Title: Virus
1Virus à ARN
- Dr Ségolène BRICHLER
- Laboratoire de Bactériologie Virologie Hygiène
- CHU Avicenne Université Paris 13
2Classification
Capside Enveloppe Génome ARN
icosaédrique nu simple brin ()
hélicoïdale enveloppé simple brin (-)
hélicoïdale enveloppé simple brin (-)
3Les Picornaviridae
4Carte didentité des Picornaviridae
- 28 à 30 nm
- Virus nus
- Capside icosaédrique (4 protéines VP1 à VP4)
- Génome ARN simple brin, polarité (), 7.5kb
- 4 genres pathogènes pour lhomme
- Rhinovirus
- Hepatovirus virus de lhépatite A
- Enterovirus Enterovirus, Coxsackie, Poliovirus
- Parechovirus
5Caractéristiques générales
- Virus nu
- Résistance dans le milieu extérieur
- Inactivation formol, rayons UV, eau de Javel
- Rhinovirus détruit à pH acide, pas de passage
de la barrière stomacale - VHA résistance chlore (piscines), eau de
boisson - Mode de transmission féco-orale (sauf
Rhinovirus), multiplication dans lintestin
grêle, élimination dans les selles
6Polio historique
- Connue depuis gt 3500 ans
- Épidémies de paralysie infantile
- 1909 Landsteiner reproduit la maladie chez le
singe en lui inoculant un extrait de moelle
épinière dun enfant décédé - 1955 vaccin inactivé (Salk)
- 1963 vaccin atténué (Sabin)
7Poliovirus pouvoir pathogène
- 3 sérotypes (Anticorps neutralisants contre le
sérotype responsable) - Réservoir humain (surtout enfants infectés,
malades ou non) - Excrétion à haut titre dans les selles, parfois
prolongée - Persistance dans lenvironnement
- Transmission féco-orale directe ou indirecte
alimentation, eau contaminée, coquillages
8Polio cycle viral
Phase digestive
Phase lymphatique
Phase sanguine
Phase neurologique
oropharynx
amygdales
Corne antérieure de la moelle épinière
virémie
plaques de Peyer
intestin
Selles Milieu extérieur Environnement Excrétion
prolongée
9Polio tableau clinique
- Poliomyélite antérieure aiguë
- Incubation 15 jours
- Fièvre, infection rhinopharyngée, douleurs
musculaires intenses - Paralysies flasques (tout territoire)
- 10 datteintes des muscles respiratoires ou de
centres bulbaires (syndrome de Landry) mettant en
jeu le pronostic vital - Formes frustres paralysie isolée dun membre ou
dun nerf crânien - Récupération partielle Séquelles
amyotrophie dun membre, boiterie - Syndrome post-poliomyélitique gt 10 ans plus
tard - (persistance virale? Dysfonctionnement
immunitaire?) - Aggravation des lésions neurologiques initiales
10Polio diagnostic in vitro
- Examens directs
- Pvts selles, LCR
- Culture séroneutralisation pour typage
- RT-PCR
- Examens indirects
- Sérologie
- évaluation de limmunité post-vaccinale
- ou devant une paralysie aiguë (x2)
11Polio devant un cas suspect
- Devant toute paralysie flasque aiguë
- Non traumatique
- Motrice pure (sans trouble sensitif objectif)
- Non évocatrice
- dun syndrome typique de Guillain Barré
- Dune compression médullaire aiguë
- Dune myélite transverse aiguë
- Quel que soit lâge du patient
- Interrogatoire
- Statut vaccinal
- Voyage récent
- Prescrire
- Une recherche dEnterovirus
- Dans les selles (2 pvts successifs à 24-48h
dintervalle) - Dans le LCR
- Une sérologie polio (2 pvts à 1-2 semaines
dintervalle)
12Prévention
- Respect des règles dhygiène universelle
- Vaccination
13Les vaccins Polio
Avantages Inconvénients
Vaccin inactivé injectable VPI (Salk) Innocuité Pas de contrindication Association possible D-T-Coq-H.influenzae b-hépatite B Pas dimmunité locale intestinale Rappels réguliers Maintien dune couverture vaccinale élevée dans la population
Vaccin atténué buvable VPO (Sabin) Efficacité Immunité générale et intestinale Facilité dadministration (campagnes de masse) Contrindications femme enceinte, immunodéprimé (et entourage) Conservation Contagieux, circulation de la souche vaccinale Réversion vers le caractère sauvage poliomyélite post-vaccinale Interférence avec des Enterovirus
14Polio en France
- Disparition en 1990
- Dernier cas importé en 1995 homme de 27ans,
Côte dIvoire, vaccination incomplète,
réanimation pour tétraplégie et détresse
respiratoire
15Polio Déclaration Obligatoire
- Centre National de Référence
- Commission nationale de certification de
léradication de la polio en France - - Notification des cas de paralysie flasque
aiguë - - Analyse des eaux usées détection de
Poliovirus dans la population et lenvironnement - - Enquête dans lentourage de tout cas suspect
- Antécédents vaccinaux
- Notion de contage
- Voyage en zone dendémie
- Contact avec un sujet ayant reçu le vaccin oral
16Polio dans le Monde
- Europe dernier cas en 1998
- Continent américain dernier cas en 1991
- Régions endémiques Afrique, Irak, sous
continent indien
17Éradication mondiale de la polio ?
- Réservoir humain
- Vaccin trivalent efficace
18Les Paramyxoviridae
- Exemples le VRS, le virus de la rougeole et le
virus des oreillons
19Carte didentité des Paramyxoviridae
- Sphérique, 150-400 nm
- Enveloppe avec des spicules de glycoprotéines
- Nucléocapside tubulaire à symétrie hélicoïdale
- Génome à ARN simple brin, de polarité (-), 15-16kb
- 2 sous-familles
- Paramyxovirinae
- Paramyxovirus (para-influenza 1 et 3)
- Rubulavirus (para-influenza 2 et 4, oreillons)
- Morbillivirus (rougeole)
- Pneumovirinae
- Pneumovirus (VRS A et B)
- Metapneumovirus
20Pouvoir pathogène des Paramyxoviridae
- Infections épidémiques
- Début par atteinte des voies aériennes
supérieures - Excrétion virale intense les premiers jours par
voie rhino-pharyngée - Diffusion
- Aux voies aériennes inférieures par contiguïté
(VRS, PIV) maladie purement respiratoire - Par voie sanguine (oreillons, rougeole) maladie
systémique
21Le Virus Respiratoire Syncytial (VRS)
22VRS généralités
- VRS A et B
- Épidémie annuelle (hiver) en zone tempérée
- régions tropicales saison des pluies
- En France 460 000 cas par an
- Causes - Pas de variabilité du virus !
- - Nouveaux nourrissons réceptifs
- - Fort titre infectieux dans les sécrétions
- - Diffusion entre enfants
- - Mauvaise qualité de limmunisation naturelle
20 de ré-infection (asymptomatique ou
bénigne)
23VRS cycle viral
Sécrétions nasales Mains, vêtements
Sinus Oreille moyenne
Nasopharynx
Trachée Bronches Bronchioles
Destruction des cellules cylindriques
ciliées Réaction inflammatoire (obstruction
bronchiolaire)
24VRS Maladie
- Bronchiolite
- Incubation 2 à 4 jours
- Phase détat toux, dyspnée obstructive,
polypnée, surdistension thoracique, râles
crépitants expiratoires - Évolution favorable en 10 jours
- Dans 2/3 des cas récidives
- 0.5 à 2 urgence médicale (désobstruction des
voies aériennes) - Autres pathologies
- Enfant 5 à 40 des pneumonies, 10 à 30 des
bronchites risque dinfection grave chez
limmunodéprimé - Adulte pneumonie rare et bénigne (personne âgée
ou immunodéprimée bronchospasme et insuffisance
respiratoire)
25VRS Diagnostic
- Indications patients hospitalisés pour
broncho-pneumopathie obstructive, en période
épidémique (surtout nourrissons, personne
âgée, immunodéprimé) - Prélèvements écouvillon ou aspiration nasale ou
trachéobronchique - Techniques directes
- Recherche des antigènes viraux par IF ou EIA
- Culture sur cellules MRC5 difficile, long (5 à
10j) - RT-PCR
- Techniques indirectes (sérologie) pas dintérêt
chez le nourrisson (faible taux danticorps)
anticorps dorigine maternelle
26VRS Traitement
- Kinésithérapie respiratoire, désobstruction
nasale - O2 , hydratation, alimentation fractionnée,
couchage, aération - ATB non systématique, si signes de surinfection
bactérienne - Ribavirine
- action in vitro
- En aérosol dans la bronchiolite grave
- diminue la durée de la ventilation assistée et de
lO2 - pas de diminution de la mortalité ou la durée
dhospitalisation - Chez ladulte immunodéprimé, en association avec
des Ig anti-VRS améliore le pronostic des
pneumonies - Tératogène chez lanimal pas chez la femme
enceinte !
27VRS Prévention
- Mesures dhygiène
- Immunisation passive anticorps anti-VRS
- disponible en France en ATU nominative
- essais en cours chez le nourrisson à risque
- Vaccination
- Vaccin inactivé essais en 1960s catastrophiques
(lors des réinfections naturelles, pathologies
pulmonaires plus graves) - Vaccin vivant atténué essais en cours, voie
nasale réponse immunitaire locale et systémique - Vaccin sous-unitaire, protéines G ou F essais
en cours
28Les virus Para-influenza (PIV)
- 4 types
- PIV3 (50 des PIV) rhinite, laryngite,
bronchiolite, pneumonie - PIV 1 et 2 laryngo-trachéite aiguë
- Epidémies (automne à printemps)
- 2/3 des enfants ont les anticorps à 2 ans
- Diagnostic direct par IF (mêmes pvts)
- Traitement symptomatique
- Vaccin essais en cours (vaccin atténué)
29Le Virus des Oreillons (mumps)
30Oreillons généralités
- Description par Hippocrate (5ème siècle avant JC)
épidémie de tuméfactions douloureuses
parotidiennes - Épidémies de parotidites et méningites
- Avant la vaccination
- très contagieuse dans lenfance (50 à 5 ans, 90
à 15 ans) - prédominance saisonnière (janvier à mai)
- recrudescence épidémique tous les 2-7 ans
- Depuis le ROR
- France 200 cas / 100 000 Taux de vaccination
insuffisant - Transmission aérienne, favorisée par la
collectivité
31Oreillons cycle viral
Phase respiratoire
Phase lymphatique
Phase sanguine
Phase détat
Nasopharynx
glandes salivaires
méninges
Ganglions lymphatiques
virémie
Tissus glandulaires testicules ovaires
thyroïde pancréas seins
Voies aériennes supérieures
Urine
32Oreillons Maladie
- 1/3 des cas asymptomatiques
- Parotidite bilatérale dans 70 des cas
- Méningite (15 des cas) 2ème cause de méningite
virale du sujet jeune, après les Enterovirus - Méningo-encéphalite ourlienne primitive rare
(1/2000 à 6000 infections) 4 de surdité
transitoire, 0.01 de surdité permanente - Orchite (20 des cas post- puberté) bilatérale
(¼ des cas) - Pancréatite (0.04)
- Avortement chez la femme enceinte
- rôle dans le déclenchement ultérieur dun diabète?
33Oreillons Diagnostic
- Indications
- Manifestations extra-parotidiennes
- Symptômes post-vaccination
- Détermination du statut immunitaire
- ? amylasémie 80-90 des cas
- LCR
- dominance lymphocytaire (au début formule
panachée voire PNN) - protéinorachie modérée, glycorachie normale
- Diagnostic direct (salive, urine, LCR)
- culture cellulaire
- IF directe
- RT-PCR surtout pour les méningites ou
encéphalites - Diagnostic indirect (2 sérums)
34Oreillons Traitement et Prévention
- Traitement symptomatique
- Vaccin vivant atténué
- en association R.O.R.
- Calendrier 1 dose à 1 an, 2ème dose entre 3 et
6 ans (rattrapage entre 11 et 13 ans si non
vacciné ou 1 seule dose reçue) - Réactions post-vaccinales parotidite fugace,
méningite lymphocytaire (1/2 500 000 doses)
35Le Virus de la Rougeole (measles)
36Rougeole Généralités
- Pays sans vaccination
- maladie touchant quasiment tous les enfants (6
mois à 10 ans) - épidémies hiver-printemps
- Pays avec vaccination
- chute de gt99 des cas dans les années 1970-1980s
- Cas de foyers isolés, chez ladolescent ou
ladulte - France 82 de vaccination présence endémique,
risque dépidémie avec formes graves de ladulte - insuffisant pour espérer une éradication
- Monde 45 millions de cas annuels, 1.2 millions
de décès - Cause majeure de mortalité infantile dans les PVD
37Rougeole cycle viral
Phase respiratoire
Phase lymphatique
Phase sanguine
Phase détat
Nasopharynx
Épithélium respiratoire, urinaire, intestinal, oc
ulaire
Ganglions lymphatiques
virémie
Cellules endothéliales
Voies aériennes supérieures
SNC
Urine
38Rougeole Maladie
- Rougeole commune
- Incubation 10 jours
- Catarrhe oculo-naso-bronchique fébrile
- Éruption 3-4 jours plus tard
- énanthème fugace de la face interne des joues
(signe de Koplick) - exanthème maculopapuleux, débutant sur la face,
dévolution descendante généralisée, pendant 1
semaine - Régression des symptômes infectieux dès le début
de léruption
39Rougeole maladie (suite)
- Encéphalite
- Hyperleucocytose du LCR sans csq
- Encéphalo-myélite aiguë post-infectieuse
- fréquence 0.1, mortalité 10-20, séquelles
graves dans 20 des cas - 5-7 jours après léruption, fièvre, convulsions,
troubles de la conscience, signes neurologiques
focalisés - Pan-encéphalite sclérosante subaiguë
- très rare (1/105 à 106) 1 à 15 ans après une
rougeole toujours mortelle - encéphalopathie dégénérative, lésions diffuses du
cortex et de la substance blanche - infection persistante du cerveau par un virus
défectif - Encéphalite aiguë progressive
- personnes immunodéprimées (réplication virale
cytolytique dans le cerveau) - Complications respiratoires
- Poumon rougeoleux commun
- Surinfection bactérienne ou virale (otite,
laryngite, bronchite, pneumonie) - Pneumonie interstitielle à cellules géantes chez
les immunodéprimés
40Rougeole Diagnostic
- Indications
- complications (encéphalite ou méningo-encéphalite)
- éruption atypique fébrile
- Diagnostic direct
- Pvts sécrétions nasopharyngées (écouvillon ou
aspiration), aspiration bronchique, sang, urines,
LCR - détection dantigènes par IF
- Culture
- RT-PCR
- Diagnostic indirect (sérologie ELISA)
- apparition des IgM avec les signes cliniques
41Rougeole Traitement et Prévention
- Ribavirine
- active in vitro
- proposée dans les formes graves, résultats peu
probants - Séroprévention (Ig polyvalentes)
- injection dans les 5 jours qui suivent un contage
- sujets non immuns, fragiles, immunodéprimés
- Vaccin vivant atténué (R, RR ou ROR)
- Recommandé entre 12 et 15 mois (9 mois si crèche)
2ème dose avant 6 ans - Peut donner un peu de fièvre et un érythème
discret - Contrindications femme enceinte,
immunodépression, allergie vraie à lœuf - GB polémique sur un risque dautisme
- Pays tropicaux conservation, infection très
précoce (anticorps maternels)
42Les Rhabdoviridae
- Exemple Le virus de la rage
43Carte didentité des Rhabdoviridae
- Forme allongée (obus)
- 1 extrémité plate
- 1 extrémité arrondie
- Enveloppe spicules (trimères de glycoprotéine
G) - Anticorps neutralisants
- Capside tubulaire à symétrie hélicoïdale
- ARN monocaténaire non segmenté, polarité (-),
12kb - Multiplication cytoplasmique
- Rage Genre Lyssavirus, 7 génotypes
44Rage Historique
- 1ère description 23 siècles avant JC, Babylone
lien entre la rage humaine et les morsures de
chien enragé - 1885 vaccination post-exposition de Louis
Pasteur sur Joseph Meister, avec un vaccin
élaboré sur tissu nerveux de lapin - Depuis
- amélioration de la tolérance des vaccins
- contrôle de la rage animale
- 10ème rang des maladies infectieuses dans le
tiers monde
45Rage Cycle viral
Phase locale
Phase neurologique
Phase de dissémination
Salive
Peau lésée
Peau Muqueuses
Animaux sauvages ou domestiques Salive
Morsures Griffures Greffe de cornée
SNC Hippocampe Lobes temporaux
Neurone périphérique
Cornée Conjonctive
Muscles
Urines
46Rage Cycle viral (suite)
- Conséquences
- si zone dinoculation proche du SNC
- si zone richement innervée
- pénétration efficace
- incubation courte
47Rage Maladie animale
- Rage furieuse ou Rage paralytique
- Chiens, chats Forme spastique, aboiement
bitonal - Bovins, ovins Forme calme, salivation excessive
- installation des paralysies, décès en 15j
- Animaux sauvages perte de linstinct de
conservation - pénétration dans les villes et les habitations,
morsures - Chauves souris portage asymptomatique ou
incubation longue - troubles du comportement (agressions diurnes,
morsures, prostrations, cris)
48Rage Maladie humaine
- Incubation 1-2 mois (1 semaine à plusieurs
années) Prodromes insomnie, anxiété,
hyperesthésie généralisée - Hydrophobie (90) hyperesthésie
pharyngo-laryngée - spasme pharyngo-laryngé à la déglutition des
liquides - risque détouffement par fausse route
- réflexe pavlovien à la seule vue deau !
- Aérophobie spasme facio-cervical extensif
déclenché par insufflation dair derrière
loreille - Paralysie ascendante
- Mort 100
49Rage Diagnostic
- Indications
- Diagnostic dune encéphalite rabique
- Diagnostic chez lanimal contact
- Statut immunitaire dun individu
- Pvts (emballage) ? centres de référence (I
Pasteur, Paris) - Homme vivant salive, LCR, biopsie cutanée
(terminaisons nerveuses), empreinte de cornée - Homme décédé ou animal cortex cérébral,
hippocampe, bulbe rachidien, cornée - Diagnostic direct
- IF ou IP directe sur empreintes ELISA sur
broyats - RT-PCR typage par séquençage et analyse
phylogénétique - Isolement en culture
- inoculation intracérébrale à des souriceaux,
autopsie du cerveau - cellules de neuroblastome murin
- Diagnostic indirect détermination du statut
immunitaire
50Rage humaine Conduite à tenir
- Sujet mordu, premier geste
- Temps anciens Cautériser la peau au fer rouge
- Maintenant lavage à leau savonneuse, rinçage,
désinfection, parage sans suture (pour tenter
déliminer linoculum viral) - Prophylaxie anti-tétanique et ATB
- Centre de traitement anti-rabique (72 en France)
- Indications de la vaccination et de la
sérothérapie - Vaccination protège mal contre les génotypes 2,
3, 4, 5 - Problème de maîtrise du risque en Afrique
- Justifie le typage moléculaire de toutes les
souches - Vaccin inactivé 2 protocoles J0-J3-J7-J14-J28
J0x2-J7-J21 - Sérothérapie Immunoglobulines dorigine humaine
ou équine - Surveiller lanimal mordeur
- Observation vétérinaire des carnivores
domestiques apparemment sains - 3 visites légales (J1, J8, J15)
- Si décès ou abattu envoi au Centre de
Référence, diagnostic direct
51Rage humaine Conduite à tenir
- Catégorie I
- Contact ou alimentation de lanimal
- Léchage sur peau intacte
- ? Aucun traitement si une anamnèse fiable peut
être obtenue - Catégorie II
- Peau découverte mordillée
- Griffures bénignes ou excoriations sans
saignement - Léchage sur peau érodée
- ? Administration immédiate du vaccin
- Catégorie III
- Morsure ou griffure ayant traversé la peau
- Contamination des muqueuses par la salive
- ? Administration immédiate des Ig et du vaccin
52Rage Épidémiologie mondiale
- Asie, Afrique
- principal vecteur chien errant
- 40000 décès / an en Inde
- 500 à 6000 en Afrique ?
- Sous-estimation (diagnostic clinique)
- Amérique Latine
- Vecteurs chiens et chauves souris hématophages
- Programme volontariste de vaccination
- 200 cas / an
- Amérique du Nord
- Réservoir ratons laveurs, mouffettes, renards,
coyotes - 3-5 cas / an (rôle des chauves souris)
53Rage Épidémiologie en Europe
- Rage humaine éradiquée
- Rage canine éradiquée
- vaccination des chiens domestiques, élimination
des chiens errants - Rage du renard
- diffusion, à partir de lEurope de lEst, après
1945 - France atteinte en 1968, front ?de 40kms par an
jusquen 1989 - Vaccination par largage dappâts vaccinaux par
hélicoptère 2x par an derniers cas en Moselle
en 1998 - ? vigilance, concertation européenne
- Rage des chiroptères
- depuis 1998, seuls des chiroptères ont été
retrouvés enragés - Génotypes 5 et 6
- 10 cas autochtones en France en 10 ans
54Rage Attention !
- Rage dimportation
- Personnes mordues dans un pays endémique
- Cas déclarés en France
- Importation danimaux en incubation
- Rage des chiroptères
- Problème vaccin peu efficace
- Professions exposées services vétérinaires,
fourrières, équarrisseurs, laboratoires,
taxidermistes, garde chasse, spéléologues,
agriculteurs - Voyage en zone dendémie longue durée, loin dun
centre médical - ?Vaccin inactivé, J0-J7-J21/28 - rappel à 1 an
puis tous les 5 ans
55Rage classification
- Genre Lyssavirus, 7 génotypes
- Espèces sensibles animaux à sang chaud
(mammifères terrestres ou volants)
Pas de cas humains
Pas de cas chez des chiroptères
56(No Transcript)
57(No Transcript)
58(No Transcript)