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PARAPLEGIE / TETRAPLEGIE

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PARAPLEGIE / TETRAPLEGIE SYNDROMES MEDULLAIRES GENERALITES Anatomie de la moelle pini re Situ e dans le canal vert bral du rachis, la moelle pini re d bute ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: PARAPLEGIE / TETRAPLEGIE


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PARAPLEGIE / TETRAPLEGIE
  • SYNDROMES MEDULLAIRES

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GENERALITES
  • Anatomie de la moelle épinière
  • Située dans le canal vertébral du rachis, la
    moelle épinière débute en C0 (sortie du foramen
    magnum de los occipital) et se termine en L2,
    prolongée par la queue de cheval jusquen S2.
  • La moelle épinière possède un réseau vasculaire
    propre
  • - lartère spinale antérieure elle chemine
    dans le sillon ventral de la moelle et donne un
    circuit circum-médullaire qui irrigue les 2/3 de
    la moelle épinière. La partie haute de la moelle
    est bien vascularisée, alors que la partie basse
    lest beaucoup moins bien
  • - les 2 artères spinales postérieures elles
    cheminent en regard des cordons postérieurs de la
    moelle et irriguent le 1/3 restent
  • - le cône terminal est irrigué par les artères
    de Lazorthes
  • Ainsi, quand on a une atteinte de lartère
    spinale antérieure, on va avoir une nécrose des
    2/3 de la moelle, du 1/3 restant si cest une
    atteinte des artères spinales postérieures.
  • La moelle épinière est découpée en étages
    appelés métamères. Un métamère est un étage
    médullaire qui régit - un dermatome (zone
    cutanée)
  • - un myotome (muscle)
  • - un sclérotome (tissu osseux)
  • - un viscérotome (viscère)
  • Les métamères se visualisent, par
    lintermédiaire des dermatomes, comme si nous
    étions à 4 pattes ou penchés en avant.

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  • Loi de Chipault
  • Dans les atteintes médullaires, on ne peut pas
    faire de corrélation entre la lésion osseuse (due
    au choc traumatique) et la lésion médullaire
  • au niveau cervical
  • On a 8 métamères pour 7 vertèbres cervicales, et
    les racines nerveuses sortent perpendiculairement
    du canal médullaire par rapport à la moelle (les
    racines sont horizontales) létage vertébral
    correspond au métamère, donc une lésion au niveau
    de C5 entraîne des troubles dans les zones régies
    par le métamère C5.
  • au niveau thoracique
  • On doit différencier
  • - le niveau thoracique haut (T1-T6) les
    racines nerveuses commencent à devenir oblique
    vers le bas, ainsi le métamère correspond à
    létage vertébral 1 (ex si on a un choc en
    T2, on aura des troubles dans les zones du
    métamère T3)
  • - le niveau thoracique bas (T6-T12) les
    racines nerveuses sont encore plus obliques quau
    niveau thoracique supérieur le métamère
    correspond à létage vertébral 2 (ex choc en
    T9 ? lésions type métamère T11)
  • au niveau lombaire
  • Les racines nerveuses sont très obliques, et le
    métamère correspond à létage vertébral 3 (ex
    choc en L2 ? lésions type métamère L5).

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  • Définitions
  • Dans le cas dun choc spinal, la moelle épinière
    arrête de conduite les influx nerveux, puis, au
    bout de quelques temps, la partie sous-jacente à
    la lésion se met à travailler pour son propre
    compte. Ainsi, on va avoir
  • - une 1ère période dite de flaccidité elle
    correspond au choc spinal tout influx nerveux
    venant des centres supérieurs est bloqué
  • - une 2nde période dite de spasticité elle
    correspond au moment auquel la moelle retrouve
    son automatisme. Ce passage de la flaccidité à
    la spasticité se fait en dessous de la lésion
  • Ceci nous amène à définir 3 niveaux
  • - le niveau sus-lésionnel tout ce qui régit
    par les métamères sus-lésionnels est sain. Cest
    cette partie que lon va athlétiser
  • - le niveau lésionnel cest la zone
    traumatisée, qui demeure flasque ad vitam
    aeternam . Tout ce qui dépend de ce ou ces
    métamères reste flasque à vie
  • - le niveau sous-lésionnel cest la zone qui
    va se mettre à travailler pour son propre compte.
    Ainsi, on pense dune phase flasque à une phase
    dhypertonie spastique il ny a plus de
    contrôle des afférences supérieures

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ETIOLOGIE ET DEFICITS
  • Plusieurs causes peuvent être à lorigine dune
    para ou tétraplégie
  • - section dilacération (étirement,
    effilement) dans le cas de traumatismes
  • - contusion commotion dans le cas de
    traumatismes également
  • - compression (par un hématome, un Å“dème,)
  • - myélites (inflammations de la moelle)
  • - accidents vasculaires médullaires
  • Nous étudierons les para / tétraplégies dues à
    des lésions traumatiques, cest-à-dire des
    lésions qui peuvent êtres provoquées par les 2
    premiers types de mécanismes. Ces traumatismes se
    traduisent, par la suite, presque toujours par un
    épisode flasque, avec une récupération plus ou
    moins importante de la motricité (automatique,
    réflexe et volontaire si seulement les
    motricités réflexe et automatique reviennent, on
    sera dans le cas dune paralysie spasmodique).
  • Choc neurogénique choc spinal
  • Il faut faire la différence entre le choc
    neurogénique, qui intervient si et seulement si
    la lésion est supérieure à T6 (métamère), et le
    choc spinal, qui lui peut intervenir pour une
    lésion à nimporte quelle hauteur de la moelle.

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  • le choc neurogénique
  • Il se traduit par
  • - une hypotension due à une perte du tonus
    vasomoteur, elle participe à la majoration de
    létat de choc
  • - une hypothermie elle est particulière, car
    en même temps que la température globale du corps
    diminue, il y a vasodilatation périphérique qui
    entraîne une augmentation de température aux
    extrémités
  • - une bradycardie cest la réponse
    vaso-vagale
  • On parle du choc neurogénique comme du choc
    chaud (à cause des extrémités).
  • le choc spinal
  • Il est consécutif au traumatisme médullaire et
    se traduit par un déficit de toutes les
    motricités, donnant un état de flaccidité. Ce
    choc a une durée extrêmement variable qui peut
    aller de quelques instants à plusieurs semaines,
    en fonction de limportance du traumatisme.
  • Au niveau sous-lésionnel, selon limportance des
    lésions, la motricité réapparaîtra de façon /-
    importante les réflexes peuvent revenir, puis
    la motricité automatique, la motricité volontaire
    peut revenir ou non. On retrouvera de la
    spasticité seulement lorsque les activités
    motrices volontaires ne seront pas complètement
    récupérées.
  • Au niveau lésionnel, tout reste flasque.
  • Remarque choc neurogénique et choc spinal
    peuvent être concomitants.

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  • Symptomatologie de différentes étiologies
  • Selon létiologie de la para / tétraplégie, on
    ne va pas retrouver les mêmes symptômes.
  • section complète en T6
  • On trouve
  • - une paraplégie flasque puis spastique dans
    tout le niveau sous-lésionnel
  • - une disparition de toute motricité pendant la
    période flasque
  • - une anesthésie complète de toutes les
    sensibilités
  • A la suite du choc spinal (phase flasque), le
    niveau lésionnel reste flasque, et le niveau
    sous-lésionnel évolue vers la spasticité, avec
    retour des ROT qui sont vifs, polycinétiques et
    diffusants. Cest une spasticité le plus souvent
    en extension, mais sil y a présence dune épine
    irritative, cette spasticité peut sinverser et
    devenir une spasticité en flexion.
  • atteinte dune hémi-moelle ou syndrome de
    Brown-Sequard
  • On trouve
  • - un syndrome pyramidal dun côté, avec une
    anesthésie profonde du même côté (altération des
    sensibilités véhiculées par les cordons
    postérieurs de la moelle)
  • - du côté opposé à la paralysie, on a une
    atteinte thermo-algique (atteinte du faisceau
    spino- thalamique qui décusse au niveau
    médullaire
  • - au niveau lésionnel, une anesthésie totale
    en bande sur lhémicorps correspondant (avec un
    léger décalage)

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  • atteinte par compression médullaire
  • La compression médullaire peut être externe,
    comme par exemple lors de linflammation dun
    élément péri-articulaire (un ligament du foramen
    inter-vertébral, compression vasculaire,), ou
    alors elle peut être interne, comme par exemple
    lors dune tumeur des cellules de lépendyme.
  • Quand la tumeur vient comprimer la moelle, on
    retrouve une hypertonie exacerbée.
  • myélites
  • Les inflammations de la moelle (dues à une
    infection) peuvent entraîner des troubles
    conduisant à une para / tétraplégie.
  • accidents vasculaires médullaires
  • Ils se traduisent toujours par des atteintes
    flasques dans le niveau sous-lésionnel la
    moelle va être détruite complètement et ne va
    plus remplir son rôle de centre nerveux autonome.
  • syndrome centro-médullaire en C8
  • On retrouve
  • - une atteinte motrice prédominant au niveau
    des membres supérieurs et du tronc
  • - une atteinte thermo-algique
  • - une perte de la sensibilité qui sétend de la
    face interne du bras à la main (petit doigt)
  • - une aréflexie

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  • atteinte de lartère spinale antérieure en C8
  • On retrouve
  • - un syndrome pyramidal au niveau des membres
    inférieurs (spasticité), car lartère
    dAdamkiewicz qui irrigue le renflement lombaire
    de la moelle est conservée
  • - une atteinte thermo-algique
  • contusion médullaire postérieure en C7-C8
  • Il y a conservation des faisceaux
    spino-thalamiques et seuls sont touchés les
    cordons postérieurs de la moelle.
  • On retrouve
  • - une aréflexie tendineuse C7-C8
    (cubito-pronateurs)
  • - une astéréognosie des mains
  • - une anesthésie cutanée en bande C7-C8
  • Si la contusion est un peu appuyée, on aura
  • - une atteinte para-parésique transitoire des
    membres inférieurs
  • - une atteinte de la sensibilité profonde des
    membres inférieurs
  • contusion médullaire antérieure en C8
  • On retrouve
  • - une atteinte motrice des membres supérieurs
    et de la main

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  • Déficits
  • Le blessé médullaire présente des déficits
  • - sensitifs
  • - moteurs
  • - au niveau de la douleur
  • - respiratoires
  • - neuro-végétatifs
  • - cardio-vasculaires
  • Le déficit moteur se traduit par une atteinte de
    la motricité volontaire, des ROT, il ny a aucun
    réflexe de défense et plus de réflexes cutanés
    abdominaux (si lésion en T6).

MOUVEMENT METAMERE
Flexion du coude C5
Extension du poignet C6
Extension du coude C7
Flexion des doigts C8
Écartement des doigts T1
Opposition du pouce T1
Flexion de hanche L2
Extension de genou L3
Flexion dorsale L4
Abduction du pied L5
Flexion plantaire S1
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  • le déficit sensitif
  • Si latteinte est complète, on va avoir un
    déficit de toutes les sensibilités. En même temps
    que le déficit sensitif, il peut y avoir une
    sensation dinconfort du patient.
  • le déficit neuro-végétatif et trophique
  • Il intervient par labsence de motricité et
    labsence de sensibilité, qui ont un
    retentissement sur létat cutané du patient. En
    même temps que latteinte médullaire, on peut
    avoir des problèmes métaboliques qui peuvent
    favoriser la formation descarres.
  • Ces troubles neuro-végétatifs sont aussi marqués
    par des modifications tensionnelles, et les
    patients peuvent développer en même temps des POA
    (para-ostéo-arthropathies calcifications qui
    bloquent les grosses articulations comme
    lépaule, le coude, la hanche et le genou). De
    plus, le patient développe aussi une ostéoporose
    car les os ne subissent plus de contraintes
    harmonieuses par lintermédiaire des muscles
    paralysés (amyotrophie musculaire).
  • Il y a aussi un risque dÅ“dème des membres
    inférieurs, donc on devra réaliser une
    contention, ce qui évite aussi une vasoplégie
    (chute du sang dans les membres inférieurs)
    entraînant la syncope blanche (soif, pâleur,
    sueurs froides, révulsion des yeux).
  • le déficit sphinctérien
  • Il y a rétention des matières pendant le choc
    spinal
  • - la vessie se rétro-bascule et se vidange par
    dégorgement, ce qui entraîne une incontinence
    (constitution dun globe vésical ? mise en place
    dune sonde)
  • - le péristaltisme intestinal est stoppé, ce
    qui entraîne le risque docclusion intestinale
  • le déficit respiratoire
  • Il intervient dans les atteintes hautes (donc
    touche plus les tétraplégiques)
  • - T6 plus dabdominaux, le diaphragme na
    donc plus de point dappui
  • - entre T1 et T6 plus dintercostaux

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REEDUCATION
  • Rééducation en phase patient alité
  • prise en charge cutanée trophique
  • Au premier plan se trouvent les problèmes de
    peau. Pour éviter et lutter contre les escarres,
    il faut impérativement changer de position toutes
    les 3 heures maximum. Le sujet peut être installé
    sur différents types de lits
  • - le lit Strycker il permet le changement de
    position DV ?? DD grâce à une planche, on peut
    retourner le lit sans que le patient tombe
  • - le lit Egerton il se plie en 2
    longitudinalement et permet le retournement du
    patient il est utilisé avec un matelas à plots
  • - le lit module il sagit dun lit normal,
    mais dont le matelas est en fait constitué de
    cubes à 3 couches (une couche de soutien, une
    couche de rétention et une couche de réconfort).
    Chaque cube est enveloppé dune alaise
    particulière, et on mobilise les cubes de mousse
    sous le patient sans le toucher (lit à usage
    unique)
  • Remarque formation de lescarre
  • - apparition dune rougeur à la zone dappui
  • - formation dun phlyctène rempli de liquide
    séreux
  • - le liquide séreux devient hématique
  • - la peau se cartonne et se creuse

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  • prise en charge orthopédique
  • Les patients se placent dans une attitude
    caractéristique
  • - au niveau des mains pouce en adduction,
    hyper-extension des MP, flexion des IP
  • - au niveau du poignet flexion
  • - au niveau du coude flexion
  • - au niveau de lépaule adduction rotation
    interne
  • - au niveau de la hanche flexion
  • - au niveau du genou flexion
  • - au niveau du pied varus équin
  • On peut placer le patient dans 2 positions
    différentes
  • - en DD on place les membres inférieurs en
    extension, avec un coussin mousse vertical au
    pied du lit pour maintenir les pieds à 90 par
    rapport au segment jambier
  • - en DV on place la hanche en rectitude, le
    segment jambier placé sur un coussin triangulaire
    (en déclive), pied dans le vide
  • Les para-ostéo-arthropathies peuvent apparaître
    et bloquer une articulation, qui devient tuméfiée
    et chaude. On adopte alors 2 attitudes
  • - on laisse larticulation senraidir dans une
    bonne position
  • - on mobilise larticulation dans toutes les
    amplitudes disponibles après lavoir glacée
  • On peut aussi réaliser des postures alternées
    (toutes les 6 heures on change de position).
  • La verticalisation du sujet se fait dès le début
    de la phase alitée, avec bandage des membres
    inférieurs (pour éviter la vasoplégie) et mise en
    place dune ceinture abdominale contensible. On
    commence par 5 minutes par jour, puis on augmente
    progressivement le temps. Quand le patient tient
    20 minutes dans une position ou passe au stade
    suivant, et quand il est à 90, on envisage la
    station assise au fauteuil.

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  • prise en charge respiratoire
  • Elle est indispensable pour une bonne
    oxygénation du patient et pour lutter contre les
    troubles thrombo-emboliques.
  • Une atteinte intercostale va se manifester de la
    manière suivante
  • - à linspiration, la pression intra-thoracique
    diminue et est plus faible que la pression
    atmosphérique, il y a donc creusement des
    espaces intercostaux
  • - à lexpiration, la pression intra-thoracique
    est plus élevée que la pression atmosphérique, il
    y a donc gonflement des espaces intercostaux
  • autres
  • Les mobilisations passives se feront dans toute
    lamplitude disponible plusieurs fois par jour,
    en veillant à faire attention au matériel
    dostéosynthèse éventuel.
  • On peut utiliser le massage, mais uniquement à
    visée hyper-hémiante, et il faut lutter contre
    les oedèmes des membres inférieurs.
  • On travaillera modérément le niveau
    sous-lésionnel pendant cette phase.
  • Rééducation en phase patient assis
  • choix du fauteuil
  • Il faut conserver la lordose lombaire en
    position assise, puisquon ne peut pas conserver
    lextension de hanche, avec le segment de cuisse
    rigoureusement horizontal.
  • Il faut aussi éviter le coussin pour répartir
    les pressions sur tout le bassin, mais aussi pour
    que les ischions soient plus bas que les fémurs
    (répartition correcte des points dappui).
  • Le fauteuil roulant doit avoir des cale-pieds
    qui mettent les pieds à 90 par rapport au
    segment jambier, et il doit posséder 2 grandes
    roues en arrière et 2 petites roues en avant,
    laxe des 2 grandes roues devant être dans laxe
    du dossier pour les paraplégies, et déporté en
    arrière pour les tétraplégiques (car leur dossier
    est plus incliné).

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  • test déquilibre
  • Il existe 6 stades dévolution, le patient étant
    assis, pieds reposant sur le sol, dos libre (donc
    il faut que le patient ait un certain tonus de
    tronc pour réaliser ce test)
  • - stade 1 mains aux genoux, le patient amène
    les mains aux hanches et revient aux genoux
  • - stade 2 bras horizontaux (en croix), le
    patient fléchit ses coudes et amène les mains aux
    épaules, puis revient
  • - stade 3 bras horizontaux, le patient amène
    les bras en avant de lui, puis à la verticale, et
    revient
  • - stade 4 bras horizontaux, le patient amène
    ses bras à la verticale, puis en avant et revient
  • - stade 5 bras horizontaux, le patient
    effectue une rotation du rachis à gauche et à
    droite
  • - stade 6 bras horizontaux et avant-bras
    verticaux (coudes fléchis à 90), le patient
    effectue une rotation du rachis à gauche et à
    droite
  • Ce test est basé sur les positions annexes des
    bras et joue sur lélévation du centre de
    gravité. Les mouvements des bras sont
    symétriques.
  • préparation à la verticalisation
  • Dès que le patient tient 20 minutes assis, on le
    met au standing qui comprend
  • - un appui talonnier
  • - un contre-appui au niveau des genoux
  • - un contre-appui fessier

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  • Les objectifs de cette verticalisation sont
  • - de permettre au patient de voir à un autre
    niveau de hauteur
  • - daméliorer son transit intestinal
  • - dadapter son système cardio-respiratoire
  • - de débuter létirement du triceps sural
    (placement dune cale sous lavant-pied)
  • - de remettre en compression les os
  • - de permettre des activités ludiques pour
    travailler les membres supérieurs
  • transferts
  • Durant cette période, il faut apprendre au
    patient les différents transferts qui vont être
    nécessaires à la réalisations de ses AVQ.
  • Transfert fauteuil roulant lit pour passer
    du lit au fauteuil, on enlève laccoudoir le plus
    proche de soi, on prend la potence, puis on se
    glisse dans le fauteuil. Enfin, on prend ses
    jambes avec les membres supérieurs pour les
    placer dans les cale-pieds.
  • On fait linverse pour passer du fauteuil au
    lit.
  • ? les jambes descendent toujours en dernier et
    montent toujours en premier
  • transfert fauteuil roulant sol on doit
    placer les jambes du patient en avant, et
    celui-ci doit se laisser glisser, avec appui des
    membres supérieurs sur les accoudoirs. Les
    triceps brachial, grand dorsal et grand pectoral
    sont indispensables au déroulement de ce
    transfert.

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  • Transfert fauteuil roulant WC le patient le
    place
  • - soit en face des toilettes si ce dernier est
    trop petit, et glisse en avant pour se placer à
    califourchon
  • - soit à côté des toilettes sil est assez
    grand, et se glisse latéralement
  • Transfert fauteuil roulant baignoire on va
    utiliser un siège pont le patient réalise le
    transfert fauteuil siège pont en laissant ses
    jambes sur le fauteuil (pour dabord prendre la
    température de leau), puis se glisse dans la
    baignoire.
  • Prévention il faut
  • - apprendre au patient à se protéger contre la
    chute, en restant le plus possible dans son
    fauteuil
  • - apprendre au patient la manutention du
    fauteuil
  • niveau sus-lésionnel
  • Le niveau sus-lésionnel va devoir être
    athlétisé, par différentes techniques
  • - pouliethérapie travail des adducteurs /
    rotateurs internes (grand pectoral, grand dorsal,
    triceps)
  • - développé couché
  • - décoller les fesses du fauteuil 10 fois de
    suite par lintermédiaire des membres supérieurs
  • On prépare aussi la phase patient debout , en
    travaillant léquilibre debout du sujet on le
    place sur un podium avec des mini cannes, et on
    lui demande de décoller ses fesses et de
    maintenir léquilibre. Ce travail nécessite des
    abaisseurs rotateurs internes dépaule
    puissants, ainsi que des triceps brachiaux
    puissants. Les coudes du patient sont placés à
    30 de flexion pour avoir un maximum defficacité
    de la part des triceps brachiaux (angle dattaque
    du triceps ).
  • On travaillera aussi les muscles nécessaires à
    la déambulation et ce en position assise le
    grand dorsal ( muscle sauveur du paraplégique )
    sera travaillé de même que les muscles
    précédents, car il permet lascension de
    lhémi-bassin homolatéral quand il a un appui
    sous-axillaire.

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  • Rééducation en phase patient debout
  • appareillage
  • Pour la marche, on utilisera obligatoirement une
    attelle qui servira de tuteur. On trouve
    différentes sortes dattelles
  • Attelle de jarret on lutilise lorsque
    latteinte est située en dessous de L4,
    cest-à-dire lorsque le quadriceps est conservé
    et est capable de verrouiller le genou. Cette
    attelle de jarret est mono-tubulaire, ce qui veut
    dire quil ny a quun seul tuteur, qui est un
    tuteur interne. On réalise léducation du patient
    à lattelle de jarret avec la chaussure
    directement posée sur lattelle lattelle
    définitive comprendra en plus une semelle
    anti-équin dans la chaussure.
  • Attelle cruro-jambière on lutilise lorsquil
    u a une atteinte quadricipitale. Elle présente
    une cuissarde et une fronde rotulienne qui permet
    de bloquer le genou. De même, une semelle sera
    placée dans les chaussures.
  • Dans les atteintes T12, L1, L2 et au-dessus, on
    utilise 2 pièces de hanche et une ceinture.
  • Au niveau du pied les tuteurs sont montés de 2
    façons sur les chaussures
  • - par un tourillon on perce le talon de la
    chaussure dans sa partie antérieure et on emboîte
    dans une tige creuse une partie mâle (qui permet
    lattache de 1 ou 2 tuteurs) et on met une butée
    anti- équin. Le problème réside dans le fait que
    larticulation de lappareillage nest pas en
    regard de larticulations tibio-tarsienne (les
    mouvements peuvent être entravés). Lavantage est
    que ce montage est facilement réalisable.

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  • - avec un étrier il faut un appareilleur que
    place létrier entre le fond de la chaussure
    1ère et la semelle. La partie métallique de
    létrier va en avant de la tête des métatarsiens
    mais laisse les orteils libres. Il faut toujours
    2 montants latéraux. Lintérêt de ce montage est
    que larticulation de létrier est en regard de
    larticulation physiologique linconvénient est
    que son installation nécessite du temps.
  • - au niveau du genou on utilise 2 types de
    verrous
  • - le verrou Hoffa il se monte sur une attelle
    à 2 montants (interne et externe). Il sagit
    dune articulation plat sur plat ce sont 2
    plaques qui glissent dune sur lautre. Il y a un
    arceau à la face postérieure du mollet (partie
    supérieure) avec un ergot. Un élastique relie
    lergot à lembase en cuir au niveau de la
    cuisse et permet lextension du genou, larceau
    permet le verrouillage. Pour sasseoir, larceau
    se déverrouille par un appui sur la chaise, ce
    qui entraîne à la flexion du genou
  • - le verrou à coulisseau il sagit aussi
    dune articulation plat sur plat. On trouve une
    manette en haut pour déverrouiller le genou
  • Pour les atteintes supérieures à T6, on utilise
    un corset en plus de toutes les attelles
    proposées.
  • exercices
  • On peut travailler léquilibre debout avec
    lappareil et une canne. On place dabord le
    patient entre les barres parallèles pour
    travailler le report de poids avant et arrière
    avec des oscillations augmentées progressivement.
    On peut aussi travailler léquilibre avec des
    cannes le patient les avance puis les recule et
    essaie de conserver léquilibre.
  • Ces exercices provoquent une manÅ“uvre pendulaire
    qui nécessite
  • - une extension de hanche (blocage sur le
    ligament de Bertin) et une conservation de la
    lordose lombaire
  • - une extension de genou
  • - une flexion dorsale de 90 (segment jambier à
    90 par rapport à lhorizontal)

20
  • On peut travailler à la pouliethérapie, en
    plaçant une sangle au niveau abdominal et un
    filin qui tire vers larrière. Cet exercice a
    pour but la préparation à la marche pendulaire
    lorsque le patient pousse pour avancer (travail
    des grands dorsaux).
  • On peut travailler la marche pendulaire avec des
    cannes le patient avance ses cannes, puis passe
    en avant à laide de ses triceps brachiaux et de
    ses grands dorsaux en faisant décoller ses pieds
    du sol et en les amenant vers lavant. On se
    retrouve avec une hyper-extension du bassin.
  • On travaille enfin la marche pour conserver
    lindépendance dans les lieux publics par
    exemple, on apprend au patient à monter et
    descendre les trottoirs
  • - pour monter, le patient est dos au trottoir
    et il monte ses cannes sur le trottoir puis il
    se soulève et monte son corps sur le trottoir
  • - pour descendre, il descend dabord ses cannes
    puis son corps
  • Rééducation vésicale
  • Plus le paraplégique a des possibilités de
    marche, plus il risque davoir des problèmes
    sphinctériens, et notamment vésicaux. Il faut
    attendre la levée du choc spinal pour connaître
    le niveau lésionnel.
  • Le centre réflexe vésical ( centre de Budge) se
    situe au niveau S2-S4
  • - quand il y a une atteinte traumatique
    supérieure à ce centre, la récupération (après la
    période flasque) des automatismes médullaires a
    lieu au niveau sous-lésionnel et va provoquer une
    vessie réflexe ou centrale (le centre de
    Budge est donc conservé)
  • - quand latteinte est située au niveau du
    centre du Budge ou si on a une atteinte du cône
    terminal, on va avoir une vessie autonome ou
    périphérique (le centre de Budge est donc
    touché)
  • La vessie centrale pourra être rééduquée, alors
    que la vessie périphérique ne pourra pas lêtre.

21
  • pendant le choc spinal
  • La vessie est rétro-basculée et se laisse
    distendre, ce qui provoque la formation dun
    globe vésical. Quand la vessie est pleine, elle
    se vide par regorgement, ce qui nécessite alors
    la pose dune sonde urinaire à demeure (vessie
    atone) avec
  • - chez lhomme la sonde est rabattue sur
    labdomen et le sac doit être plus bas que le
    pubis pour éviter le reflux et lurétérocèle
  • - chez la femme la sonde est à placer à la
    face interne de la cuisse
  • La sonde est clampée au moins 3 heures par jour
    pour que la vessie se laisse distendre et quelle
    ne diminue pas de volume (3 heures consécutives
    dans 24 heures), et ce afin dentretenir
    lélasticité vésicale. Il ne faut pas non plus
    laisser le patient en décubitus dorsal car ce
    nest pas une bonne position pour les vessies
    atones (lurine sédimente et peut créer des
    cristaux durate ? calculs vésicaux) il faut
    donc retourner le patient toutes les 3 heures
    pour éviter la sédimentation.
  • Durant cette période, il ne faut pas de
    pressions sur le globe vésical, car cela engendre
    un reflux vers le rein, susceptible de provoquer
    une pyélonéphrite (le taux de bactéries se
    multiplie dans lurine ? de 100.000 germes
    pyélonéphrite).
  • à la levée du choc spinal
  • Dans le cas de lésions complètes (au-dessus des
    centres sacrés), la vessie devient réflexe elle
    est centrale dite spastique. On cherche le
    réflexe nécessaire à la contraction et donc à la
    vidange de la vessie.
  • Dans le cas de lésions incomplètes, la vessie
    devient autonome périphérique, et elle est
    difficilement rééducable. Quelquefois, dans les
    lésions incomplètes, les sujets sentent le
    passage de lurine mais pas que leur vessie est
    pleine. Dautres sujets vont avoir la sensation
    de vessie pleine mais narrivent pas à commander
    la vidange dans ce cas ce sont des vessies
    mixtes.

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  • bilan urologique kinésithérapique
  • Il consiste en un interrogatoire, un bilan
    neurologique et une cystomanométrie.
  • - linterrogatoire il devra porter à la
    connaissance du MK la quantité durine émise par
    jour, si le patient a des fuites ou non, sil a
    la sensation ou non du besoin duriner, sil a la
    sensation ou non du passage de lurine,
  • - le bilan neurologique il permettre de
    déterminer létat de réflectivité du sujet
    (hypertonie).
  • - la cystomanométrie il faut placer le patient
    en DD au lit, avec un pied à perfusion au pied du
    lit. Le niveau 0 du cm ruban est placé à la
    hauteur du pubis, et le cm ruban se déroule
    jusquen haut de la potence à perfusion. On fait
    monter la sonde du niveau 0 jusquen haut de la
    potence.
  • Il faut hydrater le sujet avec une quantité
    déterminée deau. On prend 250cc de sérum
    physiologique que lon place au frigo jusquà ce
    que sa température soit de 10. La pochette de
    sérum physiologique est alors envoyée dans la
    vessie dans sa totalité, ce qui va distendre
    cette dernière dun seul coup. On a alors 2 cas
    de figure
  • - si la vessie est réflective, elle va se
    contracter par réflexe de défense contre le froid
    si leau monte jusquà 40 cm, il sagit dune
    vessie centrale
  • - si la vessie nest pas réflective, rien ne se
    passe leau reste au niveau 0 du cm ruban et il
    sagit dune vessie périphérique

23
  • rééducation
  • Le jour de la rééducation, le sujet ingère
    litres deau et on clampe la sonde heures
    après, on demande au sujet sil ressent quelque
    chose. On provoque alors des stimulations
    (percussions du pubis ou grattage de la face
    interne de la cuisse) censées provoquer la
    contraction vésicale.
  • Si la stimulation provoque une contraction qui
    fait monter lurine jusquà 20 cm au-dessus du
    pubis, le stimulus est suffisant et on continue
    la stimulation toutes les 3 heures, ou quand le
    patient a une sensation particulière au niveau
    vésical ou autres (frissons, suées,). Si le
    résidu post-mictionnel est inférieur à 50cc le
    patient est désondé (quand résidu post-mictionnel
    supérieur à 50cc contraction insuffisante).
  • La rééducation vésicale sera difficile si
    lurine monte à moins de 20 cm au-dessus du
    niveau du pubis car les résidus de la miction
    sont trop importants pour permettre lablation de
    la sonde.
  • Lablation de la sonde se fiat en fonction de la
    qualité de la miction que lon évalue comme suit
  • - sil ny a pas de fuite urinaire
  • - si la miction est déclenchable volontairement
  • - si les mictions sont espacées de 2 heures au
    moins
  • - si le résiduel post-mictionnel est inférieur
    à 50cc et sil est stérile (moins de 15.000
    germes) le patient pourra être désondé

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NOTIONS SUR LA PARAPLEGIE / TETRAPLEGIE
  • Lheure dor
  • Il sagit de la 1ère heure qui suit laccident.
    Elle est très importante car cest pendant cette
    heure que survient la majorité des décès. Cette
    période nécessite soit une évacuation rapide du
    blessé, soit une médicalisation sur place.
  • Léchelle AVPU
  • Cest une échelle anglo-saxonne qui permet
    dévaluer le niveau de conscience du blessé
  • I Alert conscient
  • II Verbal répond aux ordres simples
  • III Pain répond à la nociception
  • IV Unresponsive aucune réponse

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  • Le score de Glasgow il évalue aussi le niveau
    de conscience du blessé
  • La tétraplégie
  • Elle se caractérise par une atteinte du tronc et
    des 4 membres. La lésion est en dessous de C4,
    donc la lésion de tétraplégie se situe entre C5
    et T1
  • - C5 sensibilité du moignon de lépaule
    motricité abduction de lépaule
  • - C6 sensibilité face postéro-externe du
    bras, face dorsale de lavant-bras et du pouce
    motricité flexion du coude
  • - C7 sensibilité face postérieure du bras
    et de lavant-bras vers le médius motricité
    extension du bras, de lavant-bras, du poignet
    et des doigts
  • - C8 sensibilité face interne de
    lavant-bras, bord ulnaire de la main vers
    lauriculaire motricité flexion du poignet
    et des doigts
  • - T1 sensibilité face interne du bras
    motricité main intrinsèque (main plane main
    extrinsèque main en griffe)

Ouverture des yeux Réponse verbale Réponse motrice
1. Nulle 1. Nulle 1. Nulle
2. À la douleur 2. Incompréhensible 2. Extension stéréotypée
3. Au bruit 3. Inappropriée 3. Flexion stéréotypée
4. Spontanément 4. Confuse 4. Évitement
5. Normale 5. Orientée
6. Aux ordres
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  • Pour le tétraplégique, le dossier du fauteuil
    roulant est incliné vers larrière pour prendre
    en compte le déport des roues
  • - atteinte C5-C6 il faut un fauteuil
    électrique avec joystick
  • - atteinte C7 ergot sur les rampes des roues
    pour pouvoir pousser les roues
  • - atteinte C8 la prise est possible, mains il
    faut une adaptation pour la saisie des doigts
  • - atteinte T1 la main est utilisable, il
    manque quelques interosseux
  • Les tétraplégiques ne peuvent se déplacer quen
    fauteuil roulant.
  • Sur le plan psychologique, ils ont moins de
    problèmes que les paraplégiques (plus de suicides
    chez les paraplégiques, dautant plus que les
    lésions sont situées bas).
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