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Conf

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Title: Aucun titre de diapositive Author: CHU GRENOBLE Last modified by: Laval , Guillemette Created Date: 11/7/2001 3:40:46 PM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: Conf


1
Conférence condensée  soins palliatifs les
incontournables
Programme ECN 2013 Items 1-8-64-91-94 131.132.1
36.137, 138.140.141 204-205-206-248-265-266-292
Douleur soins palliatifs accompagnement
  • Pr G. LAVAL GLaval_at_chu-grenoble.fr
  • Octobre 2014

2
LES ITEMS
  • 1 - Relations médecin-malade Annonce
  • 8 - Ethique médicale
  • Loi Léonetti,
  • Obstination déraisonnable / LATA / sédation.
  • 64 Les états anxio-dépressifs.
  • 91 Compression médullaire et syndrome de la
    queue de cheval.
  • 94 Neuropathies et SLA.

3
LES ITEMS (UE 1, 3, 4, 5, 7, 9)pour cas
cliniques transversaux
  • 131 Mécanisme physiopathologique de la douleur
    (nociceptive/ neuropathique).
  • 132 Thérapeutiques antalgiques médicamenteuses,
    non médicamenteuses (y compris rédaction
    ordonnance sécurisée, y compris sassurer de
    lefficacité du traitement).
  • 133 Analgésie locale, locorégionale et
    générale.
  • 134 Douleur chez lenfant.
  • 135 Douleur et santé mentale (y compris
    dimension psychologique de la plainte
    douloureuse).

4
LES ITEMS (suite)
  • 136 Aspect organisationnel des soins palliatifs
    (y compris en ambulatoire traitements
    symptomatiques).
  • 137 Accompagnement / communication / questions
    sur lannonce et le projet thérapeutique
    (principe de proportionnalité).
  • 138 Sédation suicide assisté euthanasie.
  • 139 Soins palliatifs et pédiatrie (symptômes /
    organisation / ).
  • 140 Deuil normal et pathologique.
  • 204 Insuffisance respiratoire chronique.
  • 205 BPCO.
  • 206 Insuffisance surrénale aiguë.

5
LES ITEMS (suite)
  • 248 Dénutrition chez lenfant et ladulte.
  • 265 Troubles acido-basiques et
    hydro-électrolytiques.
  • 266 Hypercalcémie.
  • 280 Constipation chez ladulte et lenfant.
  • 292 Tous les stades de la maladie cancéreuse
    dont le stade soins palliatifs
  • y compris traitements symptomatiques,
  • y compris aspects sociaux (congé
    daccompagnement),
  • y compris discussion collégiale.

6
1.2 - Définition des soins palliatifs de la
Société Française d Accompagnement et de Soins
Palliatifs (SFAP) 1996 www.sfap.org
  • "Les soins palliatifs sont des soins actifs dans
    une approche globale et interdisciplinaire de la
    personne atteinte d'une maladie grave, évolutive
    ou terminale. Leur objectif est de soulager les
    douleurs physiques ainsi que les autres symptômes
    et de prendre en compte la souffrance
    psychologique, sociale (dont celle de la famille)
    et spirituelle.
  • Les soins palliatifs et d'accompagnement sont
    interdisciplinaires. Ils s'adressent au malade en
    tant que personne, à sa famille et à ses proches,
    à domicile ou en institution. La formation et le
    soutien des soignants et des bénévoles font
    partie de cette démarche.

7
1.3 - Définition des soins palliatifs de la
Société Française d Accompagnement et de Soins
Palliatifs, 1996 www.sfap.org
  • Les soins palliatifs et l'accompagnement
    considèrent le malade comme un être vivant et la
    mort comme un processus naturel. Ceux qui les
    dispensent cherchent à éviter les investigations
    et les traitements déraisonnables. Ils se
    refusent à provoquer intentionnellement la mort.
  • Ils s'efforcent de préserver la meilleure qualité
    de vie possible jusqu'au décès et proposent un
    soutien aux proches en deuil.
  • Ils s'emploient, par leurs pratiques cliniques,
    leur enseignement et leurs travaux de recherche,
    à ce que ces principes puissent être appliqués".

8
Annonce dune mauvaise nouvelleHAS 2008 et plan
cancer
  • Par médecin sénior,
  • Consulter au calme,
  • Discours clair, loyal et adapté,
  • Informer le patient sur lévolution de la maladie
    et sur les orientations thérapeutiques possibles,
  • Favoriser la présence dun proche de la patiente
    ou de la personne de confiance,
  • Obtenir des informations concernant
    lenvironnement familial et social du patient,
  • Assurer le suivi de lannonce,
  • Assurer la traçabilité de lannonce.

9
Les indicateurs pronostiques facilitent
laide décisionnelle (mise en jeu des
principes éthiques )
  • Principe de bienfaisance (et de non malfaisance)
  • Principe de proportionnalité,
  • Principe de futilité.
  • Principe dautonomie (le droit dêtre informé, de
    choisir, daccepter ou de refuser un
    traitement...).
  • Principe de Justice,
  • Principe dhumanité.
  • Attention, le droit dêtre soulagé (et le
    possible double effet), le droit aux soins
    palliatifs sont des droits mais pas directement
    des principes éthiques.

10
Indicateurs pronostiques péjoratifs
indépendamment du stade TNM de la maladie
  • OMS 3 ou 4, Karnofsky 40
  • Dénutrition (SFNEP)
  • Perte de poids 15 en 6 mois ou 10 en 1 mois
    ou IMC 18 quand 70 ans et 16 quand lt 70
    ans.
  • Albumine lt 30 g/l quand 70 ans et lt 20
    quand lt 70 ans.
  • LDH à plus de 600 UI/l

11
Alimentation artificielle (SFNEP)
  • Besoins énergétiques entre35 à 45 kcal/kg/jour
    dans les pathologies chroniques avec dénutrition
    sévère avec 1 à 1,8 g/kg/jour dapport protéique
    (soit 0,16 à 0,35 g dazote/kg/j) selon le
    niveau dagression et dhypercatabolisme.
  • Décision darrêt en phase avancée sur
  • Facteurs pronostiques,
  • Principes de futilité et de proportionnalité,
  • Risques gastrostomie de décharge inhalation,
    nausées, diarrhée, douleur, infection sur stomie,
    obstruction
  • Risque parentéral infection locale et générale,
    thrombose

12
Loi Léonetti du 22 avril 2005Relative au droits
des malades et à la fin de vie
  • Renforce le droit des malades par
  • Le droit au refus de lobstination thérapeutique
    déraisonnable (article 1),
  • le droit dêtre soulagé au risque dabréger la
    vie (phase terminale) (article 2),
  • le droit à larrêt de traitement ( nutrition
    artificielle compris), (article 3).
  • Le désir du patient est entendu et il ny a pas
    de poursuite du médecin pour non assistance à
    personne en danger.
  • Au contraire, le médecin pourrait être poursuivi
    si obstination thérapeutique déraisonnable.
  • En même temps cest
  • le maintien du refus de dépénaliser leuthanasie
    qui remettrait en cause linterdit de tuer,
  • Lobligation des établissements de santé aux
    soins palliatifs (art.11 à 15).

13
Loi Léonetti (suite)
  • Procédure darrêt de traitement lorsque la
    personne est apte à exprimer son avis et nest
    pas en fin de vie (article 4)
  • Le médecin informe des conséquences du choix,
  • Sassure que le patient a compris les
    conséquences de sa décision,
  • Tente de le convaincre du maintien du traitement
    jugé pertinent,
  • 2ème avis médical possible,
  • Réitérer la demande dans un délai raisonnable,
  • Décision motivée dans le dossier médical,
  • Décision mise en œuvre en assurant une démarche
    palliative.
  • Procédure darrêt de ttt lorsque la personne est
    hors détat dexprimer sa volonté en fin de vie
    ou maintien artificiel de vie (article 5)
  • Mettre en place une Procédure Collégiale,

14
Loi Léonetti (suite)
  • Directives anticipées (article 7)
  • Toute personne majeure au cas où elle serait un
    jour hors détat dexprimer sa volonté,
  • Sur condition de limitation ou darrêt de
    traitements en fin de vie,
  • Priment sur lavis de la personne de confiance et
    de la famille,
  • Révocables à tous moments,
  • Etablies moins de 3 ans avant létat
    dinconscience.
  • Décret dapplication du 6 février 2006
  • Document écrit, date et signé par son auteur et
    dument identifié (nom, prénom, date de
    naissance). Si impossibilité décrire, personne
    de confiance un témoin.
  • Dans le dossier médical, en possession du
    patient, de la famille ou de la personne de
    confiance.
  • Obligation du médecin de rechercher lexistence
    éventuelle de directives anticipées quand il doit
    prendre une décision de limitation ou darrêt de
    traitement.

15
Loi Léonetti (suite)
  • Personne de confiance (article 8)
  • Droit et non obligation.
  • Révocables à tout moment.
  • Toute personne majeure au cas où elle serait un
    jour hors détat dexprimer sa volonté et de
    recevoir linformation nécessaire à cette fin,
    peut choisir une personne de confiance (/-
    quand sous tutelle).
  • Parent, proche, médecin traitant.
  • Désignation faite par écrit à conserver dans le
    dossier du patient.
  • Sauf urgence ou impossibilité, prévaut sur tout
    autre avis non médical à lexclusion des
    directives anticipées, dans les décisions
    dinvestigations, dinterventions ou de
    traitements prises par le médecin.
  • Si le malade le souhaite, la personne de
    confiance laccompagne dans ses démarches et
    assiste aux entretiens médicaux.

16
Loi Léonetti (suite)
  • Procédure collégiale
  • Concerne les LATA chez un patient qui ne peut
    plus exprimer son avis
  • Décret N2006/120 du 6 février relatif à la
    procédure collégiale prévue par la loi Léonetti,
  • Décret N2010/107 du 29 janvier 2010 relatif aux
    conditions de mise en œuvre des décisions de
    limitation ou darrêt de traitement,
  • Circulaire NORJUSD11 288 36C du 20 octobre 2011
    concernant la mise en œuvre de la loi du 22 avril
    2005 et de traitement judiciaire des affaires
    dites  de fin de vie .

17
Procédure collégiale
  • Respecter la procédure collégiale la décision
    est prise par le médecin en charge du patient
  •  Après concertation avec léquipe de soins si
    elle existe ,
  •  Et sur lavis motivé dau moins un médecin,
    appelé en qualité de consultant (aucun lien de
    nature hiérarchique entre le médecin référent et
    le consultant) ,
  •  Lavis motivé dun 2ème consultant peut être
    demandé par ces médecins si lun deux lestime
    utile.
  • Rechercher et prendre en compte les directives
    anticipées éventuelles.

17
18
Procédure collégiale (suite)
  • Recueillir lavis de la personne de confiance (si
    elle a été identifiée) ainsi que celui de la
    famille ou à défaut, celui dun de ses proches (
    famille, même si personne de confiance)
  • Directives anticipées gt personne de confiancegt
    famille - proches,
  • Pour mineur ou majeur protégé, en outre, selon
    les cas, prendre lavis des titulaires de
    lautorité parentale ou du tuteur, hormis les
    situations où lurgence rend impossible cette
    consultation,
  • La décision motivée est inscrite dans le dossier
    du patient.
  • Réalisation de soins palliatifs.
  • Une évolution 2011
  • La procédure est initié par le médecin sur son
    propre avis ou au vu du contenu des directives
    anticipées présentées par lun des détenteurs, ou
     à la demande de la personne de confiance de la
    famille ou à défaut de lun des proches .

18
19
Loi Léonetti (suite)
  • Obligation par les établissements de santé dune
    activité palliative des services (lits identifiés
    , personnes référentes en soins palliatifs...)
    pour le soulagement des symptômes (double effet
    accepté) et accompagnement etc
  • (Articles 11à 15)

20
Définition de la douleur (1)IASP 1987
  •  La douleur est une expérience sensorielle et
    émotionnelle désagréable, associée à une lésion
    tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite
    comme si ces lésions existaient. La douleur est
    toujours subjective Cest indiscutablement une
    sensation ressentie, dans une ou des parties du
    corps, toujours désagréable, et qui de ce fait,
    est une expérience émotionnelle  ,
  • Association Internationale pour lEtude de la
    Douleur (IASP), 1987

21
Définition de la douleur (2)Douleur aigue
Douleur chronique (daprès F.Boureau)
22
Caractéristiques cliniques d'une douleur
nociceptive et d'une douleur neuropathique
23
Questionnaire douleur neuropathique en 4
questions (DN4)
  • Q1 Caractéristique douleur
  • Q2 Symptômes associés
  • Q3 Examen territoire nerveux
  • Hypoesthésie au tact,
  • Hypoesthésie à la piqûre.
  • Q4 Le frottement provoque ou augmente la douleur
  • calcul de score

24
Questionnaire DN4 (suite)
  • Caractéristiques (1)
  • brûlure,
  • Sensation de froid douloureux,
  • Décharges électriques.
  • Symptômes associés (2)
  • Fourmillement,
  • Tiraillement,
  • Engourdissement,
  • Démangeaison.

25
Evaluation de la douleur
  • Type de sensation (lancements, décharges
    électriques)
  • Intensité   intensité de la douleur par des
    échelles validées
  • si conscience conservée, par auto-évaluation 
    Ex  échelles EVA, EVS, EN (nommer au moins 1
    échelle)
  • si conscience conservée, par hétéro-évaluation 
    Ex  Algoplus, Doloplus, ECPA (nommer au moins 1
    échelle)
  • Facteurs daggravation et de soulagement de la
    douleur
  • Localisation à préciser 
  • Evolution dans le temps  ancienneté de la
    douleur, mode de début, profil évolutif
    (permanente, récurrente, intermittente)
  • Retentissements  humeur, activités, sommeil,
    appétit
  • Mécanismes physiopathologiques  nociceptif,
    neuropathique (mixte) et possible composante
    psychologique.
  • Traitements antérieurs (efficacité effets
    indésirables).

26
Début dun ttt opioïde chez ladulte
  • 1 mg/kg/jour per os pour la morphine (0,5 si 75
    ans ou insuffisance rénale).
  • Exemple Sulfate de morphine LP Skenan 30 mg
    matin et soir.
  • Sulfate de morphine LI Actiskenan 10 mg à la
    demande.
  • Période dinterdiction entre 2 bolus de 4h (1h si
    très douloureux).
  • Information du patient et de lépouse sur les
    effets indésirables possibles et sur les signes
    cliniques de surdosage.
  • Co-prescription systématique de laxatifs en
    prévention de la constipation induite.

27
Adaptation du traitement opioïde

  • Augmentation de la posologie de fond de 1/3 à ½
    ou cumul des interdoses à la dose de fond /24h.
  • Préciser que les doses de fond sont à prendre
    systématiquement.
  • Réadapter la posologie des interdoses de 1/6 à
    1/10 de la dose de fond.
  • Préciser que les interdoses ne sont à prendre
    quen cas de pic douloureux.
  • Délai de 4h entre 2 interdoses avec un minimum
    d1h si persistance de la douleur.
  • Plus de 3 à 4 interdoses doivent faire réévaluer
    le traitement de fond.
  • Nécessaire réévaluation régulière de lintensité
    douloureuse (EVA) particulièrement en cas de
    changement de traitement afin de vérifier si
    suffisant ou non.
  • Nécessaire surveillance et prévention des effets
    indésirables et du risque de surdosage( cf Q
    surveillance)

28
Règles de prescription dun opioïde
  •  
  • Ordonnance sécurisée.
  • Ecrite en toutes lettres.
  • Nom, coordonnées et N Adeli du médecin
    prescripteur.
  • Nom, prénom et âge du patient.
  • Date de la prescription.
  • Durée du traitement (maximum de 28 jours sauf
    pour le chlorhydrate de morphine, soluté
    injectable, hors PCA ou PSE).
  • Indiquer en bas et à droite le nombre de
    médicaments prescrits.
  • Signature.
  • Prescription associée dun laxatif.

29
Surveillance
  • Surveillance efficacité  Evaluation régulière
    avec échelles validées et adaptées.
  • Surveillance des effets indésirables 
  • Principalement la constipation réadapter le
    traitement laxatif si besoin,
  • Possible nausées, vomissements, somnolence,
    confusion, hallucinations, rétention urinaire,
    prurit
  • Surveillance des signes de surdosage 
  • Somnolence trouble de la vigilance échelle de
    sédation, 
  • Diminution de la fréquence respiratoire lt 10/mn,
  • Signes non spécifiques présent en cas
    dimprégnation qui se majorent lors du
    surdosage  myosis serré aréactif, myoclonies,
    hypotension artérielle.
  • Si fréquence respiratoire inférieure à 8/mn
    discussion de lantidote de la morphine, la
    naloxone Narcan.
  •  

30
Traitement du surdosage
  • Réduction ou arrêt opiacés.
  • Oxygénothérapie.
  • Stimulation.
  • Antidote  Naloxone en IV ou sous-cutané à
    discuter en fonction du contexte et du stade de
    la pathologie sous-jacente, du pronostic et de la
    balance bénéfice/risque,

31
Accès douloureux paroxystiques (ADP)
  • Un ADP est une exacerbation spontanée,
    dinstallation très rapide (paroxysme atteint en
    moins de 3 mn), transitoire, de courte durée de
    la douleur, dintensité modérée à sévère. Il
    survient sur une douleur de fond contrôlée par un
    traitement opioïde fort, efficace (pas ou peu de
    douleur de fond, sommeil respecté).
  • ADP spontanés, imprévisibles et sans facteurs
    déclenchants ou provoqués (mouvements, toilette,
    actes médicaux) et de courte durée (dans la
    moitié des cas la douleur dure moins de 30 mn).
  • A bien différencier dune douleur de fond mal
    soulagée et donc à ne pas utiliser sur la période
    de titration...
  • plus de 4 ADP/24h imposent une adaptation du
    traitement de fond.
  • Succès du fentanyl transmuqueux avec lAMM quand
    patient déjà sous 60 mg/j de morphine orale ou
    équivalent et ce pendant au moins une semaine.
  • Effet indésirable des opioïdes forts.

32
La PCA en soins palliatifs (1)Analgésie
contrôlée par le patient (recommandations
SFAP 2006 www.sfap.org)
  • Voie SC ou IV (ou péridurale ou intrathécale
    PCEA).
  • Pharmaciens ou sociétés prestataires.
  • Voie orale impossible ou mal supportée
    (polymédication).
  • Douleurs intenses avec traitement per os
    difficile à équilibrer.
  • Douleurs incidentes (métastases osseuses).
  • Douleurs avec paroxysmes fréquents.
  • Titration initiale de lopioïde fort..

33
La PCA en soins palliatifs (2)Exemple de
protocole
Patient adulte non traité précédemment par un opioïde per os
IV 2 à 3 mg toutes les 10 mn jusquà douleur faible. SC 5 mg toutes les 20 min jusquà douleur faible. Débit de base mg/h dose totale nécessaire à titration sur 4h x 6/24h.
Patient adulte déjà traité précédemment par un opioïde per os ou IV ou SC
Débit de base mg/h dose équianalgésique. (coeff. conversion opioïde et coeff. conversion voie dadministration)
3 paramètres
Dose de fond en mg/h Dose de bolus 1/10 à 1/24 dose journalière en mg. Période réfractaire intervalle de sécurité entre 2 bolus. Selon clinique 30 mn, 1h, 4h selon mode dadministration
Adaptation en fonction de lâge et de linsuffisance rénale.
34
La PCA en soins palliatifs (3)Exemple de
protocole
  • J1 ou J2 réajustement de la posologie
  • Posologie du débit de base
  • Si plus de 4 bolus répartis dans la journée
    augmenter le débit.
  • Si patient somnolent diminuer le débit.
  • Posologie du bolus
  • Si bolus partiellement efficace augmenter la
    posologie.
  • Si somnolence après chaque bolus diminuer la
    posologie.
  • Durée de la période réfractaire
  • Selon la clinique.
  • Remarque débuter la PCA en fonction de
    lopioïde et de la forme galénique utilisée
    précédemment.
  • Ex pour forme orale LP, 8 à 12h après la
    dernière prise
  • pour le patch, 12h après le retrait du
    patch de fentanyl.

35
La possible part psychogène dans la plainte
  •  Jai mal parce que je suis mal  (peur,
    angoisse, tristesse) avec insuffisance
    délaboration psychique du vécu appel à laide,
    présence rassurante. La douleur pour le patient
    est comme un rempart à une souffrance encore
    plus grande celle de prendre conscience quil
    peut mourir.
  • Evaluation par entretien et travail conjoint
    médecin, équipe, psychologue et/ou psychiatre.
  • Possible questionnaires dorientation
  • QDSA1 (douleur obsédante, douleur suicidaire)
  • HADS1 (score dangoisse et score de dépression).
  • Place de laccompagnement / de la psychothérapie
    / de la médiation corporelle / des psychotropes
  • 1 Questionnaire douleur St Antoine / Hospital
    Anxiety Depression

36
Adaptation à la maladie grave
  • Etapes de K, Ross
  • Choc et déni,
  • Colère,
  • Marchandage,
  • Tristesse ou dépression,
  • acceptation

37
Le deuil
  • Définition ce nest pas une maladie, cest un
    processus psychique naturel après la perte dun
    être cher. Ce processus est marqué par 3 phases
    qui, progressivement permettent au patient
    daccepter la réalité, dintérioriser la relation
    passée et de réinvestir la vie.
  • 3 phases
  • Initiale choc.
  • Centrale dépression.
  • Finale résolution, Cest-à-dire la période
    dacceptation.

38
Un deuil compliqué
  • Quand blocage sur un des 3 grands processus
    nécessaires à laccomplissement du travail de
    deuil
  • Lacceptation de la réalité,
  • Lintériorisation de la relation et la reprise
    des identifications,
  • Lélaboration des sentiments de culpabilité.
  • Deuil absent, comme sil ne sétait rien passé
    il reste bloqué, le travail du deuil na pas
    commencé.
  • Deuil prolongé  le chagrin et les symptômes
    dépressifs persistent plus dun an (approximatif)
    et sur des années.
  • Deuil inachevé. Il peut se révéler des années
    après la perte à loccasion dun événement
    intercurrent.
  • Deuil intensifié, quand les manifestations sont
    trop rudes.
  • Deuil masqué, quand divers symptômes (surtout de
    type somatique) se développent en lieu et place
    du vécu de deuil (on peut parler de deuil
    pathologique somatique sur des individus
    prédisposés à la fois sur le plan physique et
    psychique asthme, ulcère gastrique ou duodénal,
    RCH, cancer...)

39
Deuil (suite)
  • laccompagnement de son proche permet à laidant
    naturel, le travail de  prédeuil 
  • Se préparer au décès de son proche tout en
    investissant avec lui le présent dans
    laccompagnement et des projets à la mesure de
    ses possibilités.
  • Attention, quand laidant se comporte comme si le
    proche était déjà mort, on parle alors de  deuil
    anticipé , porte ouverte au deuil compliqué,
    voire au deuil pathologique (ou deuil
    psychiatrique).
  • Un deuil psychiatrique est marqué par des
    manifestations morbides du deuil de tous types
    avec toutes les affections mentales possibles
    cest en fait un facteur de décompensation chez
    des personnalités dont léquilibre était fragile
    auparavant (accès mélancolique, deuil maniaque,
    deuil délirant et deuils névrotiques (
    hystériques ou obsessionnels) les plus fréquents

40
Limites Impossibilité des soins palliatifs à
domicile
  • Inaptitude de lentourage à soccuper de la
    personne malade
  • Labsence daccord et de consentement patient et
    ou famille..
  • Isolement social (familial et géographique).
  • Présence de symptômes réfractaires.
  • Inadaptation du logement.
  • Limites financières.
  • Absence de soignants libéraux et de possible
    collaboration des différents professionnels entre
    eux

41
Ressources organisationnelles pour les soins
palliatifs à domicile
  • Intervenants libéraux et Collaboration informelle
    entre les soignants libéraux (IDE, Kiné,
    médecin).
  • HAD, SSIAD.
  • EMSP extra-hospitalière.
  • Réseau de SP et intervenants libéraux ou
    Plateforme de proximité.
  • Bénévoles daccompagnement.
  • Associations cultuelles .

42
Prescriptions ambulatoires
  • Traitements symptomatiques médicaux.

  • Matériel médicalisé.
  • Soins infirmiers par IDE (médicaments et soins).

  • Soins de nursing  Aide-soignant (alimentation et
    toilette).
  • Aide ménagère.

  • Kinésithérapeute (mobilisation, lutte contre les
    rétractions tendineuses, contre lencombrement
    pulmonaire).
  • Soutien psychologique avec intervention
    psychologue.
  • Prise en charge à 100 selon pathologie.
  • Evaluation sociale.

  • .





43
Le congé de solidarité familiale
  • Destiné à tout salarié ascendant, descendant ou
    personne vivant au domicile du patient en soins
    palliatifs.
  • Non rémunéré.
  • Garantie de reprendre le travail dans les mêmes
    conditions (ou conditions similaires).
  • Durée maximale 3 mois.
  • Renouvelable une fois.
  • Courrier recommandé à lemployeur et certificat
    médical  pronostic vital engagé . 

44
Lallocation journalière daccompagnement
  • Versée par la CPAM.
  • 21 jours maximum.
  • Concerne uniquement les patients au domicile ou
    en EPHAD.
  • Précision sur le montant de la somme (environ
    50/jour).

45
Autres prestations sociales
  • PCH prestation de compensation du handicap
    (Conseil général).
  • APA Allocation personnalisée à lautonomie (
    60 ans), non cumulable avec PCH (Conseil
    général).
  • Allocation soins palliatifs, devenue allocation
    de prise en charge en soins de support
    (garde-malade, fournitures spécifiques) (CPAM).
  • Aides autres (associations).

46
Autres symptômes constipation (SFAP 2008)
  • Boire suffisamment pendant et entre les repas.
  • Un verre deau glacée le matin.
  • Alimentation riche en fibres et comprenant
    suffisamment de matières grasses.
  • Respecter lintimité et les habitudes et horaires
    pour aller à la selle.
  • Fauteuil, quelques pas ou un peu de marche.
  • Traitement laxatif 
  • Laxatifs osmotiques seuls ou bithérapie associant
    laxatif osmotif et laxatif stimulant (éviter
    laxatif lubrifiant (anorexie) et laxatif mucilage
    (patients trop faibles)).
  • En cas dabsence de selles depuis 3 jours,
    lavement osmotique ou à leau tiède.
  • Si échec chez patient sous opioïdes, injection de
    méthylnatrexone (Relistor) antagoniste
    morphinique, injection SC/2 jours et
    réévaluation.
  • Si constipation opiniâtre, réaliser un TR afin
    déliminer un fécalome.

47
Occlusion intestinale non chirurgicale (et non
stent) (SFAP 2012)
  • Laisser le patient à jeun soins de bouche.
  • Hydratation parentérale.
  • Anti-émétique phénothiazine ou butyrophénone
    selon vomissements.
  • Antisécrétoire atropinique bromure de
    scopolamine ou scopolamine selon vomissements.
  • Inhibiteur de la pompe à proton.
  • Corticoïde pour tenter de lever lobstruction et
    pour laction antalgique, anti-oedémateuse et
    antiémétique.
  • Dans un 2ème temps, discussion sur lindication
    dun analogue de la somatostatine selon
    vomissements.
  • Réadaptation du traitement antalgique par
    opioïdes selon les règles habituelles,
  • Une SNG au cas par cas et le moins longtemps
    possible.

48
Occlusion (suite)
  • Soit résolution réduction progressive du
    traitement symptomatique jusquà larrêt.
  • Soit persistance de locclusion mais symptômes
    contrôlés maintien du traitement, relais LP
    quand il y en a.
  • Soit persistance de locclusion avec vomissements
    rebelles malgré lanalogue de la somatostatine en
    relais à latropinique indication de
    gastrostomie de décharge qd accpetée et qd
    possible techniquement

49
Dyspnée hors traitement étiologique (hors
encombrement)
  • Position demi-assise / Vêtements confortables /
    couverture légère.
  • Atmosphère calme et apaisante.
  • Courant dair frais / humidification de lair.
  • Présence attentive / écoute / relaxation /
    physiothérapie douce.
  • Accompagnement de la famille.
  • Introduction dune BZD (Atarax sur BPCO) à dose
    adaptée à la recherche dune anxiolyse si
    composante dangoisse.
  • Introduction ou majoration de lopioïde fort si
    polypnée peu ou pas accompagnée dangoisse (Cf.
    règle douleur).
  • Association des 2 selon angoisse et polypnée.
  • Anticiper selon le contexte sur une possible
    sédation..
  • Loxygénothérapie aux lunettes nasales à adapter
    selon le confort du patient.

50
Dyspnée terminale avec encombrement
  • Idem sauf positionnement (3/4).
  • Limitation ou arrêt de lhydratation.
  • Aspiration douce oropharyngée selon besoin et en
    évitant dêtre invasif.
  • Traitement anticholinergique par Scopolamine,
    patch ou par voie parentérale discontinue ou
    continue au PSE.
  • Traitement symptomatique par BZD et/ou morphine.

51
Hypercalcémie maligne
  • Clinique
  • Troubles digestifs  Anorexie, nausées,
    vomissements,
  • Troubles neuropsychiques  Asthénie,
    ralentissement psychique, confusion.
  • Dysfonction tubulaire rénale  polyuro-polydipsie.
  •  Biologie
  • Dosage de la calcémie,
  • Dosage de lalbuminémie,
  • Calcul de la calcémie corrigée qui tient compte
    de lalbuminémie.
  • Traitement
  • Hyperhydratation par sérum physiologique,
  • Perfusion de Biphosphonate,
  • Corticoïdes (à discuter),
  • Diurèse forcée par furosémide (à discuter).

52
Autres traitement étiologique / traitement
symptomatique
  • Asthénie.
  • Confusion avec ou sans agitation (penser BZD
    et/ou neuroleptique et si besoin sédation /
    penser grandes étiologies inconfort
    physique/douleur, respiratoires, neurologiques,
    métaboliques, infectieuses, médicamenteuses,
    psychogènes...)
  • Odeurs (penser germes aérobies et anaérobies avec
    usage du Flagyl).
  • Prurit (penser aux neuroleptiques).
  • HTIC (penser corticoïdes et manitol).
  • Hoquet (penser antiémétique et antispastique).
  • Ascite (penser diurétiques et ponction).
  • Revue du praticien 2009 monographie soins
    palliatifs

53
Recommandations avant lacte de sédation
  • Définition SFAP/HAS 2010 La sédation est  la
    recherche par les moyens médicamenteux, dune
    diminution de vigilance pouvant aller jusqu'à la
    perte de conscience. Son but est de diminuer ou
    de faire disparaître la perception dune
    situation vécue comme insupportable par le
    patient, alors que tous les moyens disponibles et
    adaptés à cette situation ont pu lui être
    proposés et/ou mis en œuvre sans permettre
    dobtenir le soulagement escompté .
  • Information adaptée au patient et recueil de son
    consentement éclairé si possible.
  • Information et explication aux proches et à la
    personne de confiance (pas dobligation
    daccord).
  • Discussion en équipe pluri-professionnelle.
  • Prescription écrite anticipée dune sédation.
  • Traçabilité de la décision motivée dans le
    dossier médical. 
  • Pas dobligation (mais recommandé) dune réunion
    collégiale si le patient
  • ne peut donner son point de vue car ce nest pas
    une LATA.

54
Réalisation de la sédation
  • Titration par midazolam puis si nécessaire
    adaptation dune dose dentretien.
  • Evaluation du niveau de sédation1.
  • Intensification des soins palliatifs.
  • Soutien de lentourage (et de léquipe).
  • 1 Echelle de Rudkin
  • 1 patient complètement éveillé et orienté.
  • 2 patient somnolent.
  • 3 yeux fermés mais répond à lappel.
  • 4 yeux fermés mais répond à une stimulation
    tactile légère (traction lobe oreille).
  • 5 yeux fermés mais ne répond pas à une
    stimulation tactile légère.

55
Bibliographie
  • 2 articles de référence douleur et autres
    symptomes
  • Revue du Praticien 2009 monographie soins
    palliatifs.
  • Médecine de la douleur et médecine palliative, le
    livre de linterne 2009 Ed Flammarion.
  • Douleur, soins palliatifs et deuil A. de Broca,
    modules transversaux, 6,
  • Ed Masson 2012/ nvl Ed en cours 2014/2015
  • Douleur et soins palliatifs ECN, Ed Med line
    2014
  • Manuel de soins palliatifs - D Jacquemin et D de
    Broucker Ed Dunod 2014

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(No Transcript)
57
  • Bon travail
  • et bonne chance!!!
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