Title: Alternatives
1Alternatives
Prospective DAPNIA/IN2P3 Octobre 2004
- Maarten Boonekamp, CEA-Saclay
- Groupes de travail
- Origine de la Masse Au-delà du Modèle Standard
2En résumé
- Nous avons donc les moyens dêtre prêts
- à compléter le Modèle Standard électrofaible, et
à tester son secteur de Higgs - à découvrir et mesurer la supersymétrie
- grâce au Tevatron, au LHC, et à un collisionneur
linéaire dénergie ?1 TeV.
Oui, mais
- Les deux solutions proposées ci-dessus ne sont
- ni restrictives la phénoménologie peut être
enrichie (modèles exotiques ) - ? Pas de rapport direct avec la BSE, mais
mhmax relâché - ni uniques dautres mécanismes peuvent
remplacer le mécanisme de Higgs et préserver
lunitarité de la théorie. - ? Rapport direct avec la BSE remise en cause
du secteur de Higgs - Sommes-nous prêts quoi quil arrive?
3Approche complémentaire
- Plutôt que de chercher à compléter un modèle
cohérent mais ad-hoc, on peut se demander - Pourquoi précisément ces champs de matière?
- Pourquoi ces interactions?
- Pourquoi cet espace-temps?
- et essayer de générer les structures connues à
partir dune dynamique sous-jacente, de
préférence plus unifiée. - Vu le nombre de degrés de liberté, on comprend
quil y ait pléthore de modèles à cette étape du
raisonnement - Mais tout modèle alternatif raisonnable doit
passer le test électrofaible, et se réduire à
SU(2)L?U(1) à basse énergie.
4Pistes pour la nouvelle physique
- Formalisme général basé sur S, T définis pour
contenir tous les effets de la nouvelle physique - mH100 GeV, mt175 GeV, et les relations
électrofaibles parfaitement vérifiées - ? S?T?0
(68 CL)
Données
mt
100
mH
Contour autorisé pour S,T ? Le test
électrofaible
1000
- Boson de Higgs lourd
- (voire absent) OK,
de nouvelles particules ramènent S,T dans les
limites autorisées (et préservent lunitarité)
SSI
5Pistes pour la nouvelle physique
Doublets SU(2) non-dégénérés (fermion, scalaire)
Z
Doublets SU(2) dégénérés (fermions)
mH500 GeV (exclu dans le MS)
6Remarque (triviale) nouveaux bosons vs.
nouveaux fermions
- Diffusion VV ? VV
- à haute énergie
- La ou les particules qui assurent lunitarité de
la théorie sont nécessairement des bosons - Bonnes raisons dattendre un Z (par exemple) aux
alentours du TeV - Des fermions supplémentaires libres ny jouent
pas de rôle et nont pas de raison particulière
dêtre légers
Spin entier!
7Nouveaux bosons de jauge
- Les W, Z apparaissent à travers
- dextensions du groupe de jauge
- E6 ? SU(3)SU(2)LU(1)U(1) ? Z
- SO(10) ? SU(2)LSU(2)RU(1) ? W, Z
- dextensions de lespace-temps
- excitations des bosons de jauge connus ? ZKK,
WKK - Modèles sans Higgs ces excitations, légères,
suffisent à assurer lunitarité -
- Limites récentes
- MZ gt 700 GeV, MW gt 800 GeV SSM (CDF/D0,
direct) - MZ gt 400-900 GeV E6, LR, 1.7 TeV SSM
(LEP/SLD, indirect) - Sensibilité du Tevatron 1.5 TeV
- Futur LHC 5 TeV (SLHC 6 TeV)
- ILC ?s (pour Z), ?s/2 (W, produit par
paires)
8Nouveaux bosons de jauge
- Au LHC
- Pics en masse (Z ? ll-) ou jacobiens (W ? ln)
jusquà 5 TeV - Mesure significatives dasymétries jusquà 2.5
TeV
9Nouveaux bosons de jauge
- LHC et ILC sensibilités comparées
- LHC recherche directe
- ILC mesures au pic du Z (partie foncée), et
section efficace ee ? ff (partie claire) - Mais linformation obtenue est en fait différente
- LHC mesure MZ
- ILC mesure gfL,R/MZ
- (en dessous du seuil).
- Suffit pour distinguer les modèles jusquà 5
TeV. -
- Excellente complémentarité
10Z un cas intermédiaire
- Jusquà MZ 2 TeV, ILC peut contraindre sa
masse en fonctionnant à plusieurs énergies. - Par exemple (ancien), pour L 70100150 pb-1 à
?s 500,750,1000 GeV
Avec MZ donné par LHC
11Nouveaux fermions
- Extension simple du Modèle Standard (car pourquoi
3 générations?) - Les groupes de grande unification prédisent le
plus souvent des fermions supplémentaires (E6,
SO(10), etc grands groupes ? grandes
représentations) - A part les contraintes électrofaibles, peu
dindices sur leurs propriétés - ? Perspectives modèle-dependantes (couplage aux
générations connues) - Quelques exemples
- Leptons lourds chargés mEgt100 GeV (LEP)
- Mélange faible ? particule quasi-stable lente
détectable par mesure du temps de vol. LHC
sensible jusquà 200 GeV - Mélange fort E ? nW, ou E ? l Z, jusquà la
limite cinématique à ILC - Neutrinos lourds ILC peut voir ee- ? NNg
jusquà mN150 GeV, - ou N ? lW jusquà la limite cinématique
- Quarks de 4e génération U ? Wb, D ? Wt jusquà
mU,D700 GeV au LHC. Détectables aussi par
lamplification du couplage gg ? H!
12Dimensions supplémentaires
- Idée ancienne (1920).
- La gravitation à 5D si la physique ne dépend
pas de la 5e dimension, on obtient la Relativité
Générale et lélectromagnétisme (Kaluza) - Notion de compactification (par ex. sur un
cercle, rayon Rc Klein) - Les particules ont une énergie cinétique
quantifiée dans les dimensions supplémentaires,
qui apparaît comme une contribution à leur masse
à 4D - Ingrédient indispensable des théories de
super-cordes - (mais pas de conséquences pratiques)
- Intérêt récent
- Rc pas nécessairement lié à lPlanck
- La gravitation peut devenir comparable aux forces
électrofaibles vers le TeV, - voire induire la BSE
- ? Phénoménologie propre (gravitons,
excitations KK au TeV)
13Dimensions supplémentaires
- Modèle Arkani-Dimopoulos-Dvali
- La gravitation est diluée dans n dimensions
supplémentaires - ? MPlanck paraît loin à 4D, mais cache une
échelle fondamentale MD plus basse. - MD O(TeV) si Rc 10-9 à 10-15 m
- Léchange virtuel dune tour de gravitons mime
une interaction effective à 4 corps - Ci-contre, un exemple de
- qq,gg ? SG ? gg
LHC, 100 fb-1
14Dimensions supplémentaires
- Modèle de Randall-Sundrum
- 5 dimensions la 5e est voilée
- Graviton produit par
- qq ? G ? ee
- gg ? G ? ee
- On obtient un pic a priori
- semblable à un Z.
- Mais la distribution angulaire permet
didentifier le spin 2 du graviton
LHC, 100 fb-1. MG 1.5 TeV
15Diffusion de bosons vecteurs
- Cadre général le lagrangien chiral
- L v2/4 ltDmUDmUgt a1lt DmUDmUgt2 a2 lt
DmUDnUgt2 - MS a1 0, a2 v2/8mH2 Technicouleur a1
NTC/96p2, a2 -2a1 - Cas général a1 et a2 libres, et unitarisation
ad hoc. -
ATLAS à LHC
WLWL ? WLWL
LHC
a1 0
WLZL ? WLZL
a2 0.003
16Diffusion de bosons vecteurs
- Les sections efficaces sont en principe
suffisantes pour mesurer ds/dM avec précision. - Pire cas a1 a2 0 ?
- LHC comme ILC prétendent être capables de mesurer
ce régime (4-5 s)
LHC
WLWL ? WLWL
a1 0
a2 0
- Mais est-ce suffisant? Divers protocoles
dunitarisation donnent des - prédictions différentes. Comment remonter
aux ai?
17Diffusion de bosons vecteurs
- Problématique
- Supposons quon ne trouve ni boson de Higgs, ni
aucune particule.clairement reliée à la BSE - ? S, T très en dehors des limites autorisées
dans le MS - Alors la diffusion WW ? WW est la seule fenêtre
restante sur la BSE - On teste TC, mais on trouve a2 ? -2a1
- ? on tombe dans le schéma décrit ci-dessus.
- Une mesure, aussi précise soit elle, de ds/dMWW,
ne permet pas de remonter à a1 et a2 à cause des
ambiguités dans lunitarisation. Que faire? - Il ne faut pas regarder plus haut, mais mieux
regarder plus bas (M.Chanowitz)
18Conclusions Sommes-nous prêts quoi quil arrive?
- Une physique plus riche aux environs du TeV
permet de relâcher les contraintes électrofaibles
sur mH. - Réciproquement un boson de Higgs absent, ou
découvert au-delà de 300 GeV est un fort signe
de nouvelle physique. Les nouvelles particules
doivent être suffisamment légères pour pouvoir
compenser en S et T - Sur lexemple du Z
- Bonnes perspectives de découverte directe au
Tevatron et au LHC à ILC, le domaine accessible
est limité - MZ , mesuré aux machines hadroniques, et
réinjecté à ILC, permet une détermination précise
des couplages, même en-dessous du seuil - Peut-être des fermions et/ou des dimensions
supplémentaires! - Si on y est acculés
- la diffusion de bosons vecteurs peut être
difficile à interpréter.
19Back-up
20S,T,U une définition
21Dimensions supplémentaires Modèle ADD
22Dimensions supplémentaires Modèle RS