Title: Module de formation des personnels de sant
1Substitution Nicotinique
- But de la substitution nicotinique
- Pharmacocinétique de la Nicotine
- Les substituts nicotiniques
- Substituts pour commencer un sevrage à lhôpital
- Choix du substitut
- Adaptation de dose
- Symptômes de surdosage en nicotine
- Caractéristiques du syndrome de manque
- Malades cardiaques et grossesses
- Problèmes de sommeil
- Durée de traitement
- Réduction du risque
2La substitution nicotinique
- Un tournant dans l'histoire du sevrage tabagique
- Sevrage confortable, plus facile (comparaison
avec arrêts antérieurs). - Plus de contre indication chez la femme enceinte
et le cardiaque. - Pourcentage de succès placebo X 2.
- Mais encore nombreuses reprises à court terme .
- Progrès nécessaires posologie, durée du suivi,
prévention récidive - Comparaison de la situation actuelle avec la
prise en charge de l' HTA dans les années 60.
Source G. Lagrue
3Les substituts nicotiniques sont utilisés chez
les malades hospitalisés
- Afin de poursuivre une substitution nicotinique
initiée avant l'hospitalisation, - Pour initier le sevrage chez les fumeurs
dépendants motivés, - Chez les femmes enceintes en maternité,
- Permettre une substitution nicotinique des
fumeurs fortement dépendants hospitalisés en
urgence afin déviter le syndrome de sevrage, - Réduire les risques dune maladie liée au tabac
chez les fumeurs dépendants.
4Conditions d'efficacité des substituts
nicotiniques (avant arrêt)
- Fumeur motivé (maturation progressive),
- Décision personnelle,
- Fumeur physiquement dépendant (Fagerström
supérieur à 3). - Evaluation et prise en charge simultanées des
dépendances comportementales et psychologiques.
Source Conférence Nationale Consensus tabac
Edimark,Paris, 1998
5Pharmacocinétique de la nicotine
- La quantité de nicotine absorbée chaque jour par
un "gros" fumeur est très variable en moyenne
30-40 mg pour un gros fumeur soit environ 1 mg
par cigarette, mais il existe des variations
individuelles pour 30 cig/j de 10 Ã 100 mg
nicotine/jour ! ! - Chaque fumeur maintient une nicotinémie régulière
de façon automatique par la consommation de
cigarettes (autotitration). - Pour bloquer le syndrome de sevrage et le besoin,
il faut apporter la nicotine en quantité
appropriée compte tenu de la prise de nicotine
qui existait avec les cigarettes.
Source G Lagrue
6Cinétique de la nicotine
Nicotine plasmatique ng/ml 25 0
Cigarette
Spray Nasal
Gomme 4 mg
Timbre 21 mg
Inhaleur
Gomme 2 mg
0 30 60 minutes
7Les outils de la substitution nicotinique
- Arrêter de fumer cest plus facile (moins
difficile) avec de bons outils. - Gomme (2 mg 4 mg rendement environ 40 )
- - Succès doublé (20 à 40 ) en fin de
traitement contre placebo (10- 20 suivant
importance soutien psychologique associé). - - Composante comportementale importante
- - Avantages le patient est acteur au fil de
la journée - - Difficultés troubles bucco-pharyngés, si mal
utilisées, appareils dentaires, posologie
insuffisante (utiliser 4 mg). - Pastilles sublinguales (Micotab 2 mg..)
- Voisin gomme mais pas de mastication, pas de
hoquet - Timbre
- - Nicotine délivrée en continu à doses
importantes (5 à 21 mg). - - Posologie facile à fixer.
- - Résultats 20-60 sujets abstinents en fin
de traitement (2-3 mois) - - Difficultés délivrance continue, donc
parfois difficultés à gérer une charge
émotionnelle imprévue. - Inhaleur (commercialisation en cours)
8La gomme
- Nicotine délivrée variations d'un fumeur Ã
l'autre selon - - nombre de gommes réellement prises,
- - façon de mâcher la gomme,
- Avec un même nombre de gommes la nicotinémie peut
varier de 1 à 5 selon le sujet. - La gomme 2 mg ne permet dobtenir une nicotinémie
suffisante que chez les fumeurs moyennement
dépendants (0,86 mg de nicotine délivrée par
gomme). - La gomme 4 mg si elle est bien prise est capable
dassurer des nicotinémies voisines de celles du
timbre (1,4 mg nicotine délivrée par gomme). - la libération initiale de la nicotine demande
environ 15 mastications lorsqu'une sensation de
picotement se manifeste, placer la gomme entre la
joue et les dents ou les gencives lorsque le
picotement a pratiquement disparu, reprendre la
mastication chaque gomme doit être mâchée par
intermittence pendant 20 Ã 30 minutes.
9Conseils pour la prise des gommes
- Les gommes sont mis à la disposition du malade
pour une utilisation à la demande. - Le fumeur doit
- Etre encouragé à prendre la quantité nécessaire
pour faire disparaître le syndrome de manque. - Mettre la gomme à la bouche et ne la mâcher que
lentement, à la fréquence à laquelle il aurait
tiré une bouffée de sa cigarette. L'utilisation
d'une gomme dure environ 30 min. - Etre éduqué à jeter sa gomme usagée dans un lieu
sûr pour éviter qu'un enfant ne la réutilise
(elle contient de la nicotine résiduelle). - Noter le nombre de gommes utilisées afin
d'adapter éventuellement la posologie de
nicotine. - Décourager, sans dramatiser, la prise de
cigarettes pendant ce traitement.
10Le timbre (patch)
- Nicotine délivrée variations faibles d'un sujet
à l'autre (au maximum 1 à 2, contre 1 à 10 pour
cigarettes). - - Emplacement changé tous les jours.
- - Ouvrir emballage avec ciseau,
- - Poser le timbre en appliquant bien ladhésif,
- - La transpiration peut décoller le timbre.
- Il existe des timbres 16 heures/24 et des timbres
24/24 heures (de 10, 20 et 30 cm2). - Après retrait du timbre, la nicotine reste
présente 4 à 8 heures.
11Conseils pour la pose des timbres
- Ces dispositifs transdermiques doivent être
appliqués sur une peau propre et glabre le matin
en remplacement de celui enlevé la veille (timbre
16h) ou le matin (24h). - Sa taille (30, 20 ou 10 cm2) détermine la
posologie de nicotine. - L'emplacement doit être changé chaque jour.
- Utiliser des ciseaux pour sortir le timbre de son
emballage. - Eviter de toucher la partie adhésive du timbre.
- Eviter de le laisser humide trop longtemps, même
sil résiste au ruissellement. - Si le timbre se décolle il peut être recollé.
- Après utilisation le timbre est replié et mis
dans un endroit sûr de façon à éviter qu'un
enfant puisse jouer avec (dose de nicotine
résiduelle élevée). - Décourager, sans dramatiser, la prise de
cigarettes pendant ce traitement.
12Résultats des "timbre-nicotine"(traitement 2 Ã
3 mois 11 études) doses 14-21 mg de nicotine
- placebo
- (succès)
- nbre
- 24
- 12
- 50
- timbre actif
- (succès)
- nbre
- 919 53
- 265 26
- 51
Résultats fin de Traitement
2339 Résultats à 6 mois 7 études
n 2044 Pourcentage récidives
13Optimiser la dose de timbre(traitement 3 mois)
abstinents
100
90
80
70
60
50
40
15mg
25mg
30
20
10
placebo
0
0
6
9
18
24
30
36
42
48
54 sem
Source Tonnenesen NEJM 99
14Comparaison de 3 formes de substituts
nicotiniques
- Résultats à 6 mois méta-analyse (50 études) n
7834 - (durée du traitement 2-3 mois)
Gomme Patch Spray nasal Ensemble
Active 18,2 20,5 20,0 18,6
Placebo 10,6 10,8 7,0 10,6
R Relatif dabstinence 1,61 2,07 2,9 1,71
non disponible en France.
C. Silagy Lancet 15.01.94
15Indications des substituts pour débuter un
sevrage tabagique en milieu hospitalier
Quelque soit le motif de l'hospitalisation, le
sevrage tabagique peut (doit ?) être initié chez
tous les fumeurs, surtout sils restent plusieurs
jours à l'hôpital. Le changement de vie,
l'environnement non fumeur, l'aide psychologique
du personnel hospitalier sont des éléments
favorables. Si le fumeur est dépendant la
substitution nicotinique est indiquée. La dose
de nicotine sera déterminée soit sur un dosage de
la cotinine à l'entrée, soit en fonction du
tabagisme et de la dépendance
.
16Conseils pour les patients prêts à arrêter lors
dune hospitalisation
- Le patient décide de fixer un jour
dhospitalisation comme sa date darrêt, - Faire préciser les raisons du choix de larrêt,
- Faire récapituler les barrières à larrêt,
- Mettre en place un plan pour prévenir les
tentations, - Conseiller de sappuyer sur famille et amis.
Source American Lung Association
17Indications de la substitution nicotinique chez
un fumeur dépendant hospitalisé (1)
- Lhospitalisation est une indication à la
substitution nicotinique - quel que soit le stade de préparation à l'arrêt
du tabac du malade fumeur dépendant et - quelle que soit la maladie qui justifie
lhospitalisation - Cette substitution évite au patient les symptômes
parfois sévères du sevrage brutal (de même, les
malades sont substitués ou compensés en cas de
dépendance aux stupéfiants ou à l'alcool lors
d'une hospitalisation dans ces circonstances).
18Indications de la substitution nicotinique chez
un fumeur dépendant hospitalisé (2)
- La substitution évite que le malade fumeur ne
consomme des cigarettes dans des conditions
dangereuses (gt40 des départs de feu à l'hôpital
sont, liés à la cigarette (AP-HP99). - Cette substitution peut faire prendre conscience
au malade qu'il est dépendant d'une substance (la
nicotine) et que le remplacement nicotinique
évite le syndrome de manque. Cette expérience
positive facilitera une prochaine décision
darrêt.
19Substitution nicotiniqueDépendances à la
nicotine
Limmense majorité des cigarettes nest pas fumée
par plaisir mais par dépendance La fumée du
tabac est addictive fumer régulièrement est
une maladie comme lalcoolisme ou la toxicomanie
selon la DSM IV
- Dépendance psycho-comportementale
- Dépendance neuro-pharmacologique
- Recherche dun taux précis (de satisfaction) de
nicotine dans le sang
20Conditions d'efficacité des substituts
nicotiniques (lors de larrêt)
- Arrêt total du tabagisme.
- Posologie initiale suffisante.
- Éduquer à la prise éventuelle des gommes et des
timbres. - Adaptation de la posologie.
- Suivi prolongé (à organiser au sortir de
lhospitalisation). - Prévention des récidives.
Source Conférence Nationale Consensus tabac
Edimark,Paris, 1998
21Les 3 substituts nicotiniques disponibleschoisir
la forme qui semble la plus adaptée
Gomme
Timbre
Tab. sublinguales
Dépendance faible 2 mg Dépendance forte 4
mg Composante orale et comportementale Le
fumeur est actif il choisit ses moments Bonne
réponse dans les situations durgence.
Avantages et
Dépendance moyenne et forte Discrétion Supprime
tout pic de nicotinémie pas de risque
de dépendance.
Pharmacocinétique voisine de la gomme Composante
orale et comportementale Le fumeur est actif
il choisit ses moments Moins de hoquet qu avec
gomme
Indications
Risque de sous dosage ou surdosage sans
adaptation rapide Plus aucune gestuelle
Risque de sous dosage (2mg). Utilisation parfois
difficile pb mastication. Quelques cas de
dépendance (surtout 4 mg). Mastication visible
par autres
Inconvénients
Risque de sous dosage
La posologie initiale peut être modulée selon la
réponse à la 24 ou 48 heures. Doses dégressives
sur 6 Ã 12 s.
Adaptation permanente par le fumeur, en moyenne
8-12 gommes/j.
Posologie
Adaptation permanente par le fumeur, en moyenne
8-12 tab/j.
Source G. Lagrue
Comprimé sublingual gomme 2 mg mais plus de
discrétion
22Difficultés d'adaptation initiale de la posologie
- Il faut fournir la bonne quantité de nicotine
- - afin de supprimer le besoin et le syndrome de
manque, - - sans excès pour éviter le surdosage.
- L'évaluation initiale des besoins en nicotine
est imprécise - - nombre de cigarettes fumées (de 1 à 10 pour une
même consommation) est imprécis. Le test de
Fagerström est plus utile. - - grandes variations individuelles.
- Il n'existe pas de dosage biologique utilisable
en pratique quotidienne en médecine générale
permettant de déterminer la posologie. - Initialement donner le plus fort dosage si 20 cig
ou plus et Fagerström  5 ou plus. Ce dosage
pourra être revu à la hausse, en cas de symptômes
de manque. - Proposer une adaptation de dose dès le deuxième
jour.
23Indications des substituts pour débuter un
sevrage tabagique en milieu hospitalier
- Exemple de dose initiale à proposer (la posologie
sera au mieux adaptée sur le test de Fagerström,
voire sur une cotininurie avec une substitution gt
75).
10-19 cig/jour
20-30cig/j
gt 30 cig/j
Fume
pas tous les
gomme
Rien ou gomme
jours
pas le matin
gomme
grand timbre
Rien ou gomme
lt 60' après
grand timbre
gomme
grand timbre
gommes
le lever
grand timbre gomme
lt 30' après
grand timbre
grand timbre
gomme
le lever
lt 5' après le
grand timbre
grand timbre
grand moyen
gomme
gomme
lever
gomme
24Substitution nicotinique chez un fumeur dépendant
hospitalisé
- Mise à disposition des gommes à la nicotine aux
doses nécessaires et suffisantes (6 à 16 gommes/
jours). - Conseils et information sur le mode de prise et
relevé de la posologie quotidienne consommée. - Les timbres plus faciles d'emploi, délivrent
une dose de nicotine plus stable. Ils suppriment
les pics de nicotinémie - (adaptation des doses au 2-3ème jour
nécessaire).
25Indications des substituts pour débuter un
sevrage tabagique en milieu hospitalier
- La dose doit être réévaluée dès le deuxième jour.
Un besoin de cigarette malgré la substitution
conduit à laugmenter. Les formes orales sont
bien adaptées à ces adaptations de doses. - Une dose suffisante sassocie à la quasi
disparition des envies de fumer - Si l'hôpital bénéficie d'une unité mobile de
prise en charge (UCT) le tabacologue ou
linfirmière viendront voir le malade et ses
soignants dans le service. - Sil existe seulement une consultation d'aide au
sevrage tabagique, les malades y seront
éventuellement référés.
26Les effets secondaires
- Ils sont rares. Toujours moins importants et
moins graves que les effets du tabac. Leur
crainte injustifiée ne doit pas conduire au sous
dosage. - Toutefois on peut signaler
- une allergie cutanée au timbre,
- des troubles digestifs quand les gommes sont
mâchées trop rapidement, plus rares avec les
formes sublinguales (Microtab,..).
27Indications de la substitution nicotinique chez
un fumeur dépendant hospitalisé
- La prise de formes orales associées aux timbres,
permet une adaptation rapide des doses
transcutanées (comme les morphiniques dactions
rapides permettent une adaptation des doses de
morphine retard nécessaire). - Laisser le fumeur en sous dosage nicotinique
conduit à la poursuite ou la reprise du tabagisme
28Symptômes de surdosage en nicotine(plus rares
que les sous dosages)
- Aucun symptôme de sevrage, absence totale de
besoin de fumer. - Dès le premier jour
- - Nausées, lipothymies
- - Palpitations, céphalées
- - Bouche "pâteuse (comme si j'avais trop
fumé) - - Insomnie sévère
- - diarrhées
- Diminution des doses disparition des troubles
29Caractéristiques du syndrome de sevrage(sous
dosage nicotinique)
- Pulsion à fumer (par ondes), nervosité,
irritabilité corrélées à labsence dapport de
nicotine. - Les premiers jours parfois difficultés de
concentration passagères. - Un apport suffisant de substituts nicotiniques
réduit le syndrome de sevrage - Cette analyse est essentielle pour ajuster les
doses dès les premiers jours. - Si le syndrome persiste et si le fumeur est très
dépendant (Fagerström gt 6) augmenter la dose
dès 48 heures.
30Adaptation de la posologie la première semaine
- Si signes de surdosage...
- baisse de la posologie et/ou pas de timbre
la nuit, - Si signes de sous dosage...
- augmenter la posologie de substitution
nicotinique en se basant sur la prise éventuelle
de nicotine non prescrite en plus du timbre
initial (cigarettes ou gommes 2 mg) et/ou le
syndrome de manque. - Souvent augmentation de la posologie.
- Trouver en quelques jours la posologie qui
supprime le syndrome de manque et ne donne pas de
signes de surdosage. - Si continue à fumer après 1 semaines reprendre
le problème.
31Indications de la substitution nicotinique chez
les patients cardio-vasculaires
- Larrêt du tabac est une urgence vitale
- Coronarien fumeur vasoconstrictions
répétées - HbCO élevé --gt risque
- Myoglobine-CO
- Effets bénéfiques immédiats de larrêt
- Suppression de leffet vasoconstricteur
- Diminution du risque de thrombose
- Augmentation de la fluidité sanguine
- Meilleure oxygénation
- La substitution nicotinique est toujours
moins dangereuse que la poursuite du
tabagisme. - Substitution nicotinique
- Nécessaire en cas de tabagisme persistant
- Sûreté dutilisation par rapport à la
cigarette
Source Conférence Nationale Consensus tabac
Edimark,Paris, 1998
32Indications de la substitution nicotinique chez
la femme enceinte
- La nicotine passe le placenta et s'accumule dans
le liquide amniotique du fœtus. - Il faut dans un premier temps proposer des
techniques non médicamenteuses chez la femme
enceinte qui continue à fumer. - En cas de poursuite du tabagisme proposer une
substitution nicotinique en utilisant de
préférence gommes ou timbres retirés le soir au
coucher. - L'absence de nicotine délivrée la nuit permet
d'éviter l'accumulation de nicotine dans le
liquide amniotique.
Source G Lagrue
33Troubles du sommeil et sevrage tabagique
- Arrêt sans substitution nicotinique (ou posologie
insuffisante) - - insomnies soit à lendormissement (anxiété)
soit de réveil, - - durée de 2 à 4 semaines,
- - fatigue au réveil,
- - dans la journée manque de tonus, somnolence
- Arrêt avec substitution nicotinique
- - insomnies avec réveils multiples (sommeil
haché) - - durée du sommeil raccourcie, rêves fréquents,
- -gtSi troubles intenses ôter le timbre le soir
au coucher. - Arrêt avec surdosage en nicotine
- - insomnies , durée du sommeil très
raccourcie, rêves - - réveil en forme, hyperactivité diurne,
- - troubles directement liés à la nicotine
disparaissent en enlevant le timbre le soir. - Survenue dun syndrome dépressif après arrêt
- - insomnies, réveil nocturne avec ruminations
- - fatigue intense au réveil, cauchemars
fréquents - - somnolence diurne.
Source G. Lagrue
34Rêves lors de la substitution nicotinique
- Très fréquents, avec souvenirs très précis.
- Facilités par le timbre-nicotine qui apporte plus
de nicotine la nuit que la cigarette (on ne fume
pas en dormant ! ! ) - - Avec ou sans trouble du sommeil
- - Parfois cauchemars réveil dans ce cas
soupçonner états anxieux et états dépressifs.
35Durée de la substitution nicotinique
- Schéma traditionnel
- 2-3 mois à dose décroissante1 23
- toutes les 4 semaines (pas de prescription longue
sans suivi). - Schéma modifié selon circonstances
- Parfois raccourci aucun symptôme de
- sevrage malgré un oubli.
-  Souvent doit être prolongé au delà de 3 mois
- - Réapparition de la pulsion,
- - Anxiété (soucis),
- - Tentation environnement.
Source G Lagrue
36Réduction du risque
- Pour une maladie liée au tabac
- Chez les malades cardio-vasculaires
- Chez les malades respiratoires
- Chez la femme enceinte
- Réduction du risque avant chirurgie
37Réduire le risque dune pathologie liée au tabac
- La substitution est prescrite pour un patient
hospitalisé affecté par une pathologie en
relation avec le tabac, même en labsence dune
demande volontaire. -
- Elle permet une réduction de la consommation (non
compensée par une modification de la façon de
fumer) - pour les patients atteints de pathologies
cardiaques, - pour les patients atteints de pathologies
respiratoires, - pour les femmes enceintes,
- avant une intervention chirurgicale
38Réduction de risque pour une maladie
cardio-vasculaire
- Pour toute maladies cardio-vasculaires,
linsuffisance coronarienne, le remplacement
nicotinique est préférable au tabagisme. - Les substituts nicotiniques napportent ni CO, ni
irritants qui jouent un rôle majeur dans la
survenue des accidents cardiaques aigus. - Chez les patients en situation coronarienne
aiguë, l'absence totale de prise de nicotine est
recherchée (si le fumeur ne peut se sevrer,
l'apport de substitut est préférable au
tabagisme). - La prescription de nicotine est possible
rapidement après Infarctus du myocarde.
39Réduction de risque pour une maladie respiratoire
- Les substituts nicotiniques n'ont aucun effet
respiratoire. - Un sevrage de moins de 24 heures diminue la toux,
l'encombrement. - La substitution nicotinique diminue les symptômes
avant une fibroscopie, même si le malade n'a pas
l'intention de s'arrêter de fumer.
40Réduction de risque chez une femme enceinte
Mieux vaut un sevrage sans substitution La
nicotine seule est préférable à la cigarette
les centaines de toxiques de la fumée du tabac,
en particulier le CO asphyxiant lenfant. La
nicotine dans le liquide amniotique utiliser de
préférence un traitement non continue sur 24
heures gomme ou timbre 16 heures.
41Réduction de risque pour une intervention
chirurgicale
- larrêt du tabagisme, avant lintervention
- améliore les conditions anesthésiques (doses
nécessaires moins importantes, réveil plus
facile, toux moins importante) - diminue le risque dinfection,
- favorise la cicatrisation.