Title: A
1Aérodynamique et Mécanique du vol
- Présentation réalisée par F. WILLOT
2Aérodynamique et Mécanique du vol
- I Les forces aérodynamiques
- II Contrôle de la trajectoire
- III Etude des polaires
- IV Les principales phases du vol
- V Stabilité statique dun aéronef
3Aérodynamique et Mécanique du vol I Les forces
aérodynamiques
- Les actions de lair en écoulement
- Etude de la portance
- Etude de la traînée
4I Les forces aérodynamiques1. Les actions de
lair en écoulement
- Lorsque l'air s'écoule autour d'un objet, ou
qu'un objet se déplace dans l'air, des forces
aérodynamiques se créent sur l'objet. - Procédons à quelques expériences avec une
demi-feuille A4
5I Les forces aérodynamiques1. Les actions de
lair en écoulement
- l'air pousse lobstacle qu'il rencontre par
augmentation de la pression sur une des faces de
celui-ci.
6I Les forces aérodynamiques1. Les actions de
lair en écoulement
l'air en mouvement sur la surface supérieure de
la feuille sa pression diminuer (accélération de
l'écoulement). La pression de l'autre face étant
supérieure, la feuille est alors aspirée vers le
haut.
7I Les forces aérodynamiques1. Les actions de
lair en écoulement
Créons un courant dair entre les 2 feuilles
- l'air soufflé entre les feuilles étant à une
pression plus faible que celui à l'extérieur, les
feuilles se rapprochent.
8I Les forces aérodynamiques1. Les actions de
lair en écoulement
Les actions de l'air se décomposent en deux
forces - une parallèle à la vitesse de l'air
et de même sens, la traînée - une
perpendiculaire à la vitesse, la portance La
somme vectorielle de ces deux forces constitue la
résultante des forces aérodynamiques
9Aérodynamique et Mécanique du vol I Les forces
aérodynamiques
- Les actions de lair en écoulement
- Etude de la portance
- Etude de la traînée
10I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
Influence de la forme du profil
- Dans les films des diapositives suivantes, des
plaques de forme différentes sont placées en
soufflerie.
11I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
Influence de la forme du profil
- Plaçons une plaque plane dans la soufflerie
12I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
Influence de la forme du profil
La plaque sincline dun angle denviron 20 par
rapport à la verticale.
- Lair crée une surpression sur le dessous de la
plaque.
13I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
Influence de la forme du profil
- Plaçons une plaque incurvée dans la soufflerie
14I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
Influence de la forme du profil
La plaque sincline dun angle denviron 45 par
rapport à la verticale.
- Lair crée une surpression sur le dessous de la
plaque et une dépression sur le dessus. - La plaque est aspirée vers le haut
15I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
Influence de la forme du profil
- Plaçons une autre plaque un peu plus incurvée
16I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
Influence de la forme du profil
La plaque sincline dun angle denviron 50 par
rapport à la verticale.
- La dépression sur le dessus est encore plus
marquée. - La plaque est un peu plus aspirée vers le haut
17I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- La forme du profil influe beaucoup sur la
portance. - En pratique un profil possédant une certaine
épaisseur est plus efficace qu'un simple plan
incurvé. - L'écoulement autour des profils aérodynamique est
plus accéléré sur la surface supérieure que sur
la surface inférieure.
18I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- Il en résulte une force de pression verticale
orientée vers le haut (la portance). - De même la pression sur l'avant du profil est
supérieure à celle sur l'arrière du profil. Il en
résulte une force de pression vers l'arrière (la
traînée).
19I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
1 Bord dattaque
2 Bord de fuite
3 Extrados
4 Intrados
5 Corde
6 Epaisseur
7 Corde moyenne
8 Flèche
3
6
7
8
2
1
4
5
20I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- L'air aborde le profil par le bord d'attaque et
le quitte par le bord de fuite. - La partie supérieure du profil est appelée
extrados et la partie inférieure intrados. - Le segment qui joint le bord d'attaque et le bord
de fuite est appelé corde du profil.
21I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- La distance entre l'intrados et l'extrados est
l'épaisseur. La valeur maximale de l'épaisseur
divisée par la longueur de la corde donne
l'épaisseur relative
22I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- La ligne qui joint le bord d'attaque au bord de
fuite en passant à égale distance de l'intrados
et de l'extrados est appelée corde moyenne. - La distance maximale entre la corde et la corde
moyenne est appelée flèche du profil. - Le rapport entre la flèche et la longueur de la
corde est appelé courbure (ou cambrure) relative.
23I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- Le centre de portance (point dapplication de la
portance) se situe entre 30 et 50 de la corde
depuis le bord dattaque. Il avance quand
lincidence augmente jusquà lincidence de
décrochage puis recule. - Le foyer (point dapplication des variations de
portance) se situe entre 20 et 30 de la corde
depuis le bord dattaque. Sa position varie peu.
24Exemples de profils
Profil B29
Le profil plan convexe porte bien même à faible
incidence mais il est légèrement instable. Il est
utilisé en aviation générale.
25Exemples de profils
NACA 4412
Le profil biconvexe dissymétrique porte également
bien même à incidence nulle et est très stable.
Utilisé dans l'aviation de loisir.
26Exemples de profils
EPPLER 471
Le profil cambré (ou creux) est très porteur mais
il est assez instable. Lorsque l'incidence
augmente il cherche à cabrer.
27Exemples de profils
NACA 0009
Le biconvexe symétrique ne porte pas aux faibles
très faibles incidences. Il n'est intéressant que
pour les gouvernes et la voltige.
28Exemples de profils
RONCZ
Le profil à double courbure (ou autostable)
présente l'avantage d'une grande stabilité mais
une portance moyenne et une traînée assez forte.
29I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- Dans le film qui suit, une maquette davion est
placée en soufflerie sur une balance de précision
tarée. - La vitesse de lécoulement est augmentée par
palier et on relève à chaque fois lindication de
la balance.
30I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
31I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- La balance est soulagée par la portance de la
maquette. - La masse indiquée par la balance permet alors de
calculer Rz.
32I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- L'expérience montre que m diminue lorsque la
vitesse de l'écoulement augmente. On peut donc en
déduire que la portance augmente lorsque la
vitesse augmente. - Des mesures précises de la portance et de la
vitesse de l'air montreraient que la portance est
proportionnelle au carré de la vitesse de
l'écoulement.
33I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
L'angle d'incidence est l'angle formé par la
direction de la vitesse et celle de la ligne de
foi de l'avion.
34I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
Un dispositif adapté permet de faire varier
lincidence de la maquette dans la soufflerie.
35I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- La vitesse de lécoulement est constante.
- Lincidence est fixée successivement à
différentes valeurs entre 0 et 24 et on relève
lindication de la balance.
36I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- La vitesse de lécoulement est constante.
- Lincidence est fixée à une valeur de -24 et on
relève lindication de la balance.
- Le signe de la masse a changé.
- La maquette appuie sur la balance.
- La portance est orientée vers le bas.
37I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- Pour une vitesse donnée, la portance augmente
avec l'incidence. - Une incidence négative assez forte engendre une
portance négative.
38I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- En pratique, on constate que si l'incidence
dépasse une certaine valeur, la portance
n'augmente plus mais chute très fortement. C'est
le décrochage de l'aile
39I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- En conclusion, à vitesse donnée la portance de
l'aile augmente avec l'incidence, jusqu'à
l'incidence de décrochage. - Le décrochage se produit toujours à la même
incidence.
40I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- Expression de la portance
- ? la masse volumique de l'air.
- S est une surface de référence sur l'aile. On
l'appelle parfois maître couple. - v est la vitesse de l'avion dans l'air (vitesse
vraie). - Cz est le coefficient de portance de l'aile. Il
dépend de la forme du profil et de l'incidence de
vol. Les profils présentant des courbures
importantes ont des bons Cz.
41I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- La portance se crée sur chaque partie de l'aile.
Le point d'application de la portance globale
s'appelle le centre de poussée (CP). - Lors des différentes phases de vol il se déplace
sur l'aile en fonction de la vitesse et de
l'incidence (30 à 50 de la corde). Plus ses
déplacements sont importants et plus l'avion sera
délicat à piloter.
42I Les forces aérodynamiques2. Etude de la
portance
- Les variations de la portance sont appliquées en
un autre point que l'on appelle le foyer (F). Il
se situe, en théorie au quart (25) de la corde
en partant du bord d'attaque (en pratique entre
20 et 30). Ces déplacements sont limités.
43Aérodynamique et Mécanique du vol I Les forces
aérodynamiques
- Les actions de lair en écoulement
- Etude de la portance
- Etude de la traînée
44I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- Les différentes traînées
- La traînée d'un profil résulte des forces de
pression dans l'axe de l'avion. Toutefois on peut
la décomposer en trois parties distinctes - - la traînée de forme
- - la traînée de sillage
- - la traînée induite (due à la portance).
45I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- La première est liée à la forme du profil. Les
différents profils engendrent des écoulements
différents.
46I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- La seconde est liée au décollement des filets
d'air sur l'arrière du profil. Plus les filets se
décollent et plus la traînée de sillage est
importante. Elle est influencée par la vitesse et
l'incidence de vol de l'avion.
47I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- La dernière est liée aux différences de pression
entre l'intrados et l'extrados de l'aile (qui
engendrent la portance). L'air du dessous du
profil a tendance à remonter vers le dessus au
niveau des saumons d'aile. Cela crée des
tourbillons que l'on appelle tourbillons
marginaux.
48I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- En extrémité d'aile ils partent de l'intrados de
l'aile et remontent vers l'extrados. Ils
s'élargissent au fur et à mesure que l'on
s'éloigne derrière l'aile. - L'avion laisse derrière lui deux tourbillons qui
engendrent des perturbations d'autant plus
importantes que l'avion est de grande taille.
49I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- Un mobile est placé dans la soufflerie.
- A léquilibre il simmobilise en position 2.
- La lecture du repère 2 donne la norme de la
traînée.
50I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- On utilisera 4 mobiles successivement.
- Tous les mobiles ont la même surface frontale
(maître couple). - Les films des diapositives suivantes présentent
les manipulations.
51I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
1
52I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
2
53I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
3
54I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
4
55I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
2
3
4
1
- La traînée est très dépendante de la forme.
56I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- Dans la diapositive suivante, un mobile est placé
en soufflerie et la vitesse est augmentée
progressivement.
57I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
58I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- Plus la vitesse est importante et plus la traînée
augmente. - Des mesures précises mettraient en évidence que
la traînée est proportionnelle au carré de la
vitesse.
59I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- Influence de lincidence
- La traînée augmente avec l'incidence.
- A grande incidence, la traînée importante peut
nécessiter de maintenir une puissance importante
au moteur. - En cas de remise de gaz, il est parfois
préférable de pousser le manche en avant afin de
diminuer rapidement l'incidence pour accélérer
plus vite et obtenir plus rapidement une portance
permettant de remonter.
60I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- Influence de lallongement
- L'allongement d'un avion est le rapport entre le
carré de son envergure (L) et sa surface alaire
(S surface des ailes)
61I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
- Influence de lallongement
- Plus lallongement est important et plus la
traînée induite (et donc la traînée) diminue.
Les avions de ligne et les planeurs ont de grands
allongements et la présence de winglets permet de
diminuer la traînée induite de façon
significative.
62I Les forces aérodynamiques3. Etude de la traînée
Expression de la traînée
- Avec
- r la masse volumique de l'air.
- S est la surface de référence sur l'aile. On
utilise la même que pour la portance. - v est la vitesse de l'avion dans l'air (vitesse
vraie). - Cx est le coefficient de traînée de l'aile. Il
dépend de la forme du profil et de l'incidence de
vol. Le Cx augmente continuellement avec
l'incidence même après l'incidence de décrochage.
- La traînée est représentée au centre de poussée
comme la portance.
63Aérodynamique et Mécanique du vol
- I Les forces aérodynamiques
- II Contrôle de la trajectoire
- III Etude des polaires
- IV Les principales phases du vol
- V Stabilité statique dun aéronef
64Aérodynamique et Mécanique du vol II Contrôle de
la trajectoire
- Le contrôle du tangage
- Le contrôle du roulis
- Le contrôle du lacet
65II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- Laxe de tangage est perpendiculaire à la ligne
de foi de lavion
66II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- On joue sur la portance de l'empennage horizontal
pour le contrôle en tangage. - Si on augmente sa portance, la queue de l'avion
va monter et le nez va basculer vers le sol
l'avion descendra . Si on la diminue, il montera. - Pour un vol en palier équilibré, l'empennage
horizontal de l'avion est déporteur (c'est à dire
que sa portance est orientée vers le bas).
67II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- Les modifications de la portance sont obtenues en
braquant la gouverne de profondeur.
68II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- Les mouvements de la profondeur sont symétriques
sur la partie droite et la partie gauche de
l'empennage horizontal.
69II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- Pour montrer le contrôle en tangage, on utilise
une maquette placée en soufflerie. - Cette maquette possède des élévateurs dont la
position peut être fixée par lopérateur.
70II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- Les élévateurs sont braqués vers le bas
71II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- Elévateurs braqués vers le bas
- ? mouvement à piquer
72II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- Les élévateurs sont braqués vers le haut
73II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- Elévateurs braqués vers le haut
- ? mouvement à cabrer
74II Contrôle de la trajectoire1. Le contrôle en
tangage
- La commande de profondeur n'a pas d'effets
secondaires sur la trajectoire. - Toutefois, si on tire sur le manche, la montée
engendre une diminution de la vitesse si on
naugmente pas le régime moteur. - De même, si on pousse sur le manche, il faut
réduire les gaz pour éviter que la vitesse
n'augmente.
75Aérodynamique et Mécanique du vol II Contrôle de
la trajectoire
- Le contrôle du tangage
- Le contrôle du roulis
- Le contrôle du lacet
76II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Laxe de roulis correspond à la ligne de foi de
lavion
77II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Pour provoquer une rotation autour de l'axe de
roulis, il faut augmenter la portance d'une aile
et diminuer celle de l'autre. - Pour s'incliner à droite, il faut diminuer la
portance de l'aile droite et augmenter celle de
l'aile gauche pour s'incliner à gauche, il faut
faire le contraire.
78II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Pour modifier la portance des ailes on utilise
des ailerons.
79II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Ces gouvernes, situées au bout des ailes,
permettent d'obtenir un effet opposé sur les deux
ailes par un braquage différentiel. - On baisse l'aileron du côté où il faut augmenter
la portance et on le lève du côté où il faut la
diminuer.
80II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Dans le langage des pilotes, plutôt que dire que
l'on incline l'avion à droite ou à gauche, on dit
que l'on gauchit à droite ou à gauche. - La commande en roulis se dénomme par le terme
gauchissement.
81II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Pour montrer le contrôle en roulis, on utilise
une maquette placée en soufflerie. - Cette maquette possède des ailerons dont la
position peut être fixée par lopérateur.
82II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Laileron droit est braqué vers le bas et le
gauche vers le haut
83II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Aileron droit braqué vers le bas et aileron
gauche vers le haut - ? roulis à gauche
84II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Laileron droit est braqué vers le haut et le
gauche vers le bas
85II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Aileron droit braqué vers le haut et aileron
gauche vers le bas - ? roulis à droite
86II Contrôle de la trajectoire2. Le contrôle en
roulis
- Lorsqu'on incline l'avion, l'aile voyant sa
portance augmenter, voit également sa traînée
augmenter. Il se produit alors une rotation
autour de l'axe de lacet. Le nez part du côté de
l'aile haute. - Une inclinaison sur la droite engendre donc du
lacet à gauche et inversement. - Leffet secondaire du gauchissement est le lacet
inverse.
87Aérodynamique et Mécanique du vol II Contrôle de
la trajectoire
- Le contrôle du tangage
- Le contrôle du roulis
- Le contrôle du lacet
88II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- Laxe de lacet est perpendiculaire au plan des
ailes
89II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- Pour faire basculer le nez de l'avion à gauche ou
à droite, il faut provoquer une rotation autour
de l'axe de lacet. - Une surface mobile sur lempennage vertical, la
gouverne de direction, permet de créer un effort
aérodynamique qui engendre une rotation de la
queue vers la droite ou vers la gauche.
90II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- En position de repos la dérive n'entraîne qu'une
traînée dans l'axe de l'avion. - Lorsque la gouverne est braquée il y a une force
perpendiculaire à l axe de lavion.
91II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
92II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- Lorsqu'on braque la gouverne à droite, on
engendre une résultante aérodynamique vers la
gauche sur l'empennage vertical. - Celui-ci est donc entraîné dans cette direction
et le nez de l'avion part à droite. - Si on braque la gouverne vers la gauche, on
engendre une résultante aérodynamique sur
l'empennage vertical dirigée vers la droite. La
queue part donc à droite et le nez à gauche.
93II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- Pour montrer le contrôle en lacet, on utilise une
maquette placée en soufflerie. - Cette maquette possède une gouverne de direction
dont la position peut être fixée par lopérateur.
94II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- La direction est braqué à droite
95II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- La gouverne de direction est braquée à droite
- ? Lacet à droite
96II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- La direction est braqué à gauche
97II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- La gouverne de direction est braquée à gauche
- ? Lacet à gauche
98II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- Lorsque la direction est enfoncée d'un côté,
l'avion se met en rotation autour de l'axe de
lacet de ce côté. - Il a alors une aile qui avance plus vite que
l'autre dans l'écoulement d'air. Cette aile voit
donc sa portance augmenter par rapport à l'autre
et cela engendre du roulis.
99II Contrôle de la trajectoire3. Le contrôle en
lacet
- Si on enfonce la direction à gauche, le nez
défile par la gauche et l'aile droite accélère
par rapport à l'aile gauche. Sa portance augmente
et elle se soulève. L'avion se met en roulis par
la gauche. - Un mouvement de lacet dans un sens entraîne donc
du roulis dans le même sens. On parle de roulis
induit.
100Aérodynamique et Mécanique du vol
- I Les forces aérodynamiques
- II Contrôle de la trajectoire
- III Etude des polaires
- IV Les principales phases du vol
- V Stabilité statique dun aéronef
101Aérodynamique et Mécanique du vol III Etude des
polaires
- Généralités sur les polaires
- Etude la polaire de type EIFFEL
- Etude de la polaire des vitesses
102III Etude des polaires1. Généralités sur les
polaires
- Les polaires sont des courbes qui permettent de
représenter les caractéristiques dun profil. En
pratique on en utilise de deux types - la polaire type EIFFEL elle représente Cz en
fonction de Cx - la polaire des vitesses elle représente Vz
(vitesse verticale) en fonction de Vx (vitesse
horizontale) dans le cas d'un vol plané. Elle est
surtout utile pour la conception des ailes de
planeurs ou parapentes.
103Aérodynamique et Mécanique du vol III Etude des
polaires
- Généralités sur les polaires
- Etude la polaire de type EIFFEL
- Etude de la polaire des vitesses
104III Etude des polaires2. Etude de la polaire de
type EIFFEL
- L'allure de ce type de polaire est toujours
globalement la même. - Grâce à elle on détermine quelques
caractéristiques essentielles du profil. - Elle s'obtient à l'aide de mesures effectuées en
soufflerie. On en déduit alors Cz et Cx. - En général on indique sur les points de la
polaire l'incidence à laquelle ils correspondent.
105III Etude des polaires2. Etude de la polaire de
type EIFFEL
2 le point de Cx mini (traînée minimale du
profil incidence faible)
4 le point de Cz max (portance maximale
incidence proche du décrochage traînée
importante)
1 le point de portance nulle (à faible
incidence)
3 le point de finesse max (incidence assez
faible)
5 zone de décrochage du profil Cz chute
106III Etude des polaires2. Etude de la polaire de
type EIFFEL
- Le point de finesse max est important il
représente l'incidence de vol permettant
d'effectuer la distance la plus longue possible
en vol plané sans vent. - La finesse peut se définir de plusieurs façons
- Ce point se repère sur la polaire en prenant la
tangente à la courbe passant par l'origine du
repère.
107Aérodynamique et Mécanique du vol III Etude des
polaires
- Généralités sur les polaires
- Etude la polaire de type EIFFEL
- Etude de la polaire des vitesses
108III Etude des polaires3. Etude de la polaire des
vitesses
- La polaire des vitesses est d'une utilisation
moins courante que la polaire d'EIFFEL. - Elle représente la vitesse verticale en fonction
de la vitesse horizontale pour un vol en plané
rectiligne. - Elle permet de déterminer des qualités et défauts
du profil mais ne s'avère plus intéressante que
la polaire d'EIFFEL que pour l'étude des vols
planés.
109III Etude des polaires3. Etude de la polaire des
vitesses
- le taux de chute mini (1) représente la vitesse
verticale minimale de plané. - C'est à cette vitesse que la descente durera le
plus longtemps.
- la finesse max (2) vitesse pour laquelle la
distance parcourue avant d'arriver au sol, sans
vent, sera la plus grande.
- LLa zone de décrochage (3).
110III Etude des polaires3. Etude de la polaire des
vitesses
- C'est au régime de finesse maximale ou au régime
de taux de chute minimum (en fonction des
conditions aérologiques) que se placent les
vélivoles et les parapentistes dans les
ascendances. - Cela leur permet alors de profiter de la vitesse
verticale de la masse d'air pour gagner un
maximum d'altitude par rapport au sol.
111Aérodynamique et Mécanique du vol
- I Les forces aérodynamiques
- II Contrôle de la trajectoire
- III Etude des polaires
- IV Les principales phases du vol
- V Stabilité statique dun aéronef
112Aérodynamique et Mécanique du vol IV Les
principales phases du vol
- Les axes et les angles de la mécanique du vol
- Le vol rectiligne uniforme en palier
- La montée rectiligne uniforme
- La descente rectiligne uniforme
- Le virage symétrique en palier à vitesse
constante - Le vol plané
- Le décollage
- Latterrissage
113IV Les principales phases du vol1. Les axes et
les angles de la mécanique du vol
114IV Les principales phases du vol1. Les axes et
les angles de la mécanique du vol
115IV Les principales phases du vol1. Les axes et
les angles de la mécanique du vol
- Les principaux angles sont lassiette,
lincidence, la pente, linclinaison et le
dérapage.
116IV Les principales phases du vol1. Les axes et
les angles de la mécanique du vol
- L'assiette est gt 0 si le nez de l'avion est au
dessus de l'horizon et lt 0 s'il est en dessous.
- L'incidence est gt 0 si la ligne de foi est au
dessus de la direction de la vitesse.
- La pente est gt 0 si la vitesse est au dessus de
l'horizontale
117IV Les principales phases du vol1. Les axes et
les angles de la mécanique du vol
- L'assiette est langle indiqué par lhorizon
artificiel. - L'incidence est un paramètre essentiel du
pilotage. - La pente matérialise la trajectoire de lappareil.
118IV Les principales phases du vol1. Les axes et
les angles de la mécanique du vol
- L'inclinaison est repérée dans l'avion à l'aide
de l'horizon artificiel ou de l'indicateur de
virage. - En vol à vue, on le repère par l'inclinaison du
capot moteur sur l'horizon.
119IV Les principales phases du vol1. Les axes et
les angles de la mécanique du vol
- Le dérapage est compté positivement par la droite
(nez à gauche de la vitesse). - Il est indiqué à bord de l'avion par la bille.
- Si elle est au centre, le dérapage est nul, si
elle est à droite, le dérapage est à droite (la
bille indique le sens de la vitesse vraie).
120Aérodynamique et Mécanique du vol IV Les
principales phases du vol
- Les axes et les angles de la mécanique du vol
- Le vol rectiligne uniforme en palier
- La montée rectiligne uniforme
- La descente rectiligne uniforme
- Le virage symétrique en palier à vitesse
constante - Le vol plané
- Le décollage
- Latterrissage
121IV Les principales phases du vol2. Le vol
rectiligne uniforme en palier
- Pour maintenir l'équilibre de l'avion il faut
que - la portance équilibre le poids
-
- la traction équilibre la traînée
122IV Les principales phases du vol2. Le vol
rectiligne uniforme en palier
- Pour une puissance moteur donnée il existe, en
général, deux couples incidence - vitesse pour
réaliser un palier rectiligne à vitesse
constante
123Aérodynamique et Mécanique du vol IV Les
principales phases du vol
- Les axes et les angles de la mécanique du vol
- Le vol rectiligne uniforme en palier
- La montée rectiligne uniforme
- La descente rectiligne uniforme
- Le virage symétrique en palier à vitesse
constante - Le vol plané
- Le décollage
- Latterrissage
124IV Les principales phases du vol3. La montée
rectiligne uniforme
- Du point de vue de la sustentation
- RZ compense la projection de P dans sa direction
- Pour la propulsion
- T compense Rx et la projection de P dans sa
direction
125IV Les principales phases du vol3. La montée
rectiligne uniforme
- La portance est inférieure au poids et le facteur
de charge inférieur à 1. - Il existe plusieurs montées à vitesse stabilisée
utilisées en pratique selon les priorités - la montée à pente max (pour gagner beaucoup
d'altitude sur une faible distance) pour les
franchissements d'obstacles. - la montée à Vz max (pour gagner le plus
rapidement possible de l'altitude) pour des gains
d'altitude rapides. - la montée à vitesse optimale (VOM) pour obtenir
le meilleur rapport altitude gagnée, distance
parcourue, temps écoulé et consommation. C'est la
plus employée quand aucun impératif de sécurité
ne se présente.
126Aérodynamique et Mécanique du vol IV Les
principales phases du vol
- Les axes et les angles de la mécanique du vol
- Le vol rectiligne uniforme en palier
- La montée rectiligne uniforme
- La descente rectiligne uniforme
- Le virage symétrique en palier à vitesse
constante - Le vol plané
- Le décollage
- Latterrissage
127IV Les principales phases du vol4. La descente
rectiligne uniforme
- Le principe de son étude est le même que pour la
montée mais cette fois le poids de l'avion
devient moteur et on peut se permettre de
diminuer la traction pour maintenir la vitesse. - L'étude du vol plané est développée au 6, dans le
cas d'un vol motorisé, il suffit de rajouter la
traction.
128Aérodynamique et Mécanique du vol IV Les
principales phases du vol
- Les axes et les angles de la mécanique du vol
- Le vol rectiligne uniforme en palier
- La montée rectiligne uniforme
- La descente rectiligne uniforme
- Le virage symétrique en palier à vitesse
constante - Le vol plané
- Le décollage
- Latterrissage
129IV Les principales phases du vol5. Le virage
symétrique en palier à vitesse constante
Dans cette configuration l'équilibre des forces
amène à écrire
- la traction compense la traînée
- la composante verticale de la portance compense
le poids
130IV Les principales phases du vol5. Le virage
symétrique en palier à vitesse constante
- On définit le facteur de charge par le rapport
des forces d'inertie et du poids, ce qui dans le
cas d'un virage en palier à vitesse constante
donne
- On peut alors déterminer que le facteur de
charge d'un virage à 30 d'inclinaison est
d'environ 1,15g (1,4 pour 45 et 2 pour 60).
131IV Les principales phases du vol5. Le virage
symétrique en palier à vitesse constante
- En virage la vitesse de décrochage est multipliée
par - Si le nez de lavion est à lintérieur de la
trajectoire, le virage est qualifié de dérapé. - Si le nez de lavion est à lextérieur de la
trajectoire, le virage est qualifié de glissé.
132Aérodynamique et Mécanique du vol IV Les
principales phases du vol
- Les axes et les angles de la mécanique du vol
- Le vol rectiligne uniforme en palier
- La montée rectiligne uniforme
- La descente rectiligne uniforme
- Le virage symétrique en palier à vitesse
constante - Le vol plané
- Le décollage
- Latterrissage
133IV Les principales phases du vol6. Le vol plané
- L'équilibre du vol donne les deux équations
suivantes - en projetant les forces sur la direction de Rz
- en projetant sur la direction de Rx
134IV Les principales phases du vol6. Le vol plané
- On peut alors en déduire la pente de descente
- La pente de descente est donc d'autant plus
faible que la finesse est importante.
135IV Les principales phases du vol6. Le vol plané
- Comme le montre le schéma ci-contre, la tangente
de la pente correspond aussi au rapport de
l'altitude perdue sur la distance parcourue
- Connaissant f et H on peut calculer D D f.H
136IV Les principales phases du vol6. Le vol plané
- Pour un aéronef donné, la finesse maximale
correspond à une incidence de vol précise. Si la
masse de laéronef augmente, la finesse maximale
est inchangée mais la vitesse correspondante est
plus élevée.
137Aérodynamique et Mécanique du vol IV Les
principales phases du vol
- Les axes et les angles de la mécanique du vol
- Le vol rectiligne uniforme en palier
- La montée rectiligne uniforme
- La descente rectiligne uniforme
- Le virage symétrique en palier à vitesse
constante - Le vol plané
- Le décollage
- Latterrissage
138IV Les principales phases du vol7. Le décollage
Le décollage se décompose en trois phases
- l'envol (3) dans cette phase l'avion a quitté
le sol mais en est encore très proche. Il faut
continuer à accélérer pour assurer la prise
d'altitude. Le décollage se termine au passage à
la hauteur de 15 m par rapport au sol.
- le roulement (1) pendant cette phase l'avion
accélère sur la piste afin d'atteindre une
vitesse lui permettant d'assurer sa sustentation
par une portance suffisante.
- la rotation (2) lorsque la vitesse de décollage
est atteinte on effectue la rotation pour placer
l'avion à l'assiette de montée.
Un terrain situé à haute altitude, une forte
température ou un vent arrière augmentent la
longueur de décollage.
139Aérodynamique et Mécanique du vol IV Les
principales phases du vol
- Les axes et les angles de la mécanique du vol
- Le vol rectiligne uniforme en palier
- La montée rectiligne uniforme
- La descente rectiligne uniforme
- Le virage symétrique en palier à vitesse
constante - Le vol plané
- Le décollage
- Latterrissage
140IV Les principales phases du vol8. Latterrissage
L'atterrissage se décompose également en trois
phases
- la finale (1) l'avion descend sur une pente
stabilisée avec une vitesse constante.
- l'arrondi (2) près du sol le pilote réduit la
pente de descente afin de tangenter le sol, on
dit qu'il arrondit.
- la décélération (3) une fois les roues au sol
l'atterrissage n'est pas terminé. Il faut perdre
sa vitesse sur la piste avant de pouvoir dégager
vers le parking.
141Aérodynamique et Mécanique du vol
- I Les forces aérodynamiques
- II Contrôle de la trajectoire
- III Etude des polaires
- IV Les principales phases du vol
- V Stabilité statique dun aéronef
142Aérodynamique et Mécanique du vol V Stabilité
statique dun aéronef
- Stabilité statique longitudinale
- Stabilité statique transversale
143V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
- Pour qu'un avion soit facilement pilotable, il
faut qu'il soit stable. - Il doit avoir tendance compenser naturellement
les petites variations de vitesse ou d'attitude
non désirées qui peuvent survenir du fait de
laérologie.
144V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
- La stabilité est dite longitudinale quand on
étudie les mouvements autour de l'axe de tangage.
- Une petite variation dincidence doit provoquer
un retour spontané à la positon d'équilibre.
145V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
- Une maquette davion en polystyrène est lancée
146V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
- La maquette est instable.
- Lavion cabre violemment puis décroche.
- Lavion ne peut pas voler dans cette
configuration. - Un trombone est ajouté pour déplacer le centre de
gravité vers lavant de la maquette.
147V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
- La maquette équilibrée est lancée
148V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
- La maquette ne cabre plus.
- Lavion est stable sur laxe de tangage.
- Pour équilibrer lavion il faut que le centre de
gravité soit situé suffisamment en avant.
149V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
- Le centre de gravité est en avant du foyer de
l'aile et du centre de poussée, la voilure est
porteuse et l'empennage est déporteur. - La portance de la voilure fait basculer le nez de
l'avion vers le bas mais la portance négative de
l'empennage permet de contrer cette rotation afin
d'assurer l'équilibre.
150V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
Réaction à une augmentation dincidence
- Si i ?, Rz ? et Rze ? (elle devient moins
négative). - ? couple à piquer qui tend à ramener l'avion dans
sa position initiale.
151V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
Réaction à une diminution dincidence
- Si i ?, Rz ? et Rze ? (elle devient plus
négative). - ? couple à cabrer qui tend à ramener l'avion dans
sa position initiale.
152V Stabilité statique dun aéronef1. Stabilité
statique longitudinale
- Un avion est stable longitudinalement si le foyer
de l'aile est en arrière du centre de gravité de
l'avion.
153Aérodynamique et Mécanique du vol V Stabilité
statique dun aéronef
- Stabilité statique longitudinale
- Stabilité statique transversale
154V Stabilité statique dun aéronef2. Stabilité
statique transversale
- La stabilité statique transversale concerne les
rotations autour des axes de roulis et de lacet
lors des petites variations de dérapage et
d'inclinaison. - Son étude est assez complexe et on ne retiendra
que l'influence du dièdre, de la flèche, de la
position de l'aile et de la dérive
155V Stabilité statique dun aéronef2. Stabilité
statique transversale
En général, un dièdre positif augmente la
stabilité latéral en roulis dun aéronef et un
dièdre négatif favorise linstabilité.
- Un avion avec un dièdre positif vole avec un
dérapage positif (vent relatif sur la droite du
fuselage).
- Le vent relatif est décomposé en une composante
parallèle aux ailes (Vp) et une composante
perpendiculaire (Vt).
- Le dièdre entraîne une augmentation de
l'incidence de l'aile droite et une diminution de
celle de l'aile gauche.
- L'effet sur leur portance respective entraîne du
roulis à gauche.
- Si le dièdre est négatif, l'effet est inversé
(roulis à droite).
156V Stabilité statique dun aéronef2. Stabilité
statique transversale
- On décompose celle-ci sur chacune des ailes en
une composante parallèle au bord d'attaque (Vpar)
et une composante perpendiculaire (Vper).
- On constate sur le schéma que la composante
perpendiculaire de l'aile droite est nettement
plus importante que celle de l'aile gauche.
- Un dérapage positif donne une vitesse de l'air
venant de la droite de l'appareil.
- Or, la portance est générée par cette composante
perpendiculaire. L'aile droite porte donc plus
que l'aile gauche.
- Il en résulte un roulis à gauche.
- Si la flèche est inversée, l'effet est inversé.
- DDe même si le dérapage est négatif (vent relatif
sur la gauche du fuselage), la rotation est
inversée
157V Stabilité statique dun aéronef2. Stabilité
statique transversale
- Aile basse un dérapage à droite entraîne une
surpression sur l'extrados de l'aile droite et
une dépression sur celui de l'aile gauche. Il en
résulte un roulis à droite. - Aile haute le même dérapage entraîne la
surpression sur l'intrados de l'aile droite et la
dépression sur celui de l'aile gauche. Il en
résulte un roulis à gauche.
158V Stabilité statique dun aéronef2. Stabilité
statique transversale
- la dérive
- Un dérapage à droite entraîne une force
aérodynamique vers la gauche sur la dérive.
- Etant donné la position de celle-ci il en résulte
une rotation sur l'axe de lacet qui permet de
réduire le dérapage.
- Il en résulte également un très léger effet de
roulis par la gauche (mais bien souvent
imperceptible si la taille de l'empennage
vertical est raisonnable).
159V Stabilité statique dun aéronef2. Stabilité
statique transversale
- Pour assurer une stabilité transversale en roulis
on adopte en général les configurations
suivantes
160V Stabilité statique dun aéronef2. Stabilité
statique transversale
- Les importants progrès des systèmes de commandes
de vol électriques permettent de concevoir des
avions légèrement instables. - Le pilotage assisté par l'ordinateur permet de
rendre l'avion contrôlable.
161V Stabilité statique dun aéronef2. Stabilité
statique transversale
- Les ordres donnés aux gouvernes pour assurer le
maintien de l'appareil en ligne de vol sont gérés
par l'ordinateur de bord. - Ce type de système permet de voler en croisière à
des incidences plus faibles pour les avions de
ligne (diminution de traînée) et d'obtenir une
meilleure manoeuvrabilité pour les avions de
chasse.
162Fin.
Présentation réalisée par F.WILLOT