et de jeunes adultes -
    préférentiellement de
  • sexe masculin.
  • Les crise saccompagnent de boulimie et de
    désinhibition sexuelle.
  • Disparaît après quelques années.
  • Mononucléose infectieuse (virus dEpstein -
    Barr)
  • Hypersomnie symptomatique dune dépression
    (fatigue chronique et clinophilie)
  • Hypersomnie iatrogène (psychotropes)
  • Hypersomnolence post traumatique
  • Hypersomnolence liée à une maladie endocrinienne
    (diabète, hypothyroïdie)
  • Hypersomnolence liée à une maladie neurologique
    (Parkinson, Alzheimer)
  • Hypersomnolence liée à une tumeur encéphalique

83
  • LA NARCOLEPSIE

84
ÉPIDÉMIOLOGIE
  • La narcolepsie est la plus connue des
    hypersomnies. Sa prévalence n'est pas encore
    connue avec certitude.
  • Le délai diagnostique est souvent long - plus de
    10 ans en moyenne - mais, paraît beaucoup plus
    court ces dernières années - avec une moyenne de
    3 ans pour les cas diagnostiqués depuis 1990.
  • Dans plus de 50 des cas, on retrouve, dans les
    jours ou les semaines précédant les premiers
    symptômes, un stress psychologique - une maladie
    - un traumatisme - des brusques modifications des
    horaires de sommeil avec une privation de sommeil
    ...

85
SIGNES CLINIQUES
La narcolepsie, découverte par Gélineau (1880),
se caractérise par Une hypersomnolence diurne,
due à des accès irrépressibles de sommeil
survenant plusieurs fois par jour et durant de 2
à 30 minutes. Le patient s'endort brusquement en
mangeant, au volant ou pendant une conversation.
  • Ces accès de sommeil restaurent une vigilance
    normale pour quelques heures. Cette somnolence
    irrite souvent l'entourage qui la ressent comme
    un manque d'intérêt et de participation plutôt
    que comme le symptôme d'une maladie. Ces
    fluctuations continuelles de la vigilance
    s'accompagnent de difficultés d'attention et de
    mémoire. Elles peuvent entraîner des automatismes
    - phrases sans sens - rangements d'objets dans
    des endroits insolites - conduite d'une voiture
    dans un endroit imprévu ...
  • L'éveil de ces malades est un état d'éveil actif,
    comme s'ils étaient incapables de maintenir un
    éveil calme sans s'endormir.

86
SIGNES CLINIQUES
  • Des attaques de cataplexie. Cette perte brusque
    du tonus musculaire sans altération de la
    conscience peut toucher quelques muscles
    seulement (chute de la tête, impossibilité
    d'articuler ou fléchissement des genoux) ou être
    beaucoup plus globale, entraînant la chute du
    patient.
  • Le malade ne perd pas connaissance mais reste
    cependant incapable de réagir à toute
    stimulation, ces perceptions sensorielles restant
    parfaitement conservées. Il garde le souvenir de
    tout événement survenu au cours de son accès.
  • Ces épisodes sont typiquement déclenchés par une
    émotion surprise, plaisir, rire ou colère. Ces
    attaques sont très variables d'un sujet à l'autre
    en durée (une fraction de seconde à plusieurs
    minutes) et en nombre (quelques unes seulement
    dans toute la vie ou plusieurs par jour).

87
SIGNES CLINIQUES
  • Des hallucinations hypnagogiques (à
    l'endormissement) ou hypnopompiques (à l'éveil).
    Il s'agit en fait d'un rêve qui survient au
    moment de l'endormissement ou à l'éveil.
    Présentes chez environ deux tiers des
    narcoleptiques, elles se traduisent par des
    hallucinations visuelles ou auditives, ou bien
    encore par la perception de sensations
    corporelles (chaud, froid, douleur). Ces
    hallucinations peuvent être si effrayantes que
    les patients développent une véritable hantise de
    se coucher.
  • Des parasomnies (somniloquie, bruxisme, troubles
    du comportement du sommeil paradoxal ...) sont
    fréquentes.

88
ÉVOLUTION
  • La narcolepsie est une maladie plus ou moins
    invalidante. L'hypersomnolence diurne persiste
    toute la vie - avec une amélioration après la
    retraite - de part un meilleur aménagement des
    heures d'éveil et de sommeil. Les accès de
    cataplexie peuvent disparaître spontanément. Les
    hallucinations et les paralysies du sommeil sont
    souvent temporaires - survenant surtout au début
    de la maladie

89
A R R E T E D U 7 M A I 1 9 9 7
LES PATHOLOGIES DU SOMMEIL ET LES TROUBLES DE LA
VIGILANCE ENTRENT DANS LA LISTE DES PATHOLOGIES
NECESSITANT UN AVIS MEDICAL SUR LAPTITUDE A LA
CONDUITE. ILS SONT DONC A DECLARER PAR LE
PATIENT A LA COMMISSION DEPARTEMENTALE DES PERMIS
DE CONDUIRE.
LESPRIT DU TEXTE NEST PAS DINTERDIRE LA
CONDUITE AUX PATIENTS MAIS DE SASSURER DUNE
BONNE PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE.
90
LE SYNDROME D'APNÉES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL
(SAOS)
91
DEFINITION
  • Le SAOS se définit par la survenue répétitive,
    au cours du sommeil, d'obstructions complètes ou
    partielles des voies aériennes supérieures,
    responsables d'apnées ou d'hypopnées. en moyenne,
    plus de 10 apnées par heure de sommeil ou de 15
    hypopnées par heure de sommeil.
  • Une apnée est définie par l'arrêt du flux
    aérien durant plus de 10 secondes, cet arrêt
    pouvant être d'origine centrale (absence de
    commande respiratoire), obstructive (obstruction
    des voies aériennes supérieures avec persistance
    des efforts ventilatoires) ou mixte (c'est à dire
    d'origine centrale puis obstructive). Au cours
    des apnées obstructives, la contraction des
    muscles respiratoires est incapable de faire
    entrer l'air dans les poumons du fait de
    l'obstruction des voies aériennes supérieures.
    Les apnées peuvent s'accompagner de micro éveils.

92
CLINIQUE
SIGNES NOCTURNES
SIGNES DIURNES
  • Asthénie matinale
  • Céphalées matinales
  • Hypersomnolence diurne
  • Somnolence non réparatrice
  • Troubles de la mémoire
  • Troubles de la concentration
  • Syndrome dépressif
  • Troubles de la libido
  • Accidents de la route
  • Accidents du travail
  • Ronflements
  • Apnées du sommeil
  • Sensation détouffement
  • Dyspnée paroxystique
  • Sueurs nocturnes
  • Hypersialorrhée
  • Nycturie
  • Sommeil agité
  • Sommeil non réparateur
  • Somnambulisme

POIDS (kg) / TAILLE (m) 2 IMC
70 des patients sont obèses (IMC 30) 20 sont
en surpoids (IMC 25) 10 ont un poids normal
HTA dans 50 des cas
93
SIGNES DIURNES SIGNES NOCTURNES
 Céphalées matinales  Ronflements
 Hypersomnolence  Apnées nocturnes
 Accès de sommeil non réparateurs  Sommeil agité
 Troubles de la mémoire  Sueurs nocturnes
 Difficultés de concentration  Éveils en sursaut avec sensation d'étouffement
 Troubles du comportement  Nycturie
 Syndrome dépressif  Énurésie
 Troubles de la libido - Impuissance  Somnambulisme
 Comportements automatiques  Dyspnée paroxystique nocturne
 Accidents de la circulation, accidents professionnels  Hypersialorrhée
94
EPIDÉMIOLOGIE
  • TOUCHE ENTRE 2 ET 5 DE LA POPULATION GÉNÉRALE
  • ÂGE DU DIAGNOSTIC 50 ANS
  • FORTE PRÉDOMINANCE MASCULINE (75)
  • CHEZ LES FEMMES RÔLE DE LA MÉNOPAUSE
  • RÔLE DE LOBÉSITÉ TRONCULAIRE - DE TYPE ANDROÏDE
    (TOUR DE COU)
  • RÔLE FAVORISANT DE LALCOOL (EFFET SUR LES
    MUSCLES DILATATEURS DU PHARYNX)
  • RÔLE FAVORISANT DU TABAC (RISQUE X 3)
  • RÔLE DES ANOMALIES ORL (PERMÉABILITÉ NASALE -
    75 DES RÉSISTANCES DES VAS)
  • RÔLE DES FACTEURS ANATOMIQUES (MICRO ET/OU
    RÉTROGNATHIE)
  • FACTEURS ETHNIQUES
  • RÔLE DES PATHOLOGIES ENDOCRINES (HYPOTHYROÏDIE -
    ACROMÉGALIE - DIABÈTE)
  • RÔLE DES MÉDICAMENTS (BENZODIAZÉPINES -
    BÊTABLOQUANTS)
  • FACTEURS GÉNÉTIQUES

95
Syndrome d'apnées du sommeil
  • Le traitement des apnées centrales est souvent
    délicat. Les psychostimulants sont peu efficaces.
    La ventilation au cours du sommeil par un
    appareil respiratoire à pression positive est
    possible quand les apnées sont sévères. Les
    hypnotiques sont contre-indiques car ils
    aggravent la symptomatologie.

96
L'insomnie
97
  1. DÉFINITION
  2. CLASSIFICATION
  3. CLINIQUE
  4. ÉPIDÉMIOLOGIE
  5. CONDUITE À TENIR
  6. TRAITEMENTS

98
Définition
  • L'insomnie est la diminution de la durée
    habituelle du sommeil et/ou l'atteinte de la
    qualité du sommeil avec retentissement sur la
    qualité de la veille du lendemain.
  • Elle peut également se définir comme lincapacité
    à initier ou maintenir son sommeil
  • Étymologiquement, le terme "insomnie" signifie
    absence de sommeil. En moyenne, les
    "insomniaques" ont un temps total de sommeil et
    une stabilité de sommeil moindres que les  bons
    dormeurs  .
  • La définition de linsomnie est donc purement
    subjective. Il y a insomnie quand le sujet
    ressent son sommeil comme difficile à obtenir,
    insuffisant ou non récupérateur.

99
Classification
  • On différencie 2 types dinsomnie 
  • les insomnies transitoires ou occasionnelles et
  • les insomnies chroniques qui posent des problèmes
    diagnostiques et thérapeutiques très différents

100
Insomnie transitoire
Linsomnie transitoire fait partie de la vie
normale  il est normal de voir son sommeil
perturbé pendant quelques jours dans certaines
circonstances. La difficulté tient au fait qu'une
insomnie occasionnelle risque de se pérenniser
l'intervention médicale doit surtout chercher à
prévenir ce risque. Cest une perturbation du
sommeil en rapport avec des causes occasionnelles
réversibles, telles que  - une mauvaise hygiène
de sommeil. - des facteurs environnementaux 
niveau sonore, climat, altitude,... - un stress
psychique  contrariété, deuil, contraintes,... -
un stress physique  contrainte liée à une
affection physique, douloureuse par exemple. -
phénomène de rebond à larrêt dun traitement
tranquillisant ou hypnotique - prise aiguë de
toxique A la disparition de la cause
occasionnelle, le sujet retrouve un sommeil
normal. Mais quelquefois, la situation peut se
chroniciser, avec mise en place dun cercle
vicieux qui constitue ce qu'il est convenu
d'appeler une insomnie persistante primaire
101
Insomnie chronique
Linsomnie chronique constitue un véritable
problème, étiologique, et surtout thérapeutique.
On différencie les insomnies chroniques dorigine
physique, doriginene psychique, et les insomnies
persistantes primaires (les plus fréquentes) qui
ne reconnaissent pas de cause spécifique. Insomn
ie chronique dorigine physique Certaines
dyssomnies  mouvements périodiques du sommeil,
impatience des membres inférieurs à léveil,
syndrome d'apnées du sommeil sont plus souvent
responsables de somnolence diurne, et décrites
dans le chapitre correspondant. D'autres
étiologies sont le plus souvent facilement
identifiées  - pathologies douloureuses ou
inflammatoires, notamment cancéreuses et
rhumatismales - maladies neurologiques
(Parkinson, démences, etc.) - toxiques (alcool
entre autres).
102
Insomnie chronique
Insomnie chronique dorigine psychique On
pourrait lister ici presque toutes les affections
psychiatriques  -
- les troubles thymiques - dépression 
linsomnie est un plainte précoce du dépressif,
souvent associée à une clinophilie (il "se
réfugie" dans son lit) - état maniaque, avec une
difficulté dendormissement et une diminution du
temps de sommeil dont le patient ne se plaint pas
habituellement. - les troubles anxieux  une des
causes les plus importantes de difficulté
dendormissement. - les psychoses  linsomnie se
voit surtout lors des épisodes féconds, dont elle
est dailleurs une signe précoce. - les démences
où il y a une "inversion du rythme nycthéméral"
avec somnolence diurne et éveil nocturne.
103
Insomnie chronique
  • Insomnie persistante primaire
  • Cest linsomnie "maladie", appelée aussi
    insomnie "psychophysiologique". Cest aussi la
    forme la plus fréquente
  • Linsomnie est souvent apparue à un moment
    précis dans l'histoire du patient à l'occasion
    d'un deuil, d'une séparation ou d'une autre
    circonstance pénible, mais le retour au sommeil
    normal ne
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