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Les constituants

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Title: Constituants l mentaires Author: Chafik Benchouk Last modified by: benchouk Created Date: 5/25/2001 2:00:13 PM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les constituants


1
Les constituants élémentaires de la matière
Série dexposés - Unité "Découverte" USTHB -
Licence SM - 1ère année Années universitaires
2009-2010, 2010-2011 Chafik Benchouk USTHB
Faculté de Physique Laboratoire Sciences
Nucléaires et Interaction Rayonnement-Matière
2
Contact Faculté de Physique, salle PH-1-34
email chafik_benchouk_at_yahoo.fr Version
03 (12-12-2010) Enseignements 2009-2010 1er
semestre sections 5,6,7,8,C (2 séances) 2ème
semestre sections 1, 3, A et B (3 séances)
Enseignements 2010-2011 1er semestre
sections 7,8,C 2ème semestre sections
3
Excursion dans lespace et le temps (et la
matière)
Exposé 1
4
Evasion vers le macrocosmeun monde physique
assez "familier" le monde de "l'infiniment
grand"
1ère partie
5
Au centre du Monde lEtudiant
  • Dimension typique 1 m
  • Temps typique 1 s (mouvements périodiques
    typiques marche, clin dœil, pulsation
    cardiaque)
  • Durée de vie 75 x 365 x 24 x 3600 2 109
    s
  • Matière constitutive
  • volume "solide" dune masse de quelques kg
  • (eau majoritaire)

6
(Evasion) vers "linfiniment grand" le
macrocosme (1)
  • Terre
  • Taille 107 m (rayon 6400 km)
  • Temps de rotation de la Terre sur elle-même
    8.6 104 s (1 jour)
  • Masse 6 1024 kg
  • Soleil (étoile la plus proche)
  • Taille 109 m
  • (rayon 7 108 m 100 x le rayon de la Terre)
  • Masse 2 1030 kg
  • Système solaire
  • Orbite terrestre rayon moyen 1.5 1011 m
  • (200 fois le rayon du Soleil "seulement")
  • Temps de rotation de la Terre sur son orbite
  • 3.1 107 s (1 année)

7
( Unités  astronomiques (de longueur) )
Règle générale Nouvelles unités en fonction du
domaine détude abordé (unités mieux adaptées)
  • unité astronomique (notée au, pour "astronomical
    unit")
  • 1 au rayon moyen de lorbite terrestre 150
    millions de km 1.5 1011 m
  • parsec (notée pc)
  • 1 pc distance à laquelle 1 au soustend un angle
    d'une seconde d'arc
  • ( distance à laquelle Terre et Soleil
    sont vus sous une angle d'une seconde)
  • 1 sec 4.8 10-6 rad g 1 pc (1.5 1011/ 4.8
    10-6) m 3.1 1016 m

8
Vers  linfiniment grand   le macrocosme (3)
  • La Voie Lactée (Notre Galaxie)
  • disque de rayon 15 kpc ( 4.6 1020 m)
  • d'épaisseur 1 kpc
  • Distance Soleil-centre de la Galaxie 8 kpc
  • L'Univers
  • Rayon de 3 Gpc (1026 m)
  • ("seulement" 200 000 fois notre Galaxie)
  • Puissances de 10
  • Excursion Etudiant-Galaxie 1020
  • Excursion Etudiant-Univers 1026

9
Les temps du Cosmos (1)
  • Un peu de Science (Physique)
  • ajouter une (2ème) grandeur (physique)
  • Temps 1 (rappel)
  • Terre Temps de rotation de la Terre sur
    elle-même 8.6 104 s (1 jour)
  • Système solaire Temps de rotation de la Terre
    sur son orbite 3.1 107 s (1 année)
  • Un peu PLUS de science
  • trouver le lien entre les grandeurs (physiques)
    de dimension longueur (taille) et temps

10
Physique 1 mécanique (classique)
  • Recherche du lien entre orbite terrestre et
    période de révolution de la Terre sur cette
    orbite
  • travail du physicien "théoricien"
  • résultat sous forme d'équation mathématique
    (reliant les grandeurs physiques)
  • physique le "must" des sciences
    expérimentales
  • A noter Équation mathématique loi
    physique
  • si elle est vérifiée
    expérimentalement
  • Première branche de la physique rencontrée par
    l'étudiant
  • Mécanique classique (étudiée un peu au
    lycée puis en 1ère année de licence)
  • A noter (pour la suite)
  • Mécanique dite "classique"
  • Mécanique non-relativiste
  • Mécanique non-quantique

11
Equation mathématique/loi physique (1)
  • Cours de mécanique (1er semestre de licence)
  • Relation (lien) entre la période de révolution T
    et le rayon R de l'orbite
  • (établie, facilement, dans l'hypothèse
    simple d'orbite circulaire)
  • (voir exemple du satellite géostationnaire)
  • En plus des grandeurs R et T, il apparaît dans la
    relation
  • une grandeur M (masse de l'objet "attracteur",
    ie Terre pour ses satellites, Soleil pour l'étude
    de l'orbite terrestre)
  • une constante G (la "constante gravitationnelle")
  • (G 6.67 10-11 unité SI)
  • Un facteur numérique (2p) proche de l'unité

12
Equation mathématique/loi physique (2)
  • Noter
  • Belle équation bon modèle physique et également
    choix judicieux, c'est-à-dire adapté, des unités
    physiques
  • g Un facteur numérique (2p) proche de l'unité
  • Belle équation bis bon modèle physique
  • g au facteur numérique près (proche de 1), la
    relation (entre les grandeurs physiques
    pertinentes ) peut être obtenue par une analyse
    dimensionnelle
  • (connue des lycéens à vérifier par l'étudiant
    dimension de G à partir de la loi de gravitation
    et expliciter "l'unité SI" de G. Mais attention
    !! quel M ??)
  • Equation dimensionnelle de la forme générale
  • Tl Rm Mn Gp 1 (l,m,n,p nbres fractionnaires)

13
Travail du physicien
  • Physicien 2 (appelé "phénoménologiste" en
    physique contemporaine)
  • observation du phénomène, analyse du
    problème, créativité
  • g trouver le bon modèle physique (en appliquer
    un existant, ou en inventer un nouveau)
  • g c'est-à-dire trouver les grandeurs
    physiques pertinentes
  • g c'est-à-dire trouver la relation entre les
    grandeurs physiques (au facteur numérique près)
  • Physicien 3 (appelé "théoricien" en physique
    contemporaine)
  • analyse rigoureuse (mathématique) du modèle
    physique
  • g trouver le facteur numérique exact (et quelle
    masse précisément)
  • Physicien 1 ou physicien 4 (appelé
    "expérimentateur" en physique contemporaine)
  • mise à jour (découverte observation
    expérimentale) d'un phénomène intéressant
  • mesure la plus précise des paramètres du
    phénomène physique pour une comparaison à la
    prédiction du modèle théorique (ex facteur
    numérique)

14
Un domaine de la physique classique l'Astronomie
  • Astronomie observationnelle discipline ancienne
    (Grecs, Arabes,)
  • Discipline à l'origine du développement de la
    physique dite "moderne" , c'est-à-dire en tant
    que science expérimentale
  • Domaine d'application traditionnel de la
    mécanique classique calcul des trajectoires de
    planètes
  • Exemple de physicien
  • Kepler (1571-1630) physicien"12"
  • Considéré comme le fondateur de l'astronomie
    moderne
  • A découvert que les orbites des planètes sont des
    ellipses autour du Soleil
  • A établi la relation (au facteur numérique près)
    entre la période T et le rayon R de l'orbite
  • En restant dans une discussion simplifiée
    assimilant l'orbite elliptique à une orbite
    ciculaire (Kepler a en réalité bien analysé le
    cas de l'orbite elliptique)

  • T2 R3

15
(No Transcript)
16
Fondateur de la physique "moderne" (mécanique)
  • Galilée (1564-1642) physicien"12"
  • Considéré comme le fondateur de la science
    moderne c'est-à-dire de la démarche
    expérimentale (vérification des lois théoriques
    par l'observation expérimentale) auparavant
    "science grecque".
  • A étudié la chute des corps et découvert de la
    loi Dx Dt2 (mouvement rectiligne uniformément
    accéléré) avec des expériences sur des boules
    roulant sur un plan incliné
  • A inventé une lunette astronomique avec laquelle
    il fit des observations sur les planètes du
    système solaire
  • A énoncé le principe d'inertie ("1ère loi de
    Newton") et la relativité du système
    d'observation
  • Condamné à la prison à vie par l'Eglise
    chrétienne pour avoir soutenu, après Copernic
    (1473-1543) que la Terre tournait autour du Soleil

17
(No Transcript)
18
(No Transcript)
19
Premier unificateur de la physique (à suivre)
  • Newton(1642-1727) physicien"23" (noter dates
    vs Galilée)
  • Premier grand génie de la physique
  • a perçu l'unité de 2 phénomènes considérés
    jusque-là comme distincts
  • "un mouvement rectiligne uniformément
    accéléré" (la chute des corps sur terre, étudiée
    par Galilée) et
  • "un mouvement (presque) circulaire uniforme"
    (mouvement des planètes, étudié par Kepler)
  • A établi (1687) la loi de la gravitation
    universelle
  • et en a déduit les lois de Kepler et la loi
    de la chute des corps (Galilée)
  • A unifié la masse inertielle et la masse
    gravitationnelle
  • Grâce à sa connaissance des mathématiques calcul
    différentiel et intégral", c'à-d cours d'analyse
    de l'étudiant il était donc physicien "3"
    ("théoricien")- a établi l'équation fondamentale
    de la dynamique, dite 2ème loi de Newton
  • Egalement physicien "1" (expérimentateur)
    invention du télescope et travaux d'optique

20
Une grandeur "Matière" / une "Charge" la masse
  • La masse des objets physiques de la mécanique
  • (2, 3) lien entre grandeurs cinématiques de
    l'espace-temps, telles que la position, la
    vitesse et l'accélération (comprenant une dérivée
    du temps), une durée et grandeurs dynamiques,
    telles la force, la quantité de mouvement,
    l'énergie, à l'origine des grandeurs cinématiques
    ("cause du mouvement", par exemple)
  • (1) la grandeur masse (propriété "intrinsèque"
    d'un corps de la mécanique classique) détermine
    de l'intensité de la force (interaction)
    gravitationnelle ressentie par ce corps.
  • (1,2) égalité de la masse inertielle (2, quelle
    que soit la nature de la force) et de la masse
    gravitationnelle (1)

21
Une (première) constante fondamentale G
  • Constante de gravitation G
  • (1) caractérise l'intensité de la force
    (gravitationnelle) entre deux corps massifs
  • (2,3) apparaît dans toutes les lois physiques des
    phénomènes dont l'origine est gravitationnelle
  • - directement (ex 3)
  • - indirectement (à travers des constantes
    dérivées ou locales)
  • exemple P m g à la surface de la
    Terre
  • Valeur de G déterminée expérimentalement G
    6.67 10-11 unité SI
  • Peut-être trouvera-t-on une théorie "au-delà" de
    la gravitation qui en donnera la valeur à partir
    de principes physiques encore plus fondamentaux
    (à suivre par l'étudiant futur physicien!)

22
Une (première) interaction fondamentale la
gravitation
  • Gravitation
  • Interaction mutuelle entre corps doués de masse
    non-nulle
  • Intensité inversement proportionnelle à la
    distance entre les deux corps ( 1/R2)
  • Régit les phénomènes astronomiques jusqu'à une
    très grande échelle malgré la baisse de
    l'intensité avec la distance
  • Régit également les problèmes de statique à la
    surface de la Terre (architecture, )
  • A noter
  • La lumière constituée de particules de masse
    nulle (les photons, à suivre) est également
    sensible à la gravitation
  • premier test décisif de la théorie de la
    relativité générale en 1919 (qui introduit une
    sorte de couplage espace-temps-matière)
  • Conséquence de l'équivalence entre la grandeur
    masse et la grandeur énergie (introduite par la
    théorie de la relativité restreinte)

23
Système (européen) de positionnement GALILEO (30
satellites)
24
Lentille gravitationnelle ou mirage
gravitationnel (tel qu'il serait vu par le
télescope Hubble)
25
Les temps du Cosmos (2)
  • Questions préliminaires
  • (1) La physique du cosmos a-t-elle avancé depuis
    trois siècles ? OUI
  • (2) L'astronomie est-elle la seule discipline
    qui étudie le cosmos ? NON
  • Temps 2
  • Age de l'Univers 13.7 milliards d'années (4
    1017 s) "explosion initiale" (Big-Bang)
  • Formation de la Terre et du système solaire 4.5
    milliards d'années
  • A noter Temps de la Biologie
  • Apparition de la Vie sur Terre 3.5 milliards
    d'années
  • Apparition des Mammifères 200 millions d'années
  • Mort du Soleil dans env. 5 milliards d'années
  • Autre discipline étudiant le cosmos
    l'Astrophysique
  • utilise d'autres branches de la physique que la
    mécanique
  • et d'autres modes d'investigation expérimentale
  • lien étroit avec les théories les plus récentes
    de la physique (obtenues dans un autre contexte
    que le contexte astronomique)

26
"Souvenir" du Big-Bang (en fait 400 000 années
après) "Anisotropies" du fond diffus
cosmologique ("rayonnement à 3 K") (image du
satellite WMAP, 2008)
27
( Masse (et énergie) de l'univers )
  • Matière visible / Matière noire
  • Seulement 20 de la masse de l'univers serait de
    la matière "habituelle" dite "visible" matière
    des étoiles (qu'il faut savoir "compter"), des
    planètes et des gaz interstellaires
  • L'étude la dynamique de rotation des galaxies
    (dépendant de leur masse) suggère qu'il manque
    80 de la masse de l'univers
  • Sujet récent en astrophysique recherche de
    cette masse ou matière "manquante", appelée,
    dans la littérature scientifique récente
    matière noire, ou matière sombre (de l'anglais
    "dark matter")
  • Energie visible / Energie noire
  • g "Rappel" masse énergie (en théorie de la
    relativité)
  • Observations récentes sur l'expansion de
    l'univers (étude expérimentale d'étoiles en fin
    de vie dites "supernovae" lointaines) cette
    expansion est accélérée
  • Ces observations suggèrent que plus de 70
    l'énergie de l'univers n'est pas de l'énergie
    liée à sa matière (même en tenant compte de la
    matière noire).
  • Dénomination en littérature scientifique récente
    énergie noire
  • lien avec les théories les plus récentes de la
    physique (microscopique)

28
Observation astronomique
  • Instrument scientifique (1)
  • Lunette astronomique (Galilée, etc)
  • Télescope (Newton, etc) observatoire terrestre,
    télescope spatial
  • Instrument scientifique (2)
  • Radiotélescope (antenne)
  • Objet physique permettant l'observation
  • Lumière "visible" (1) ou "invisible" (2)
  • g branche de la physique classique étudiant les
    phénomènes de lumière optique (optique
    "géométrique", optique "ondulatoire")

29
Projet de l'ESO EELT (European Extremely Large
Telescope) "Miroir" de 42 m de diamètre
Télescope Hubble
30
  • Radiotélescope d'Arecibo (Porto Rico, 1963)
  • (antenne sphérique de 300 m de diamètre)
  • Radiotélescope de Nançay (sud de Paris,
    1953)
  • (460 x 300 m2 )

31
Les 2 objets fondamentaux de la physique classique
  • Point matériel
  • Modèle-limite des corps doués de masse de la
    mécanique classique
  • Des objets comme la Terre, le Soleil (et
    l'Etudiant) peuvent être assimilés à des points
    matériels (situés en leurs centres de gravité)
    pour une grande partie des problèmes de la
    mécanique classique
  • g Objet sans extension spatiale (mais avec une
    masse)
  • Onde
  • g Objet avec une extension spatiale infinie (et
    une périodicité)
  • Exemple de la lumière (se propageant dans le
    vide)
  • Exemple des vibrations mécaniques (sous-entendu
    "matérielles" )
  • Produit des phénomènes d'interférences, de
    diffraction,
  • g Questions - grandeurs transportées dans une
    onde mécanique (onde sonore, vague,) ?
  • - grandeurs transportées
    dans une onde lumineuse (se propageant dans le
    vide) ?

32
(No Transcript)
33
(No Transcript)
34
Une propriété de la lumière sa vitesse (à
suivre)
c 300 000 km/s 3 108 m/s
  • Très grande vitesse mais FINIE
  • À suivre
  • vitesse-limite de la nature aucun objet
    physique ne la dépasse (certains objets, comme la
    lumière, l'atteignent)
  • Les observations sur les objets physiques
    transmises par la lumière arrivent à sa vitesse
    (finie) donc en un temps fini
  • - ex 1 regard entre 2 étudiant(e)s dans l'amphi
    (10 m) t 30 ns
  • - ex 2 temps d'arrivée de la lumière du Soleil
    sur Terre (1.5 1011 m) 8 mn
  • g ex 3 voyage de la lumière depuis les confins
    de l'Univers (1026 m)
  • 3 1017 s 1010 10 milliards
    d'années
  • (c'-à-d presque l'âge de l'univers ! La
    vitesse d'expansion de l'Univers est donc très
    grande !)

35
Plongée dans le microcosmeen chemin vers
"l'infiniment petit" de nouveaux mondes
2ème partie
36
Au centre du monde létudiant (bis)
  • Dimension typique 1 m
  • Temps typique 1 s (mouvements périodiques
    typiques marche, clin dœil, pulsation
    cardiaque)
  • Durée de vie 75 x 365 x 24 x 3600 2 109
    s
  • Matière constitutive
  • volume "solide" dune masse de quelques kg
  • (eau majoritaire)

37
(Plongée) vers "linfiniment petit" le
microcosme (1)
  • Pouce de l'étudiant et puce (insecte) et puce
    (téléphone)
  • Taille 10-2 m (unité pouce"inch" 2.5 cm)
  • Cheveu de l'étudiant
  • Taille 10-4 m ( 0.1 mm 100 mm)
  • g limite de résolution de l'œil humain (en
    fonction de l'éclairage)
  • g objet physique permettant la vision humaine
    lumière "visible" ("médiateur")
  • Bactérie
  • Taille 10-7 m à 10-5 m (0.1 à 10 mm)
  • g instrument d'observation microscope
    (accomplit un "agrandissement")
  • g objet physique utilisé pour l'observation au
    microscope lumière "visible"
  • Une caractéristique physique d'une onde ayant la
    dimension longueur

  • longueur-d'onde
  • lumière visible "longueurs d'onde optiques"
  • 0.39 mm lt lopt lt 0.76 mm

38
Sang
  • Microscope optique couplé à une caméra vidéo

39
(Plongée) vers "linfiniment petit" le
microcosme (2)
  • Virus
  • Taille 10 à 100 nm en général (10-8 m à 10-7 m)
  • Taille du plus gros virus connu 400 nm (plus
    gros qu'une bactérie)

? culture de virus H1N1 et structure du virus de
la grippe ?

structure d'un virus ?
2 filament d'acide
nucléique (ADN ou ARN)
40
(Plongée) vers "linfiniment petit" le
microcosme ()
  • Macromolécules ("polymères")
  • Taille 1 à 10 nm en général (10-9 m à 10-8 m)

PET (poly-ethylène téréphtalate) ("bouteille
plastique d'eau minérale")
molécule d'ADN
41
Observation du "microscopique" (2)
  • Instrument d'observation des virus
  • Microscope électronique
  • Principe des faisceaux d'électrons remplacent
    les faisceaux de lumière visible.
  • Observation des macromolécules (et des cristaux)
  • Diffusion de Rayons X
  • Rayons X rayons de "lumière" invisible (à
    l'œil) , de longueur d'onde plus courte que la
    lumière visible
  • Principe la lumière (visible ou invisible)
    révèle des structures de dimension proche de sa
    longueur d'onde (se rappeler phénomènes
    d'interférences et de diffraction)
  • A suivre les électrons ont également une
    caractéristique physique s'exprimant sous forme
    de longueur-d'onde (pour révéler des structures
    de dimension égale à cette longueur d'onde), et
    un comportement d'onde (diffraction,
    interférences)

42
( Les différents noms de la lumière )
Nom physicien de la lumière Rayonnement
électromagnétique
  • Vers les grandes longueurs d'ondes
  • infrarouge 10-6 m à 10-3 m
  • micro-ondes, ondes radar 10-3 m à 10-1 m
  • ondes radio au-dessus de 10-1 m
  • Lumière "visible" 0.4 10-6 m lt l lt 0.8 10-6 m
  • Vers les petites longueurs d'ondes
  • ultraviolet 10-6 m à 10-8 m
  • rayons X 10-8 m à 10-11 m
  • rayons g (gamma) au-dessous de 10-11 m
  • Remarque
  • Noms utiles aux spécialistes ("jargon") pour
    résumer certaines propriétés du rayonnement
    électromagnétique.
  • Retenir plutôt l'unité de la description de ce
    rayonnement sur toute l'étendue de son spectre

43
Vers "linfiniment petit" molécules
  • Molécule d'eau (H2O)
  • Taille 1 Å (angström) 1 Å 10-10 m
  • (distance entre le noyau d'oxygène et
    chaque noyau d'hydrogène 0.96 Å)

La molécule d'eau comme dipôle électrique Note
(2ème semestre) usage four à micro-ondes
44
Vers "linfiniment petit" molécules (2)
  • Molécules diatomiques
  • Oxygène O2 taille 1.2 Å
  • (distance entre les deux noyaux)
  • Hydrogène H2 taille 0.75 Å
  • (distance entre les deux protons)
  • Noyaux, protons
  • Proton noyau le plus simple (atome d'hydrogène)

45
Vers "linfiniment petit" cristaux
  • Structure cristalline simple
  • Sel de cuisine Na Cl-
  • "taille" 2.8 Å
  • (distance entre un ion Na et un ion Cl-
    )

46
Vers "linfiniment petit" atomes
  • Atome le plus simple
  • Hydrogène H taille 0.53 Å ("rayon")
  • atome H un proton un électron
  • exemples Oxygène O, Azote N
  • atome noyau électrons
  • atome XAZ contient Z protons et Z
    électrons
  • taille proche de la taille de l'atome
    d'hydrogène

47
"Nouvelle" grandeur "Matière" / "Charge" la
charge électrique
  • Rappel masse des objets physiques de la
    mécanique (page 19)
  • (la grandeur masse (propriété "intrinsèque" d'un
    corps de la mécanique classique) détermine de
    l'intensité de la force (interaction)
    gravitationnelle ressentie par ce corps.
  • Autre propriété que peuvent posséder les objets
    physiques
  • charge électrique
  • (voir cours électricité au 2ème semestre)
  • Au contraire de la masse (toujours positive), la
    charge électrique peut avoir une valeur négative
    (ou nulle)

48
Charge électrique élémentaire
Electron qe - 1.6 10-19 C unité de
charge électrique le coulomb (C) charge
"négative" (signe pris par convention,
"coïncidence historique") Proton qp 1.6
10-19 C charge "positive" (c'est-à-dire
opposée à celle de l'électron)
  • (1) Egalité qe qp
  • Cette égalité semble rigoureuse (à la précision
    expérimentale actuelle)
  • Conséquence assemblages atomiques neutres (du
    point de vue électrique) à grande distance
  • g Mais existence de structures en dipôles
    électriques (ex molécule d'eau), aux effets
    observables à distance "modérée" (c-à-d au-delà
    de la distance atomique)
  • (2) qe charge élémentaire ("discrétisation"
    de la charge électrique)
  • Tous les objets physiques observés dans la nature
    ont une charge multiple de qe (au signe près)
  • Il ne semble pas exister de charge électrique
    infiniment petite (plus petite que qe )
  • g MAIS existence de sous-constituants du proton
    (appelés QUARKS) dont la charge est 1/3 qe
    (A suivre !...)

49
"Nouvelle" interaction fondamentale
l'interaction électrique
  • Rappel interaction gravitationnelle (page 21)
  • Loi de Newton
  • Interaction électrique
  • Loi de Coulomb
  • (établie en 1785, un siècle après la loi de
    Newton)
  • Remarquable même dépendance en 1/R2 des deux
    forces !
  • (vérifiée aux distances
    accessibles à l'expérience)
  • Question 1 (que l'on doit se poser) ces deux
    lois seront-elles valables pour R infiniment
    petit ?
  • Question 2 (que l'on doit se poser) la même
    dépendance en 1/R2 est-elle une coïcidence ?
  • Réflexe (en attendant réponses) comparer les
    deux forces (voir plus loin)

50
Portée des interactions gravitationnelle et
électrique
Portée distance à laquelle l'interaction peut
être ressentie
  • Autre propriété remarquable portée infinie
    des deux forces !
  • (à distance infinie,
    intensités des deux forces faibles mais non
    nulles)
  • Question l'architecture des systèmes
    astronomiques est pourtant régie ("seulement")
    par l'interaction gravitationnelle. Pourquoi ?
  • Réponse matière neutre du point de vue
    électrique à grande distance donc force
    électrique nulle
  • (alors que l'interaction électrique est
    "intrinsèquement" plus forte que l'interaction
    gravitationnelle, voir pages suivantes)

51
Une (nouvelle) constante fondamentale k
  • Constante de l'interaction électrique k
  • caractérise l'intensité de la force (électrique)
    entre deux corps chargés (statiques)
  • Valeur de k déterminée expérimentalement k 9
    109 unité SI

52
Intensité de la force gravitationnelle exemples
  • Domaine astronomique
  • Exercice utilisant les données astronomiques
    (début de l'exposé masses et distances Terre,
    Soleil,)
  • Fg entre la Terre et le Soleil 3.5 1022 N
  • Fg entre la Terre et la Lune 2 1020 N
  • Domaine "macroscopique"
  • Fg entre 2 étudiant(e)s de 60 kg distants de 1
    m 2.4 10-7 N
  • Fg entre un étudiant de 60 kg (à la surface de
    la Terre) 600 N

  • (évidemment, c'est son
    poids P mg)
  • rapport entre la force (gravitationnelle)
    mutuelle de 2 étudiant(e)s et leur poids 4
    10-10
  • Domaine atomique
  • Nouvelles données
  • masse de l'électron me 9.1 10-31 kg
  • masse du proton mp 1.67 10-27 kg
    ( retenir mp / me 2000)
  • Fg entre l'électron et le proton dans l'atome
    d'hydrogène 4 10-47 N

  • (électron et proton
    proches mais de petites masses)

53
Interaction électrique architecte du monde
atomique
  • Fe entre l'électron et le proton dans l'atome
    d'hydrogène 8 10-8 N
  • (comparer à Fg entre 2 étudiants ! )
  • Rapport Fe/ Fg pour l'électron et le proton de
    l'atome d'hydrogène 2 1041 !

  • A l'échelle atomique
  • Interaction gravitationnelle négligeable
  • Tous les phénomènes atomiques (et
    moléculaires) sont dus à l'effet de l'interaction
    électrique
  • Phénomènes atomiques dérivés
  • Chimie
  • Biologie (les 5 sens, )
  • Électricité, magnétisme (unifiés ?
    électromagnétisme)
  • Electronique
  • Physique des matériaux (propriétés électriques,
    thermiques, mécaniques)

54

55
Les constituants élémentaires des chimistes
les "éléments"
  • Recherche d'unité, de symétrie
  • Classification de Mendeleiev (tableau périodique
    des "éléments" , 1869)
  • Obtenu par comparaison des propriétés chimiques
    des éléments, antérieurement à la découverte des
    atomes
  • À suivre démarche tout à fait féconde pour
    anticiper ordre sous-jacent
  • ? exemple plus récent classification des
    "hadrons" par leurs propriétés avant l'invention
    et la découverte des "quarks" qui les composent
    (Gell-Mann et Neeman, 1961, à suivre)

56
Histoire des constituants élémentaires

57
L'intérieur des atomes électrons et noyaux
  • Noyau atomique
  • Assemblage de protons et de neutrons
  • noyau XAZ contient Z protons et (A-Z) neutrons
  • Taille rA r0 A1/3
  • r0 1.2 10-15 m 1.2 fm
  • Nouvelle unité fm femto-m (ou fermi)
  • Ex noyau de carbone (A12) rayon 2.7 fm
  • noyau de plomb (A208) rayon 7 fm
  • Noter le vide atomique
  • Rappel rayon orbite terrestre / rayon du Soleil
    200 ("seulement", voir plus haut)
  • Rayon atome d'hydrogène R1 0.53 Å
  • Atome de numéro atomique Z les électrons sont
    entre r R1/Z et r R1
  • (rayon nuage d'électrons)/(rayon noyau) 103
    -105
  • encore plus de vide dans l'atome que dans le
    système solaire !
  • ( vide atomique vs vide sidéral )

58
Expérience de diffusion de Rutherford-Geiger-Mars
den
  • Expérience de Geiger et Marsden (en
    collaboration avec Rutherford (1910)
  • expérience de diffusion de particules d'un
    faisceau par des particules d'une cible
    expérience typique pour l'étude des constituants
    élémentaires, toujours utilisée (de nos jours,
    avec des faisceaux de très haute énergie auprès
    des accélérateurs de particules)
  • Expérience historique de 1910
  • - faisceau particules a (noyaux d'hélium)
    produits par une source radioactive et
    "collimées" par un système de blindage (en plomb)
  • - cible feuille d'or
  • - détecteur des particules après diffusion
    plaques scintillantes (sulfure de zinc)

59
Découverte du noyau (et du "vide atomique")
interprétation de Rutherford
  • Observation expérimentale
  • La plupart des particules a du faisceau
    traversent la cible sans déviation notable
  • MAIS
  • Quelques particules déviées à grand angle, et
    même à 180
  • Interprétation
  • - atomes essentiellement "vides" mais centres
    "très" diffuseurs concentrés dans l'atome les
    noyaux

60
Un compagnon du proton le neutron
  • Le neutron
  • Masse proche de la masse du proton
  • Charge électrique nulle

Conséquence 1 la masse de l'atome est
concentrée dans le noyau ( rappel mp / me
2000 et mn mp )
  • Conséquence 2
  • Fg entre proton/neutron et proton/neutron dans
    le noyau (distance d'env. 1 fm) 2 10-34 N
  • La force gravitationnelle (attractive) reste
    négligeable devant la force électrique (répulsive
    entre protons, nulle entre neutrons)


61
Une nouvelle interaction l'interaction
nucléaire
  • Force attractive entre protons et neutrons
    (nucléons) compensant la force répulsive
    entre protons et assurant la cohésion des noyaux
    atomiques

62
Portée et intensité de l'interaction nucléaire
  • Interaction nucléaire
  • Expression de l'intensité
  • Cn équivalent des constantes d'interaction G et
    k
  • Cn 10-24 unité SI
  • Courte portée de l'interaction (ressentie
    seulement à l'intérieur du noyau)
  • l 1.4 fm

63
Comparaison des intensités de la force nucléaire
et de la force électrique pour deux protons
  • A des distances inférieures ou proches de la
    taille des noyaux
  • à r 0.5 fm Fn / Fe 3000
  • à r 1 fm Fn / Fe 2000
  • à r 1.4 fm Fn / Fe 1500
  • A des distances supérieures à la taille des
    noyaux
  • à r 10 fm Fn / Fe 3
  • à r 102 fm Fn / Fe 10-27
  • Courte portée de l'interaction nucléaire
  • Prédominance aux petites distances
  • Evanescence aux grandes distances

64
Il y a également une "charge nucléaire"
  • protons et neutrons sont appelés nucléons et
    portent la même charge nucléaire (égale à
    l'unité, par convention). La force nucléaire
    entre nucléons est attractive.
  • L'électron a une charge nucléaire nulle (de même
    que le photon). Il ne ressent pas l'interaction
    nucléaire

65
A l'intérieur des nucléons les quarks (1)
  • Les quarks, d'abord invention théorique
  • 1961 (Gell-Mann et Neeman) invention d'un
    schéma de classification (mathématique, théorie
    des groupes) des nouvelles "particules
    élémentaires" ("trop nombreuses") les hadrons
    (particules de la famille du proton et du
    neutron)
  • Se rappeller démarche de Mendeleiev un
    siècle plus tôt !
  • 1964 confirmation expérimentale de certaines
    prédiction du schéma (découverte de la particule
    W)
  • 1964-bis invention des quarks (Gell-Mann et
    Zweig) comme constituants des hadrons (à l'époque
    3 quarks, actuellement 6).

66
A l'intérieur des nucléons les quarks (2)
  • Les quarks, réalité expérimentale
  • 1969 (Accélérateur d'électrons de Stanford)
    expérience de diffusion d'électrons par des
    cibles de protons (semblable à l'expérience de
    Rutherford)
  • Mesures expérimentales (distribution des angles
    de diffusion) interprétées par l'existence de
    centres diffuseurs à l'intérieur du proton de
    charges 2/3 qe et -1/3 qe (charges
    "fractionnaires) , exactement comme les quarks de
    la théorie !

67
A l'intérieur des nucléons des quarks très liés
  • Dans les hadrons (comme les protons) les quarks
    existent toujours par triplet (ou "doublet")
  • Une interaction "forte" les lie à l'intérieur des
    nucléons
  • L'interaction "nucléaire" (celle ressentie par
    les nucléons) est une conséquence
    ("réminescence") de cette interaction
    "d'origine".

68
Et à l'intérieur des électrons (et des quarks) ?
  • Avec les moyens d'observation actuels
  • L'électron (et les quarks) semblent plus petits
    que 10-18 m
  • L'électron (et les quarks) ont peut-être des
    sous-constituants mais on ne peut pas les voir
  • Puissances de 10
  • Excursion Etudiant-Galaxie 1020 (Excursion
    Etudiant-Univers 1026)
  • Excursion Etudiant-Electron/Quark 1018 ?
    MEME VERTIGE ?!

69
Fin de l'exposé 1
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