Title: PETITE
1PETITE ENFANCE
- Le nourrisson a une vie mentale et somatique très
proche du pulsionnel, cest à dire commandée
presque exclusivement par les besoins archaïques
du monde qui lentoure et le domine nexiste que
ce dont il a besoin. Tout ce quil croit et
ressent existe, car il ne fait pas la part du
réel et de limaginaire.
2Définition du ça
- cest le pôle pulsionnel de la personnalité, la
partie la plus chaotique et la plus obscure.
Cest entièrement le domaine de linstinctif, du
biologique qui ne connaît ni règle de temps ou
despace, ni interdit. De ce fait les choses les
plus contradictoires peuvent y exister. Le ça
est régi par le seul principe de plaisir deux
aspects se distinguent lhéréditaire (sexualité
et agressivité propres à lespèce) et lacquis
(formes que prendront cette agressivité et cette
sexualité).
3Définition de lImago
- Personnage interne que lon a fabriqué. Prototype
inconscient dun personnage qui va orienter
toutes nos relations par la suite. Ce quon
pense, ce quon ressent dun individu na rien à
voir avec la réalité. Ainsi lImago de la bonne
mère sexprime dans le personnage de la fée,
tandis que lImago de la mauvaise mère sera
représenté par la sorcière.
4Vers 2 mois
- Premières réactions en présence de ladulte. Le
nourrisson fixe les yeux de la mère pendant la
tétée. A travers le regard de sa mère, il se voit
lui-même sy reflétant. Il découvre les
sentiments et se les approprie. Le sourire est
une réponse (fonction de miroir). Le rythme des
tétées va amorcer la notion du temps. Il commence
à découvrir son corps, soriente daprès la voix
humaine.
5Vers 6 mois
- Les sourires sont volontaires. La constitution de
lAutre sest faite à travers le système
Présence-Absence. Cest de lexpérience de la
frustration, due à lattente, que naît lObjet
extérieur. Cette absence force lenfant à recréer
mentalement un univers de représentations
mentales. Cet univers psychique laide à
patienter jusquau retour effectif de la mère.
Ainsi, il perçoit lexistence de lAutre sur un
fond dabsence. Ce mécanisme est la fonction
symbolique. Un cas pathologique se présente si
par malheur lenfant de 6 à 12 mois perd trop
souvent sa mère. On observera premièrement chez
lui une demande excessive suivie un ou deux mois
plus tard dun repli puis dun début de
dépression. Son évolution psychique se bloque
alors .
6De 6 à 8 mois
- Le visage de la mère est reconnu et privilégié.
LObjet est total, dans toute sa complexité de
personne. Lenfant fait la différenciation entre
les diverses personnes qui gravitent autour de
lui. Tous les visages familiers déclenchent le
sourire, les autres font naître méfiance et
évitement. Souvent dailleurs, lenfant déçu de
ne pas reconnaître la mère dans le visage
étranger, se mettra à crier.
7Huitième mois (et langoisse du -)
- La relation affective que l'enfant entretient
avec les autres, de symbiotique (relatif à un
soutien mutuel) devient anaclitique (conscience
de ce soutien). Désormais l'enfant sait qu'il a
besoin de la mère. Le "Moi" se forme en même
temps que se forme l'Objet extérieur, l'un
n'existant que par rapport à l'autre. C'est une
période très importante de distinction, que ce
soit extérieur/intérieur ou Moi/Autre.
8Anaclitique - Anaclitisme
-
- - Avec l'angoisse du 8 ème mois, la relation
affective que l'Enfant entretient avec les Autres
n'est plus symbiotique et fusionnelle (besoin
d'un soutien), elle devient anaclitique
(conscience de ce besoin). - - La Mère est le support de l'Enfant.
- - Le Moi de la Mère étaye et soutient le Moi de
l'Enfant. -
9Création du jouet.
- C'est un objet transitionnel, qui sera le plus
souvent doux, mou, chaud... Cet objet représente
la mère, dans son absence comme dans sa présence.
C'est à la fois la frustration et la
gratification. L'adulte n'abandonne cet objet
qu'à la condition d'avoir réussi à diffuser sa
fonction dans l'espace qui l'environne, que ce
soit à travers les cigarettes, le langage, etc...
10L'amour maternel.
- Avec Rousseau, les choses changent. Vers 1715 on
a réglementé la profession de nourrisse. Létat
sest aperçu que lenfant était une richesse
potentielle. Les statuts de la mère et de
lenfant changent (Matriarcat mental). Les
familles nombreuses sont exemptes dimpôts. Les
mariages se font de plus en plus par amour. La
mère est devenue génitrice et éducatrice.
- Le nourrisson tend souvent à faire régresser
ses parents. Ces deux mots "amour maternel",
viennent de Rousseau. Avant, et jusqu'au 12e
siècle, les parents avaient droit de vie et de
mort sur leurs enfants. Du 13e au 18e, l'enfant
n'a aucun statut dans la famille. Les
manifestations de cajolerie et de tendresse
étaient considérées comme faiblesse et pêché,
l'allaitement était ridicule, rendant l'enfant
vicieux ? Recours aux nourrisses chez qui ils
restaient 5 ou 6 ans, avant de se trouver placés
chez les Sœurs ou les Frères. La médecine
infantile était inexistante
11La fonction maternelle.
- Les mères actuelles ont des compétences
naturelles pour communiquer avec le nourrisson.
Le bébé est un être social ayant une vie mentale,
forçant les parents à communiquer avec lui, à
régresser à un mode dinteractions archaïques.
Les comportements parentaux sont plus intenses,
plus répétés que pour une communication entre
adultes, utilisant ici lexpression faciale, la
voix, le contact physique
12- Tout ceci forme des séquences répétitives qui
facilitent lapprentissage du nourrisson Il
devient bientôt capable danticiper sur la
séquence, contrôlant ainsi une petite mais
certaine maîtrise sur lAutre. Le bébé est actif
et possède un répertoire de capacités mentales et
motrices. Il distingue dabord le mouvement,
sintéresse à la complexité visuelle ou sonore. A
trois mois il sait rompre linteraction ?
coordination occulo-céphalique. Quand lenfant
est tout seul, il se met en état dinactivité
alerte. Toutes les stimulations qui pourront
alors survenir seront source de plaisir.
13Plaisir au stade oral
- Plaisir au stade oral(réceptivité et appel, faim
de stimulations). Lenfant oscille dans des états
diversifiés de symbiose, de retrait sur soi, de
dépression et déchange. Il lui faut tous ces
états, et de manière équitable. Le stade oral
prend fin lorsque le nourrisson est prêt à manger
du solide (sevrage), époque décidée, car sentie,
par la mère .
14De quels systèmes de régulation dispose
lenfant ?
- ? Régulation externe rôle tenu par la mère.
Elle stimule les zones érogènes de lenfant ?
Rôle dexcitation. Elle a aussi un rôle de
protection, de pare-excitation ? rôle de
contenant (Quand il pleure et que la mère
console). - ?Régulation interne forces somatiques et
psychiques faisant tendre lorganisme vers un but
qui sera déliminer la tension.
15Définir la pulsion
- Elle se manifeste par le fantasme. On distingue
- Sa source organique et somatique
- Son but éliminer la tension
- Lobjet interne ou externe, partiel ou total
16Nature de la vie fantasmatique de lenfant
- Elle est avant tout de nature orale, avec le
mécanisme dincorporation, sappropriant les
qualités du lait et ses défauts. Le bébé
interprète ainsi la relation cause-effet.
Fantasmes de bien-être après le plaisir du bain,
le repas
17Stade anal
- Conditions démergence
- Loi céphalo-caudale Elle permet la maturation
de la tête à la queue, cest à dire entre autre
le redressement de la tête, lassise, la marche.
Cette loi permettra léducation sphinctérienne
une fois la marche acquise
18Aspect éducatif
- Lexigence de propreté vient de la mère. Elle
déplace lintérêt de lenfant de la bouche vers
le rectum. Il est nécessaire que ces deux aspects
(loi céphalo-caudale/éducation) interviennent
dans cet ordre pour quémerge chez lenfant le
stade anal. La mère déplace chez lui le champ de
gratification, amenant lenfant à sintéresser à
lanus comme zone érogène.
19Définition de la saleté
- La saleté dépend dun système codé suivant (et
relativement à) lindividu, le lieuetc. Elle est
ainsi le sous-produit dun ordre, dun triage,
plus culturel quautre chose. Lenfant ne connaît
pas cette sélection. Cest la mère qui lui
transmettra lattitude à adopter vis-à-vis des
saletés, et qui lui indiquera où elles sont.
20Primauté de la zone anale
- Cest une zone de passage, de communication entre
lintérieur (le corps de lenfant) et lextérieur
(un individu de la réalité). La source
pulsionnelle sera lanus et, par extension, tout
lintérieur du corps (tandis que loralité
valorisait lextérieur en tant que surface).
Lobjet de plaisir de lenfant sera le boudin
fécal .
21Le boudin fécal
- Cest un excitant de la zone érogène
- Cest une partie du corps, vivante et valorisée.
- Cest enfin une monnaie déchange.
- Désormais lenfant maîtrise son corps Laspect
volontaire est très important. Lenfant se rend
compte quil y a quelque chose qui veut sortir.
Il se rend compte quil est possible dempêcher
cette sortie .
22- Puis il se rend compte quil devient agréable de
laisser sortir ? plaisir dexpulsion. - Liée à ce plaisir, il y a limpression de perdre
chaque fois une partie de son corps. Cela lui
donne langoisse de perdre quelque chose
dimportant, qui touche à lintégrité de son
corps (cest à cette période que lenfant
démonte, et regarde à lintérieur des jouets).
Lenfant na aucune répugnance pour son produit
il lexplore activement, le montreetc. Cest la
mère qui transmettra sa répugnance.
23Stade phallique (vers 4 ans)
- Jusque là le père était vécu comme une mère
auxiliaire. Lenfant va découvrir que le père a
en fait une fonction bien particulière. Il
apparaît menaçant, car inconnu, représentant une
menace potentielle. Lenfant se rapproche de la
mère. Il vient de se rendre compte que le père
intéresse beaucoup la mère, et quelque fois
malgré ses revendications denfant ? Attitude de
colère et dadmiration pour ce personnage qui
accapare la mère.
- Lenfant vient de juxtaposer la fonction
parentale du père vis à vis de lui, avec la
fonction damant vis à vis de la mère. Cest un
partage difficile que celui qui lui est demandé.
Lenfant se trouve plongé dans sa première
solitude dhumain. Il se replie vers lui-même
24Découverte du corps
- Lenfant se focalise sur un point très important
de son corps ses organes génitaux. Déplacement
entre érotisme anal et érotisme urétral. Lenfant
découvre que certaines personnes ont un pénis et
dautres nen ont pas. Il y a donc ainsi ceux qui
en ont, et ceux qui nen ont pas. Toutes les
grandes personnes doivent avoir un pénis.
- Il pose beaucoup de questions sur la procréation,
la sexualité, la grossesse, les relations entre
les parents Faute de comprendre les réponses, il
répondra à sa manière. Il ne peut pas admettre ce
qui ne correspond pas à sa croyance fondamentale.
La fécondation est reliée pour lui à ce quil
connaît déjà, comme lingestion daliments, le
baiser
25Découverte du corps ( suite)
- Pour certains il suffit dexhiber ses organes
génitaux pour avoir un bébé. La naissance est
anale, ou par lombilic. Ils élaborent aussi le
phantasme de la scène primitive . Lenfant
peut avoir été témoin dun coït des parents, ou
seulement imaginer ce quil peut se passer quand
il est exclus (arrivé à lage adulte on retrouve
ce ressenti quand, à entendre chuchoter 2
personnes connues, on simagine être exclus et
persécuté)
26Les 4 fantasmes originaires
- Fantasme de la scène primitive.
- Fantasme de séduction.
- Fantasme de castration.
- Fantasme dabandon.
27la scène primitive
- Souvent, dans le fantasme de la scène primitive,
lenfant sidentifie à lun des partenaires. Soit
le passif , soit l actif . Il linterprète
souvent comme une scène agressive de laquelle
résulte pour lui un fantasme dabandon énorme.
Période de cauchemars, de besoin daffection de
la part de la mère
28Fantasme de séduction.
- Cest à cette période quil demande à dormir dans
le lit parental. Naissance du voyeurisme, visuel
et auditif. Il recherche les différences
anatomiques, il aime montrer son corps et se
promener tout nu. Besoin de savoir, il cherche un
objet précieux, inaccessible. Ce sont les
prémices de la curiosité intellectuelle. Lenfant
reste dans un registre très narcissique. Il
investit le pénis de plusieurs qualités, entre
autres celle de toute puissance.
29- Avec limportance quil accorde au pénis,
survient la peur de le perdre, langoisse de
castration. (de même quil a eu peur de perdre la
mère, puis les excréments, à ce stade il craint
la perte de son pénis). Il ny a aucune
possibilité dégalité entre les adultes et
lenfant. Il ne peut y avoir quun renversement
de rôle, et appropriation des attributs supposés
spécifiques à ladulte (par ex Il met les
chaussures de papa, le collier de maman ).
30Langoisse de castration
- Quand lenfant aura grandi, les parents seront
devenus petits à leur tour. Pour lenfant, la
castration est un manque imaginaire, une angoisse
dincomplétude. Cela concerne aussi bien le
garçon que la petite fille. Lenfant se demande
si ladulte peut manquer aussi de quelque chose,
sil est vraiment aussi complet que lenfant
limagine.
31- Langoisse de castration se focalise sur le père,
celui-là même qui le rivalise auprès de la mère,
celui qui force la mère à le délaisser (Quand
le père réel est inexistant, le rôle paternel est
tenu par tout ce qui sépare la mère de lenfant,
que ce soit le travail dans la journée, ou un
membre de la famille). La figure paternelle va
récupérer à son compte toutes les anciennes
frustrations vécues par lenfant.On nomme
angoisse de castration le phénomène
transitoire, bénéfique et structurant.
32complexe de castration
- Le complexe de castration est la fixation
inconsciente de cette angoisse, future source de
souffrances et dauto punitions .
33Le garçon
- Il se sait détenteur du pénis. Cela lui permet de
se valoriser, en l'exhibant pour se réassurer. Il
s'identifie à son pénis et a très peur de la
castration paternelle. Pour lutter contre cette
castration, il pourra d'abord refuser
psychiquement la réalité "C'est pas vrai que les
filles n'en ont pas On ne le voit pas mais c'est
à l'intérieur". Il pourra aussi penser que le
pénis poussera chez les personnes qui n'en ont
pas "Il n'y a pas de différences entre les
petites filles et les petits garçons". Il pourra
enfin voir le manque de pénis comme une punition
"c'est ceux qui le méritent bien qui n'en ont
pas".Le petit garçon résorbera le conflit par
l'identification au père.
34La fille
- Elle sait qu'elle n'en a pas. Mais elle pourra
aussi se persuader qu'il suffit d'attendre et
qu'il poussera. Revendications phalliques "Je
veux faire comme les garçons, je veux grimper aux
arbres..."Elle commence ensuite à accepter son
manque, mais contre un avantage Possibilité
d'avoir des enfants. Elle demandera cet enfant au
père (ce dernier est considéré comme séducteur).
L'enfant est l'équivalent du pénis, celui-là même
qui ressortira dans la tête de la future mère,
comme enfant imaginaire qu'elle demande à son
propre père Il faut que le deuil ait eu lieu à
la naissance pour qu'elle reconnaisse le vrai
père (son mari) comme père de l'enfant.
35Histoire d'Oedipe
- Laïos est roi de Thèbes. Marié à Jocaste, il a un
enfant Oedipe. Les oracles annoncent que cet
enfant, quand il aura grandi, tuera son père et
épousera sa mère. Evidemment, Laïos n'est pas
d'accord et décide de tuer l'enfant. Il confie
cela à un guerrier qui, au lieu de le tuer, va le
perdre dans la forêt. Un couple de bergers le
recueille et l'élève. A la puberté, il va à la
ville de Thèbes, sans savoir qui il est. Il
rencontre un vieillard qui, pour ne lui avoir pas
laissé le passage, le combat. Oedipe le tue. A
l'entrée de la ville, il rencontre le sphinx
femelle défenseur de la cité, la terrorisant même
complètement Elle a l'habitude de poser des
énigmes aux habitants qui ne doivent la vie sauve
qu'à une bonne réponse. Jusque là personne n'a pu
répondre à ses énigmes. Le sphinx pose la
devinette suivante à Oedipe "Quel est l'animal
qui marche à 4 pattes le matin, à 2 pattes à midi
et à 3 pattes le soir ?" Oedipe trouve la réponse
(l'homme) et rentre en héros à Thèbes. La ville
lui propose de monter sur le trône, puisque la
place est libre. Il épouse Jocaste, en a des
enfants et durant 15 ans vit le bonheur. Puis la
peste ravage la ville qui demande pourquoi à
l'oracle "La peste est la punition des Dieux
vis à vis d'un parricide et d'un inceste". Oedipe
découvre qu'il s'agit de lui. Il se crève les
yeux de désespoir, Jocaste se pend. Antigone sa
fille l'accompagne hors de la ville qui l'a
chassé.
36Oedipe du garçon. (3 à 5 ans)
- Il reste attaché à son premier objet d'amour, la
mère, mais cet attachement n'est pas entier. Il
est ambivalent. Il veut la séduire.Hostilité
envers la mère qui lui a demandé beaucoup (aux
divers stades) contre peu en échange estime
t'il.Rivalité envers le père, jalousie de sa
puissance, de ses droits. Il y mêle l'amour,
l'attachement Cette affection plus la crainte
de la castration fait qu'il devient un "Oedipe
inversé" où, paradoxalement, il a des phases
durant lesquelles il séduit le père et rejette la
mère. L'enfant s'identifie aussi à la mère et au
père. (Impression de "complicité" entre hommes).
Position homosexuelle. Etre en bons termes avec
le père atténue indéniablement la peur de
castration. C'est l'identification au père qui va
permettre au garçon de sortir de l'Oedipe. (Donc
d'abord désir Oedipien, tempéré par la menace
fantasmatique de castration, l'angoisse surmontée
grâce à l'identification et fin de l'Oedipe).
37Oedipe de la fille.
- Au contraire chez elle c'est l'angoisse de
castration qui la fait entrer dans l'Oedipe. Il y
a changement d'objet d'amour. L'ambivalence de la
fille vis à vis de la mère est plus accentuée que
celle du garçon vis à vis du père. (Plus tard,
les rapports entre femmes seront toujours plus
compliqués, tandis que ceux entre hommes seront
plus simples). L'agressivité de la fille vis à
vis de la mère s'est élaborée au cours des
expériences de sevrage, permettant plus
facilement l'Oedipe inversé. Phénomènes plus
compliqués, plus forts. Sentiments très mitigés
vis à vis de la mère, présence de culpabilité.
L'Oedipe traîne plus longtemps car il n'y a
aucune menace extérieure pour l'obliger à arrêter
la séduction vers le père. Elle renoncera par
identification à la mère, lui permettant enfin
d'habiter sa personnalité féminine. L'enfant
Oedipien (enfant imaginaire) est un fantasme qui
restera très longtemps chez la femme.
38La fonction symbolique de l'Oedipe
- Le désir Se différencie du besoin en ce qu'il
n'est jamais véritablement assouvi. On ne sait
d'ailleurs jamais comment y répondre. L'enfant
désire être tout pour sa mère Il cherchera quel
peut être le manque de la mère pour le combler.
Son désir est d'être le désir de la mère. Ce
manque fondamental est, au niveau symbolique, le
phallus. Désir originaire Fusionner avec la
mère.
39Cas pathologique
- Si la mère répond entièrement à cette demande, il
devient objet de la mère. Il ne sera jamais
sujet. C'est l'entrée dans la psychose.
40La Loi du Père
- Le Père sera ici le médiateur. Il interviendra
comme privateur, séparant l'Enfant de la Mère. Il
interdit à l'Enfant de fusionner avec la Mère
("Tu ne coucheras pas avec ta mère!" C'est
l'interdit de l'inceste) et retient la Mère de
s'approprier son Enfant. Cet interdit s'appelle
La Loi du Père. Pour que ceci s'effectue, il faut
que la fonction du Père soit reconnue par la
Mère, puis par l'Enfant. La place de séparateur
doit donc exister déjà dans l'esprit de la Mère.
Le Père pourra être tyrannique, soumis, volage ou
fidèle, il faudra néanmoins que la Mère le
reconnaisse comme séparateur (et non comme
géniteur). Cette fonction Paternelle doit exister
dans l'esprit de la Mère dés le début. L'Enfant
lui, ne la découvrira qu'au moment de l'Oedipe.
41- Par l'interdit, l'enfant entre dans la culture.
Il devient sociétaire. Il s'incère dans une
structure familiale. Il ne peut y avoir
coïncidence entre las liens d'alliance et de
parenté. Cette loi de limitation préserve la
famille, assure les générations contre la
compétition continuelle et oblige l'individu à
aller chercher ailleurs ses relations ? Loi de
communication et d'ouverture du clan. L'enfant
vit, au moment de l'Oedipe, une puberté
psychologique fondamentale pour la conservation
de l'ordre culturel. Il passe d'une histoire
individuelle à une histoire collective, car il
connaît sa juste position dans la société, ses
droits et ses limites.
42Fonctions du conflit Oedipien
43- 1? L'enfant passe d'une relation d'objet duelle à
une relation d'objet triangulaire. C'est la
relation adulte génitale par excellence. - ?/ Par l'interdit du parricide et l'interdit de
l'inceste, l'enfant passe de la nature à la
culture. Il est soumis à la loi commune sociale,
loi d'échange et d'interdiction.
44? ? différence des sexes
- Il accède à la différence des sexes grâce à
l'identification au Parent du même sexe que lui.
L'identification se fait sur les plans
morphologique et psychique. Il reconnaît par la
même occasion l'Autre comme différent.
45?/ le Surmoi
- Une partie de la personnalité de l'enfant va
assumer cet interdit et cette identification.
C'est le Surmoi, héritier de l'Oedipe. C'est
l'intériorisation des interdits et exigences
parentales et sociales, censeur du futur adulte.
Une fois formé, le Surmoi va remplacer les
parents dans la vie sociale. Il rentrera
continuellement en conflit avec les pulsions, et
entraînera la culpabilité.
46? /Emergence de l'idéal du Moi
- c'est un modèle idéalisé auquel le sujet cherche
à se conformer, résultat de l'identification aux
parents idéalisés. C'est une instance très
narcissique, substitut de la toute puissance de
l'enfant (de "je peux tout" à "je voudrais tout
pouvoir"). Le Moi se compare à un idéal, nous
permettant de nous dépasser.
47moi, surmoi, idéal du moi,
- Le moi est l'héritier du complexe d'Oedipe
- l'établissement du surmoi peut être considéré
comme un cas d'identification réussisse - l'identification
- ce terme désigne un processus psychologique par
lequel un sujet assimile un aspect, une
propriété, un attribut de l'autre et se
transforme, totalement ou partiellement sur le
modèle de celui-ci. La personnalité se constitue
et se différencie par une série d'identification.
48deux grands mouvements de identificateurs quoi
constitutifs de la personnalité et la
différenciant
- -- identification primaire, mode primitif de
constitution du sujet sur le modèle de l'autre
qu'aux relatives à la relation la corporation
orale, visant avant tout à assurer l'identité du
sujet la constitution du soir et du je. Donc aux
ressortissants essentiellement au registre
narcissique. - -- identification secondaire, contemporaine du
moment oedipien, se faisant successivement aux
deux parents dans leur caractère sexués,, est
constitutif de l'identité sexuelle et de la
différenciation sexuelle.
49La destruction du complexe d'Oedipe laisse place
à deux instances morales
- --idéal du moi, héritier du narcissisme fait
ceci soit comme ton père pensent comme lui
sens comme lui. - -- le surmoi, héritier de l'Oedipe ne fait pas
ceci ne fait pas comme ton père (soit comme
lui, mais choisis un autre objet).
50Le développement du surmoi
- c'est donc l'intériorisation de tous les
interdits passés et présents (notamment à l'égard
de la pulsion sexuelle) qui parachève la
formation de l'instance psychique appelait
surmoi. - Il faut noter que, pour échapper aux conflits
centrés sur le mot n'est que le là elle, la
culpabilité et l'angoisse, ce n'est pas avec des
parents tels qu'ils sont en réalité que
s'identifie l'enfant, mais avec des parents
idéalisés, purs, sans défauts.
51Les fonctions du moi, du surmoi et de l'idéal du
moi.
- a/fonction du mois son centré autour de la
relation avec la réalité. - b/des fonctions du sûr mois son centré autour des
exigences morales. Sa constitution transforme de
nombreuses fonctions mentales. Ainsi l'angoisse
se change en partie en sentiment de culpabilité.
Autrement dit l'estime de soi (et sa recharge
permanente en apport narcissique) ne dépend plus
de l'approbation ou du rejet par des objets
extérieurs, mais plutôt du sentiment intérieur
d'avoir fait ou de ne pas avoir fait ce qu'il
fallait. - c/l'idéal du moi. En tant qu'instance
différenciée, idéal du moi constitue un modèle
auquel le sujet cherche à se conformer.
52Aspect métapsychologique
- Le terme métapsychologie recouvre les aspects
théoriques de la psychanalyse. - Elle s'oppose qu'une part, à la psychologie
contemporaine qui s'intéresse uniquement aux
phénomènes psychiques conscients et, d'autre
part, aller métaphysique qui introduit le recours
à l'irrationnel de l'élucidation de
fonctionnement mental. - La métapsychologie fait intervenir trois
considérations - une dynamique qui amène à considérer les
phénomènes psychiques comme résultant d'une
composition, ou une combinaison de force plus ou
moins antagoniste. - Un point de vue économique, s'attachant toujours
considéré l'énergie psychique sous un angle
quantitatif, comment elle s'investit, se répartit
entre les différentes instances, les différents
objets ou les différentes représentations. - Une considération Topic de reconsidérer
l'appareil psychique comme l'organisation de
divers systèmes assurant respectivement des
fonctions différentes.
53La première Topique
- l'esquisse d'une psychologie scientifique
(1895). - inconscient, préconscient, conscient
- Le préconscient il appartient au système des
traces amnésiques et il est fait de
représentation de mots . - L'inconscient c'est la partie la plus archaïque
de l'appareil psychique, la plus proche de la
source pulsionnelle. L'inconscient est régi par
le principe de plaisir.
54La deuxième Topique
- c'est dans au-delà du principe de plaisir
qu'apparaissent les premières lignes de cette
seconde Topique. (1923) - le moi le ça , le surmoi
- le Ça il est la partie obscure, impénétrable de
personnalités pour, donne le représentant
débouchant d'un côté dans le somatique et y
recueillant les besoins pulsionnels qui trouvent
en lui leur expression psychique. Les lois qui le
régissent sont les mêmes que celles déjà énoncé
pour le conscient. - Le moi est le pôle défensif de l'individu il est
pris entre les exigences pulsionnelles du Ça, des
contraintes de la réalité extérieure et les
exigences du surmoi. - Le surmoi il est l'héritier du complexe d'Oedipe